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Le père Noël est une ordure

vendredi 19 décembre 2014, par Robert Paris

La christianisation des croyances et fêtes païennes ne s’est pas arrêtée à Noël... Les dolmen et menhirs de l’époque mégalithique ont été christianisés.

Les saints locaux sont des récupérations d’anciennes croyances en des sources ou des lieux miraculeux (arbre, pierre, forêt...) comme la "fontaine saint Eloi" à Vitray.

Le père est une ordure

Quel rapport entre l’image de la nativité d’un enfant de bergers palestiniens dans une grange près d’un âne et le père barbu offrant des cadeaux dans un traineau tiré par des rênes sur la neige ? Aucun !

Jusqu’au milieu du XXème siècle, l’église catholique considérait l’arbre de
Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne ; étant donné que, depuis des
siècles, nos ancêtres décoraient leurs habitations avec le feuillage de cet
arbre au moment du solstice d’hiver. C’est également la raison pour laquelle,
au XIème siècle, l’évêque de Worms interdit à ses fidèles d’orner leur demeure
« avec de la verdure prise sur les arbres ».

La tradition chrétienne tentera de s’approprier le culte rendu au « sapin de
Noël » en rapportant que saint Boniface, moine évangélisateur allemand de la
fin du VIIème siècle, aurait consacré au Christ un arbre auquel s’attachaient
antérieurement des "superstitions" païennes.

Aujourd’hui, la religion catholique, marquée par le scandale à grande échelle (un nombre incroyable d’enfants martyrisés dans le monde par des prêtres pédophiles au vu et au su de leur hiérarchie dans de multiples pays catholiques) est bien contente d’avoir l’air de diriger des fêtes très populaires. En réalité, elle n’est nullement à l’origine de ces fêtes païennes qu’elle avait cherché d’abord à faire interdire.

La religion de Jésus de Bethléem, après l’avoir violemment combattue, a récupéré la légende païenne du « père Noël » qui était devenu Niklaus…

La légende de Jésus, elle-même, a toute une histoire. Cette légende de Jésus a tout d’un conte inventé avec cet enfant qui est né d’une mère restée vierge, on ne sait ni comment ni pourquoi, mis à part que forniquer c’est le diable...

Elle a été construite par des milliers de modifications successives et n’a absolument rien d’historique, même dans sa partie nullement miraculeuse. La querelle des dates n’est pas seulement entre le 21 et le 35 décembre. Les textes chrétiens se querellent sur l’année de naissance de ce prétendu Jésus. Luc qui affirme que JC a eu 30 ans "en l’an 15 du principat de Tibère" ce qui contredit Matthieu (sous Hérode) et Luc (sous Quirinius). Matthieu à situé la naissance de Jésus-Christ sous Hérode en -4 et Luc sous Quirinius en +6.

Les Celtes considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils avaient coutume d’associer un arbre à chaque mois lunaire, ils avaient dédié l’épicéa, qui était l’arbre de l’enfantement, à ce jour-là.
Au XIe siècle, les fidèles avaient coutume de présenter des scènes appelées Mystères, dont celle du Paradis. L’arbre du Paradis était souvent symbolisé par un sapin garni de pommes rouges.
" Noël ne faisait pas partie des festivités originales de l’Eglise. Saint Irénée (115-191) et Tertullien (160-213) l’ont omis de leur liste des fêtes ; Origène (185-232), revendique que dans les Ecritures, seuls les pécheurs, pas les saints, célèbrent leur naissance et Arnobius (284-305) tourne à la dérision ce qu’il appelle l’anniversaire de naissance des dieux." Tiré de l’encyclopédie catholique – New Advent.org

Les Saturnales (17-21 décembre) étaient une période de décadence extravagante pendant la quelle les esclaves et les maîtres changeant de rôle pour quelques jours.

Le 25 décembre était l’anniversaire du Soleil Invincible (sol invictus), lorsque les jours commencent à s’allonger après le solstice.

A Rome, c’était le moment de beuverie, débauche et festivité.

Ce n’est qu’ au quatrième siècle que le patriarcat de Rome fixa l’anniversaire de la naissance du Seigneur le 25 décembre en se désolidarisant des patriarcat d’Orient et en particulier celui de l’Eglise orthodoxe.

L’objectif était simple : mettre fin à des fêtes païennes, les intégrer dans le corpus romain, et leur donner une dimension chrétienne. Au niveau symbolique …fêter le Christ comme notre Soleil, soleil invaincu par la mort … quel beau symbole.

C’est la légende païenne de Nicolas qui a inspiré le Père Noël.
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Nicolas :
la longue barbe blanche, la mitre qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge. Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicoals voyageait sur le dos d’un âne. Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne.
Chaque région de France lui donna un nom différent :
le Père Noël est appelé " Chalande " en Savoie,
" Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais,
" Olentzaro " dans le pays basque ou encore
" Barbassionné " en Normandie.
Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais où il aurait pris une l’ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.
Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus.
Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l’agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Sa fête,les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre.

On disait qu’elles s’étendaient jusqu’aux calendes de janvier, le jour de l’An romain. Les calendes désignaient, chez les Romains, le premier de chaque mois.

Les peuples nordiques célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux.
Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.

Noël vient du latin "Natalis (dies)" : C’est le jour natal... mais pas de Jésus, mais du "Sol Invictus"(soleil invaincu).
C’est à l’origine la fête du solstice d’hiver. Noël reste donc d’abord la fête du Soleil. Les Romains fêtaient déjà les Saturnales... et on retrouve sur toute la planète ces fêtes du solstice d’hiver. Chez tous les peuples païens.

Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l’agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Sa fête,les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre.

On disait qu’elles s’étendaient jusqu’auxcalendes de janvier, le jour de l’An romain. Les calendes désignaient, chez les Romains, le premier de chaque mois.

Les peuples nordiques célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux.
Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.

Malgré l’influence croissante de l’église et de ses disciples, les rites liturgiques chrétiens ne parvenaient pas à s’imposer face aux festivités païennes des Saturnales. Cette fête pleine d’entrain entrava longtemps la propagation du christianisme. Mais la chrétienté fut également menacée par un autre culte fortement implanté dans l’Empire romain : le culte de Mithra.
Dans l’ancienne religion iranienne, Mithra était le dieu de la lumière, le symbole de la chasteté et de la pureté et il combattait les forces maléfiques. Au IIe et IIIe siècles av. J. C., son culte fut répandu dans tout l’Empire romain et l’empereur Aurélien en fit même la religion d’Etat. Les soldats romains, dont bon nombre vénéraient Mithra, furent les ambassadeurs de cette religion qu’ils répandirent jusque dans les provinces les plus éloignées de l’Empire.

Au 4e siècle, pour enrayer ce culte païen, l’Eglise chrétienne prit une mesure très astucieuse. La fête de la naissance du Christ fut avancée du 6 janvier au 25 décembre.

En effet le solstice d’hiver du 25 décembre était la fête la plus importante de l’an mithraïen : on fêtait la renaissance du "sol invinctus" (dieu invaincu). L’Eglise n’hésita pas à déclarer le Christ "sol invinctus".

Les chrétiens procédèrent de la même manière au cours de l’évangélisation d’autres peuples : la fête de Noël fut transférée aux jours de fêtes païens importants, tels que la fête de Jul chez les germains. L’objectif restait le même : faciliter le passage de la coutume païenne à la foi chrétienne.
Un élément facilita cette démarche : il s’avérait impossible de fixer une date précise pour la naissance du Christ, car à l’époque il n’existait pas de calendrier universellement valable. La plupart des chrétiens furent vite persuadés que la date de la naissance du Christ était le 25 décembre.
On s’interrogea sur la manière dont on allait célébrer l’événement. Les autorités ecclésiastiques s’accommodèrent globalement de l’esprit des saturnales. Même si ces fêtes exubérantes choquaient un peu les moeurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites. En effet beaucoup d’éléments de la fête païenne s’adaptaient aisément au nouveau cadre chrétien. Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx aux feuilles piquantes et la couronne d’épines du Christ.
Au VIe siècle ap. J. C., le pape Grégoire tempêtait contre les fêtes exubérantes, les danses et le couronnement des portes et se prononçait en faveur d’une fête sublime et non laïque. La coutume qui choquât le plus était celle des hommes déguisés en femme ou en animal ou même nus, qui improvisaient des saynètes. L’Eglise tenta d’interdire toute représentation de pièces de théâtre pendant les fêtes de Noël afin de contrer ce type de rite.
En Europe du nord et en Europe de l’ouest, l’Eglise se montrât longtemps très réticente à intégrer les traditions du Solstice d’hiver dans la fête de Noël et c’est ainsi que les coutumes de Noël devinrent de plus en plus variées.
Au VIe siècle, le pape Grégoire envoya Augustin sur les îles britanniques pour évangéliser la population anglo-saxonne. Il donna l’ordre aux moines d’intégrer les cérémonies chrétiennes dans la tradition des païens afin que les mutations ne les effraient pas trop.
Avec la propagation du christianisme, la fête de Noël commença aussi à jouer un role de plus en plus important dans la vie politique des peuples européens. Suite à l’écroulement de l’administration romaine et du système de transport, la communication entre les souverains se fit de plus en plus rare. Ainsi, Noël, devint l’une des rares occasions pour les princes de se rencontrer. Dans l’Europe entière, les rois chrétiens se faisaient couronner ce jour là, tel Charlemagne, Roi des Francs, qui fut nommé Empereur du Saint Empire romain, par le pape, le jour de Noël de l’an 800.
On se réunissait pour d’immenses festivités, qui étaient caractérisées par un gaspillage inouï. On se retrouvait autour d’immenses tablées, autour desquelles on mangeait et on buvait souvent en excès, on dansait et on jouait. Les jeux de cartes étaient particulièrement à la mode. En Angleterre cette pratique n’était autorisée que durant la période de Noël.

Les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d’interdire formellement ces pratiques, l’Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles de Matthieu et de Luc. Les crèches vivantes que nous connaissons aujourd’hui en sont vraisemblablement issues.

Elles étaient surtout répandues, à l’époque, dans les régions alpines. Les santons de Provence sont directement issus de cette tradition et apparurent au XVIIIe siècle, favorisant, en France tout d’abord, la diffusion des crèches domestiques. Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l’huile et au vernis.

La preuve que la fête de Noël est une oeuvre du diable pour damner les bons chrétiens

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