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Aux classes laborieuses du monde entier - A tous ceux qui sont les frères et les soeurs des révoltés et des peuples travailleurs en train de révolutionner la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie..... le Maghreb et le monde arabe

mardi 8 février 2011, par Robert Paris, Tiekoura Levi Hamed

Aux classes laborieuses du monde entier

A tous ceux qui sont les frères et les sœurs des peuples travailleurs révolutionnaires de Tunisie, d’Algérie, d’Egypte, de Jordanie.....

Président de Tunisie en fuite, premier ministre de Jordanie démissionné, ministres tunisiens du RCD renvoyés, Moubarak en salle d’attente, et maintenant à qui le tour ? Moubarak, Bouteflika, Hussein, Asad, Saleh, Aziz, Ghannouchi et Mohamed VI sont sur des sièges éjectables !!! Ils essaient de jeter du lest pour mieux conserver le système mais les manifestants et la population en veulent justement au système...

La révolution qui vient de commencer est-elle une révolution démocratique, une révolution socialiste, une révolution comme celle des pays de l’Est ou comme mai 68.

La réponse n’est pas seulement dans les aspirations des peuples mais aussi dans la réalité du monde d’aujourd’hui. Elle diffère des changements à l’Est par le fait que ces transformations ont été voulues par les grandes puissances et les classes dirigeantes locales au contraire des mouvements en Tunisie ou en Egypte.

Mai 68 a eu lieu dans des pays qui étaient en plein développement économique a une époque où le système connaissait des crises de développement mais pas une une panne généralisée des investissements...

Cela signifie que les révolutions que nous vivons aujourd’hui sont porteuses d’un autre avenir... si elles vont jusqu’au bout et, sinon, mèneront directement dans le mur !

Oui chers frères, chers sœurs, camarades prolétaires du Maghreb et du monde arabe, les exploités du monde entier ont les yeux tournée vers vous dans cette tâche que vous avez décidé s’assumer, celle de faire chuter avec bravoure des dictatures vieilles de 30 ou de 40 ans, vivant comme des royautés depuis des décennies, alors que vous tremblez devant la simple nécessité de vivre ou de survivre, comme le disait un manifestant de Tunisie. Ou encore comme le disaient les révoltés d’Algérie : "nous n’avons pas peur de mourir puisque nous somme déjà morts".

Vous n’avez pas craint d’affronter les répressions de la dictature mais aussi de remettre en question un fatalisme de la misère très bien implanté et soigneusement cultivé par le pouvoir... Il ne faut pas craindre de bâtir un avenir tout neuf, débarrassé de l’ancien système d’exploitation !

Oui, chers frères, chères soeurs, camarades prolétaires, vous êtes en train de tenter la grande aventure consistant à bâtir un monde nouveau, parce que le modèle des pays capitalistes dits avancés ou dits démocratiques n’est pas un modèle pour nous autres, les exploités de la terre. Oui, leurs démocraties sont une leurs tromperies ! A quoi sert de nous présenter les élections libres comme une issue si elle ne mène pas à sortir de la misère ? Oui, leurs économies ne sont plus qu’un modèle du passé, un attirail de musée car cette vielle société est déjà morte puisque, même dans des pays riches comme les USA les possesseurs de capitaux privés ont cessé d’investir dans le système... et pas seulement dans des pays comme le nôtre ! Prendre exemple sur les pays riches au moment où ils sont ruinés de dettes et que leur population connait un chômage de masse longue durée n’est certainement pas une bonne perspective pour vos luttes...

Votre révolution est la manifestation d’un des premiers craquements politiques et sociaux du système mondial de domination issu de la crise mondiale du monde capitaliste et certainement pas le dernier...

Loin d’être finie, la crise mondiale issue des USA et qui frappe actuellement l’Europe et le Japon, est bien caractéristique de l’incapacité du système mondial de retrouver un nouveau souffle. Non pas qu’il soit momentanément fatigué mais parce qu’il a atteint son âge de sénilité, ayant dépassé le plus hait niveau de ses capacités. On nous annonçait pourtant une confiance générale dans la reprise mondiale qui allait être tirée par les économies asiatiques, notamment chinoise et indienne !

Ceux qui raisonnent ainsi font comme si l’économie, c’était autre chose que les intérêts d’une classe exploiteuse.
Un capitalisme aux mains des propriétaires privés de capitaux, qui ne survit que grâce à des injections massives et répétées d’argent public, y compris aux USA ou en Chine, n’a pas d’avenir.

Toutes les semaines, on apprend qu’un Etat, qu’une banque centrale ou qu’une institution financière internationale distribue des milliards, des dizaines de milliards et des centaines de milliards aux capitalistes privés, banquiers, assurances, finance, bourses et patrons de l’industrie ou du bâtiment. Maintenant, ce sont les patrons de l’Automobile qui veulent qu’on leur fasse des cadeaux de dizaines de milliards. Les Etats-Unis et l’Angleterre ont été les premiers à se lancer dans ces distributions massives qui dépassent largement toutes les sommes jamais vues dans des interventions étatiques ou institutionnelles. Elles dépassent même le capital détenu par ces institutions au point qu’elles vont maintenant emprunter.

L’explication qui nous en est donnée de ces distributions massives de fonds publics aux capitalistes et banquiers privés est la nécessité de « combattre la crise », « de soutenir le crédit » et d’ « aider l’emploi et les petites entreprises ». L’itinéraire de cet argent montre bien que ce ne sont que des mensonges. Le plan Paulson pour « sauver les banques américaines » a été une distribution de centaines de milliards : environ 10 milliards en moyenne par banque. Il ne comportait aucune condition, aucun contrôle de l’utilisation des fonds, aucun organisme pour surveiller leur destination. Si bien que, de l’aveu des autorités elles-mêmes, sept sur les dix milliards ont été données en gratification personnelle aux patrons de ces banques américaines et non pour combler le trou. Et pour cause : le trou avoisine les quatre mille milliards de dollars d’actifs dits « pourris », c’est-à-dire que ne vaudront plus jamais rien, du type subprimes. Il s’agit d’actions en bourse fondées seulement sur des dettes .et des hypothèques, qu’il s’agisse de dettes immobilières, financières, boursières, ou autres. Eh bien, il n’a été dépassé que par les plans d’Obama qui prévoit ... d’en faire d’autre encore...

Le grand capital s’est lancé dans ces opérations invraisemblables parce qu’il était incapable de proposer des investissements fondés sur une production, sur un capital industriel, commercial ou productif quelconque. Les banques y ont jeté leurs capitaux et ceux de leurs clients. Les industriels, les collectivités locales, les Etats, tout le monde a joué à ces actions pourries parce qu’elles se revendaient toujours plus cher. Jusqu’au krach de 2008. Et maintenant qu’ils ont noyé l’économie sous ces dettes et les dettes de la dette, il leur reste à noyer les fonds d’Etat de la même manière. Jusqu’à quand ? Jusqu’à avoir vidé les coffres des Etats ? C’est déjà fait ! Jusqu’à ce que la crise de confiance dans les monnaies et la crédibilité des Etats et des banques emporte le tout.

Sauver le système, les grands capitalistes et les chefs des Etats n’y croient sans doute plus depuis longtemps. Ils essaient surtout de gagner du temps pour trouver les moyens que les classes ouvrières de tous les pays ne comprennent pas trop vite ce qui est en train de se passer.

Il est caractéristique que les chefs d’Etat du monde n’aient mis aucune condition aux sommes qu’ils ont donné aux banquiers, aux assurances, aux financiers et aux patrons privés. Cela signifie qu’ils ne leur demandent nullement de faire repartir les investissements, de ne pas supprimer des emplois, de ne pas fermer des usines, de ne pas jeter à la rue des salariés. Il ne leur demande rien en contrepartie de sommes colossales qui sont prises sur l’argent public et qui vont être enlevées aux hôpitaux, à l’Education, aux collectivités locales, …

Il est d’ailleurs frappant que droite comme gauche, et aux USA Bush comme Obama, soient tout à fait pour ces distributions massives de fonds publics en pure perte et sans aucune garantie, sans aucune contre-partie. Les petites entreprises, les petits paysans, les artisans ne seront pas mieux traitées que les salariés. C’est seulement le grand capital qui est l’objet de tous leurs soins. Plus que jamais, la politique des Etats est au service d’une seule classe sociale : la classe liée au grand capital.

Plus que jamais, il est nécessaire à la classe ouvrière d’avoir sa propre politique, de mener ses propres combats et d’abord de ne donner aucune caution aux distributions de fonds qui prétendent sauver telle ou telle entreprise. Les banques américaines ont été « sauvées » par une telle intervention et maintenant on y annonce des suppressions massives d’emplois.

L’aide à l’emploi, l’aide à l’économie, l’aide au crédit, l’aide à l’automobile, l’aide à l’écologie, derrière lesquels se cachent les Sarkozy, tout cela n’est rien d’autre que du vol de richesses publiques pour engraisser des profiteurs privés. On a bien vu que l’Etat américain n’a pas aidé les propriétaires endettés à ne pas perdre leur maison ni les salariés à ne pas perdre leur emploi, ni les petits paysans, artisans ou commerçants à ne pas faire faillite. L’aide à l’industrie ne signifie nullement que les industriels ne vont pas réduire massivement leur production et licencier massivement comme vient de le montrer le sidérurgiste Mittal. Nous ne pouvons pas compter sur l’Etat et sur les patrons pour résoudre nos problèmes face à la crise. Nous devons compter sur nous-mêmes, nous travailleurs.
Pour défendre leur avenir et celui de toute la société, les travailleurs doivent se désolidariser du système, des gouvernants et de toute la classe capitaliste et défendre leurs propres perspectives : alors ils y auras un milliards de pièges a surmonté en première partis est les partis réformistes de tout poils des assos de tout poiles qui sont capable de s’entendre avec les grands riche pour mètres aux mains le pouvoirs aux fascistes alors ça n’est pas une lutes que du prolétariats tunisiens ou égyptien mais une luttes d’une classe social mondial des opprimées de toute la planète en tout cas nous, matière et révolution nous vous proposons de s’organiser d’une manière totalement indépendants de tout les anciens tirants et de touts les réformistes en comités d’exploités et proposé une autre modèle de société socialiste qui de toute façon est l’avenir de l’humanité .oui mille fois vive la lutte du prolétariat en Tunisie et ailleurs. Mes chers frères et sœurs, voici un texte qui en dit long sur la luttes des classe datent il y a 3000 ans avant J-C…. : Révolutions de l’Egypte antique. Si la civilisation capitaliste a atteint ses limites, ce n’est pas en effet la première qui a ainsi chuté.

« La Première Période intermédiaire va voir bousculées les valeurs fondamentales des Pharaons à la fin du règne du roi Pépy II, fils d’Ânkhsenpépy II. »

Audran Labrousse dans "Les pyramides des reines d’Égypte à Saqqâra"

Labrousse est le directeur de la Mission archéologique française de Saqqâra

Le site Mythologica écrit en 2009 :

"LE TEMPS DES TROUBLES

"Vers 2260 avant notre ère, l’Egypte se morcelle, une révolution brutale et sanglante éclate, les riches sont ruinés, leurs biens pillés, leurs tombeaux détruits et livrés aux pilleurs de tombes. « La résidence royale a été ravagée en une heure », écrit un scribe. « Je médite, raconte un autre scribe, sur les événement. Des changements s’opèrent, ce n’est déjà plus comme l’an dernier, chaque année est plus pesante que l’autre. Le pays est bouleversé. » Le pharaon, si proche des dieux, croyait - on avec certitude quelques années auparavant, a perdu peu à peu beaucoup de son prestige. Si certains Egyptiens se lamentent de ces bouleversements, cette révolution est bénéfique pour d’autres. Profitant des troubles, le peuple s’approprie les procédés rituels et magiques des rites funéraires, jusqu’alors réservés au roi et aux grands, et accède à son tour à l’immortalité : De nouvelles notions religieuses et morales se font jour dans le pays : la diffusion du culte d’Osiris, parti de Bousiris dans le Delta, s’étend sur tout le territoire ; le peuple voit aussi s’ouvrir devant lui l’accès aux charges de l’Etat. « Les riches se lamentent, les miséreux sont dans la joie et chaque ville dit : « laissez nous chasser les puissants de chez nous. »

Le scribe Ipouer A l’époque de la révolution sociale égyptienne de -2260 avant J.-C

Robert Paris, Tiekoura Levi Hamed

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Messages

  • Quelque chose a basculé, mardi, en Egypte. C’est devenu évident la nuit dernière, devant le bâtiment de l’Assemblée du peuple, où plusieurs centaines de manifestants s’étaient installés pour dormir là, sur des nattes, enroulés dans des couvertures. C’est une rue assez courte, à 200 mètres de la place Tahrir, mais s’y trouvent l’équivalent de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que le siège du Premier ministre. Elle est désormais fermée par une barricade improvisée, avec des barrières métalliques et de la tôle ondulée.

    A une cinquantaine de mètres, l’armée a posté des blindés légers. Les bidasses s’excusent presque de contrôler l’identité de ceux qui viennent là et semblent avoir pour consigne de laisser passer tout le monde. Ils échangent des cigarettes et des blagues avec les manifestants, dont certains grimpent de temps à autre sur un char ou s’allongent dans le creux des chenilles. Un régime qui ne protège plus ses institutions, même fantoches, a perdu la partie...

    Tout est stupéfiant dans cette révolution, à commencer par son calme, son civisme, le respect qui règne entre chaque individu. Wafaa, une jolie médecin légèrement voilée de 32 ans, passe la nuit là, sur le trottoir, emmitouflée dans une parka. Elle est venue avec sa soeur depuis Zagazig, dans le delta du Nil. Les deux jeunes femmes dorment à tour de rôle, au milieu de dizaines d’hommes qu’elles ne connaissent pas. C’est impensable en Egypte : « On n’a pas réfléchi, rigole la pédiatre, comme si elle venait de réaliser son audace. On peut pas rester comme ça devant la télé. Nos parents nous ont dit : "allez-y pour nous !" On a pris le bus et on est arrivées dans la journée. Des gens nous amènent du pain et du fromage, des commerçants viennent prêter des couvertures. Je ne me suis jamais sentie autant en sécurité de ma vie. »

  •  BEN ALI DEGAGE : Déjà il n’est plus là

     MOUBARAK DEGAGE : Coïncidence, il y a un « BARAK » caché dans MOUBARAK !

     ABDELLAH SALAH DEGAGE : Ils ont déjà commencé le grabuge

     KADAFI DEGAGE : Il est là depuis le 01/09/69 ! 42 ans ! vous ne trouvez pas que c’est trop ?

     ASSAD DEGAGE : On ne veut plus de l’héritier de son père !

     ABDELLAH II DEGAGE : Votre Majesté est américain ou jordanien ?

     MOHAMED VI DEGAGE : Il ne faut pas rêver Majesté, le Maroc ne pourrait jamais se déplacer en Europe

     ABBAS DEHOOOOORS : T’es trop petit pour la Palestine

     ABDELAZIZ : C’est quoi ce SAHARA que tu n’arrives pas à libérer ? Il est temps que tu partes

     LES ROIS DU PETROLE : Il est à se demander pourquoi ils existent encore ?

     LE LIBAN : Ne soyez pas les otages de Hassan Nasrallah

     NOURI EL MALLIKI : T’as pendu SADAM, un dictateur, mais il ne faut pas te vendre à l’IRAN

     BOUTEFLIKA RESTE : STP restes, afin que le peuple te fasse directement payer ce troisième mandat de malheur. En tout cas, je te confirme mon soutien sans condition pour te maintenir sur la corde où on te pendra !!!!

  • La crise couve en Iran et les manifestations hostiles au régime pourraient n’être que les prémisses d’une contestation grandissante. Car si la version officielle fait état de simples mouvements de soutien à l’Egypte et à la Tunisie, la réalité est tout autre. En témoignent les slogans entendus au sein des cortèges de manifestants qui ont battu le pavé au rythme des « Mort au dictateur », « Moubarak ! Ben Ali, au tour de Seyed Ali », en référence au guide suprême Ali Khamenei. Ces rassemblements ont été accompagnés de violents heurts qui ont fait au moins un mort, rapporte l’agence de presse Fars.
    Une version à prendre avec précaution dans ce pays frappé par la censure et qui n’hésite pas à qualifier de séditieux et de monafeghin (hypocrites), les opposants au régime.

    Lundi, d’autres mouvements protestataires se sont produits au Yémen pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Jusque-là épargné par la contestation, le Bahreïn a également été touché, lundi, avec la mort d’un manifestant. Les violences se sont poursuivies mardi avec la mort d’une deuxième personne qui assistait aux obsèques de la première victime, suscitant la colère d’un député de l’opposition chiite, Khalil Ibrahim al-Marzooq. « Fadel Salman Matrouk a été tué par des balles à fragmentation devant l’hôpital Souleimania à Manama où les gens s’étaient rassemblés pour les funérailles du premier martyr ».

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