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Pourquoi l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale ?
mardi 25 janvier 2011, par
Si l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale , c’est parce que ce syndicat se contente d’épouser les luttes s’il y est contraint...
Il n’agit que dans le but de se recréditer suite à sa participation à la dictature et de ne pas rompre avec sa base !!
Pourtant l’idée de la grève générale se répand...
La section régionale de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) de Sfax, deuxième ville du pays, a appelé mardi à une "grève générale" mercred pour la dissolution du gouvernement de transition dominé par des caciques de l’ancien régime de Ben Ali.
"L’Union régionale appelle à une grève générale dans la province de Sfax mercredi 26 janvier pour soutenir les revendications du peuple, qui demande la démission du gouvernement et la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique" (RCD, ex parti au pouvoir), selon un communiqué.
Tous les adhérents sont appelés à se rassembler mercredi matin devant le siège de la section de Sfax de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) pour participer à une manifestation.
L’union de Sfax, importante métropole économique et bastion historique du syndicalisme tunisien, a toutefois demandé d’assurer un "service minimum" dans les secteurs essentiels pour la vie de la population (eau, électricité, hôpitaux...).
L’UGTT, la puissante centrale syndicale tunisienne, a joué un rôle important dans l’organisation des manifestations de la "révolution du jasmin" qui ont abouti à la chute du régime autoritaire du président Zine El Abidine Ben Ali, qui a fui le 14 janvier en Arabie saoudite.
Elle pèse aujourd’hui fortement dans le mouvement de protestation qui réclame le départ des membres de l’équipe de Ben Ali qui occupent tous les postes clés du gouvernement de transition formé par la chute de l’ancien président le 14 janvier.
Les instituteurs du primaire observent mardi une deuxième journée de "grève illimitée" tandis que le syndicat national de l’enseignement secondaire a appelé à une journée de grève jeudi et à participer aux manifestations pour "la dissolution du gouvernement qui a été imposé" aux Tunisiens.
Messages
1. Pourquoi l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale ?, 25 janvier 2011, 13:36, par Zohra
Il est à signaler que depuis le renversement du régime, c’est Abid Briki, le second de Jrad, qui assure le plus de présence dans les médias. Ce dernier affirme que le bureau exécutif de l’UGTT n’est pas derrière la grève des enseignants et que ce sont les syndicats de l’enseignement qui ont pris la décision, alors que des syndicalistes assurent, que de par le passé « aucun syndicat national ne pouvait décider quoi que ce soit sans le consentement du bureau exécutif ».
2. Pourquoi l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale ?, 26 janvier 2011, 04:02, par Robert Paris
L’union régionale des travailleurs tunisiens dans les gouvernorats de Sfax et de Zaghouan a appelé respectivement à une grève générale, mercredi 26 et vendredi 28 janvier mais l’UGTT n’appelle pas à la grève générale...
3. Pourquoi l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale ?, 26 janvier 2011, 13:57, par saïd
La grève générale convoquée à Sfax, la deuxième ville de Tunisie, et sa région, vient de débuter avec « le débrayage de milliers de travailleurs de tous les secteurs
4. Pourquoi l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale ?, 26 janvier 2011, 21:26, par Robert Paris
La centrale syndicale tunisienne UGTT a appelé à une "grève générale" demain à Sidi Bouzid (centre-ouest), foyer de la révolution qui a provoqué la chute du président Ben Ali, pour exiger la démission du gouvernement de transition, a-t-on appris de source syndicale. "Il y aura une grève générale demain à Sidi Bouzid et une manifestation pour faire tomber le gouvernement", a déclaré à l’AFP le secrétaire général adjoint de l’UGTT pour la région, Ali Zari.
Cet appel fait suite à une autre "grève générale" organisée aujourd’hui à Sfax (centre), la seconde ville du pays, où des milliers de manifestants ont réclamé la démission du gouvernement de transition en raison de la présence en son sein de nombreux ministres ayant servi sous Ben Ali.
ET POURQUOI VILLE PAR VILLE ET PAS DANS TOUT LE PAYS EN MÊME TEMPS ?
EST-CE QUE CELA TÉMOIGNE QUE L’UGTT AURAIT CHANGE ?
5. Pourquoi l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale ?, 31 janvier 2011, 08:27, par Robert Paris
Effectivement, alors qu’en Egypte un appel est immédiatement lancé pour une grève générale, l’UGTT continue avec des mouvements locaux initiés par sa base militante pendant que la direction soutient le nouveau gouvernement Ghannouchi !!
Mercredi dernier une grève générale régionale a touché 5 gouvernorats (départements) dont Sfax, deuxième ville du pays. Des travailleuses et travailleurs passent à l’action directe pour dégager les hommes de Ben Ali toujours en poste dans les institutions, les administrations, les entreprises publiques, les médias. Les PDG de Telecom Tunisie, la STAR (assurance), la BNA (banque) ont été énergiquement mis à la porte par leurs salariés.