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Nouvelles du Mali

mercredi 23 janvier 2008, par Robert Paris, Tiekoura Levi Hamed

Messages

  • Bonjour, étant élève au Mali, je vous écris sur les idées du site et j’ai surtout parcouru un certain nombre de problèmes de philosophie et d’histoire contemporaine ou de politique etc...
    1) Les informations sur les luttes de classe en Afrique, comment vous les avez trouvées ?
    2) Que signifie dans la réalité d’aujourd’hui le texte sur Zénon ? Je me suis toujours intéressé à la philosophie et à la politique. Bref je suis content de découvrir votre site. Je vous donnerai de mes nouvelles dans la suite de mes lectures. Bon courage. I. Bamako

    • Cher ami, nous sommes très contents de recevoir de tes nouvelles du Mali. La philosophie du monde, pour toi comme pour nous, est un sujet permanent d’emmerveillement et de découverte. Et il y a encore beaucoup à chercher... Tant mieux que les jeunes générations s’y mettent ! C’est là que réside l’avenir. Le problème des informations, c’est qu’il existe de nomùbreuses sources, comme internet ou wikipedia, etc..., de nombreux sites, livres, revues, mais que, sans une conception philosophique claire, on ne peut s’y retrouver.
      Par exemple, trouver des infos sur le massacre du Rwandais ou des Juifs est facile. Comprendre le sens de ces événements est très différent. Au point qu’il n’est pas si facile de comprendre l’histoire de son propre pays ou la signification réelle d’événements auxquels on a soi-même participé.
      La science, c’est l’idée d’une réalité cachée qui nécessite une certaine philosophie. Et la science concerne aussi la vie des hommes et l’histoire des sociétés.
      Alors, le site "Matière et Révolution" sera heureux de recevoir tes nouvelles impressions et contributions.
      Robert Paris

  • QUELQUE INFORMATIONS POUR LES AMI D’AILLEURS .PAR BIL DE BKO. Emeute à Kita : 2 morts et plus de 500 millions de dégâts

    La ville rebelle de Kita, située à 180 km de Bamako, vers l’Ouest, a vécu une journée folle le 15 juillet 2009. Tout est parti de l’assassinat d’un apprenti-chauffeur par un élément de la Garde nationale, le 14 juillet, dans la commune rurale de Kobri située à 45 km de Kita, donc à la veille des émeutes. La Radio Kayra, une radio privée de la place qui a appris la nouvelle, a relayé l’information sur toute la ville de Kita et environnants en chauffant le public,à blanc.

    Elle aurait également lancé des appels au rassemblement. Comme un seul homme, la population s’est rassemblée vite le mercredi matin et la foule s’est attaquée aux bâtiments publics qui ont été pillés, saccagés et brûlés. Dans le feu des actions, un policier grièvement blessé par les manifestants aurait trouvé la mort.
    KITA : UNE VILLE FANTOME
    Les édifices publics qui ont subi la foudre des manifestants ont pour noms : le Commissariat de Police de Kita, les services de la Douane, des impôts, de la justice, le camp des Gardes, entre autres. Des voitures et motos ont été également calcinées.
    En plus de la mort de l’apprenti-chauffeur et d’un policier, les dégâts matériels ont été estimés à plus de 500 millions de F CFA. Débordées par l’ampleur du soulèvement populaire, les forces de sécurité et du maintien d’ordre ont demandé du renfort à Bamako. Trop tard car, la violence avait atteint son paroxysme.

    Par prudence et par peur, les commerçants ont fermé vite leurs boutiques et le marché s’est vidé. Les populations terrorisées se sont enfermées dans leurs maisons. Aux environs de 14 heures, la ville était déserte. Toutes les activités se sont arrêtées, les rues vidées. Un calme après la tempête regnait dans la ville.
    “LA RADIO KAYRA N’A AUCUNE RESPONSABILITE DANS LES VIOLENCES”
    Contacté par téléphone, le Directeur de la Radio Kayra de Kita, M. Noumoutiè Sidibé, a dégagé toute responsabilité de sa radio dans les violences. “La Radio Kayra n’a aucune responsabilité dans les événements du 15 juillet à Kita. Quand je me suis réveillé dans les environs de 8 heures 30 mn, les manifestants avaient déjà brûlé le service des impôts de la ville. Et tant que journaliste, lorsque j’ai appris cet acte ignoble, je me suis rendu personnellement sur les lieux pour constater les dégâts.

    Sur place, on m’a informé que cela fait suite à l’assassinat d’un jeune apprenti-chauffeur suite à un contrôle des impôts dans la commune rurale de Kobri. A mon retour à la radio, j’ai informé la population sur notre antenne de ce qui vient de se passer. C’est tout. Un élément des forces de sécurité m’a appelé pour m’accuser que notre radio est responsable des autres casses. Je lui ai répondu que je ne suis pas responsable en tant que Directeur de toutes les casses et autres dégâts à Kita suite à ces événements malheureux.

    D’ailleurs, après l’incendie du service des impôts, nous avons interrompu toutes nos émissions aux environs de 10 heures par crainte car, nous avons appris que les manifestants ont l’intention de venir saccager notre radio. Ceux qui accusent la radio Kayra n’ont qu’à chercher les coupables, pas nous. Kayra n’a aucune responsabilité dans ce qui s’est passé”, a martelé Noumoutiè Sidibé, Directeur de la Radio Kayra de Kita.
    OUVERTURE DES ENQUETES
    Pourtant, dans les colonnes du quotidien national l’Essor du 16 juillet, le chef d’Etat-major de la Garde nationale, le Colonel Broulaye Koné qui s’est rendu à Kita le jour des événements, pense qu’il y a eu préméditation dans les actes.

    Dans un communiqué rndu public par voie de presse, le ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales a appelé les populations au calme. Des enquêtes sont en cours pour situer les responsables. Des éléments venus en renfort ont pu maîtriser la situation.
    Pour l’instant, il règne à Kita un calme olympien après la tempête du 15 juillet 2009
    Bill

    • merci a vous pour ces informations sur le mali je trouve que c’est courageux mais comme tu disai bil je réagirai sur le fond c’est a dire que je te donnerai mon avie sur le texte sur les faits a kita, sur les idées du pouvoir au mali, sur les pièges sur les perspectives et le but du pouvoirs et au mali et en afrique et sur le monde entier..merci a toi a S a Z et bon courage pour la curuosité sans fin sur tout.

  • Le cri de détresse d’une centaine de maliens retenus dans la prison libyenne de Ghât : « Nous allons mourir si ATT ne fait rien ».
    Une centaine de Maliens vivent, depuis près de huit mois, dans des conditions déplorables dans la prison de Ghât, à la frontière Algérie-Libye. Dans un message SMS qu’un des prisonniers nous a envoyé hier, les ressortissants maliens réclament leur évacuation en urgence par les autorités maliennes à l’instar de ce qu’ont fait les autorités Burkinabés pour les leurs. Faute de quoi, ils se disent voués à une mort certaine.
    Au moment où le Guide Mouammar Kadhafi invite le Président de la République , Amadou Toumani Touré aux festivités du 40ème anniversaire de la révolution libyenne, le 1er septembre prochain, à Tripoli, une centaine de maliens vivent depuis près de huit mois, dans la prison libyenne de Ghât, à la frontière entre la Libye et l’Algérie.. Ils réclament leur évacuation en urgence par les autorités maliennes. C’est le cri de détresse lancé par nos compatriotes à travers un SMS que l’un d’eux nous a fait parvenir en leur nom. Ils partagent leur enfer avec des burkinabés et des ressortissants d’autres pays du continent. Ils vivent dans une situation déplorable. Rien que la semaine dernière, les autorités burkinabés ont envoyé un avion pour rapatrier leurs compatriotes. Qu’attendent nos autorités ?

    « Nous sommes en prison, depuis huit mois, à Ghât, à la frontière Algérie-Libye, dans des conditions inimaginables. Nous demandons l’aide des autorités maliennes pour qu’elles nous rapatrient au pays. Sinon nous risquons de mourir dans cette prison libyenne. Nous souffrons de faim. Il y a trop de malades dans nos rangs et certains, en passe de devenir fous, ont perdu la mémoire. ils ont perdu toute notion de temps et de lieu. Les libyens nous ont dépouillés de tous nos biens ». C’est un des prisonniers qui nous a envoyé, hier un SMS dans lequel il décrit les conditions affreuses, dégradantes et inhumaines dans lesquelles ils côtoient quotidiennement la mort.

    On se rappelle que la Libye , qui se dit amie du Mali, avait expulsé l’année dernière 435 Maliens dans des conditions peu respectueuses des droits de l’homme.

    Il est difficile de comprendre le Frère Guide. Au moment où il s’appuie sur certains pays africains influents dont le Mali pour avaliser son projet des Etats Unis d’Afrique et de Gouvernement unique, son pays ne trouve mieux à faire que d’emprisonner des ressortissants africains après avoir exploiter leur force de travail.

    Pire, les dépouiller de leurs biens. Quel paradoxe ! .

  • Les coulisses de l’Assemblée nationale
    ’Je vote mais je vais demander pardon à Dieu’’
    Cette loi aura été certainement l’une des plus controversées votées par nos très honorables députés pendant cette législature. Voici des propos suivants qui en disent long sur l’atmosphère qui régnait au sein du Parlement : ’’Je vais voter cette loi parce que c’est mon parti, mon pays…mais je vais demander pardon à Dieu’’. Ces mots de l’honorable Bandian Ag Atia sont à méditer. Apparemment, l’élu n’était pas vraiment à l’aise. D’ailleurs, il s’est montré très sceptique sur l’applicabilité de ce code.

    Le Mali est-il toujours un pays musulman ? Pourquoi l’adoption de cette loi ? N’est-ce "les députés musulmans" qui l’ont votée ?

    Le début de la tyrannie semble être très très proche

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