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Pourquoi l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale ?

mardi 25 janvier 2011, par Robert Paris

Si l’UGTT appelle séparément les secteurs de l’Education et n’appelle pas du tout les autres secteurs de la classe ouvrière au lieu de lancer la grève générale , c’est parce que ce syndicat se contente d’épouser les luttes s’il y est contraint...

Il n’agit que dans le but de se recréditer suite à sa participation à la dictature et de ne pas rompre avec sa base !!

Pourtant l’idée de la grève générale se répand...

La section régionale de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) de Sfax, deuxième ville du pays, a appelé mardi à une "grève générale" mercred pour la dissolution du gouvernement de transition dominé par des caciques de l’ancien régime de Ben Ali.

"L’Union régionale appelle à une grève générale dans la province de Sfax mercredi 26 janvier pour soutenir les revendications du peuple, qui demande la démission du gouvernement et la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique" (RCD, ex parti au pouvoir), selon un communiqué.

Tous les adhérents sont appelés à se rassembler mercredi matin devant le siège de la section de Sfax de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) pour participer à une manifestation.

L’union de Sfax, importante métropole économique et bastion historique du syndicalisme tunisien, a toutefois demandé d’assurer un "service minimum" dans les secteurs essentiels pour la vie de la population (eau, électricité, hôpitaux...).

L’UGTT, la puissante centrale syndicale tunisienne, a joué un rôle important dans l’organisation des manifestations de la "révolution du jasmin" qui ont abouti à la chute du régime autoritaire du président Zine El Abidine Ben Ali, qui a fui le 14 janvier en Arabie saoudite.

Elle pèse aujourd’hui fortement dans le mouvement de protestation qui réclame le départ des membres de l’équipe de Ben Ali qui occupent tous les postes clés du gouvernement de transition formé par la chute de l’ancien président le 14 janvier.

Les instituteurs du primaire observent mardi une deuxième journée de "grève illimitée" tandis que le syndicat national de l’enseignement secondaire a appelé à une journée de grève jeudi et à participer aux manifestations pour "la dissolution du gouvernement qui a été imposé" aux Tunisiens.

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