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Bulletin La Voix des Travailleurs de Renault CTL (Lardy)

vendredi 20 juin 2014, par Robert Paris

LA VOIX DES TRAVAILLEURS

« Travailleurs de tous les pays unissez-vous »

Karl Marx


Les cheminots en grève défendent les intérêts des usagers et ceux de tous les travailleurs

Le gouvernement Hollande-Valls qui n’est mou que devant les trusts et les banques, les financiers et les profiteurs, a décidé de montrer sa fermeté face aux cheminots. Mais ce n’est nullement pour défendre les intérêts des usagers, intérêts qu’il lèse tous les jours, car, qu’il y ait grève ou pas, les trains sont en retard, sont annulés, sont en panne et, dans ce cas, ce n’est pas l’intérêt de l’usager qui crève les yeux : pas d’information, pas de solution, pas d’affolement gouvernemental ! Et ne parlons pas de sa sérénité devant l’accident mortel de Brétigny où sa propre responsabilité comme celle des directions de la SNCF et du RFF sont engagées. Il est très ferme sur la nécessité de faire des économies sur le dos des cheminots et du service public mais beaucoup moins quand on remarque que les mêmes responsables ont dépensé des sommes colossales en achetant des trains qui n’étaient pas aux normes et autres dépenses folles et qui ne servent qu’à enrichir les trusts qui produisent des trains et autres.

Il faut remarquer que le projet gouvernemental qui prépare la privatisation de la SNCF au détriment des usagers et des agents venait d’être signé par les bureaucrates Lepaon (le secrétaire général de la CGT et rédacteur du rapport d’Etat en vue de la privatisation) et Garel (responsable CGT cheminots) quand la base syndicale a imposé la grève reconductible que la CGT n’a soutenu que pour mieux se blanchir et l’arrêter ensuite, ce qu’elle est en train de tenter à l’heure où nous écrivons.

La grève des cheminots n’a pas pour but de défendre des intérêts corporatistes, contrairement à ce que veulent faire croire gouvernement, média, partis politiques bourgeois de gauche comme de droite… Elle a pour but de refuser la privatisation du service public du Rail et toutes les mesures qui visent à la préparer. Et, ainsi, elle défend l’intérêt de tous les travailleurs et des milieux populaires, exactement comme la défense de la sécu, des retraites, du code du travail et tout ce que la droite comme la gauche gouvernementale visent à détruire pour ouvrir grand la porte aux intérêts capitalistes, que ce soit dans le domaine du rail, de l’énergie, du transport, de la santé, de la recherche ou de l’enseignement. Le combat des cheminots fait partie de la grande lutte sociale menée pour empêcher l’offensive en règle du grand capital contre tout ce qui est social, contre tout ce qui collectif, contre tous les intérêts des travailleurs.

Bien sûr, ce n’est pas ainsi que les média et les politiciens présentent les choses. Pour Le Parisien, ce sont les Français qui seraient mobilisés contre la grève des cheminots. Pour Le Figaro, gauche et droite sont unis pour faire passer le projet de loi le plus vite possible au parlement. Ce journal qui d’ordinaire n’a pas de mots assez durs contre la gauche affirme qu’il soutien « la fermeté du gouvernement » dans cette affaire. Pour les uns comme les autres, la grève serait scandaleuse et nuirait au bac des petits jeunes. D’ailleurs, le gouvernement « de gauche » prétend que « la grève n’a pas de sens ». Le syndicat de salariés, ou prétendu tel, dont la direction appartient au gouvernement, déclare que la grève doit s’arrêter. Même le dirigeant CGT Lepaon, auteur d’un rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental, a affirmé ce week-end que la grève devrait s’arrêter dimanche, sans même convaincre les syndicalistes CGT du Rail qui réalisent parfaitement qu’ils seraient incapables de convaincre les cheminots grévistes d’un tel retournement de position.

Rien n’est fait pour expliquer clairement au public les buts de la grève, même si les média parlent de la grève sur tous les tons et tous les jours. Même les syndicats se gardent de l’expliquer aux autres fractions de la classe ouvrière, dans le public comme dans le privé. Quant au journal L’Humanité, lié au PCF, qui se dit aux côtés des grévistes, il déclare comme la CGT que la lutte vise « une bonne réforme ».

Mais, en fait, il n’y a rien à réformer et la réforme n’est qu’un slogan pour cacher de vrais buts qui sont clairs pour les cheminots : la privatisation ! Réforme est un slogan hypocrite qui a suffisamment servi pour détruire la sécurité sociale, les retraites et les services publics, pour que les cheminots ne tombent pas dans ce panneau mensonger. L’objectif de faire payer les dettes de la SNCF aux cheminots est indispensable car il est nécessaire pour ensuite livrer comme une entreprise rentable la SNCF aux intérêts privés.

Sur la question de la « dette de la SNCF », il y a autant de mensonges que sur la dette de la Sécu, la dette des caisses de retraites, la dette des hôpitaux et autres… Pourquoi ne nous parle-t-on par contre jamais de la dette de la police, de la dette de l’armée, de la dette de la banque de France, de la dette de la Caisse des dépôts et consignation, de la dette de la diplomatie ? La dette du RFF, ou de la SNCF, n’est nullement indépendante des autres dettes de l’Etat et il n’y a pas de raison de la faire payer, ni aux agents du rail ni aux usagers. La SNCF a été un service public dirigé par l’Etat et toutes ses politiques ont été menées au nom de l’Etat, en particulier quand il a dépensé des sommes colossales pour acheter des trains à grande vitesse, afin de sauver des trusts comme Alstom. A ce moment, on ne nous parlait pas des dettes que cela allait entraîner. Quand la crise de 2007-2008 a frappé, les caisses de la SNCF et du RFF ont été ouvertes à l’Etat et au gouvernement qui voulait des liquidités pour en faire cadeau aux banques, à Renault, à PSA, aux trusts du Bâtiment ou aux trusts pharmaceutiques, pour ne citer que ceux-là. Dans ce cas, les caisses du Rail faisaient partie des caisses de l’Etat et maintenant qu’il faut rembourser, on nous dit que les dettes auraient été réalisée uniquement pour payer les frais des transports quand on ne nous dit pas que c’est pour favoriser les privilèges prétendus des cheminots. On se garde bien de nous rappeler que le salaire de base du cheminot n’a cessé de baisser, que les emplois de cheminots sont en chute libre depuis des années, dégradant considérablement les conditions de travail et les conditions de transport des usagers et tout cela est très loin de compenser les minuscules « avantages » du métier de cheminot ! Quant au trou des caisses, ces « avantages » n’en représentent même pas 0,1% !!!On vient de voir récemment, avec l’affaire des trains achetés trop large et la dépense folle due à cette décision irrationnelle, combien les dirigeants de la SNCF comme du RFF ont déclaré dédaigneusement que ces sommes supplémentaires étaient pour eux des pécadilles, des miettes, des dépenses inutiles mais qui ne leur posaient aucun problème…

Ce n’est pas à faire rouler les trains, à rénover les gares, ni à favoriser les cheminots que SNCF et RFF ont creusé leur trou mais à enrichir des trusts comme Alstom et les derniers avatars des destinées du trust Alstom, que Siemens et General Electric convoitent, rappellent que ce trust privé s’est fait une fortune sur le dos du Rail… Et il est loin d’être le seul. L’ancien service public SNCF est un fromage dans lequel le public côtoie maintenant le semi public et le privé et qui fait des affaires dans le monde entier et ne se contente pas de rouler les passagers français… La SNCF est devenue un trust semi privé et il ne manque plus qu’une signature gouvernementale pour avoir complètement démantelé l’ancien service public du Rail. Les cheminots seraient loin d’être les seuls à en pâtir. Demandez aux usagers anglais par exemple s’ils ont profité de la privatisation du Rail !!!

Le gouvernement avance vers la privatisation, comme son prédécesseur, à visage masqué et à mots cachés. Il prétend que la nouvelle réforme n’aurait rien à voir avec la privatisation. Bien entendu, cela lui permet de prétendre aussi que la grève actuelle « n’a aucun sens ». Beaux hypocrites que voilà ! Pourquoi la droite soutiendrait-elle des deux mains le gouvernement Hollande-Valls dans cette affaire si la privatisation n’était pas l’objectif de la gauche gouvernementale comme il était celui de la droite qui l’a précédé au pouvoir ?

Dégrader les conditions de travail des cheminots et les condition de transport des usagers a pour but de faire passer en douceur la privatisation en rendant plus rentable l’affaire et en convaincant l’usager que le service public ne fonctionne plus et qu’il vaut mieux faire appel au secteur privé pour faire rouler les trains !

L’accident mortel de Brétigny a clairement démontré que cette politique est criminelle et la manière dont les dirigeants gouvernementaux comme ceux du RFF et de la SNCF se sont tranquillement lavés de leur responsabilité sans même permettre une enquête sérieuse prouve que leurs déclarations prétendant défendre l’usager ne sont que des mensonges.

Quant à croire que la privatisation du Rail règlerait tous les problèmes, c’est exactement le contraire qui est vrai : elle coûterait extrêmement cher à l’Etat et ne favoriserait que les intérêts privés auxquels seraient offerts de segments de l’ancien service public. Ce qui a coûté le plus cher à la SNCF, ce sont justement les premiers pas vers sa privatisation, en fondant de multiples sociétés filiales de la SNCF auxquelles il faut offrir des profits copieux pour les rendre attirantes aux investissements financiers privés. Faire entrer le secteur privé dans le service public du Rail, c’est faire entrer le loup dans la bergerie en déclarant que c’est pour sauver les moutons… du chacal !

Le combat des cheminots est clairement un combat contre la privatisation et pas pour défendre des intérêts particuliers et corporatistes. Il fait partie intégrante du combat de toute la classe ouvrière pour défendre l’ensemble des services publics, la Santé, l’Enseignement, la Recherche, La Poste, la Sécurité Sociale, Pôle Emploi, etc… Ce n’est pas seulement la SNCF qui est menacée, si le combat des cheminots échouait, c’est l’ensemble des intérêts du monde du travail et des milieux populaires. Le combat des cheminots est complètement lié au combat des infirmières, des postiers, des enseignants, des chercheurs et de tous les travailleurs, du privé comme du public.

C’est pourquoi le succès du mouvement des cheminots nécessite la liaison avec les autres luttes de la classe ouvrière, celle des intermittents notamment. Ces derniers ont eu parfaitement raison de miser sur l’extension, de bloquer tous les spectacles, tous les festivals, toutes les activités artistiques, d’aller vers la généralisation de leur mouvement. Les cheminots ont eux aussi intérêt à aller vers le blocage généralisé des transports, de développer leur lutte vers la RATP, de se lier aussi aux grèves des hôpitaux qui ne multiplient en ce moment, de menacer le gouvernement d’une généralisation des grèves, méthode qui avait montré son efficacité en 1995. Telle n’est pas la politique des confédérations syndicales. C’est pourquoi il est indispensable que les cheminots, comme les agents de l’Hôpital public ou des autres secteurs de la classe ouvrière se dotent d’organisations autonomes, indépendantes du patronat et du gouvernement, et qui n’aient de compte à rendre qu’aux salariés : comités, conseils, coordinations de salariés…

Dérapage contrôlé

La direction annonce, avec son grand battage habituel, son forum annuel de sécurité routière. Comme si elle se préoccupait de notre sécurité ! En fait, cela ne l’empêche pas de retomber dans ses travers courants, par exemple en mégottant sur la formation aux risques routiers pour les deux roues. En effet, il n’y en a pas de disponibles à Lardy. Un contre-braquage est attendu d’urgence…

Créateurs de sous-traitants

Une bien bonne encore de la part de la direction : elle explique pourquoi une aile du PIM est sous traitée, sous prétexte dit-elle, qu’elle ne trouve pas de personnel. Pour rendre plus attractif le poste, un illuminé avait décidé (après consultation d’un cabinet d’experts de marketing ?) de changer la dénomination du poste : spécialiste en essais bancs au lieu d’opérateur. En fait, c’est le coef qu’il faudrait changer et certains CUET du PIM aussi.

Atterrissage forcé

Dans un de ses derniers éditos, la CGC se rend compte que les primes au mérite, prônées avec zèle depuis des années, une fois appliquées, ne valent pas de vraies AGS. Et on reprend en cœur : 300€ pour tous (mais là, c’est sans la CGC !).

Ça la fiche mal !

On se souvient que la direction de Renault avait déjà été pris en flagrant délit de fichage des salariés au Mans et à Rueil notamment. Cette fois, cela se passe à Maubeuge où un fichier de la direction intitulé « suivi des grévistes » a été découvert… Les raisons pour lesquelles ces salariés étaient en grève ainsi que des détails les concernant y ont été trouvés sans que les concernés aient été informés, ce qui est en contradiction avec la loi. Ce fichage pourrait concerner l’intégralité des salariés impliqués dans la fabrication des Renault Kangoo.

La direction de Renault joue l’étonnée et l’indignée comme elle l’a toujours fait : « La protection des données personnelles des salariés est au coeur des valeurs de Renault et fait partie de la charte éthique de l’entreprise… Dès qu’on a reçu l’information faisant état d’un risque d’atteinte aux règles relatives à la protection des données personnelles, Renault a diligenté une analyse des pratiques mises en cause au sein de sa filiale. Les premiers éléments recueillis ont conduit l’entreprise à engager des vérifications complémentaires afin de pouvoir en tirer toutes les conclusions. Bien évidemment, Renault coopérera avec les autorités compétentes dans la plus grande transparence. » L’un des fichiers a disparu dès la fin d’un comité d’entreprise. Et on peut même rajouter que les vérifications complémentaires entraîneront… des vérifications supplémentaires… afin qu’ils disparaissent tous !!!

Au fait, et à Lardy, où en est le fichage ? La direction est-elle sure qu’elle ne ferait pas bien de vérifier par avance de ne pas se livrer à des pratiques illégales. Cela fait tellement mauvais genre de perdre ainsi son crédit et de devoir payer 3000€ par salarié lésé !!!

Sandouville sur la sellette

La nouvelle thèse que la direction a voulu faire prévaloir est que chaque site de production dépend de l’état des ventes. Ainsi, elle répète à qui veut l’entendre que l’avenir de Sandouville est suspendu aux ventes de Trafic. Certains syndicats (les fous de la signature) auraient pourtant cru entendre que, grâce à leur « accord de compétitivité » pour des attaques antisociales inédites, le maintien de tous les sites de production était garanti. Eh bien, ils en sont pour leurs frais : ils ont sacrifié les salariés pour des prunes car la direction ne cesse de répéter que l’avenir de Sandouville est toujours suspendu aux ventes des Trafic. En attendant, la production grandit sans cesse (la direction prétend passer de 30 Trafic par jour à 30 Trafic à l’heure !) mais pas l’emploi, Renault embauchant des intérimaires à la pelle et aucun salarié en fixe. Le chantage à l’emploi continue donc de plus belle, alors que le site a déjà perdu 5000 emplois en quatorze ans, et les engagements signés du patron ne valent pas le coût de l’encre… Les promesses n’engagent que ceux qui y croient !

General Menteurs

La patronne du trust automobile General Motors, responsable de la mort de 13 automobilistes américains (sans compter les accidentés blessés), victimes d’avaries au volant de leur Chevrolet Cobalt, Pontiac G5 ou Saturne Ion, n’a rien trouvé de mieux que de se défausser sur ses subordonnés, accusés de lui avoir caché des défauts de fabrication des véhicules. Pour la peine, elle vient de les licencier.
Mary Barra, la patronne du constructeur, en a informé les employés de la firme ce jeudi, au cours d’une réunion solennelle dans un centre technique de la banlieue de Detroit, la capitale américaine de l’automobile. Elle leur a communiqué le contenu d’un rapport impitoyable. « Je déteste vous entretenir de ceci tout comme vous détestez entendre tout cela, leur a-t-elle déclaré. Mais je veux que vous l’entendiez. Je veux que vous vous en souveniez. Je veux que vous ne l’oubliez jamais ». Elle a aussi annoncé vouloir mettre en place un fond d’indemnisation des familles des victimes mais a refusé d’en communiquer la somme… On peut dire que c’est le lampiste qui trinque.


Accident du travail

Les pressions dans le travail ont des conséquences et pas seulement sur le moral et le stress des salariés : elles sont causes d’accidents graves. Par exemple, le 20 mai, cinq salariés de l’usine Maubeuge Construction Automobile (MCA, groupe Renault) ont été blessés suite à l’explosion d’une bouteille d’azote.
Deux salariés seraient dans un état grave, mais la direction s’est refusée à tout commentaire sur le sujet, précisant toutefois que la production n’a pas été arrêtée. La direction préfère nous rassurer sur la bonne santé… de la production !

Renault licencie

Renault et PSA continuent d’imposer des fermetures d’usines sous-traitantes fabricant des pièces pour les véhicules des deux constructeurs. C’est la cas du site de Federal Mogul à Chasseneuil-du-Poitou. La procédure de licenciement doit débuter dès octobre prochain. La direction justifie la décision de fermer l’usine « par la baisse des prix imposés par les donneurs d’ordre, PSA et Renault » L’usine Federal Mogul emploie 241 salariés. C’est le dernier fabricant de pistons pour moteurs diesel en France. Bien d’autres entreprises du même type sont sur la sellette, comme Fonderie Alu Saint-Jean Industries, et des milliers de licenciements sont à la clef…

Encore un suicide dans l’Automobile !

Un agent de maintenance, salarié de l’usine automobile PSA de Mulhouse (Haut-Rhin), s’est suicidé par pendaison, vendredi 13 juin, à l’âge de 35 ans. Il a été découvert pendu dans un local technique de l’usine par deux de ses collègues, qui devaient prendre leur service en début d’après-midi. La victime était affectée dans un service "en sous-effectif". Et se suicider sur le lieu de travail n’est pas un message sans signification… Il a été découvert pendu dans un local technique de l’usine ! La direction du groupe avait annoncé le passage du site mulhousien à une seule ligne de production, au lieu de deux et un "plan de transformation et d’accélération de la performance industrielle". De là à voir un effet de la politique de performance du patron, il n’y a qu’un pas…

Le pape, papa ?

Le pape François premier serait-il un papi de petits enfants ? Il a en effet déclaré que « Les couples qui ne veulent pas d’enfant parviennent à la vieillesse dans l’amertume de leur méchante solitude. » Hou le vilain moraliste qui se permet de faire la leçon à toute l’humanité du haut de sa responsabilité des milliers de crimes pédophiles et du refus du droit à son propre corps pour les femmes, sans parler du refus du droit au plaisir en dehors de la procréation ! Lui, il refuse à des milliers de prêtres le droit de se marier et d’avoir des enfants (du moins avec une femme officielle et des enfants reconnus) !!!

Roi sans couronne

A force de scandales, le roi d’Espagne a dû rendre sa couronne. Il y a eu l’inculpation de sa fille, l’infante Cristina, pour fraude fiscale et blanchiment de capitaux. Il y a eu les comptes en Suisse d’un roi qui s’est toujours dit sans fortune et ne tarissait pas de discours pour appeler le peuple à l’austérité. Le dernier et fatal scandale a été celui de ses chasses royales (y compris pour leur coût) en Afrique. Mais c’est le gibier qui a finalement vaincu le chasseur… Mais l’Espagne n’est pas débarrassée pour autant de la royauté.

Illicites mais désirables

Plusieurs pays européens sont en train de réintégrer l’économie noire, l’économie grise, l’économie mafieuse, l’économie illicite, la drogue, la prostitution, le grand banditisme dans les chiffres de la production. Pourquoi se priver d’aussi bons chiffres du PIB avec 500.000 prostituées comme en Allemagne ou 300.000 comme en Espagne ou une économie du banditisme florissante comme en Italie, au point qu’elle peut permettre de redonner le blason productif du pays et d’attirer l’investisseur ? Il restera à convaincre ces mafieux qu’ils servent ainsi ce que l’on appelle la collectivité nationale, c’est-à-dire la bourgeoisie. Mais celle-ci est déjà d’accord puisqu’avec une fois et demi les revenus du pétrole et de gaz, cette économie là a depuis longtemps irrigué les comptes des capitalistes et des banquiers.

La santé en Grèce pire qu’au Rwanda !

Le résultat des politiques d’austérité et jusqu’où elles peuvent aller, on en a l’exemple non loin de nous : en Grèce. Le gouvernement grec ne paie plus pour les hôpitaux, pour les soins, pour les médicaments avec des conséquences catastrophiques pour la santé. Des patients atteints d’hépatite, par exemple, ne peuvent plus accéder aux médicaments. Merci Hollande et Merkel !

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