Accueil > 06- Livre Six : POLITIQUE REVOLUTIONNAIRE > 1-2 Réformisme, stalinisme et fascisme contre la révolution sociale > Qui est Alain Soral, le maître à penser de Dieudonné ?

Qui est Alain Soral, le maître à penser de Dieudonné ?

mercredi 22 janvier 2014, par Robert Paris

Soral en campagne pour Le Pen puis pour Dieudonné...

Ce n’est pas parce que Valls a choisi de se faire de la publicité, en tant que leader d’extrême droite de la gauche, en se faisant l’ennemi juré de Dieudonné qu’il faut pour autant trouver des qualités à Soral-Dieudonné qui forment une autre extrême droite. Les uns servent à crédibiliser les autres et vice-versa.

Si le caractère d’extrême droite de Valls, raciste anti-Roms, xénophobe anti-étrangers, anti-Musulmans, prosioniste, va-t-en guerre de la Syrie, nationaliste outrancier et défenseur des "blancs blancos" n’est pas à démontrer, cela ne lave en rien le côté antisémite, raciste, nationaliste de Soral-Dieudonné.

Il suffit pour le prouver de dire que Soral a roulé pour le Front National, avec le GUD et l’extrême droite libanaise-syrienne...

Soral est-il antisémite ? Il suffit de l’écouter pour le savoir...

Alain Soral ne dissimule pas sa haine des Juifs. Un exemple parmi d’autres : « Mon monde à moi, du Nord, de la pudeur helléno-chrétienne, de la retenue et de l’émotion subtile a été dévastée par la vulgarité sépharade. C’est une vulgarité, une laideur et une colonisation » ! Les Ashkénazes ne sont pas non plus épargnés. Dans cette vidéo, il assimile à cette « vulgarité sépharade » les films de Woody Allen et des frères Coen ! Et si on a des doutes, il suffit de regarder une autre vidéo où il revient à la charge : « Quand vous cherchez chez les pompiers volontaires ou les gendarmes, vous trouvez beaucoup moins de noms à consonance ashkénaze que dans les médias ou la banque » !

Soral est-il négationniste ? Il suffit de l’écouter ou de le lire !

Soral affirmant que la totalité des Juifs assassinés à Auschwitz l’auraient été dans une pièce de 100 mètres carrés, à savoir la chambre à gaz d’Auschwitz I : «  c’est le plus grand prodige de l’histoire de l’humanité, si vous réfléchissez aux conditions matérielles que ça implique, je me dis qu’heureusement que les footballeurs n’y sont pas allés parce que quand on voit comme cet espace doit être saturé de... de... de je sais pas quoi, de reste de gaz, ça aurait été peut-être même dangereux pour leur santé.... Voilà. Et j’le dis d’ailleurs si jamais ils y vont une autre fois, parce que là ils sont pas allés, la prochaine fois ils seront obligés d’y aller, parce que ça rigole pas, je crois que la visite à Auschwitz et la chambre à gaz, ça sera un truc, j’veux dire, dans le programme des écoles, assez vite, euh..., moi j’y ai échappé à cause de mon âge, mais j’pense que mes enfants n’y hésiteront pas [sic]   »

Que ce groupe d’extrême droite vienne de l’anti-impérialisme ou de l’antisionisme, qu’il s’adresse aux populations d’origine immigrée victimes du racisme, a fait croire à certains qu’on l’accusait à tort d’antisémitisme comme on accuse souvent ceux qui s’opposent aux exactions de l’Etat d’Israël contre les Palestiniens. Mais ils se trompent. A l’heure actuelle, des extrêmes droites peuvent provenir de milieux divers et s’y adresser aussi de manières diverses tout en surfant sur la situation de pourrissement de la société bourgeoise dans le sens d’offrir un avenir à celle-ci mais un avenir de barbarie, de guerre des races, de guerre des religions, de guerre des ethnies.

Si le projet de Valls d’un Front National venu du parti socialiste et s’adressant aux Juifs sur la base d’u nationalisme bourgeois exacerbé n’est pas nouveau et ne fait qu’imiter Mussolini et le fascisme italien, le projet de Soral est celui d’un Front National s’adressant aux populations maghrébines et musulmanes et il ne fait qu’aller sur les pas d’un Hitler puisque ce dernier s’était adressé avec succès aux féodaux et bourgeois nationalistes du monde arabe et musulman.

Quant au discours de Egalité et réconciliation, il est clair, c’est la réconciliation des milieux populaires arabophones avec l’extrême droite nationaliste et le prétendu droit à l’égalité au sein du capitalisme et pas du tout l’égalité du communisme.

C’est même par opposition à la lutte des classe que militent Soral et Dieudonné. S’ils refusent l’union par la lutte de classe des populations de toutes races, religions, couleur de peau, c’est pour unir chaque ethnie contre les autres ethnies, chaque religion contre les autres.

S’attaquer au prétendu "impérialisme juif", au prétendu "capital juif" est bien la manière démagogique fasciste de détourner le mécontentement populaire pour qu’il ne se tourne pas vraiment contre l’impérialisme et contre le capitalisme.

Le projet de Soral-Dieudonné est bien du même type que celui de Le Pen ou de Valls...

L’extrême droite se multiplie et se diversifie en France en fleurissant sur le terreau des racismes et des effondrements sociaux et économiques.

Les formes du fascisme et du racisme se développent et se diversifient en France. Elles ont pour noms : FN de Le Pen, Bloc Identitaire, Solidarité et Progrès, Eglise de Scientologie, groupes intégristes islamiques, Manif pour tous, Civitas, groupes skins d’extrême droite, syndicat de police Alliance, groupes chrétiens anti-avortement et anti-homo, France Jeunesse Civitas ou Institut Civitas, Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, Riposte Laïque, Printemps français, les JNR et Troisième Voie, Tribu K, SOS enfants d’Irak, Solidarité des Français, Nouvelle droite populaire, Comité d’entraide aux prisonniers européens, Nissa Rebela, Terre et peuple, Solidarité alsacienne, Chrétienté-solidarité, Renouveau français, Ligue de Défense Juive, Egalité et Réconciliation de Soral-Dieudonné et l’extrême droite du PS avec son ministre de l’Intérieur Valls.

Les discours sont variés : anti-Roms, anti-Musulmans, anti-étrangers, anti-blacks, anti-beurs, anti-Magrhébins, anti-voile, anti-homos, anti-femmes, antisémite, anti-blancs, anti-avortement, etc, etc. La nouveauté, c’est que l’extrême droite blanche est devenue pro-sioniste et qu’un courant issu de l’anti-sionisme flirte avec l’antisémitisme ou y tombe carrément, devenant lui aussi d’extrême droite.

Bien entendu, tous ces courants prétendent ne pas être d’extrême-droite et encore mois fascistes, que ce soit Le Pen (fille seulement), Soral-Dieudonné ou bien entendu Valls puisqu’il pompe encore le crédit de la social-démocratie… Mais il suffit d’étudier sérieusement les paroles et les actes pour réaliser que tous, chacun à sa manière, surfent avec un discours ethnique, xénophobe, nationaliste et violent.

Dans la France en crise, les idées d’extrême droite sont favorisées par les gouvernants, qu’ils soient de gauche ou de droite, que ce soit Hollande ou Sarkozy qui gouverne. Sarkozy-Guéant comme Hollande-Valls désignent du doigt les populations des banlieues d’origine étrangère, les accusent d’être cause de l’insécurité, de la drogue, des crimes, de la dégradation de la situation en France. Ils désignent du doigt les Musulmans, les traitent de fauteur de terrorisme, de futurs militants islamistes terroristes.

Toute la classe dirigeante française pousse à l’affrontement ethnique, xénophobe, racial, inter-religieux tout en proclamant que ce sont les autres qui sèment la haine raciale, religieuse…. L’intérêt des classes dirigeantes à agir ainsi provient de la crise du système. Il faut détourner la colère vers des boucs émissaires…

Du coup, on commence à trouver réellement des fractions de la population d’origine juive qui deviennent anti-Musulmans violents, des fractions de la population d’origine chrétienne aussi et des fractions de la population d’origine des pays arabes, du Maghreb ou d’Afrique qui deviennent hostiles aux précédents….

Tout a été fait pour monter une des populations contre l’autre pour éviter qu’elles s’unissent sur des bases de classe contre la classe capitaliste.

La société dite démocratique, dite civilisée, en crise économique et sociale, bascule progressivement dans la barbarie parce que le capitalisme se heurte à un mur, comme dans les années trente et même pire que dans les années trente….

C’est en cela que tous les courants précédemment cités peuvent être taxés de fascisme. Tous prétendent unir des ethnies, des groupes raciaux, des groupes sur des bases religieuses mais tous veulent combattre l’unité de classe des travailleurs et combattre aussi le poids que pourrait représenter la classe ouvrière auprès des couches moyennes très inquiètes de l’effondrement économique qui vient.

N’ayant ni une explication ni une solution face à l’effondrement capitaliste, les couches moyennes sont prêtes à soutenir n’importe quelle explication accusant un groupe qu’elles considèrent comme étranger d’être cause de toutes les catastrophes, même si cela n’a rien à voir avec la réalité.

Une fois de plus, la crise du capitalisme fait monter les racismes, les xénophobies et les fascismes.

HISTORIQUE DU PERSONNAGE

Alain Soral, à l’état-civil Alain Bonnet (nom d’usage Bonnet de Soral), est un essayiste franco-suisse, né le 2 octobre 1958 à Aix-les-Bains.

Militant du Parti communiste dans les années 19902, il devient en novembre 2007 membre du comité central du Front national, jusqu’à son départ de ce parti en 2009. Il préside depuis 2007 Égalité et Réconciliation, une association se revendiquant « nationaliste de gauche » dont il est le fondateur mais on verra qu’en fait cette association diffuse une propagande d’extrême droite. Il a été actionnaire et chroniqueur au journal Flash, disparu depuis, et est le fondateur de la SARL Culture pour tous.

Il se présente aux élections européennes de 2009 en Île-de-France en 5e position sur la « liste antisioniste » conduite par Dieudonné.

Sans bac en poche, Alain Soral monte à Paris en 1976 où il mène une existence « provo-punk » aux Halles, exerçant divers « petits boulots » (chantiers, convoyages, etc.), avant d’être reçu aux Beaux-Arts. Durant cette période, il aurait suivi les cours de Cornelius Castoriadis à l’École des hautes études en sciences sociales.

Dans les années 1980, introduit par sa sœur auréolée du succès de Tchao Pantin, Alain Soral fréquente la « nébuleuse noctambulo-artistique parisienne », au Sept ou au Palace, et se lie d’amitié avec le cinéaste Vincent Dieutre. Son intérêt se porte à cette époque sur la mode — il enseigne « l’histoire et l’analyse de la mode contemporaine » à l’ESMOD8 de 1984 à 1987. En 1984, il cosigne son premier ouvrage : Les mouvements de mode expliqués aux parents, avec Hector Obalk et Alexandre Pasche, et en 1987, publie un nouvel ouvrage sur ce thème, intitulé La Création de mode, initialement manuel de cours destiné à l’ESMOD.

Au début des années 1990, il écrit sur le thème de la « drague » et de la « féminisation de la société », avec un premier roman autobiographique La Vie d’un vaurien — largement inspiré du recueil d’Édouard Limonov : Journal d’un raté —, puis avec l’essai Sociologie du dragueur (Éditions Blanche, 1996).

Dans le même temps, il fait ses premières apparitions à la télévision : conseiller en mode dans le cadre d’une émission de FR3 en octobre 1985, invité par Thierry Ardisson dans Lunettes noires pour nuits blanches, chroniqueur — aux côtés de Yolaine de La Bigne — dans Drevet vend la mèche (1989). Il est également plusieurs fois invité dans l’émission de Mireille Dumas Bas les masques (1991). Il joue son propre rôle au cinéma dans Parfait Amour !, de Catherine Breillat (1996).

Alain Soral se présente comme un républicain universaliste d’inspiration marxiste : la lecture de Georg Lukács, d’Henri Wallon, de Georges Politzer, de Lucien Goldmann, et surtout de Michel Clouscard, l’aurait influencé.

Au début des années 1990, il adhère au Parti communiste français (cellule Paul-Langevin). Il déclare également avoir animé pendant cette période, aux côtés de Marc Cohen, le « Collectif communiste des travailleurs des médias » (dit aussi « cellule Ramón-Mercader »), faisant paraître le bulletin La Lettre écarlate.

Après avoir fait campagne pour le non au référendum sur le traité de Maastricht de septembre 1992, il participe en mai 1993, toujours avec Marc Cohen, rédacteur en chef de L’Idiot international de Jean-Edern Hallier, à la rédaction de l’appel « Vers un front national », signé par Jean-Paul Cruse — ancien membre de la Gauche prolétarienne, membre du collectif et délégué SNJ-CGT de Libération, dont il est l’un des fondateurs — et publié en première page de L’Idiot. Cet appel, s’appuyant sur la vision de la « destruction précipitée de la vieille gauche », propose « une politique autoritaire de redressement du pays », rassemblant « les gens de l’esprit contre les gens des choses, la civilisation contre la marchandise — et la grandeur des nations contre la balkanisation du monde […] sous les ordres de Wall Street, du sionisme international, de la bourse de Francfort et des nains de Tokyo » et appelle, pour « forger une nouvelle alliance », à la constitution d’un « front » regroupant « Pasqua, Chevènement, les communistes et les ultra-nationalistes », un nouveau front pour « un violent sursaut de nationalisme, industriel et culturel ». Une polémique naît alors sur l’existence de convergences « rouges-bruns ».

Alain Soral quitte ensuite le PCF, disant s’opposer à l’abandon de son contenu révolutionnaire, tout en continuant à approuver « l’outil d’analyse » marxiste. Cette référence au marxisme est cependant contestée par Évelyne Pieiller dans un article du Monde diplomatique d’octobre 2013.

Le 21 décembre 1996, il se marie et s’installe à Bayonne.

Dans les livres qu’il publie par la suite, il pourfend ce qu’il juge relever du communautarisme et s’en prend vivement aussi bien aux mouvements homosexuels ou féministes qu’aux associations représentatives de la communauté juive, dans des termes qui se veulent souvent provocateurs. Pour Alain Soral, la montée des communautarismes en France est dangereuse pour la République et constitue une atteinte au principe d’universalité républicaine, car, à sa conception « fait[e] d’histoires comparées, de métissages, de transformations », elle tendrait à substituer « un débat réduit à la compétition victimaire. Soit l’Histoire ramenée à l’éternelle persécution des femmes, des pédés, des Arabes, des Noirs, des juifs… »

Dans son analyse de la société contemporaine, il prétend démonter les mécanismes de ce qu’il appelle l’« idéologie du désir », promue par l’omniprésence de la publicité, les journaux féminins et le phénomène de « starisation ». Il a vivement critiqué certains mensuels féminins qui, selon lui, transforment les consciences et relèguent la femme au statut de « femme-objet » consommatrice. Il expose son idée selon laquelle le système s’accommode très bien d’une situation où les femmes travaillent et consomment et que le féminisme, vu sous cet angle, n’est pas forcément un mouvement de libération, mais un « allié objectif » du capitalisme.

En 2002, dans l’ouvrage Jusqu’où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante, Alain Soral s’en prend, parmi de multiples cibles, à Dieudonné, qu’il accuse de vouloir bénéficier d’une « rente de culpabilisation victimaire » dont les Français blancs seraient, selon Soral, les victimes. Qualifiant l’humoriste d’« inculte et désormais pas drôle », il ajoute par ailleurs : « Si Dieudonné s’énerve sur le populo français, […] c’est peut-être parce qu’il lui démange de montrer du doigt la communauté logiquement désignée par sa revendication d’une plus juste représentation des “communautés visibles” ? Une “communauté invisible” surreprésentée dans le show-biz en termes de quotas, mais à laquelle il doit aussi son doux statut de rigolo. » Ayant pris connaissance de ces critiques, Dieudonné souhaite rencontrer Soral. En 2004, les deux hommes prennent contact et deviennent finalement amis et politiquement proches, étant notamment tombés d’accord, selon Soral, sur le sujet de « l’antisionisme et du lobby juif ».

S’estimant victimes de déboires comparables en termes d’agressions physiques et de boycott par les médias, Alain Soral et Dieudonné se sont mutuellement soutenus, participant conjointement à la liste Euro-Palestine aux élections européennes de 2004, avant que le premier ne s’en retire, suivi par le second.

En 2006, il fait partie — avec notamment Dieudonné, Thierry Meyssan et Frédéric Chatillon (ancien responsable du GUD) — d’une délégation qui se rend au Liban, puis en Syrie, et rencontre notamment le président libanais Émile Lahoud, le général Aoun, opposant libanais d’extrême droite, et, lors d’un passage à Damas, Hugo Chávez, président du Venezuela.

Durant l’automne 2005, il rejoint l’équipe de campagne du Front national, où il est chargé des affaires sociales et du problème des banlieues. Ce ralliement n’est révélé par Soral que plus d’un an après, lors d’un entretien paru sur Internet le 29 novembre 2006. Il explique alors sa démarche en affirmant que le Front national constitue le seul parti qui lutte efficacement contre la « déferlante capitaliste et ultralibérale ». Le journaliste Claude Askolovitch en fait le tenant d’un « lepéno-marxisme », également désigné sous le nom de « gaucho-lepénisme » par Pascal Perrineau en 1997. En mars 2007, il a reconnu avoir voté pour Jean-Marie Le Pen aux deux tours de l’élection présidentielle française de 2002, après avoir néanmoins été tenté de porter sa voix sur Jean-Pierre Chevènement au premier tour.

Le rapprochement d’Alain Soral avec Jean-Marie Le Pen est cependant accueilli alors avec une certaine méfiance par diverses personnalités du Front national.

Le 22 avril 2007, après le net recul de Jean-Marie Le Pen à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, Alain Soral déclare : « Le Pen méritait la France mais je ne suis pas sûr que la France méritait Le Pen » et annonce qu’il va voter Ségolène Royal.

Parallèlement à son engagement au FN, Alain Soral lance en juin 2007, en compagnie de Jildaz Mahé O’Chinal et Philippe Péninque, son propre mouvement, appelé Égalité et Réconciliation (E&R). Cette association, qui se présente comme « un club de réflexion politique trans-courants dans la tradition du cercle Proudhon des Berth et Valois », « entend convertir au nationalisme politique les jeunes des milieux populaires, et notamment ceux issus de l’immigration ». Avec l’aide de Frédéric Chatillon, ancien responsable du GUD, groupe de petites frappes d’extrême droite, dans les années 1990, et la participation de Serge Ayoub, fasciste, il ouvre Le Local, un bar situé au 92 de la rue de Javel et se présentant comme un espace de rencontre associatif pour les « nationaux “des deux rives” ».

Le 18 novembre 2007, à l’occasion du congrès national du Front national à Bordeaux, Alain Soral, qui n’était pas candidat, est nommé au comité central par Jean-Marie Le Pen, réélu président du parti.

Le 19 août 2008, Alain Soral annonce sa candidature à l’investiture comme tête de liste du Front national aux élections européennes de 2009 en Île-de-France. Six mois plus tard, le 1er février 2009, il décide de quitter le FN à la suite de sa relégation à une « place d’honneur » sur la liste38. Accusant Marine Le Pen et Louis Aliot de s’être opposés à sa candidature et de chercher à « virer tous les opposants authentiques au système, qu’ils proviennent de la vieille droite des valeurs ou de la vraie gauche sociale », il témoigne des profondes divergences apparues depuis près de deux ans au sein du Front national et ayant conduit au départ de plusieurs personnalités de ce parti, tout en saluant Jean-Marie Le Pen, « homme facétieux et délicat ». Jean-Marie Le Pen dénonce pour sa part un « comportement de petit enfant qui pique une grosse colère » et commente : « Alain Soral est plus fait pour l’écriture ou le show-business que pour la politique ».

Il présente, avec Dieudonné et Yahia Gouasmi, alors président de la Fédération chiite de France, une « Liste antisioniste » recueillant 1,30 % des suffrages en Île-de-France (2,83 % en Seine-Saint-Denis) au terme d’une campagne émaillée d’incidents et d’échauffourées. Sa présence sur la « liste antisioniste » lui vaut d’être qualifié d’« impayable stalino-facho-antisioniste » par le philosophe communiste-libertaire Claude Guillon. La liste aurait été financée par la République islamique d’Iran de Mahmoud Ahmadinejad à hauteur de 3 millions d’euros.

Entre-temps chroniqueur au journal Flash, à partir de sa fondation en octobre 2008 avec d’anciens collaborateurs de National-Hebdo, il le quitte en avril 2011 le jugeant devenu trop proche du FN.

Dès lors, Alain Soral se consacre essentiellement à Égalité & Réconciliation en organisant des conférences et en réalisant des entretiens sur Internet particulièrement suivis. Pour le politologue Jean-Yves Camus, si le mouvement connaît une certaine audience auprès de la génération des 18-25 ans, « pour comprendre le phénomène Soral, il faut le replacer dans le contexte des années 2000 pendant lesquelles on assiste à une course à la transgression antisémite illustrée parfaitement par l’émergence de Dieudonné. Dans les deux cas, Soral et Dieudonné, c’est moins leur discours qui suscite l’engouement que leur capacité à dire des choses transgressives qui attire les gens ». L’association apparaît par ailleurs comme un vivier pour le Front national : l’historien des idées et politologue Stéphane François déclare ainsi qu’« il s’agit d’attirer des jeunes aux profils variés, qui serviront de vivier de recrutement pour le FN ».

En mars 2011, il fonde sa propre structure, « Culture pour tous », société qui comprend la maison d’édition Kontre Kulture qui diffuse notamment la réédition de ses livres, Sanguis Terrae (vente de vin), Instinct de Survie (qui vend du matériel survivaliste et organise des stages, en partenariat avec Piero San Giorgio, auteur de Survivre à l’effondrement économique), et Au bon sens (vente par des circuits courts de produits bio).

Depuis novembre 2012, Frédéric Haziza, journaliste à Radio J et sur LCP, fait l’objet d’une violente campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux et d’une pétition, lancée en février 2013 sur Change.org, visant à son renvoi de LCP pour « son incompétence, son tribalisme, sa partialité, sa totale agressivité et ses multiples provocations contre ceux qui ne sont pas d’accord avec lui ».

En 2013, Alain Soral est condamné à deux reprises :

le 8 novembre, il est condamné à 2 500 euros d’amende pour avoir diffamé le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë en portant à son encontre des accusations d’enrichissement illégal et de pédophilie, dans une vidéo datée du 6 mai 2013 sur le site Égalité et Réconciliation ;

le 13 novembre, le juge des référés de Bobigny, saisi par la LICRA, ordonne l’interdiction et le retrait des ventes « dans un délai d’un mois » de l’Anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme de Paul-Éric Blanrue et la censure partielle de quatre ouvrages réédités par Kontre Kulture : La France juive d’Edouard Drumont, Le Salut par les juifs de Léon Bloy, Le Juif international d’Henry Ford et La Controverse de Sion de Douglas Reed ; la maison d’édition et Alain Soral sont également condamnés à verser, « à titre de provision », 8 000 euros à la LICRA, ainsi qu’à payer une partie des frais de justice.

Soral prend des positions très virulentes à l’égard des lobbys et associations féministes55, qu’il accuse de former une minorité « bourgeoise » qui confond sa propre condition avec celle des autres femmes. Il dénonce l’égalité homme-femme comme « illusoire » sur le plan biologique mais la qualifie de « parfaitement progressiste » sur le plan légal. À ce titre, il dénonce le féminisme comme une manipulation (dont les féministes ne seraient que l’instrument) visant à occulter ce combat d’inspiration marxiste.

Selon lui, l’Empire qui domine le monde est dirigé par les banques, la franc-maçonnerie, la bourgeoisie, le protestantisme, Israël et les États-Unis, le tout véhiculant sa domination par le mondialisme, « projet idéologique visant à instaurer un gouvernement mondial et à dissoudre en conséquence les nations, sous prétexte de paix universelle », la finance, les libéraux, les sionistes et sur la notion d’« idéologies bien-pensantes de gauche » qui justifient les actions de l’Empire sous couvert de droits de l’homme.

Alain Soral, le 6 février 2007, au Salon panoramique du Concorde Lafayette déclare : « Seul le nationalisme possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative économique et sociale (...) à la déferlante mondialiste et ultra libérale. (...) Je pense que si Marx était vivant aujourd’hui il appellerait à voter Jean-Marie Le Pen, (...) [le Front national, qui] agrège des ouvriers, des petits patrons, des artisans [est] le parti du peuple [et porte] l’esprit de la Commune. »

Dans un reportage de Complément d’enquête diffusé sur France 2 le lundi 20 septembre 2004 et consacré à Dieudonné, Alain Soral déclarait :

« Quand avec un Français, Juif sioniste, tu commences à dire “y a peut être des problèmes qui viennent de chez vous. Vous avez peut-être fait quelques erreurs. Ce n’est pas systématiquement la faute de l’autre, totalement, si personne ne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds.” Parce qu’en gros c’est à peu près ça leur histoire, tu vois. Ça fait quand même 2 500 ans, où chaque fois où ils mettent les pieds quelque part, au bout de cinquante ans ils se font dérouiller. Il faut se dire, c’est bizarre ! C’est que tout le monde a toujours tort, sauf eux. Le mec, il se met à aboyer, à hurler, à devenir dingue, tu vois. Tu ne peux pas dialoguer. C’est-à-dire, je pense, c’est qu’il y a une psychopathologie, tu vois, du judaïsme sionisme [sic] qui confine à la maladie mentale […] »

Concernant le judaïsme, Alain Soral considère qu’une « communauté qui continue à se proclamer “peuple élu” dans le monde moderne (…) constitue (…) une exception [à sa connaissance] unique, celle de ne pas s’être défait de sa mentalité primitive malgré le progrès de la Raison et d’avoir, au contraire, mis la Raison au service d’un tribalisme modernisé, élevé à l’échelle de l’univers ».

En 2013, le site Pratique de l’histoire et dévoiements négationnistes (PHDN), spécialisé dans l’étude du négationnisme, publie un article sous le titre « Alain Soral. Stupidités sur Auschwitz & malveillances haineuses » dans lequel est mis en évidence qu’Alain Soral reprend à son compte des contre-vérités négationnistes et les diffuse dans une série de vidéos où il accumule une suite « d’erreurs ou de mensonges et de falsifications ».

Messages

  • A la fin de son livre, Comprendre l’Empire, Soral compare fascisme et communisme pour mieux défendre les expériences fascistes :

    « Les opposants sérieux à la démocratie moderne : du nationalisme intégral de Charles Maurras à la République islamique d’Iran, en passant par l’Ordre noir de la SS cher à Heinrich Himmler, cette même tentative de juguler le pouvoir de l’argent par le retour au pouvoir absolu d’un ordre à la fois militaire et religieux. La seule puissance militaire, sans le secours du sacré face aux forces de l’argent, conduisant inéluctablement à la défaite, comme en témoignent les expériences communistes et fascistes européennes, le panarabisme, le baasisme. »

  • La liste des personnalités du "Parti antisioniste" de Soral-Dieudonné :

     Dieudonné M’Bala M’Bala (les Ogres – « Utopie Concrète », qui n’est plus à présenter)
     Alain Soral (ancien P« C »F, ancien FN, Égalité & Réconciliation, ultra-républicain nationaliste violemment misogyne)
     Yahia Gouasmi (Centre Zahra, Parti « Anti-Sioniste », islamiste chiite, proche de l’Iran)
     Raba Serbout (Centre Zahra, « fière d’appartenir à cette liste antisémite »)
     Ginette Skandrani (ancienne Verte, Entre la Plume et l’Enclume, négationniste soi-disant pro-palestinienne, caution vaguement écologiste et plus-que-vaguement juive)
     Maria Poumier (Plume & Enclume, négationniste, sort une casquette pro-Chavez pendant la conférence de presse)
     Ahmed Moualek (La Banlieue S’exprime, soutien à Dieudonné et au FN, pour l’intégration brutale des minorités dans le giron nationaliste)
     Samya Ayari (Égalité & Réconciliation)
     Cyrille Rey-Coquet (« cinéaste », ancienne tête de liste FN à Paris, national-catholique, veut « replacer D.ieu au centre des préoccupations »)
     Emmanuelle Gili (désormais dissidente du Renouveau Français, l’organisation nationale-catholique qui a raflé la mise du 9 mai fasciste)
     Charles-Alban Schepens (Renouveau Français, Fraternité Franco-Serbe, était présent au Zénith quand Faurisson est monté sur scène, nouveau président de l’Association de Défense des Prénoms en Voie de Disparition…)
     Michael Guérin (ancien FN de la Jeunesse)
     Christian Cotten (Politique de Vie, prétend en conférence de presse que les sionistes utilisent des « armes bactériologiques » comme la grippe porcine)

  • « Tout a été fait pour monter une des populations contre l’autre pour éviter qu’elles s’unissent sur des bases de classe contre la classe capitaliste. ». tout regroupement communautaire va l’encontre de la lutte des classes et donc va en faveur des capitalistes contre le prolétariat et les peuples opprimés.

    Mais qu’est-ce qui provoque cette émiettement soudaine de la société humaine, est-ce un fait naturel, qui entre dans le processus de fonctionnement de la société humaine, ou est-ce un fait artificiel, provoqué par une politique des classes dirigeantes à l’encontre des classes et des peuples dominés. Je pencherai plus pour la première et ça pourrait être une piste qui nous éclairerait sur l’action ou les contre actions des masses, quand pensez-vous ?

    • Tu as parfaitement raison : le fascisme, puisque c’est de ça qu’il est question, entre dans le fonctionnement normal de la société de classe, puisqu’à chaque fois que les classes dirigeantes craignent pour leur pouvoir, elles vont "naturellement" être contraintes de jeter les uns contre les autres des fractions des exploités. Elles ne peuvent pas avoir d’autre politique. Ce sont aux exploités de ne pas les suivre en s’unissant pour les renverser. Et si les exploités agissent ainsi de manière révolutionnaire, c’est encore une "loi naturelle" de la société de classe. Et si les exploités se laissent diviser, se jettent les uns contre les autres dans des guerres nationales, ethniques ou religieuses ? Est-ce contre nature ? Non, parce que la classe exploitée a une nature dialectique, contradictoire : elle participe de l’ordre ancien eb même temps que de l’ordre futur.

    • Tu poses la question :

      « qu’est-ce qui provoque cette émiettement soudain de la société humaine »

      Mais justement, est-ce un simple émiettement ?

      Si on cherche à regrouper des gens sur le critère de la race, de la religion, du sexe, de l’ethnie, de la nationalité, de la couleur de peau, est-ce un émiettement ou une manière de regrouper qui cherche à éviter un regroupement sur des bases de classe ?

      Et alors ta conception de l’inconscient t’éclaire de quelle manière ?

      Est-ce que les aryens ont le même inconscient qui serait différent des Juifs ? Si tu penses cela, tu rompt avec Freud et tu soutient la psychanalyse nazie de Jung...

    • Au passage, je te signale que Freud a combattu toutes les visions religieuses, ethniques, raciales...

    • Il faut entrer dans le vingt-et-unième siècle, cher Robert. Freud, l’inconscient, la psychanalyse, tout cela a été démoli par la critique scientifique et historique. Sachez aussi que Freud a écrit des gentillesses à Mussolini et qu’il a fait plus de mal que de bien à ses "patients".

    • Freud, l’inconscient, tout cela a été démoli par la science ? Mais pas Soral ni Le Pen ni le fascisme ? Je ne crois pas que cela soit de la faute à... Freud ! Ce n’est pas lui qui a soutenu Mussolini malgré vos dires. C’est plutôt cette fausse image de Freud qui est un produit du "penseur" bidon Onfray qui affirme cela... Si Freud, à la demande du père d’une patiente, se fend d’une dédicace mi-figue mi raisin à Mussolini sur un exemplaire de son « Pourquoi la guerre ? » - co-écrit en 1932 avec Albert Einstein -, cela ne fait pas de lui un fasciste. Rien, dans l’œuvre de Freud, ne permet de déceler un parti pris idéologique. « Malaise dans la civilisation »,texte antérieur de trois ans, exprime un scepticisme radical à l’égard des idéaux totalitaires, de droite comme de gauche.

  • Le discours d’Alain Soral et de son parti Égalité et réconciliation se diffuserait dans les quartiers populaires. Pourtant son propos n’est pas très différent du reste de l’extrême droite à leur égard. Description d’un discours fasciste au service d’une partie de la bourgeoisie et des dominants.

    Alain Soral se dit « adulé » dans les quartiers populaires et veut « tendre la main aux musulmans de France ». A y regarder de plus près, ces positions appuient pourtant les pires attaques du champ politique contre les quartiers populaires.

    Le jeune de cité est pour lui un « prédateur » transformé par le hip-hop en « sous-prolétaire américain », à réprimer policièrement, qui s’oppose aux habitants honnêtes et aux « musulmans patriotes ».

    Pour Soral, les musulmans ont leur place en France, mais pas à n’importe quel prix : il exige d’eux qu’ils « dissocient leur islamité », qui serait bienvenue, de leur « arabité », ou « africanité » dont ils doivent se débarrasser ! Rejoignant le discours de l’ensemble du champ politique assimilationniste, les enfants d’immigré-e-s devraient donc renoncer à toutes les composantes culturelles qui font leur identité au prix d’une francisation à laquelle ils doivent se soumettre.

    Seule resterait l’islamité qu’il entend conserver, mais attention, il ne s’agit pas non plus qu’elle se fasse remarquer ! Ainsi les musulmans ne devraient pas dépasser 10% de la population, ne pas porter atteinte à l’identité chrétienne et faire attention à ce que les « vrais Français » ne soient pas offusqués par leur trop grande visibilité.

    Mais Soral propose des solutions : selon lui, partout où l’islam s’est installé, il s’est assimilé. En France cela doit se traduire par la construction de mosquées… sans minaret. Soral rejoint ici les positions des identitaires et du NPD suisse. D’ailleurs, Soral ne coupe pas les passerelles avec l’extrême droite islamophobe, et en premier lieu le Front national pour lequel il fut le rabatteur de voix de Marine Le Pen auprès du « musulman ».

  • Effectivement le site d’Egalité et Réconciliation appelle à réunir la gauche du travail et la droite des valeurs !

    Cela signifie qu’il y a une gauche du travail, pas des travailleurs, notez le bien !

    Et qu’il y a une droite des valeurs ! Les valeurs, c’est de droite ! C’est le nationalisme, la xénophobie, le racisme !

  • Belle démonstration de ce que nous venions d’écrire : la manifestation qui vient d’avoir lieu à Paris où les partisans de Dieudonné ont rejoint le reste de l’extrême droite que nous citions :

    « Non au mariage homo », « Europe sécession, la France est une Nation », criaient les manifestants, tandis que des fumigènes et des pétards étaient lancés sur le trajet. Des journalistes accusés d’être des « collabos » étaient pris à partie, ont constaté des reporters de l’AFP. En marge du cortège qui réunit surtout des familles, une dizaine de militantes du groupe Femen ont scandé « allez brouter ailleurs », avant d’être arrêtées par les forces de l’ordre.

    Des bérets rouges ou roses, des drapeaux tricolores, et quelques drapeaux bretons, avec la fleur de lys, symbole monarchique, émaillent la manifestation. En bout de cortège, quelques centaines de sympathisants de Dieudonné, dont le portrait est flanqué sur un drapeau, font des « quenelles » crient « Liberté d’expression », dans une allusion à l’interdiction faite à l’humoriste controversé de jouer son spectacle « Le Mur ».

    La cohabitation dans le cortège est inédite : des partisans de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo vont côtoyer des organisations d’extrême droite comme le Comité Lepante (anti-islam) ou encore Génération Patriotes, des pourfendeurs de la franc-maçonnerie. La manifestation est également soutenue par le « Printemps français » de Béatrice Bourges, le mouvement catholique Civitas et l’humoriste controversé Dieudonné. « Dans le contexte général, en tant que catholiques en colère, nous nous sentons en phase avec ce collectif dont les animateurs cherchent à conserver l’anonymat », a dit Alain Escada, président de l’institut Civitas.

  • Si il y a un certain succés au discours de Soral dans les "quartiers populaires" il provient du fait qu’il a poussé sa démagogie antisémite trés loin faisant oublier ou même ignoré son discours islamophobe et pro algérie française qu’il a pu tenir auparavant et qu’il continue de tenir de manière beaucoup plus subtile. Ne pas oublier aussi les liens de Dieudonné et Soral avec l’ex Tribu K organisation racialiste noir, parodie francophone de nation of islam mais toute aussi fascisante. Beaucoup d’intervenants dans ces groupuscules jouant chacun sa démagogie pour toucher un large public.

    • Voilà ce que déclarait par exemple Soral sur l’Algérie :

      "Plus je vois la merde noire ( corruption, intégrisme, généraux etc...) dans laquelle l’Algérie s’enfonce un peu plus chaque jour, plus je découvre en image que les seules choses qui tiennent encore debout là-bas(infrastructures, urbanisme...) sont celles que la France coloniale y a construites, plus je me dis que leur seul espoir, c’est qu’on y retourne."

      Soral est donc pour la recolonisation de l’Algérie !!!

  • Entre la Ligue de défense juive et les groupuscules "rouges bruns" antisémites l’affrontement est de façade, car entre deux bagarre ils ont quand même trouvés un intèret commun il s’appelle
    Front national, la LDJ a appelé au vote pour Marine Le pen qui selon elle est la meilleur candidate pour stopper l’islamisation, Dieudonné et Soral se sont même retrouver en 2006 à la fête des BBR du FN avec un dirigeant de la LDJ.

  • Soral antisémite ?

    « J’ai été manipulé par un juif qui a tiré la couverture à lui, explique très sérieusement Soral. A partir de ce jour-là, j’ai étudié le Talmud, l’histoire du sionisme. J’ai découvert que la trahison et la solidarité étaient au fondement de cette culture. »

    Le 11 janvier à Vence, lors d’un meeting sauvage, le même Soral crie au mégaphone : "Les juifs nous prennent pour des goyim, c’est-à-dire des sous-hommes. La Torah dit que notre destin est d’être leurs esclaves. Si on ne se révolte pas, ici, ce sera bientôt Gaza."

  • Il se trouve encore des gens, parfois complètement intégrés dans le « paysage médiatique », pour défendre Dieudonné, qui serait « victime de l’ambiance de l’époque ». Soi-disant Desproges et Coluche faisaient des trucs qu’on ne pourrait plus faire aujourd’hui, qu’ils ont pu faire des blagues sur les Juifs sans susciter les mêmes réactions que Dieudonné.

    Sauf que Desproges ou Coluche n’ont jamais invité des nazis dans leur théâtre1 (ou alors pour leur faire un procès) ont toujours entretenu une large distance avec l’extrême droite, quand Dieudonné s’y est complètement intégré. Lorsque Coluche a fait sa campagne présidentielle et s’est rapproché du poujadiste Gérard Nicoud , ça lui a déjà un peu flingué son projet (qui n’était déjà pas forcément sérieux) et ça lui a été reproché. Et pourtant ça restait très soft par rapport aux fréquentations de Dieudonné.

  • Sur le référendum raciste suisse :

    Jean-Marie Le Pen déclarait dans un entretien accordé à Egalité & Réconcilitation, à propos de cette initiative :

    « J’approuve totalement l’initiative “Contre l’immigration de masse”, regrettant qu’une telle initiative ne puisse être mise en œuvre en France, ligotée dans les structures contraignantes et immigrationnistes de l’Union européenne. L’immigration de masse ne va pas manquer de s’aggraver dans les années qui viennent, en corrélation avec les bouleversements géopolitiques, nés de la surpopulation mondiale et de l’augmentation de la pauvreté et de la misère dans le monde. »

    Et voici l’avis d’Alain Soral :

    « Je trouve normal qu’une nation souveraine puisse décider de sa politique migratoire, et ce en fonction de l’intérêt de son peuple. La Suisse a la chance de ne pas être dans l’Union européenne et d’avoir encore ce pouvoir régalien. Il est normal et même vital pour elle qu’elle en use, et nous, Français, ne pouvons que la comprendre et l’envier, même si une telle politique patriote porte atteinte aux avantages de quelques milliers de frontaliers, dont ma propre mère qui, habitant Annemasse, travailla à Genève une bonne partie de sa vie… »

    Qui se ressemble s’assemble...

  • Soral qualifie le FN de « mouvement qui évolue vers la vraie gauche, la gauche sérieuse, la gauche économique ».

    Soral se plaît également à affirmer que « Marx voterait aujourd’hui Le Pen. »

    Il y a quelques années, Soral évoquait « l’inculte – et désormais pas drôle – Dieudonné » (Alain Soral, Abécédaire de la bêtise ambiante, Jusqu’où va-t-on descendre ?, Pocket, Paris, 2003, p. 112), dénonçant les plaisanteries racistes et antisémites de Dieudonné. Lequel des deux a évolué ?

  • Jean-Marie Le Pen a fêté son 87ème anniversaire avec Dieudonné et Alain Soral. Voilà qui en dit long !!!!

  • Bien entendu nos critiques des idées de Soral ou de Dieudonné ne justifient en rien les criminels qui viennent d’attaquer Dieudonné !!!

    Ce dimanche soir, alors que Dieudonné devait se produire près d’Auxerre, à Neuvy-Sautour (Yonne), un véhicule 4x4 a foncé peu après 18 heures sur la scène en plein air où le spectacle devait se dérouler. La sous-préfète de l’Yonne, Françoise Fugier, a confirmé au Parisien que la voiture avait fait « quelques blessés légers » avant le début du show, qui devait commencer à 20 heures. Le conducteur a lui été placé en garde à vue et entendu par la brigade de gendarmerie de Saint-Florentin.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.