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Guerre mondiale… contre les migrants

vendredi 28 août 2015, par Robert Paris

Guerre mondiale… contre les migrants

16 264 : c’est le nombre de migrants illégaux morts en tentant de gagner l’Union européenne entre janvier 1993 et juin 2012, morts parce que les frontières leur sont fermées par les Etats européens. S’ils ont été utilisés par des bandits passeurs, c’est parce que la politique criminelle des Etats les livre à ces passeurs.

Quarante morts à Palerme, soixante-dix morts en Autriche, les migrants sont massivement victimes des gouvernements d’Europe occidentale, ceux-là même qui, par leurs guerres, les ont contraint à fuir leurs pays !!!

Les classes dirigeantes ne cessent d’affoler les populations occidentales contre le risque d’invasion, les poussant dans les bras des fascistes. Ils sèment ainsi les graines de la guerre civile interethnique, ceux de la guerre tout court et même de la guerre mondiale. En fait, ce sont les guerres que les puissances occidentales ont mené du Yémen à l’Afghanistan et de la Syrie à la Libye ou à l’Irak qui ont poussé massivement ces populations sur le chemin de l’immigration…

Quant à l’accueil des populations contraintes de fuir, il est violent !!

La police hongroise a tiré des gaz lacrymogènes sur un centre de migrants…

Les clandestins colombiens expulsés sans ménagement du Venezuela…

Et en Allemagne aussi… Un gymnase de la ville de Nauen, près de Berlin, a été incendié dans la nuit de lundi à mardi 25 août. Durant le week-end, des violences xénophobes ont éclaté, notamment à Heidenau (Saxe), théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants d’extrême droite.

SNCF réseau va installer des clôtures de haute sécurité sur son site de Calais-Frethun (Pas-de-Calais) qu’empruntent les migrants pour pénétrer sur les installations d’Eurotunnel. Ce renforcement complète l’accord signé jeudi le 20 août à Calais entre Bernard Cazeneuve et son homologue Theresa May qui instaure un « commandement unifié » pour lutter contre les migrants qui essaient de survivre en quittant Syrie, Libye, Irak à feu et à sang…..

Un sans papier a été tué par les forces de l’ordre qui empêchaient les migrants syriens, irakiens, afghans et érythréens de passer par eurotunnel vers l’Angleterre. Ce sont justement ces peuples que les Etats français et anglais prétendent défendre par leurs guerres et ils ravagent les pays mais laissent les immigrants sans espoir et sans destination...

En Grande-Bretagne, les travailleurs illégaux encourront six mois de prison… Cameron organise la chasse aux migrants qui est un véritable début de fascisme d’Etat avec une campagne d’extrême droite dans la population affolée par les déclarations incendiaires du gouvernement... Le Royaume-Uni a déjà promis d’investir 10 millions d’euros pour renforcer les grillages autour du terminal ferroviaire de Coquelles, près de Calais, et a annoncé l’envoi de chiens renifleurs supplémentaires.

Un migrant meurt à Calais sous les coups de la répression, Cazeneuve envoie des renforts…

France 24 du 17/08/2015 : "L’afflux de migrants, principale menace pour la cohésion de l’UE" !!!! C’est pas la crise du capitalisme, la menace…. !

Le 10 septembre 2014, plus de 500 personnes ont disparu en mer alors qu’elles tentaient de rejoindre les côtes maltaises…

En août 2015, cinquante migrants ont été retrouvés morts asphyxiés samedi dans la cale d’un bateau de pêche surchargé au large de la Libye au cours d’une opération de la Marine italienne, tandis que des centaines de réfugiés tentaient de gagner l’Europe via les îles grecques et l’Italie.

Le 18 mai 2015, le Conseil européen a adopté une « Décision relative à une opération militaire de l’Union européenne dans la partie sud de la Méditerranée centrale (EUNAVFOR MED) », destinée à autoriser la mise en place d’une force armée contre la venue des migrants…

Il n’y a pas que la Méditerranée...

Le désert nigérien, l’autre tombeau des migrants africains...

Les restes de près de 50 migrants ont été retrouvés ces derniers jours dans le Sahara qui « pourrait bien être aussi meurtrier que la mer Méditerranée ».

L’Union européenne est en train de mettre en oeuvre ses plans d’intervention militaire en Méditerranée et en Afrique du Nord. La décision en a été prise par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’UE lors d’une réunion à Bruxelles, lundi18 mai.

Les dirigeants européens et leurs sbires dans les médias grand public ne parlent bien sûr jamais du fait que le chaos libyen et l’immense catastrophe des réfugiés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord sont le résultat direct de la politique occidentale. Les guerres menées et soutenues par les Etats-Unis et les États européens – comme le bombardement de la Libye par l’OTAN en 2011 et l’armement des milices islamistes pour renverser Kadhafi – ont détruit toute une région et transformé des millions de personnes en réfugiés.

Les policiers italiens sont intervenus à Vintimille, à 5km du poste-frontière, pour disperser quelque 200 migrants rassemblés tout près de la frontière avec la France, empêchés depuis deux jours d’entrer dans ce pays par des gendarmes français. Equipés de casques, visi-res et boucliers, ils ont tenté de les repousser sans ménagement.

La majorité des migrants s’est finalement pliée aux ordres de la police et est partie à pied en direction d’un tunnel sur la route conduisant à Vintimille. Ces 150 à 200 migrants, pour la plupart en provenance d’Afrique, bloqués depuis jeudi par les autorités françaises à la frontière franco-italienne, demandaient pacifiquement qu’on les "laisse passer" pour qu’ils puissent gagner le pays européen de leurs rêves.

Un rapport de l’organisation Médecins pour les droits de l’Homme (Mescu) affirme que plus de 90% des migrants victimes en Italie de "traitements cruels, inhumains ou dégradants".

La criminalisation de l’aide aux migrants, par son aspect dissuasif, contribue à fragiliser la situation des personnes qui ont réellement besoin de franchir les frontières qu’on leur interdit de passer légalement.

Des soldats et des policiers macédoniens ont tiré vendredi sur des milliers de réfugiés massés devant un poste frontalier, faisant plusieurs blessés. Cette attaque est intervenue un jour après que le gouvernement de Skopje a déclaré l’état d’urgence et dépêché des troupes à la frontière avec la Grèce pour endiguer le flux des réfugiés qui cherchent à rejoindre l’Europe du Nord en traversant les Balkans.

Après avoir bouclé la frontière avec des barbelés, les forces de sécurité macédoniennes, appuyées par des véhicules blindés, ont tiré gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes et balles en plastic dans une foule où il y avait beaucoup de femmes et d’enfants. La police a tabassé des réfugiés à coup de matraques et de boucliers.

La Macédoine n’est que le tout dernier point chaud dans une campagne de mesures répressives lancées à travers l’Europe contre les réfugiés. Le gouvernement de Syriza en Grèce a lui aussi envoyé des policiers anti-émeute pour chasser du pays des réfugiés désespérés ayant traversé la Méditerranée et rejoint les îles grecques depuis la Turquie.

La Hongrie, pays de l’UE bordant les Balkans, a commencé la construction d’une barrière de quatre mètres de haut pour bloquer les réfugiés venant de Serbie. La Grande-Bretagne elle, a renforcé la sécurité dans le port de Calais pour empêcher les réfugiés de traverser depuis la France.

Refoulés de partout, entre 150 et 200 migrants se trouvaient toujours lundi devant la frontière française, sur le littoral entre Menton et Vintimille, répartis sur des campements de fortune sur les rochers de la digue et sous les arcades de la voie ferrée. Ces migrants sont originaires, selon la Croix-Rouge, du Soudan, d’Erythrée, du Ghana, de Somalie, de Libye et du Tchad.

Des milliers de bateaux de réfugiés Rohingyas en provenance du Myanmar ont cherché asile dans les pays voisins du Sud-Est Asiatique, mais ces pays les ont tous renvoyés chercher de l’aide ailleurs.

Le gouvernement du Myanmar a refusé de reconnaître les Rohingyas comme un groupe ethnique et les considère comme des migrants illégaux. La plupart des Rohingyas sont musulmans et vivent à la frontière du Myanmar et du Bangladesh.

La Malaisie, la Thaïlande et l’Indonésie refoulent tous les bateaux de migrants de leurs eaux territoriales…

Israël lâche un millier de clandestins africains dans le désert… Ce sont les nouveaux Hébreux et l’Etat d’Israël est le nouveau Pharaon…

Il y aurait 232 millions de migrants dans le monde, et leur nombre explose. Mais l’Organisation mondiale du travail, un machin de l’ONU où siègent de curieux syndicalistes, juge l’exil forcé excellent « pour la croissance et le développement ». Demain, des esclaves au coin de la rue ?

CE QUE VEULENT GOUVERNANTS ET CLASSES DIRIGEANTES

Diviser le prolétariat mondial pour éviter la crise révolutionnaire face à l’effondrement du système capitaliste incapable de sortir de sa crise

Faire croire aux populations qu’elles sont attaquées par d’autres populations, d’autres ethnies, d’autres religions, d’autres régions et que seule la répression d’Etat peut les sauver

Affoler les populations en désignant comme responsable de la crise tout autre chose que l’effondrement du système capitaliste

Préparer les peuples à la guerre mondiale en leur donnant comme ennemis à abattre les autres peuples

Amener les peuples à l’acceptation d’un durcissement considérable des Etats sous prétexte de les sauver des migrants et des terroristes

Faire participer des fractions importantes de la petite bourgeoisie et de la jeunesse à des répressions de masse

CE QUE NOUS VOULONS :

Soutenir contre toutes les xénophobies et tous les racismes, contre tous les nationalismes bourgeois et petit bourgeois, que les travailleurs de n’importe quel pays, de n’importe quel statut administratif, avec ou sans papiers, en règle ou pas, sont chez eux sur n’importe quel bout de terre de cette planète même si les classes dirigeantes ont choisi de mettre des barbelés pour enfermer ce bout de terre comme s’il leur appartenait.

Développer la conscience que les travailleurs, qu’ils soient avec ou sans papiers, sont une même classe ouvrière dont les combats ne doivent pas être divisés et que la lutte pour les papiers n’est pas à séparer de la lutte pour l’emploi, le logement, la santé pour tous, avec ou sans papiers.

Défendre l’idée que l’opposition fondamentale de la société est celle entre travailleurs et exploiteurs et que les papiers comme la précarité, la profession, le secteur d’activité, la nationalité et la religion servent à diviser les travailleurs.

Affirmer que la classe ouvrière, si elle apprend à agir comme une classe, est la principale force sociale dans le monde capitaliste et doit s’organiser en tant que telle, de manière indépendante en comités locaux de lutte, dans les entreprises et les villes, qu’il s’agisse de travailleurs en fixe, de précaires, de chômeurs ou de sans papiers.

La classe ouvrière, qu’elle soit avec ou sans papiers, peut utiliser tous les partis, tous les syndicats et toutes les associations pour agir mais elle a essentiellement besoin, pour défendre ses intérêts de classe, d’une organisation autonome : celle de ses comités de travailleurs, fédérés à l’échelle régionale et nationale par l’élection de délégués au cours de la lutte. Partis, associations et syndicats peuvent se présenter comme candidats à la délégation et défendre leurs propositions au sein des comités mais ces derniers sont indépendants et représentent la classe en lutte.

Rappeler que l’Etat qui nous réprime, en tant que sans papiers, est aussi l’ennemi de tous les travailleurs, qu’ils soient ou pas des nationaux, qu’ils soient ou pas en situation régulière, que la police déloge toujours les grévistes et pas les patrons, même quand ces derniers prétendent fermer l’entreprise et licencier massivement, que l’Etat sert toujours à expulser le locataire, à clôturer le compte bancaire de celui qui a perdu ses revenus et pas à emprisonner le banquier ou le patron qui l’ont ruiné ou jeté à la rue. En nous pourchassant, l’Etat bourgeois ne défend nullement la sécurité des citoyens, ni ne défend la population du pays : il défend exclusivement la loi des classes dirigeantes.

Exiger la suppression des actes illégaux des préfets, des arrestations au faciès, des contrôles des papiers, des interdits professionnels pour les sans papiers, des mises en situation d’illégalité des travailleurs, des rétentions administratives, de la criminalisation des étrangers et des obligations de quitter le territoire. Droit d’exister pour tous, de se loger pour tous, de travailler pour tous, de la santé pour tous et de vivre où cela nous plait...

Messages

  • 16 264 : c’est le nombre de migrants illégaux morts en tentant de gagner l’Union européenne entre janvier 1993 et juin 2012

  • La Hongrie annonce l’achèvement de sa clôture anti-migrants à la frontière avec la Serbie...

    Vive le retour des barbelés et des miradors !!!

  • Les armées occidentales ont déstabilisé des régions entières, de la Libye à la Syrie et de l’Afghanistan à l’Irak et ils s’étonnent que les peuples terrorisés s’enfuient !!!!

  • Le traitement horrible ces dernières semaines des réfugiés cherchant asile en Europe centrale en passant par les Balkans et l’Italie montre le visage brutal et inhumain du capitalisme européen. Des gens désespérés, craignant pour leur vie, qui fuient les régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ravagées par la guerre, affrontent de terribles épreuves.

    Chaque jour apporte de nouvelles horreurs : cadavres à la dérive en Méditerranée ; réfugiés sans nourriture ni eau suffisantes, entassés dans des conditions sanitaires intolérables ; familles avec jeunes enfants forcées de faire des centaines de kilomètres à pied ; police se servant de matraques et de gaz lacrymogène contre des migrants sans défense ; et partout, les frontières et les barrières, renforcées de fil barbelé et des forces de sécurité qui repoussent les réfugiés par la force.

    Jeudi, deux bateaux chargés d’un demi millier de migrants ont chaviré au large des côtes de la Libye et l’on craint des centaines de morts. Parmi les personnes à bord des bateaux se trouvaient des migrants en provenance de la Syrie, du Bangladesh et de plusieurs pays africains, selon les médias.

    Cela suit la découverte des cadavres de cinquante réfugiés syriens dans un camion sur une autoroute autrichienne. On présume qu’ils ont étouffé en cours de route. Le véhicule en stationnement a été découvert par un travailleur de la route qui a remarqué du liquide coulant et venant de chair en décomposition.

    À quelques kilomètres de là, dans la paisible Vienne, les chefs de gouvernement et ministres des Affaires étrangères de l’Autriche, de l’Allemagne, de l’Italie et de six pays de l’ouest des Balkans ont réagi à la découverte macabre en renforçant les mesures contre ceux qui fuient vers l’Europe. La frontière extérieure de l’Union européenne doit être renforcée et les itinéraires des réfugiés dans l’ouest des Balkans mieux surveillés. Ils ont blâmé pour la masse des morts les “criminels trafiquants d’hommes" dont l’activité prospère du à la politique isolationniste des pouvoirs européens.

    La crise des réfugiés montre l’absurdité du mythe selon lequel l’Union européenne est un havre de paix, de prospérité et d’entente internationale. Les gouvernements collaborent pour transformer l’Europe en forteresse et des milliers de personnes meurent à ses frontières, mais ils se livrent à une concurrence féroce pour savoir quel Etat dissuadera le plus efficacement les réfugiés ou les renverra le plus rapidement possible ailleurs. Des commentateurs politiques inquiets avertissent que l’érection de nouvelles frontières et le différend sur les quotas de réfugiés pourraient faire exploser l’UE.

  • La Grande-Bretagne, qui n’a accepté qu’un pour cent des réfugiés syriens arrivant en Europe, dépense des millions de livres pour barricader l’entrée de l’Eurotunnel à Calais où des milliers de réfugiés vivent dans la misère et où douze personnes sont déjà mortes cette année. Les immigrés qui travaillent sans autorisation risquent des sanctions draconiennes.

    La Hongrie, pays de transit sur la route de l’ouest des Balkans, a construit une clôture haute de 3,5 mètres à la frontière extérieure de l’UE avec la Serbie et envisage de punir le franchissement illégal des frontières par des années de prison.

    L’Allemagne et l’Autriche où veulent aller de nombreux réfugiés, cherchent à les repousser par des conditions intolérables dans des centres de détention, des procédures d’expulsion accélérées et en sabrant le soutien social. L’Allemagne en particulier, avec la France, fait pression sur les autres pays de l’UE pour qu’ils acceptent une distribution des réfugiés selon un système de quotas.

    Cette proposition a rencontré une vive résistance, surtout en Europe orientale. Le président polonais Andrzej Duda a catégoriquement refusé d’accepter plus de réfugiés. Il se justifie en faisant valoir, entre autre, que son pays s’attend à une nouvelle vague de réfugiés en provenance d’Ukraine où la guerre civile entre le régime Porochenko, soutenu par l’Occident, et les rebelles pro-russes s’est intensifiée.

    Le vice-premier ministre tchèque Andrej Babis, un entrepreneur milliardaire, a demandé l’intervention de l’OTAN pour “fermer l’espace Schengen à l’extérieur". Il a qualifié l’afflux de réfugiés de "plus grand danger pour l’Europe".

  • Le traitement inhumain des réfugiés, l’érection de nouvelles barrières toujours plus infranchissables, le renforcement de l’appareil d’Etat et le militarisme sont la réponse des élites dirigeantes aux contradictions insolubles du capitalisme.

  • Après avoir détruit le camp de Calais et affirmé pendant des années qu’il n’était pas question d’en reconstruire un, le gouvernement français, qui a traité les migrants comme des chiens qu’on jette dehors, prétend agir dans l’intérêt des migrants en reconstruisant un nouveau camp. Son souci de l’humanitaire prêterait à rire si la situation des migrants n’était pas aussi dramatique. Les peuples n’ont pas à s’y tromper : les Etats sont capables de traiter demain tous les peuples de la même manière, y compris leur propre population nationale. Ce n’est pas la solidarité des gouvernants qui sauvera les migrants ni aucun peuple mais la lutte internationale du prolétariat !

  • La Hongrie évacue des milliers de migrants vers l’Autriche et l’Allemagne…

  • Le bilan des victimes parmi les réfugiés désespérés qui fuient les zones de guerres du Moyen-Orient et d’Afrique continue de s’alourdir alors qu’on assiste à d’épouvantables scènes qui dépassent tout ce qu’on a vu en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

    La grande majorité des réfugiés cherche à échapper à la violence déchaînée contre leurs foyers et leurs familles par les puissances impérialistes, les Etats-Unis et leurs complices, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas.

    Ayant réussi à fuir leurs pays d’origine, Syrie, Irak, Afghanistan, Libye ou d’autres pays d’Afrique de l’Est et de l’Ouest, les réfugiés rencontrent encore des violences à chaque moment. Aux mains des polices des frontières, des gardes-frontières et de passeurs comme ceux qui ont asphyxié des réfugiés dans les cales d’un bateau ou la remorque d’un camion, et de la part de bandes néo-nazies en Saxe, que la police allemande a laissé faire.

    Plus de 300.000 réfugiés ont déjà franchi la Méditerranée cette année, plus déjà qu’en 2014 selon l’ONU et les statistiques de l’UE. Ceci inclut les quelque 180.000 qui ont tenté la courte traversée de la côte turque jusqu’aux îles grecques et ont transité à pied par la Grèce, la Madédoine et la Serbie pour rejoindre la Hongrie et de là, le reste de l’Europe.

    La prévision de l’ONU cette semaine, que 3.000 migrants par jour prendrait cette route des Balkans, représente un taux annuel de plus d’un million de personnes, la plupart fuyant la guerre civile en Syrie fomentée par Washington et entretenue par les armes livrées par ses alliés comme l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie.

    100.000 autres réfugiés ou plus ont fait la traversée, plus dangereuse encore, de la Libye à l’Italie. 2.500 personnes au moins y ont déjà perdu la vie cette année. Ce bilan s’est encore alourdi jeudi et vendredi dernier lorsque deux nouveaux bateaux ont chaviré au large des côtes libyennes.

    150 corps au moins ont été retrouvés après ces deux catastrophes affectant un petit rafiot avec peut-être une centaine de personnes et un chalutier transportant plus de 400 personnes. Le Croissant rouge libyen a dit vendredi à des représentants de l’ONU ne pas disposer de suffisamment de sacs mortuaires pour toutes les victimes, plus nombreuses, du deuxième naufrage.

    Victimes de la « Forteresse Europe », les réfugiés meurent en mer et sur les routes...

  • Strange fish

    l’amoco amène son lot d’oiseaux morts
    l’amoco a coulé et les litres de sang noir se sont déversés
    quelles sont ces familles échouées avec leurs haillons qui ont été comme ces cormorans asphyxiés
    quel est cet étrange poisson apporté par la marée , roulé par les vagues , puis ensablé
    Non ce n’est ni un poisson ni un oiseau, c’est un enfant qui fuyait un monde en guerre
    pour en rejoindre un autre, un immense ghetto ou les jeunes galèrent,les anciens désespèrent et ou les SDF dorment parfois sous l’eau ou sous terre
    ces plages ou les vacanciers sont remplacés par des militaires, des bergers allemands et 1 armada policière
    ces dunes ou les barbelés ont pris la place des serviettes de prolos en congés
    cette île impossible à atteindre, avec ces cages qui attendent ceux qui arrivent à survivre à l’océan des passeurs,
    cette île qui fabrique les amocos et les radeaux,
    cette île qui acceuille tous les saigneurs de cette planète à bras ouvert
    cette île qui souille la terre , marchande tout et surtout les canonières
    cette île dont les moai sont déjà à terre
    l’amoco , c’est la guerre contre nos frères et soeurs , nos enfants , nous même, contre la vie
    cette enfant l’avait à peine commencé ,
    maintenant personne ne pourra dire que la barbarie n’a pas commencé.

  • Merkel et Hollande font les hypocrites : devant l’émotion des peuples pour le sort des migrants, suite à la mort d’un enfant syrien, ils font semblant de prendre la mesure du drame et de décider de nouvelles actions humanitaires. En fait, c’est eux qui organisent le massacre !

  • Syrie : « Il vous a fallu 200 000 morts pour retrouver votre humanité ! »

  • Impressionnant comment on est passé en quelques jours d’une situation de silence radio et télé sur la situation des migrants, de silence de tous les média, hommes politiques et gouvernants sur cette question à un discours officiel de sympathie et d’accueil, d’une politique de combat policier contre les flux migratoires à une soi-disant politique humanitaire laquelle sert notamment à justifier l’accroissement des guerres en Syrie et en Irak…

  • Alors que des centaines de milliers de réfugiés affluent vers l’Europe pour échapper aux guerres allant de la Libye et du Mali à l’Ukraine, en passant par la Syrie et l’Irak, Hollande a annoncé lors de sa conférence de presse de rentrée hier une escalade de la guerre en Syrie. La France agirait avec ses alliés de l’OTAN pour mener des frappes aériennes contre l’Etat islamique (EI) et renverser le président syrien, Bachar al-Assad.

    Ceci ne fera qu’intensifier les souffrances qui ont transformé plus de quinze millions de Syriens et d’Irakiens en réfugiés, et qui pousseront encore davantage de personnes à fuir leur foyers. Hollande a annoncé que la France organiserait immédiatement des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie, afin de sélectionner des cibles pour des frappes aériennes françaises.

    Si l’EI sert de prétexte à l’intervention française, le but assumé de cette guerre est toutefois de « neutraliser » Assad, selon l’expression consacrée de l’Elysée, et d’installer un régime syrien peuplé de milices islamistes réactionnaires à la botte de l’OTAN. Hollande a insisté pour dire que le départ d’Assad du pouvoir était « nécessaire » et que les « rebelles syriens [devaient] jouer leur rôle » dans le gouvernement qui lui succéderait.

    L’offensive prônée par Hollande jouit du soutien d’autres puissances de l’OTAN. Quelques heures après la conférence de Hollande, le premier ministre britannique David Cameron s’est adressé aux Communes pour annoncer que des drones britanniques avaient assassiné sans procès deux citoyens britanniques qui combattaient auprès de l’EI en Syrie. Il a également indiqué qu’il pourrait revenir au parlement dans les semaines à venir afin d’obtenir l’autorisation pour des offensives plus larges.

    Hollande a justifié cette politique en mettant la crise des réfugiés en Europe sur le compte d’Assad, qui a « tiré sur son propre peuple ». Ce n’est qu’un mensonge grossier, d’abord parce que les réfugiés affluent de nombreux pays dévastés par des guerres impérialistes, pas seulement la Syrie. Parmi eux, l’Afghanistan occupé par l’OTAN depuis 2001, l’Irak dévasté par l’invasion américaine de 2003, la Libye détruite par une guerre de l’OTAN en 2011 et l’Ukraine divisée par la guerre civile provoquée par l’installation d’un régime proeuropéen lors d’un putsch à Kiev en 2014.

  • Hollande a laissé entrevoir un vaste marchandage entre les puissances impérialistes de l’OTAN et la Russie. Il a proposé de négocier avec Moscou non seulement le renversement d’Assad, mais aussi des accords d’autonomie selon lesquels l’Ukraine orientale prorusse accepterait l’autorité du régime proeuropéen de Kiev installé lors du coup de février 2014. En contrepartie, la France apporterait son soutien à une levée des sanctions financières internationales imposées à la Russie.

    Le but de cette stratégie est de renforcer le contrôle de l’OTAN sur le Moyen Orient, y compris celui de la France sur ses anciennes colonies telles que la Syrie, et non d’aider les réfugiés, que Paris compte bloquer en dehors de l’Europe. 350.000 migrants sont arrivés en Europe en 2015. Cependant, Hollande a dit que la France n’accueillerait en tout que 24.000 réfugiés, dans le cadre d’un dispositif de l’Union européenne qui accueillerait 120.000 réfugiés sur deux ans.

    Hollande a souligné l’importance des « centres d’enregistrement », en clair des camps de concentration, construits par l’UE en Italie, en Grèce, et en Hongrie afin d’emprisonner et de trier les migrants en les privant d’accès au droit d’asile et aux protections de la législation de ces pays. Le but final, comme le démontrent les chiffres cités par Hollande, serait manifestement de rejeter la vaste majorité des demandeurs d’asile en dehors de l’UE.

    Les journalistes qui commentaient l’intervention de Hollande à la télévision ont applaudi cette politique, en insistant pour dire que Hollande démontrait ainsi sa capacité de se projeter en « chef de guerre », comme lorsqu’il a lancé la guerre au Mali ou ordonné des frappes aériennes contre l’EI en Irak.

  • Quand la France entre violemment en guerre en Irak et en Syrie, une chose frappe : le silence écrasant de ce qu’on appelait autrefois le mouvement ouvrier !!!

  • Les gouvernements européens traitent le flot de réfugiés comme une armée d’envahisseurs malintentionnés. C’est le premier ministre hongrois, Viktor Orban qui l’a exprimé le plus clairement. « Si nous leur [aux réfugiés] donnons l’impression d’être les bienvenus, ce serait une défaite morale, » a-t-il dit à Bruxelles. « Nous devons leur montrer clairement : ne venez pas. »

    Les remarques d’Orban, un politicien ultra-droitier, ont déclenché beaucoup d’indignation hypocrite. Mais « sa morale », qui rappelle celle des nazis et qui trouve sa plus haute expression dans la persécution impitoyable des réfugiés, est partagée par tous les autres gouvernements européens et par l’Union européenne en général, juste un peu plus prudents dans le choix de leurs mots.

    Les mesures que la Hongrie est en train d’imposer de façon impitoyable – l’érection d’une clôture à la frontière serbe, l’usage de gaz lacrymogènes et de l’armée contre des réfugiés, leur internement dans des camps aux conditions hygiéniques déplorables – sont depuis longtemps pratiqués ailleurs.

    Entre 2007 et 2011, l’UE a octroyé à ses Etats membres 2,2 milliards d’euros d’aide aux réfugiés mais une infime partie seulement de ce montant a été consacrée à leur hébergement et leur intégration. Environ la moitié de cet argent, un milliard d’euros, a été employé pour assurer la protection des frontières : la construction de barrières, la surveillance et les contrôles.

  • L’internement des réfugiés dans des conditions inhumaines n’est pas non plus une invention d’Orban. En Grèce règnent des conditions tout aussi désastreuses, largement ignorées par les médias depuis que le pays sombre de plus en plus dans la misère du fait des mesures d’austérité imposées par la troïka. Même le journal conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung reconnaît « que la Hongrie, avec la construction de sa barrière et son projet de traiter les demandes d’asile dans les régions frontalières, ne fait que mettre en pratique ce que les Allemands, les Autrichiens et les Français louent comme une solution et qu’on exige aussi de la Grèce et de l’Italie. »

    Vendredi, la chancelière allemande Angela Merkel et le président François Hollande ont envoyé une lettre commune aux institutions de l’UE, qui révèle la politique inhumaine des puissances impérialistes. Ils font pression pour la création de centres d’enregistrement en Italie, en Grèce et dans d’autres Etats membres, pour une désignation commune de « pays d’origine sûrs » et un système contraignant de répartition des réfugiés dans tous les pays membres.

    Les centres d’enregistrement, aussi appelés « hot spots » sont de vastes camps de concentration proches de la frontière où les réfugiés sont détenus jusqu’à leur déportation. La désignation de « pays d’origine sûrs » signifie que des millions de réfugiés perdront leur droit à des procédures d’asile légales.

  • La responsabilité des gouvernements européens dans la crise des réfugiés ne se limite pas à leur politique actuelle. Ils sont aussi responsables de la dévastation qui a forcé des millions de personnes à fuir leurs pays d’origine. Les guerres coloniales menées par les puissances européennes alliées aux Etats-Unis en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, au Yémen et dans d’autres pays ont anéanti les infrastructures économiques et sociales de sociétés entières et les ont littéralement réduits à l’état de ruines.

    La violence impérialiste a pour complément la dévastation sociale qui est la conséquence de la politique d’austérité mise en vigueur en Europe. Qui se souvient encore des promesses de liberté, de démocratie et de prospérité future faites lors de la chute du rideau de fer et de l’introduction du capitalisme en Europe de l’Est ? Vingt-cinq plus tard, de nouveaux murs sont construits et la situation sociale est plus désespérée que jamais. Des centaines de milliers de gens ont fui l’Europe de l’Est et les Balkans parce qu’ils n’y ont pas d’avenir. La désignation de « pays d’origine sûrs » les prive à présent de toute possibilité de fuir leur misère.

    La brutalité avec laquelle la classe dirigeante traite les réfugiés en Europe est l’expression la plus nette de son hostilité à l’égard de toute la classe ouvrière. Elle contraste fortement avec la vague de sympathie et de solidarité qu’une grande partie de la population a manifesté aux réfugiés.

  • Après les belles déclarations humanitaires de Hollande-Valls les déclarations "fermes" de Valls, la fermeture des frontières et l’évacuation féroce de deux campements de migrants, la boucle est bouclée...

  • Des milliers de migrants sont à nouveau ballotés entre les frontières de l’Europe et repoussés de partout !!!

  • L’armée et la police hongroises ont droit dorénavant de tirer sur les migrants !!!

  • Les supporters de football ont toujours une forte minorité fasciste. On vient de le voir à l’OLympique Lyonnais après que quelques supporters aient rapidement déplié une banderole contre l’accueil des migrants, samedi à Gerland lors du match OL-Lille.

    • Et ce n’est pas les seuls. Il y a eu l’apparition d’une banderole anti-migrants au bas d’une tribune du stade de la Meinau vendredi soir en marge de la rencontre de football National Strasbourg-Colmar. "Migrants raus" (les migrants dehors), pouvait-on lire dans un message écrit en allemand à la peinture noire sur une banderole blanche déployée sur plusieurs mètres.

  • Après les discours humanitaires de Hollande sur les migrants, ceux-ci sont toujours traités comme des chiens à Calais, pire que des chiens même !!!

  • Bernard Cazeneuve à Calais : « Ceux qui refusent notre main tendue s’exposent à une reconduite à la frontière. »

    Dans la main tendue aux migrants, il y a la matraque tendue !!!

  • La tuerie de Trollhättan, en Suède, d’extrême droite et au sabre, a été motivée par la haine raciale contre les réfugiés...

  • Allemagne : l’accueil des migrants s’accompagne d’une hausse de la xénophobie !!!

  • Le Figaro titre : « Face aux migrants, l’Europe se hérisse de murs » !

    Sarkozy : « On ne peut pas accueillir tout le monde... Il faut renvoyer les migrants sur leurs terres natales... La France héberge seulement les réfugiés politiques... »

    Valls le mercredi 16 décembre : « Le gouvernement n’hésitera pas à rétablir si nécessaire le contrôle aux frontières. »

    Tous instrumentalisent la question des migrants pour pousser la population vers la xénophobie et le racisme...

  • « En Slovénie, nous sommes traités comme des animaux » titre Libération.

    France 24 :
    « Human Rights Watch accuse la police de harcèlement et d’exactions contre des migrants à Calais, dans un rapport basé sur des témoignages, paru mardi. Les autorités françaises, de leur côté, relativisent. »

    Le 24 avril dernier, la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) publiait un communiqué : « Les résultats du Conseil européen qui s’est tenu le 23 avril 2015 ne peuvent que susciter la colère. Une fois de plus, l’Union européenne se refuse à traiter la question des migrants et des réfugiés sous un autre angle que celui d’une forteresse qui serait assiégée par des hordes d’étrangers, tout en versant de chaudes larmes sur ces pauvres victimes des passeurs. Nier ainsi la responsabilité essentielle de l’Europe dans ce scandale, c’est faire preuve de cynisme et d’hypocrisie. Dans ce concert, la France a pris toute sa place en se bornant à promettre de recevoir quelques centaines de réfugiés syriens. En se contentant de mesures quantitatives, même si elles sont utiles, en ne changeant pas de politique migratoire, en refusant de mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’accueil des réfugiés, en donnant le pitoyable spectacle d’un manque de solidarité et de pays cherchant à en faire moins que le voisin, l’UE adresse au monde un terrible message : continuez à mourir chez vous ou en mer, l’UE sera là pour assurer le service mortuaire. Les Européens peuvent avoir honte de leurs gouvernements, les Français en particulier. »

    Le Monde titre :

    « Calais : L’ordinaire de la brutalité policière contre les migrants filmé. »

    Et à Lampedusa

  • L’Allemagne et l’Autriche ont décidé vendredi de limiter l’arrivée des migrants à cinq points de leur frontière commune pour mieux contrôler leur afflux, tandis que 22 candidats à l’exil ont encore péri en mer Egée et 35 sont portés disparus au large de l’Espagne.
    Cette restriction du passage à la frontière germano-autrichienne, ultime étape du périple de la plupart des réfugiés fuyant la guerre ou la pauvreté, prend effet "immédiatement", a précisé à l’AFP une porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur.

    Vienne organise depuis des semaines le transport de milliers de personnes vers la Bavière le long des quelque 800 km de frontière, d’autres viennent par leurs propres moyens à travers bois, formant par endroits des files d’hommes, de femmes et d’enfants épuisés. Les autorités bavaroises ont assuré ne plus pouvoir contenir ce flux.

    "Nous souhaitons parvenir à un processus ordonné", a expliqué le ministère allemand de l’Intérieur, deux jours après que Berlin eut reproché aux Autrichiens de conduire des migrants à la frontière de nuit et sans prévenir la police allemande.

    Malgré l’arrivée du mauvais temps et la fermeture en cours des frontières européennes, des centaines de personnes continuent chaque jour de risquer leur vie, bravant le froid et les vents violents.

    Au moins 22 migrants dont 17 enfants ont péri vendredi en mer Egée, portant à 56 en trois jours le nombre des personnes qui se sont noyées entre la Grèce et la Turquie, tandis que la sinistre collecte des corps de précédents naufrages se poursuivait, en particulier à Lesbos.

  • Quelques groupes de gauche qui ne sont pas totalement alignés sur Hollande Valls appellent à manifester mais ils se gardent de dénoncer la politique du gouvernement et notamment la guerre à outrance et l’Etat d’urgence. Voici leur appel :

    « Bravant l’état d’urgence, 46 organisations, syndicats, associations et partis (de la Ligue des droits de l’homme à la CGT Paris en passant par Europe Écologie les Verts Paris...) appellent à manifester sur le pavé parisien, dimanche 22 novembre, de la Bastille à la République, en solidarité avec les migrants. Une manifestation qui, selon ses organisateurs, « réaffirme notre solidarité et participe aussi de la réponse aux attentats qui ont ensanglanté Paris ».
    Après les terribles attentats qui ont endeuillé Paris, les organisateurs de la manifestation du 22 novembre appellent plus que jamais à manifester en solidarité avec les migrants.
    Qu’ils soient nommés réfugiés, migrants ou sans-papiers ils sont, eux aussi, des victimes des guerres, des violences et de la misère qui les ont contraints à quitter leurs pays.
    Cette manifestation réaffirme notre solidarité et participe aussi de la réponse aux attentats qui ont ensanglanté Paris. »

    • Plusieurs centaines de personnes ont défilé dimanche après-midi à Paris en soutien aux réfugiés et pour dénoncer l’état d’urgence, malgré l’interdiction de manifester en Ile-de-France décidée par la préfecture de police.

      Partis de la place de la Bastille, les manifestants sont arrivés place de la République encadrés par un important dispositif policier. "So-so-solidarité avec les réfugiés", "État d’urgence, état policier ! On nous enlèvera pas le droit de manifester", ont notamment scandé les manifestants.

      "Le football reprend, les concerts reprennent, tout sauf les manifestations. C’est étrange dans un gouvernement de gauche", a déclaré à l’AFP un des manifestants, Luis, 40 ans.

      Cette manifestation, interdite en raison de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre et prolongé pour trois mois par le Parlement, "était prévue au départ pour le droit à l’accueil des réfugiés", a rappelé ce manifestant. Il se dit inquiet parce que la France "ferme ses frontières" et de "l’amalgame fait entre terroristes et réfugiés", en référence au fait que plusieurs auteurs des attentats sont soupçonnés d’être arrivés de Syrie en France en se mêlant au flux des migrants.

    • Si les premiers slogans scandés ont porté sur l’accueil des réfugiés, très vite, la confrontation avec la gendarmerie, et les vapeurs de gaz lacrymogène aidant, les mots d’ordre se sont durcis. La « solidarité avec les réfugiés » s’est métamorphosé en un « état d’urgence, état policier ! On ne nous enlèvera pas le droit de manifester ».

  • La préfecture de police de Paris a annoncé, jeudi 19 novembre, l’interdiction de manifester sur la voie publique en Ile-de-France jusqu’à dimanche. C’est l’une des conséquences, la plus visible pour les citoyens, de l’état d’urgence décrété à la suite des attentats du 13 novembre à Paris, dont la prolongation vient d’être votée, pour trois mois, par les députés.

    Que ferons ces organisations pour s’opposer à 1 repression inévitable de l’Etat policier. Les premiers concernés seront les sans papiers eux mêmes . La cour de la préfecture de police a t elle changé depuis 1961 ? Les organisations qui nous appelle à manifester pacifiquement, alors que des forces de l’ordre recourent sans l’état d’urgence, à des grenades explosives qu’ils jettent sur les manifestants, et font 1 mort il y a 1 an.
    Combien de "bavures" ou plutôt de crimes ou de violences volontaires de la part des "pigs", sans ce décret ?

    Sud PTT 92 , sur FPP vendredi midi , disait qu’il pouvait être risqué de manifester dimanche...mais que les organisateurs sauraient protéger les manifestants. Ah oui et comment ? avec des déclarations d’indignation et des boucliers parapluies, contre des grenades ?
    Le militant de Solidaire disait "s’il y a du monde , nous pourrons envisager de manifester".
    Ne sait il pas que le moindre rassemblement va être réprimé, même à 14H45.
    Les flics commençeront leur sale boulot dans les transports en commun comme un certain 17 octobre !

    Dans la situation , manifester veut dire s’opposer à la loi martiale car la "démocratie " vient de s’arrêter.

    La réaction devrait être massive mais pour l’instant elle est à la peur ou à l’acceptation politique de l’état d’urgence. Dans ce contexte , manifester comme d’habitude , en faisant semblant que rien n’a changé, est comme marcher au bord d’un précipice sans garde corps .
    Est ce qu’on irait manifester à Tiananmen à 1 poignée de militants ? A Rangoon sur 1 place public ?
    Comment tenter de renverser 1 dictature ? demandons à ceux qui l’ont fait récemment en Tunisie en Egypte , au Yemen, en Syrie.

  • Au lieu de défendre les libertés, l’état d’urgence combat contre les libertés !

    La préfecture de police de Paris a transmis au procureur de la République les identités de 58 personnes ayant bravé dimanche l’interdiction de manifester à Paris, en défilant en soutien aux migrants et contre l’état d’urgence, annonce un communiqué ce lundi matin.

    Dans le cadre de l’état d’urgence décrété depuis le 13 novembre à la suite des attentats à Paris et Saint-Denis, le préfet de police de Paris a pris un arrêté d’interdiction de manifester sur la voie publique qui a été prorogé jusqu’au 30 novembre à minuit.

    Mais dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la Bastille et ont défilé jusqu’à la place de la République, mobilisant "un important dispositif de sécurisation" de la part des forces de l’ordre, ce qui les a "détournées de leur mission prioritaire de sécurisation générale", explique la préfecture de police.

    La police a procédé à "58 identifications de personnes n’ayant pas respecté l’interdiction de manifester", qui ont été transmises au Procureur de la République de Paris "pour application des suites judiciaires prévues par la loi". Les contrevenants "s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et à une amende de 7.500 euros", rappelle la préfecture de police.

  • En condamnant l’Etat à rendre plus dignes les conditions de vie dans la jungle de Calais, le Conseil d’Etat a créé un précédent. L’ordonnance rendue ce 23 novembre pourra faire jurisprudence pour les camps de Roms ou de gens du voyage « si les conditions de vie y sont telles que les personnes peuvent être soumises à des traitements inhumains ou dégradants », rappelle Me Patrice Spinosi, avocat des associations et des migrants requérants.

    Le juge des référés du Conseil d’Etat a rappelé lundi l’Etat à ses devoirs, lui précisant que la « jungle » de Calais doit offrir plus de points d’eau et de toilettes, qu’un dispositif de collectes d’ordures doit y être mis en place et que des voies carrossables doivent être aménagées pour permettre l’accès des services d’urgence.

  • Alors que les bombardements massifs de l’Irak et de la Syrie vont provoquer une nouvelle crise migratoire, les migrants sont chassés de partout...

    Les attentats du 13 novembre à Paris, revendiqués par l’Etat islamique, ont encore aggravé la crise migratoire. A l’extrême réticence de nombreux Etats d’Europe de l’Est à accueillir les migrants est venue s’ajouter, ici ou là, la peur que des terroristes de l’Etat islamique ne s’infiltrent dans les rangs des demandeurs d’asile pour commettre ensuite les pires atrocités, une fois installés en Europe. Le fait qu’au moins deux des auteurs des attaques à Paris soient passés par la Grèce nourrit la crainte de nombreux gouvernements.

    Sur le terrain, la situation des migrants s’est beaucoup détériorée, leur progression en Europe étant de plus en plus souvent contrariée par des contrôles accrus aux frontières, quand ce ne sont pas des interdictions pures et simples. Tandis qu’à Berlin, le débat politique est focalisé sur la mise en place de «  plafonds » pour limiter l’afflux de réfugiés, la Macédoine, la Serbie et la Croatie ont décidé jeudi dernier de restreindre le passage aux seules personnes qui fuient les zones de guerre, en Syrie, Irak et Afghanistan, empêchant du même coup les migrants des autres nationalités de traverser au poste frontière d’Idomeni, entre la Grèce et la Macédoine. « Nous craignons que les migrants qui ne sont pas admis en Europe de l’Ouest restent coincés chez nous : nous ne pourrons pas faire face », a déclaré le Premier ministre macédonien, Nikola Gruevski, en appelant à l’aide l’Union européenne. C’est la Slovénie, au nord-ouest, qui a commencé à interdire l’entrée à certains migrants, a dénoncé le secrétaire d’Etat à la Politique d’immigration, Ioannis Mouzalas.

  • Depuis plusieurs mois, le Danemark tente de décourager les réfugiés. Après avoir durci ses contrôles aux frontières, le royaume scandinave entend maintenant confisquer bijoux et autres effets de valeur aux migrants pour financer leur accueil. Un projet de loi en ce sens doit être débattu en janvier au Parlement.

    Il prévoit d’autoriser la fouille des bagages des migrants et de confisquer tout objet de valeur ou argent liquide au-delà de 3.000 couronnes danoises, soit environ 400 euros.

    Un exemple de plus que les exactions contre les migrants augmentent en Europe et que le climat mondial se rapproche de plus en plus de celui de la fin des années trente !!! Au bout, rappelons-nous qu’il y a eu les camps de la mort...

  • Le préfet du Nord a fait savoir que l’emplacement visé par la mairie de Grande-Synthe et Médecins sans frontières pour déménager le camp de migrants du Basroch, où vivent 2500 personnes, « ne satisfait pas aux conditions de sécurité requises ». Selon nos informations, le terrain en question se situe près d’Emmaüs, le long de l’autoroute A16. Au Basroch, les conditions de vie et d’hygiène sont extrêmement difficiles.

  • Des migrants ont provoqué une émeute dans un centre de rétention à Corinthe. Une trentaine de réfugiés ont jeté des pierres aux gardiens, causé des dégâts au bâtiment, et incendié des matelas.

    De plus en plus, les migrants ne se laissent pas faire et se révoltent !!!

  • Contre les migrants, la Suède ferme ses frontières...

  • Dans la banlieue de Dunkerque, dans le Nord, le camp du Basroch rassemble plus de 2500 migrants dans des conditions effroyables. Parmi eux, deux-cents enfants, en majorité Kurdes, vivent dans la boue.

    A l’entrée, où stationnent deux camions de CRS, un panneau posé par la mairie proclame fièrement « Eco-quartier du Basroch, 500 logements à partir de 2015 ». Nous sommes en janvier 2016, et les 20 hectares du terrain communal sont remplis de tentes Quechua. A Grande-Synthe, dans la banlieue de Dunkerque (Nord), 2500 à 3000 migrants vivent ici, dans la boue, car le terrain est extrêmement marécageux.

    Pour circuler, il faut marcher sur des chemins constitués de palettes, de couvertures, de matelas imbibés d’eau. Des centaines de tentes parsèment le vaste terrain. Ça et là, des petites cabanes faites de bois et de tôle constituent des abris précaires, où brûlent des feux de camps. La police interdit tout entrée de matériel de construction qui permettrait des constructions solides.

    Les conditions sanitaires sont déplorables. Il y a une vingtaine de toilettes chimiques pour 2500 personnes. Celles-ci débordent d’excréments. Faute d’électricité, seule une partie des quarante douches fonctionne : 200 personnes seulement peuvent se laver chaque jour. Dans un tente, une cuisine improvisée permet de prodiguer des repas sommaires à 1300 personnes. La nourriture, apportée par les associations, ne semble pas manquer.

  • Angela Merkel, jusqu’à présent surtout connue pour sa formule d’accueil « Wir schaffen das ! » (Nous y arriverons !), et qui s’était présentée comme défenseur des migrants a profité des agressions multiples de femmes de Cologne pour s’attaquer aux migrants, présentés comme globalement responsables de ces agressions.

  • Y a-t-il un délit de solidarité, un délit d’humanité en France ?!!!

    Un Anglais jugé pour avoir sorti une enfant de la jungle de Calais : "Est-ce une faute ?"

    Nous demandons : "Est-ce un crime ?" !!!!

  • Le Premier ministre anglais Cameron a annoncé que les musulmanes devraient s’attendre à être expulsées si elles ne respectaient pas une requête leur imposant de connaître l’anglais pour s’intégrer.

  • Les gouvernements et les autorités en Europe intensifient leur persécution des réfugiés avec une vitesse à couper le souffle. Ils ne s’abstiennent plus d’adopter des mesures qui rappellent les politiques nationales-socialistes de l’Allemagne.

    La semaine dernière, l’aile droite du Parti libéral danois, qui constitue le gouvernement, a présenté un projet de loi au parlement qui permet aux gardes-frontières de confisquer de l’argent et des objets de valeur des réfugiés entrant dans le pays. À cette fin, les effets personnels des réfugiés seront fouillés et de l’argent ou des objets de valeur de plus de 10.000 couronnes (1.340 €, 1.460 $) seront saisis.

    L’hébergement et les soins des réfugiés seront prétendument financés par cette mesure. Lorsque les organisations de soutien aux réfugiés au Danemark et à l’échelle internationale ont protesté, le ministre de l’Intégration, Inger Støjberg, a dit que les objets ayant une valeur sentimentale particulière, telle que les anneaux de mariage et bagues de fiançailles, seraient exemptés. À l’origine, ces objets n’étaient exemptés que s’ils n’avaient aucune valeur.

    Le premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen a précisé que cette mesure visait à dissuader les réfugiés de se rendre au Danemark. Le projet de loi a été convenu avec le plus grand parti d’opposition, le Parti social-démocrate.

    Les autorités suisses ont été surprises par des manifestations contre les mesures en Suisse, car « cette pratique existe depuis plus de 20 ans ; elle a été adoptée par référendum », a déclaré la porte-parole du secrétariat d’État suisse pour l’immigration, Léa Gertheimer.

    Les réfugiés qui entrent en Suisse avec des objets valant plus de 1.000 francs (915 €, environ 1.000 $) doivent renoncer à tout au-dessus de cette limite. Un réfugié syrien a dit à la télévision suisse ce jeudi comment il a été forcé de céder environ la moitié des 2.000 € qu’il avait apportés en Suisse avec sa famille. On lui a donné un reçu.

    Le secrétariat d’État à l’immigration à Berne a indiqué que, en 2015, 210.000 francs (192.000 €) ont été confisqués à 112 personnes. Les objets personnels comme les bijoux ou boucles d’oreilles sont exclus de ces réglementations. Les réfugiés peuvent récupérer leur argent s’ils quittent le pays dans les sept mois.

    Les mesures contre les réfugiés sont de plus en plus dures et ont des conséquences horribles. À Bornheim en Allemagne, près de Bonn, le conseiller aux Affaires sociales Markus Schnapka des Verts a imposé un règlement aux réfugiés de sexe masculin de plus de 18 ans qui les empêchent de résider en ville. Schnapka a fait référence à « la multiplication d’articles faisant état de comportements machistes » par les réfugiés de sexe masculin.

  • Au moins 44 migrants, dont 20 enfants, se noient en mer Égée…
    Les noyades de migrants continuent et l’armée des frontières de l’Europe les laisse faire…

  • Il pensait bien faire. Mais son honnêteté lui a joué des tours. La semaine dernière, un homme s’est retrouvé assigné à résidence alors qu’il s’était présenté à la gendarmerie de Largentière, dans l’Ardèche, afin de ramener un portefeuille qu’il avait trouvé dans un bureau de tabac. Mal lui en a pris.

    Ce père de famille albanais est ressorti de la gendarmerie, escorté par plusieurs militaires, rapporte Le Dauphine Libéré. « On m’a demandé ce que je faisais en France. J’ai parlé de ma demande d’asile. Alors, on m’a raccompagné chez moi pour prendre les passeports de la famille », témoigne-t-il. Depuis, la famille est assignée à résidence, menacée d’expulsion.

    Le couple et ses trois enfants ont fui leur pays, où ils se disaient persécutés car ils appartiennent à la minorité égyptienne.

  • Plusieurs dizaines d’hommes masqués, présumés liés au milieu des hooligans et à la nébuleuse néo-nazie, ont convergé vendredi soir vers le centre de Stockholm pour agresser des migrants, a indiqué samedi la police suédoise.

  • Plus de 10 000 enfants migrants sont portés disparus en Europe. La responsabilité de ce crime revient à Hollande, Merkel, Juncker, les grands responsables de l’Europe !!!

  • Dans la nuit du 10 au 11 février, la police a pris sur le fait sept hommes de 24 à 47 ans qui auraient agressé des Kurdes d’Irak, à Loon-Plage, près de Dunkerque, sur un parking où des migrants ont l’habitude de se cacher pour attendre un passage clandestin en Angleterre.
    Cinq de ces hommes viennent du Pas-de-Calais voisin, certains sont actifs dans les mouvements « antimigrants », et au moins l’un d’entre eux était présent à la manifestation interdite organisée par Pegida le 6 février à Calais. La police a repéré leurs deux voitures, dans cet endroit insolite, puis a intercepté un groupe de cinq Kurdes d’Irak qui tentait de fuir les agresseurs. Elle a retrouvé deux barres de fer sur les lieux, puis une bombe lacrymogène et une troisième barre de fer dans une des deux voitures.

  • Après la validation par le tribunal administratif de Lille de l’arrêté d’expulsion de la « jungle » pris par la préfecture du Pas-de-Calais, et alors que l’Etat s’est engagé à une « évacuation progressive », l’expulsion des migrants qui vivent dans la zone sud du camp de Calais a débuté, lundi 29 février.

    Deux bulldozers et une vingtaine de personnes d’une entreprise privée mandatée par l’Etat ont commencé vers 8 h 30 à démonter une vingtaine d’abris situés sur une zone de 100 m2. Une trentaine de fourgons de CRS et deux camions antiémeute sont stationnés à l’entrée ouest, route de Gravelines, et les accès à la « jungle » sont filtrés, rapportait Nord-Eclair. Une centaine de policiers sont mobilisés dont trois compagnies de CRS et la brigade anticriminalité (BAC).

    Après une matinée plutôt calme, la situation s’est tendue en début d’après-midi. A la suite d’un départ de feu sur le site, des projectiles ont été lancés sur les CRS par des migrants. Des militants de No Border – 150 personnes, selon la préfecture – ont pris part aux affrontements, a constaté une journaliste de BBC News, qui évoque une « escalade rapide de la violence », et l’usage par la police de gaz lacrymogène et de canons à eau.

  • Un nouveau campement comptant dans le nord de Paris près d’un millier de migrants, essentiellement soudanais, érythréens et afghans, a été évacué mercredi matin, 19e opération de ce type menée en moins d’un an dans la capitale.

    Lancée vers 06H20 par les services de l’État, la Ville de Paris et la préfecture de police, cette opération s’est achevée environ deux heures plus tard, sous la surveillance d’une véritable armada policière, comme s’il s’agissait de lutte contre le terrorisme et pas de migrants pacifiques.

    Le plus beau, c’est que les expulseurs se justifient en disant qu’il s’agit de la lutte contre le logement insalubre et malsain. La rue, sans rien pour s’abriter, c’est tellement plus sain !!!

  • La forteresse Europe : on meurt sous ses remparts !!!

    500 migrants auraient péri dans un nouveau naufrage…

    La police des frontières de l’Europe est là… pour les laisser mourir mais surtout pour les empêcher d’arriver à destination !!!

  • Un camp de migrants de Grande-Synthe avait été mis en place par Médecins sans frontières. Après avoir déclaré le reprendre à son compte, l’Etat, avec Valls aux manivelles, a décidé qu’il serait fermé ! Le gouvernement de gauche, c’est plutôt du genre saloperies sans frontières !

  • Ce jeudi, une étude d’Unicef France dresse un tableau particulièrement alarmant de la situation des migrants mineurs isolés dans l’Hexagone : vivant dans la précarité, l’angoisse et la solitude, proies faciles pour les passeurs qui les exploitent et insuffisamment protégés par les autorités. Cette enquête, menée de janvier à avril 2016, estime à 500 le nombre de mineurs non accompagnés (MNA) sur les sept sites étudiés dans le Nord-Pas-de-Calais et en Normandie, dont Calais et Grande-Synthe. Intitulée « Ni sains, ni saufs », et basée en partie sur les témoignages de mineurs, elle « met en évidence une série de violations de la Convention relative aux droits de l’enfant ratifiée par la France », écrivent les auteurs, qui dénoncent « une mise en danger permanente ».

    Demander à l’Etat bourgeois de la solidarité ! Mais l’Etat va répondre en enfermant les mineurs !!!

  • Un convoi britannique, en route pour le nord de la France afin d’y distribuer de l’aide aux migrants de Calais a été refoulé samedi au poste-frontière français dans le port de Douvres (sud-est de l’Angleterre).
    Son passage avait été interdit cette semaine par les autorités françaises. Une partie du convoi d’aide britannique destiné aux migrants à Calais n’a pas été autorisé à passer la frontière.

  • Un nouveau record a été battu dans le monde en 2015. Plus de 65 millions de personnes sont désormais déracinées, annonce le Haut-commissariat de l’Onu pour les réfugiés. Ils ont dû quitter leur foyer ou leur pays en raison des guerres et des persécutions.

    Année après année, depuis 2011, date du début du conflit syrien, ce chiffre ne cesse d’augmenter, selon le dernier rapport statistique annuel publié lundi par le HCR, alors qu’il a été relativement stable entre 1996 et 2011. Par rapport à 2014, la hausse est de 9,7%. Ces 65,3 millions de personnes représentent plus que la population du Royaume-Uni.

  • Paris annonce à grands sons de trompette qu’elle s’organise pour accueillir des migrants et, en fait, elle casse sans cesse les camps de ces mêmes migrants, comme dernièrement celui de Pajol expulsé par les forces de l’ordre !!!

  • Hollande disait, avec Juncker et Merkel, « bienvenue aux migrants… A Paris, la police disperse quotidiennement les groupes de migrants…

  • Relégués sur Nauru, une île reculée du Pacifique, les demandeurs d’asile refoulés par l’Australie y subissent de nombreux abus, selon des documents rendus publics mercredi 10 août par le "Guardian".

    Le quotidien a obtenu plus de 2.000 rapports, rédigés par des membres du personnel du centre de détention de Nauru où se trouvent quelque 442 personnes. Les enfants constituent plus de la moitié des victimes dans les 2.116 rapports analysés, selon le quotidien britannique.

    Le journal détaille des incidents qui vont de menaces de mort à l’encontre d’un jeune garçon, des gifles données à des enfants ou des douches conditionnées à des faveurs sexuelles.

  • Plusieurs camps de migrants qui s’étaient reconstitués dans le nord-ouest de Paris, ont été démantelés ce mercredi matin. Ces migrants, principalement d’origine afghane, soudanaise, érythréenne et somalienne, ont été acheminés vers un commissariat du XVIIIe arrondissement...

    Voilà la manière de Hollande-Valls de leur souhaiter la bienvenue !!!

  • Un gigantesque incendie, apparemment volontaire, a ravagé lundi le camp de réfugiés et migrants de Moria, à Lesbos, pratiquement six mois jour pour jour après l’entrée en vigueur de l’accord UE-Turquie prévoyant le renvoi en Turquie des arrivés depuis le 20 mars.

  • L’hypocrite Hollande clame bienvenu aux migrants mais dès qu’une personne se solidarise avec des migrants, il est mis en accusation et menacé !!!

    Pierre-Alain Mannoni comparaissait, mercredi, devant le tribunal correctionnel de Nice pour avoir facilité le séjour de migrants irréguliers dans la vallée de Roya, à la frontière avec l’Italie. Le 17 octobre dernier, cet enseignant-chercheur de l’Université de Nice Sophia Antipolis était arrêté par les gendarmes au péage de la Turbie avec trois jeunes Erythréennes dans sa voiture. Il voulait leur faire prendre un train pour Marseille. « Elles avaient peur, elles avaient froid, elles étaient épuisées, elles avaient des pansements aux mains, aux jambes, l’une boitait en faisant des grimaces de douleurs et l’autre ne pouvait pas porter son sac avec sa main blessée », raconte-t-il dans son article publié sur Mediapart. Après 36 heures de garde à vue, le Niçois est libéré sous contrôle judiciaire. Sa voiture est saisie et il a l’interdiction de quitter Nice.

    Pierre-Alain Mannoni se défend d’avoir agi en militant ou en passeur. Le parquet a requis une peine de six mois de prison avec sursis.

  • Ils veulent rejoindre leur famille en Angleterre...

    Les 19 mineurs du centre d’accueil et d’orientation de réfugiés (CAO) de Réalville, dans le Tarn-et-Garonne, sont en grève de la faim depuis jeudi soir. Ils protestent contre le refus de l’Angleterre de les accueillir comme réfugiés… Les 19 jeunes, âgés de 14 à 17 ans, ne s’alimentent plus depuis 3 jours et deux d’entre eux ont été hospitalisés cette nuit.

  • Un millier de migrants ont pris d’assaut, dimanche 1er janvier, la double clôture séparant le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta. Un groupe de 1 100 personnes originaires d’Afrique subsaharienne qui voulaient gagner l’Europe s’est précipité sur la clôture haute de 6 mètres, vers 4 heures.

    La préfecture de Ceuta a rapporté que les faits s’étaient déroulés d’une manière « extrêmement violente et organisée ». Cinquante policiers ont été blessés, dont six gravement, notamment un policier qui a perdu un œil dans les heurts qui ont suivi, ont indiqué les autorités locales.

    « Cette tentative avortée par les forces de l’ordre a permis l’arrestation de l’ensemble des immigrés clandestins », a annoncé de son côté dans un communiqué le ministère de l’intérieur marocain.

    « Ces tentatives d’immigration illégales placent leurs auteurs en marge de la loi (…). Dorénavant les auteurs seront présentés devant les juridictions compétentes qui statueront sur leur possible expulsion du Maroc et seront condamnés à des peines plus lourdes selon la gravité de leurs actes. »

  • Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé, samedi 7 janvier, les violences policières à l’encontre des migrants en errance qui dorment dans les rues de la capitale. Selon l’association humanitaire, les forces de police « harcèlent les migrants en confisquant leurs couvertures, utilisant parfois des gaz lacrymogènes pour les disperser, allant jusqu’à leur interdire de s’asseoir dans la file d’attente du centre humanitaire de La Chapelle où ils attendent une place d’hébergement ».

  • Malgré l’hypocrite "bienvenue aux migrants" de Hollande, Valls et Cazeneuve, le « délit de solidarité » existe-t-il encore !!!

    Cédric Herrou, un agriculteur du sud-est de la France, est menacé ce vendredi 10 février par le tribunal d’être condamné pour avoir aidé des migrants à entrer et à séjourner en France !!!

    L’association GISTI recense les cas de poursuites sur son site internet. Depuis 2014, les « délinquants solidaires » seraient de plus en plus nombreux. « La loi de 2012 est volontairement floue. Le terme de "contrepartie" peut être interprété de différentes manières », regrette Violaine Carrère. « Réduire l’aide apportée à la nourriture, aux soins, aux conseils juridiques et à l’hébergement exclue également toute autre forme d’aide. Une personne a été poursuivie pour avoir rechargé des téléphones portables », déplore-t-elle.

    Les associations dénoncent aussi les motifs d’infractions retenues par la justice. « Il y a une imagination très forte. Une personne a été poursuivie car l’abri qu’elle avait construit pour des réfugiés était bâti en zone inondable, une autre car elle n’avait pas de permis de construire. Un monsieur qui hébergeait une famille dans un presbytère s’est vu reprocher de loger ces gens dans un bâtiment qui n’était pas aux normes », énumère Violaine Carrère.

  • Comment la police de Hollande applique le "bienvenue aux migrants" de Hollande ?

    Un collectif de bénévoles raconte avoir été empêché de distribuer un petit déjeuner à des migrants ce jeudi matin devant le centre humanitaire de la Chapelle (Paris 18e) par des policiers. "Après les retraits de couvertures, après les dispersions, après les pierres, on passe à l’étape suivante : les migrants sont empêchés de manger", raconte le collectif "Solidarité Migrants Wilson" dans un post Facebook.

  • En 2013, le Premier ministre ultranationaliste hongrois Viktor Orbán avait renoncé à la détention systématique des demandeurs d’asile, sous la pression de l’UE, du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés et de la Cour européenne des droits de l’homme. Une mesure contraire au droit international. Mais voilà qu’Orbán le souverainiste persiste et signe. Mardi, son parti (Jeunes démocrates, droite populiste) qui détient la majorité des deux tiers au Parlement, a adopté une loi réintroduisant la détention automatique. L’homme fort de Budapest avait reconnu il y a quelques semaines que ce texte « irait ouvertement contre l’UE ». La loi, rétroactive, s’applique tant aux nouveaux venus qu’aux 586 demandeurs d’asile que comptait le pays en février.

  • Encore 250 victimes de l’Europe forteresse !!!

    On a retrouvé deux canots pneumatiques renversés et il y aurait 250 victimes noyées en Méditerranée dans leur traversée vers l’Italie...

    Les gouvernants européens sont les responsables de ces crimes !!!

  • L’évacuation de campements d’un millier de migrants installés depuis plusieurs semaines porte de La Chapelle, dans le nord de Paris, s’apprêtait à débuter mardi peu après 06H00, a constaté une journaliste de l’AFP.

    "Cette opération mobilise 350 fonctionnaires de police ainsi qu’une centaine de personnels de l’Etat et de ses partenaires", affirment la préfecture de police et la préfecture d’Ile-de-France dans un communiqué commun.

    En pleine passation de pouvoir entre Hollande et Macron, les rafles continuent !!!

  • Plusieurs centaines de migrants seraient morts en essayant de traverser la Méditerranée le week-end dernier, selon le HCR, l’organisation des Nations Unies pour les réfugiés. On craint qu’ils se soient noyés quand les bateaux gonflables surchargés où ils ont été parqués par des passeurs se sont dégonflés et ont coulé.

    Ce crime est produit par les politiques de fermeture des frontières européennes, pratiquées malgré les déclarations hypocrites de "bienvenu aux migrants" de Merkel, Hollande-Valls-Cazeneuve et Juncker !!!

  • La route maritime du nord de l’Afrique vers l’Italie est la traversée la plus mortelle pour les immigrants partout dans le monde, ayant transformé la Méditerranée en un cimetière aquatique pour d’innombrables milliers de personnes. Ce fut pourtant la seule option pour ceux qui veulent atteindre l’Europe, dont beaucoup cherchent non seulement à échapper aux horreurs infligées par l’impérialisme dans leur pays d’origine, mais aussi à s’unir avec des membres de la famille déjà en Europe. Plus de 90 pour cent des réfugiés qui tentent d’atteindre l’Europe partent actuellement de la Libye. Plus de 5000 d’entre eux sont morts en Méditerranée l’année dernière, selon les chiffres officiels.

    L’UE a œuvré à ériger une « Forteresse Europe », en scellant ses frontières extérieures sur la « voie des Balkans » avec des barrières de barbelés, en érigeant des camps de détention pour enfermer les réfugiés et en menant des déportations massives. Elle a également conclu un accord honteux avec le régime turc autoritaire du président Recep Tayyip Erdogan pour faciliter la déportation massive de réfugiés et empêcher d’autres personnes de quitter la Turquie pour l’Europe, en contrepartie de 6 milliards d’euros et de concessions politiques à Ankara.

    Maintenant, l’Italie, avec le soutien d’autres gouvernements de l’UE, essaie de reproduire ces arrangements grâce à un accord avec le Gouvernement d’Accord national libyen du Président Fayez al-Sarrajsoutenu à Tripoli soutenu par l’Occident. Ce régime instable exerce un contrôle sur une partie du pays seulement. Le pays s’est englué dans une guerre civile dominée par la violence de milices rivales depuis la guerre des États-Unis et de l’OTAN en 2011 pour obtenir un changement de régime, qui a terminée avec le renversement et l’assassinat du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

    Au cours des prochaines semaines, l’Italie doit livrer au moins 10 bateaux de patrouille, des hélicoptères, des véhicules à quatre roues motrices, des équipements de communication et d’autres matériels à la garde côtière libyenne pour mener des opérations visant à ce que les bateaux ne puissent plus sortir des eaux libyennes.

    Les garde-côtes libyens, renforcés pour faire le sale travail de l’UE dans la chasse aux migrants et leur retour forcé, est tristement célèbre pour sa brutalité et sa corruption. Elle a abattu des migrants en haute mer, fait couler des bateaux, attaqué des groupes humanitaires qui tentaient de secourir les réfugiés et a collaboré avec des passeurs pour de l’argent.

    En empêchant les réfugiés de quitter la Libye, l’Italie et l’UE les condamnent à des conditions tout à fait infernales. Les réfugiés sont détenus dans un réseau de camps de détention gérés par le gouvernement ainsi que par des milices et des gangs criminels, où ils sont systématiquement extorqués, torturés, violés et exécutés de façon sommaire. Ceux qui ne parviennent pas à trouver l’argent exigé par leurs ravisseurs sont souvent tués, ou on les laisse mourir de faim. D’autres ont été vendus – des femmes comme esclaves sexuelles et des hommes en tant que travailleurs – dans des marchés aux esclaves modernes mis en place dans les parkings de Tripoli.

    La déferlante de ceux qui risquent la mort en traversant la Méditerranée est en grande partie fonction du désir désespéré des migrants d’échapper aux conditions en Libye, là où l’Italie et l’UE veulent maintenant les piéger.

  • L’Italie a également établi un pacte avec un groupe de tribus du sud de la Libye pour bloquer les frontières du pays avec le Niger et le Tchad, ce qui représente la menace directe de la violence armée contre les réfugiés qui fuient la guerre et la répression en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient ou, au moins, les renvoyer dans le désert du Sahara et dans les pays où leur vie sera en danger immédiat.

    Le ministre italien de l’Intérieur, Marco Minniti, a dépeint les actions de son gouvernement comme une croisade humanitaire. « Les gens qui arrivent en Italie sortent des mains violentes de trafiquants d’êtres humains », a-t-il déclaré. « Tout ce que nous faisons, c’est les sauver de ce destin. » C’est d’une hypocrisie à couper le souffle. Minniti n’a donné aucune indication sur le sort prévisible auquel peuvent s’attendre ces réfugiés vulnérables une fois aux « mains violentes de trafiquants d’êtres humains » qui ne peuvent pas gagner d’argent en les envoyant à travers la Méditerranée.

    Le Parlement italien, quant à lui, a approuvé une loi réduisant considérablement les possibilités d’appel pour les demandeurs d’asile déboutés, tandis que le gouvernement se prépare à ouvrir 16 centres de détention pour détenir les personnes dont l’expulsion est prévue.

    Le nombre de personnes qui fuient vers l’Europe les horreurs des guerres soutenues par les États-Unis en Syrie, en Libye, au Yémen, en Irak, en Somalie et ailleurs, ainsi que l’oppression écrasante et la pauvreté imposées par l’impérialisme dans toute l’Afrique subsaharienne, n’est qu’une fraction du chiffre record de 65,3 millions de réfugiés que ces conditions ont créé dans le monde entier. Pourtant, les garder, les réprimer et les expulser est devenu une question centrale de la politique capitaliste en Europe, tout comme aux États-Unis avec les exigences de l’administration Trump pour la construction d’un mur à la frontière mexicaine et le lâchage de la Patrouille frontalière et des agents de l’ICE (Immigration and Customs Control, Contrôle de l’immigration et de la douane) dans une campagne de persécution et d’intimidation contre les immigrants.

    Des deux côtés de l’Atlantique, et partout dans le monde, les gouvernements et les mouvements politiques de droite tentent de faire des immigrants des boucs émissaires pour les conditions de chômage de masse, la baisse du niveau de vie et la crise sociale créée par le système capitaliste.

  • 21 demandeurs d’asile du Centre d’accueil et d’orientation (CAO) d’Embrun ont entamé une grève de la faim mercredi. Ils protestent contre l’application de la procédure Dublin à deux Soudanauis, arrivés dans les Hautes-Alpes il y a cinq mois, et menacé d’expulsion.

  • Le président s’amuse de la mort de dix mille migrants !!!

    À l’occasion d’un déplacement en Bretagne, jeudi, le chef de l’État français avait plaisanté au sujet de ces frêles embarcations sur lesquelles périssent de nombreux migrants comoriens tentant de rejoindre Mayotte, le département français voisin. « Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent », avait lancé Emmanuel Macron lors d’un échange avec des responsables d’un centre régional d’observation et de sauvetage.

    Les migrants, qui partent notamment de l’île comorienne d’Anjouan, empruntent ces « kwassa-kwassa », des embarcations de fortune, pour rallier les côtes de Mayotte illégalement, parfois au péril de leur vie. Ces traversées ont causé « entre 7 000 et 10 000 morts depuis 1995 », selon un rapport du Sénat français de 2012.

    « Ce sont des propos choquants et méprisants. Le peuple comorien a droit à la dignité et des excuses sont nécessaires », a déclaré Mohamed Bacar Dossar. « L’emploi du mot est méprisant, nous sommes choqués, on attend une mise au point sérieuse de l’Élysée. J’ai convoqué l’ambassadeur de France pour lui faire part de notre indignation », a ajouté le ministre.

  • En refusant de loger et de soigner les migrants, l’Etat propage la gale...

    De plus en plus nombreux et précaires, les migrants sont confrontés à cette maladie contagieuse, qui se développe dans les rues de Paris. 157 cas ont été recensés

  • Révoltées par les mauvais traitants des forces de répression contre les migrants à Calais, onze associations, et cinquante migrants portent plainte ce vendredi contre l’Etat devant le tribunal administratif de Lille pour demander au juge d’exiger des autorités le minimum d’humanité.

  • Une association d’aide aux migrants de Montpellier a été saccagée par des militants identitaires de La Ligue du Midi...

    A visage découvert et aux cris de « Assez, assez de réfugiés » et « Pas de subvention pour l’invasion », une demi-douzaine de militants d’extrême droite cassent la vaisselle et saccagent les lieux en lançant des dossiers à travers le local.

  • Des déclarations hostiles aux migrants d’un des hommes forts du régime algérien, Ahmed Ouyahia, suscitent l’indignation des défenseurs des droits de l’Homme en Algérie, où le gouvernement avait pourtant fait voeu d’améliorer la condition des subsahariens en situation irrégulière.

    "Ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux", a accusé samedi, au micro de la télévision privée Ennahar TV, M.Ouyahia, directeur de cabinet du président Abdelaziz Bouteflika avec rang de ministre d’Etat.

    "Ces gens-là sont venus de manière illégale (...) On ne dit pas aux autorités ’jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts’, mais le séjour en Algérie doit obéir à des règles", a ajouté M. Ouyahia, également patron du Rassemblement national démocratique (RND), 2e parti d’Algérie et allié crucial du Front de libération nationale (FLN) de M. Bouteflika.

  • L’organisation concernée, Jugend Rettet (“La jeunesse sauve”), qui opère des sauvetages en Méditerranée, a vu son bateau, le Luventa, arrêté et saisi le 2 août par l’armée italienne qui l’accuse de faire venir des migrants en Italie.

    Confrontée depuis plusieurs années à une importante vague migratoire en provenance des côtes libyennes – et ce d’autant plus depuis l’accord avec la Turquie et la fermeture de la route des Balkans –, l’Italie se plaint régulièrement des difficultés qu’elle rencontre et du manque de solidarité de ses voisins européens. Outre le chantage qu’il a tenté d’exercer pour obtenir le soutien des autres États membres (sans succès), le gouvernement italien, notamment son nouveau ministre de l’Intérieur, Marco Minniti, a déployé plusieurs mesures pour bloquer les migrants.

    Parmi celles-ci : un accord avec l’un des pouvoirs en place en Libye pour qu’il bloque les départs de migrants, un autre avec les tribus du Sud libyen pour qu’elles bloquent les entrées, et un “code de conduite” à l’usage des ONG qui opèrent en mer, et qui sont de plus en plus souvent accusées de constituer, par leur présence au large des côtes, un “appel d’air”, une incitation à prendre la mer. Quand elles ne sont pas soupçonnées de collusion avec les passeurs, comme cela vient d’être le cas pour l’ONG Jugend Rettet.

  • Devant la préfecture de Nanterre, des centaines d’immigrés attendent chaque jour dehors, parfois la nuit entière, de pouvoir être reçus et renouveler leur titre de séjour. Le jour se lève à peine mais la foule est déjà compacte. Devant la préfecture de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, des centaines de personnes - sans rendez-vous - attendent, s’impatientent, désespèrent de pouvoir renouveler leur titre de séjour à temps, avant qu’il n’expire. Etrangers en situation régulière, ils campent jour et nuit, dehors, pendant des heures et des heures, derrière des barrières métalliques, munis de couvertures quand il fait trop froid, d’éventails en carton quand il fait trop chaud, pour être sûrs d’être reçus dès l’ouverture, à neuf heures, alors que la préfecture croule sous les demandes. Profitant de la forte affluence et de la détresse des usagers, certains sont accusés de venir faire la queue uniquement pour revendre (très cher) leur place...

  • La cour d’appel d’Aix-en-Provence doit rendre son arrêt, mardi 8 août, à l’encontre du passeur de migrants Cédric Herrou. Cet agriculteur militant est l’une des principales figures de l’association Roya Citoyenne, qui vient en aide aux migrants à la frontière entre l’Italie et la France. Poursuivi pour aide à l’immigration clandestine après avoir pris des migrants en stop côté italien en 2016, il a été condamné en première instance à 3 000 euros d’amende avec sursis. Le parquet d’Aix-en-Provence a requis 8 mois de prison avec sursis en appel. Mais que dit la loi ?
    En juin dernier, lors de son procès en appel, la loi de décembre 2012 a été au cœur du débat. Le texte accorde l’immunité à tous ceux qui apportent une aide humanitaire aux migrants sans aucune contrepartie directe ou indirecte. Ce qui inclut les conseils, prestations, repas, hébergement ou soins médicaux d’urgence... En clair : tout ce qui relève de la détresse, du respect de la dignité et de l’intégrité physique du migrant.
    La loi fait la différence entre l’aide à l’immigration clandestine, pratiquée par les passeurs contre des sommes souvent démesurées pour les migrants, et l’aide désintéressée aux migrants. Cette dernière est souvent l’œuvre de militants qui apporte une aide à l’asile et, pour certains, une aide pour franchir les frontières comme Cédric Herrou.
    Ces derniers mois, l’action tous azimuts d’associations ou de particuliers a clairement crispé les procureurs et les préfets. Des opérations de police, des arrestations, des perquisitions ou encore des gardes à vue s’en sont suivies pour éviter une forme de contagion parmi ces militants. Les signalements se sont multipliés et les poursuites pénales avec.
    Ainsi, en France, la solidarité aux migrants n’est pas un délit mais, de toute évidence, aux yeux de la justice et des pouvoirs publics, cela dépend du contexte migratoire.
    Le délit d’aide humanitaire semble revenir au goût du jour avec Macron…

  • Médecins sans frontières (MSF) a annoncé samedi la suspension de ses opérations de sauvetage de migrants en Méditerranée, évoquant la menace posée par les gardes-côtes libyens ainsi que les entraves imposées par le gouvernement italien...

  • Macron-Philippe poursuit la guerre contre les migrants de Hollande-Valls...

    Une opération d’évacuation de campements de migrants installés depuis plusieurs semaines porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, a débuté vendredi 18 août. Il s’agit de la 35e en deux ans dans la capitale, ont affirmé les préfectures de police de Paris et d’Ile-de-France dans un communiqué. Et elles en sont fières !

    Trois cent policiers ont été mobilisés contre des populations qui n’ont rien fait de criminel. Non, le criminel, c’est le gouvernement qui maltraite des populations déjà victimes de sa politique dans leur propre pays !

  • L’accord Union européenne-Libye qui se prépare relève du crime contre l’humanité !

    Alors que plusieurs rapports internationaux dénoncent les violences et les tortures infligées aux migrants en Libye, la Commission européenne s’apprête à offrir 200 millions d’euros à ce pays pour qu’il retienne les migrants sur son territoire et les empêche de rejoindre l’Europe.

    Un an et demi après le sinistre accord Union européenne-Turquie qui a conduit à la multiplication de camps odieux et invivables en Grèce et en Turquie, les dirigeants du continent le plus riche de la planète s’apprêtent à recommencer en pire.

    Cette fois, c’est du côté africain que se poursuit le projet d’Europe forteresse, en collaboration avec le régime fantoche libyen et à l’initiative du président français, en échange de moyens militaires énormes et d’une somme d’argent qui pourrait être trois fois supérieure aux six milliards de dollars offerts au dictateur Erdogan en 2016.

    En vue de cet accord, les navires militaires italiens multiplient actuellement leur patrouilles vers le Sud et la Libye vient de déplacer unilatéralement la limite de ses eaux territoriales de 12 à 70 milles nautiques. Parallèlement, les autorités italiennes ont saisi le bateau de sauvetage d’une ONG et arrêté ses responsables, au moment même où, à quelques centaines de kilomètres plus au sud, des gardes côtes libyens tiraient à balles réelles pour éloigner un autre bateau de sauvetage, au large de Zouara.

    Dans le même temps, une expédition de miliciens fascistes circule en toute liberté en Méditerranée, avec pour seuls obstacles ceux que nous lui dressons, nous antifascistes, depuis plusieurs semaines, lui causant problèmes, craintes, annulations, fuites, changements de cap, pannes et ridicule.

    Plusieurs des responsables de ce navire anti-migrants ont été subitement libérés de leur garde-à-vue au nord de Chypre, territoire sous le contrôle d’Erdogan, alors que les chefs d’inculpation étaient graves et que l’instruction venait d’être prolongée. A l’inverse, les demandeurs d’asile Tamouls qui avaient dénoncé l’escroquerie ont été expulsés vers le Sri Lanka. Par la suite, malgré leurs discours xénophobes, leurs menaces explicites et leur non-respect de la réglementation maritime, les miliciens fascistes de Defend Europe n’ont jamais été inquiétés par les autorités qui ont clairement choisi de les laisser mener leur projet. Plusieurs ministres de l’Union européenne ont même exprimé des propos bienveillants à leur encontre et le ministre de l’intérieur autrichien est même allé jusqu’à les féliciter.

  • La décision de l’administration Trump de mettre fin au programme DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals – Action différée pour les arrivées d’enfants) marque une nouvelle étape dans l’attaque contre les travailleurs immigrés et les jeunes aux États-Unis et de par le monde. Près de 800 000 jeunes qui ont passé la plus grande partie de leur vie aux États-Unis, vont, dans six mois, être laissés à la merci de l’appareil de répression, de violence et d’expulsion appelé Immigration and Customs Enforcement (ICE – la police de l’immigration) et la Patrouille frontalière des États-Unis.

    La fin du programme DACA n’est qu’une partie d’une campagne brutale de terreur et d’intimidation menée par l’administration Trump contre les immigrés et les réfugiés – y compris l’interdiction de voyage pour certains musulmans, les rafles et les déportations élargies, les plans pour construire un mur le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique et la grâce accordée à David Joe Arpaio, qui s’est réjoui de l’établissement de « camps de concentration » pour détenir des immigrés en Arizona.

    La classe dirigeante américaine, qui mène des guerres dans le monde entier sous prétexte de défendre les « droits de l’Homme » et la « démocratie », ressuscite à l’intérieur de ses frontières des mesures qui rappellent les horreurs des années 1930 et la création de camps d’internement japonais aux États-Unis au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

  • Hongrie et Slovaquie refusent de recevoir des migrants…

    L’Italie paie des groupes armés libyens pour bloquer les migrants…

    La France les matraque et les chasse…

    Elle est belle leur Europe démocratique…

  • Les portes des centres de rétention (CRA) vont-elles s’ouvrir tout grand ? Si les juges suivent l’arrêt n°1130 de la Cour de cassation, rendu en audience publique mercredi 27 septembre, les étrangers enfermés le temps de préparer leur renvoi dans un pays d’Europe pourraient tous retrouver la liberté. Ce qui pourrait vider ces prisons pour migrants d’un cinquième de ces « retenus ».

    La plus haute juridiction a conclu que le droit français n’autorisait pas à priver de liberté ces demandeurs d’asile qu’on appelle « dublinés », parce qu’ils ont laissé une trace de leur passage dans un autre pays d’Europe avant d’arriver en France et qu’ils peuvent y être renvoyés au nom du règlement dit de Dublin.

    Macron-Collomb persistent ! Dans son projet de loi sur l’immigration, le gouvernement veut doubler la durée de rétention administrative, qui est actuellement de 45 jours.

  • A partir de janvier 2018, les comptes bancaires déténus par des migrants dont le statut de séjour est jugé illégal en Grande Bretagne, seront gelés conformément à une nouvelle législation adoptée à la fin de l’année 2016. Cette mesure devrait toucher de nombreux Africains, particulièrement des Nigérians ou encore des Ghanéens.

    Cette mesure ne demande pas expressément de geler des comptes, mais elle explique que les banques et les sociétés immobilières, sont désormais tenues de vérifier le statut d’immigration de leurs clients non-britannique. La mesure entre dans le cadre de la politique de la nouvelle première ministre Theresa May (photo), visant à créer un contexte hostile pour les migrants illégaux.

    Dans un message adressé à des Ghanéens résidant en Angleterre, Nana Otuo Acheampo, une consultante bancaire, leur a demandé de commencer à fermer leurs comptes ou alors de transférer ces comptes dans un autre pays. « Vous êtes prévenus. Il faut agir maintenant. Si au plan juridique vous ne pouvez pas prouver que vous vivez légalement en Grande Bretagne, alors fermez vos comptes », a-t-elle déclaré

  • La mobilisation des enseignants, des parents et des élus de Noisiel a payé. Halim Harzi, lycéen en terminale à René Cassin, a été libéré mardi matin du centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, à l’issue des 45 jours maximum légaux de rétention.

    En situation irrégulière, il avait fait l’objet d’un contrôle d’identité le 19 octobre dernier. Trois rassemblements de soutien avaient mobilisé entre 150 et 800 personnes à Noisiel.

  • Examiné ce jeudi à l’Assemblée nationale, un texte porté par le groupe « Les Constructifs », déjà adopté en commission des lois, propose de pouvoir placer en rétention les migrants censés effectuer leur demande d’asile dans un autre pays européen, et ce, avant même qu’une décision de renvoi ne soit prise !!!

    La Cimade, association de soutien aux migrants, juge de son côté que la proposition de loi portée par Les Constructifs « entend inverser la logique de l’enfermement », lequel « serait préventif et les préfectures pourraient enfermer des personnes qui n’ont pas de mesure d’éloignement, le temps pour elles d’examiner leur situation. Cette nouvelle logique étendrait de façon inédite et disproportionnée l’enfermement des personnes en procédure "Dublin". Elles seraient privées de liberté uniquement pour déterminer l’Etat européen responsable de leur demande d’asile. »

    Même le Défenseur des droits, Jaques Toubon, s’est fendu ce jeudi d’un communiqué énervé. Si elle était adoptée, cette proposition de loi « conduirait à banaliser l’enfermement des étrangers, y compris ceux ayant un droit au maintien sur le territoire et en besoin de protection internationale, au mépris du respect des droits fondamentaux les plus élémentaires. »

  • En Bulgarie, ce sont des troupes nazies paramilitaires qui sont organisées sous prétexte de lutter contre les migrants : les hommes de l’Union militaire Vassil Levski-BNO (Mouvement national bulgare) Chipka. Ils sont une cinquantaine, entre 15 et 50 ans, en tenue camouflée, cagoules, couteaux et machettes pour certains.

    Au garde-à-vous, répartis en trois groupes et alignés comme à la revue. Penché sur une carte d’état-major au 1/50 000, leur commandant, Vladimir Rusev, sexagénaire au physique de catcheur, assigne des objectifs à ses adjoints, tout en fumant clope sur clope. Les ordres sont transmis. La colonne s’ébranle et disparaît dans la nature. Un passage de migrants a été signalé par des informateurs. But de la manœuvre : les repérer, les arrêter, et surtout les renvoyer en Turquie !

  • Emmaüs, Médecins du Monde, ou encore la Cimade, ont refusé vendredi le discours du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. Réunis place Beauvau, les acteurs associatifs ont quitté le bureau de l’ex-maire de Lyon après ses explications sur le recensement des personnes accueillies en hébergement d’urgence, dénonçant une logique de tri. L’exécutif défend, lui, une méthode d’identification, pour rediriger ceux qui doivent être pris en charge par d’autres structures et libérer des places pour les sans-abri.

  • Pas question de rentrer dans une logique "de recensement, d’étiquetage et de triage", a dénoncé Patrick Doutreligne, le président de l’Union nationale d’associations sanitaires et sociales (Uniopss), à l’issue de la réunion. Si demandeurs d’asile et réfugiés pourront prétendre à un accueil par la France, les déboutés et tous ceux enregistrés dans un autre pays européen devront quitter le pays.

    Pour les associations, le recensement "franchit trois lignes rouges : l’accueil inconditionnel, le non-respect de la loi informatique et libertés si on nous demande de transmettre des listes, et d’éventuelles interventions de la police dans les centres", a averti Patrick Doutreligne. Sur Twitter, Médecins du Monde s’inquiète aussi d’une augmentation du nombre de personnes à la rue et "une plus grande précarisation".

  • Trump exploite le terrorisme : à chaque attentat, il affirme radicaliser sa lutte contre... les migrants !!!

  • Emmanuel Macron et Gérard Collomb veulent expulser davantage, quitte à les rejeter aux frontière montagneuses de la France et les faire mourir dans la neige ou dans les eaux de la Méditerranée...

  • Amnesty international accuse les gouvernements européens de se rendre complices des violations des droits humains des réfugiés et des migrants perpétrées par la Libye.

    Ils pensaient être secourus puis conduits vers les frontières européennes. Mais ces migrants, dont l’embarcation sommaire s’apprêtait à couler, ont été repêchés par des garde-côtes libyens dont la violence est sans équivoque. Sur ces images filmées par l’ONG allemande Sea-Watch, on peut en effet voir un homme, qui n’a pas eu le temps de monter sur la frégate, se faire traîner dans l’eau avant que d’autres ne se fassent frapper sur le ponton du bateau. Au cours de ce soit-disant "sauvetage" qui visait en fait à rapatrier les migrants sur le sol libyen où ils sont ensuite incarcérés dans des conditions déplorables, cinquante migrants ont trouvé la mort, rapporte Amnesty international.

  • Les migrants et demandeurs d’asile à Calais font face à des conditions de vie dramatiques, particulièrement en cette période de chute des températures, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. De nombreux migrants, enfants et adultes, ont rapporté que les destructions et confiscations de leurs effets par la police étaient plus fréquentes depuis début novembre 2017, leur rendant la vie dehors encore plus difficile.

    Dans cette ville du nord de la France, les policiers emploient une force excessive contre les demandeurs d’asile et autres migrants. Les forces de l’ordre confisquent ou détruisent fréquemment les sacs de couchage, vêtements et autres possessions des demandeurs d’asile et des migrants, apparemment dans le but de les dissuader de rester à Calais.

    « Les violences policières, les destructions et les confiscations en cours sont inhumaines et inadmissibles », a déclaré Bénédicte Jeannerod, directrice France de Human Rights Watch. « Les autorités françaises doivent mettre immédiatement fin à ces abus et s’assurer que les migrants sont traités avec la dignité à laquelle tout être humain a droit. »

    Human Rights Watch a constaté que, très récemment, au cours de la première semaine de décembre, la police, en particulier du corps anti-émeute des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), avait confisqué ou détruit des effets personnels des demandeurs d’asile et des autres migrants, tels que leurs sacs de couchage, couvertures, vêtements, voire parfois leurs téléphones, médicaments et documents.

    Au moins 500 migrants et demandeurs d’asile, dont on estime que 100 sont des enfants non accompagnés, vivent dans les rues et les zones boisées de Calais et des alentours. La plupart d’entre eux sont originaires d’Érythrée, d’Éthiopie et d’Afghanistan.

  • Depuis plusieurs mois en effet des témoignages et associations font état d’exaction des forces de l’ordre contre les migrants de Calais. Au début du mois, Yann Moix interpellait vivement le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, lors de l’émission On n’est pas couché, « J’y passe régulièrement des jours et des nuits depuis quelques mois. Et ce que je vois ce sont des CRS qui gazent les couvertures de jeunes migrants de 18 à 25 ans, qui gazent l’eau potable de jeunes migrants, qui tabassent de jeunes migrants qui sont soignés effectivement gratuitement par l’Etat parce qu’ils ont été frappés par la police la veille, qui n’ont aucun endroit où aller. »

    Macron répond :

    « Je ne peux pas laisser accréditer l’idée que les forces de l’ordre utilisent la violence. Si cela est fait, c’est contraire à toute déontologie. Si cela est fait et prouvé, cela sera sanctionné. »

  • L’avant projet de loi sur l’asile et l’immigration a été présenté jeudi par Matignon pour un semblant de concertation avec les associations, dont certaines ont boycotté la réunion. Ce projet de loi constitue un durcissement sans précédents depuis la Seconde guerre mondiale des conditions d’asile et d’accueil en France. Parmi ces mesures, on retrouve l’allongement de la durée de rétention : jusqu’alors de 45 jours, la durée maximale des séjours en rétention administrative doublerait à 90 jours, avec possibilité de la proroger pendant 15 jours supplémentaires – « dans le cas où l’étranger fait obstacle, lors de la dernière période de rétention, à l’éloignement » tel que le stipule le texte.

  • Macron-Colomb affirment qu’ils appliqueront leurs décisions drastiques contre les migrants avec beaucoup d’humanité ! Autant dire que c’est avec la même humanité que celle qu’ils emploient à bombarder les populations civiles désarmées sous prétexte de guerre au terrorisme !!!

  • Les subsahariens vivent un calvaire sans fin en Algérie, pays maghrébins qui sert de transit à de nombreux migrants voulant rallier les côtes européennes. Depuis le 15 janvier 2018, ils sont des milliers à être jetés dans le désert de Tamanrasset à la merci des intempéries : vague de froid la nuit, tempête de sable la journée. Certains d’entre eux trouvent la mort dans ces opérations d’expulsions. C’est le cas d’un camerounais qui a trouvé la mort à suite de violente bastonnade. De nombreux guinéens tout comme d’autres nationalités pataugent dans le désert, sans aides.

  • L’écrivain Yann Moix fustige dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron la politique migratoire de la France, et plus particulièrement le traitement infligé aux migrants à Calais. Vidéo à l’appui, il affirme avoir filmé sur place des « actes de barbarie ».

  • La situation des migrants et réfugiés africains en Libye a été évoquée vendredi 26 janvier au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. Le bilan est le suivant : l’esclavage continue ! Les pays européens, eux, ont simplement fini d’en parler puisque les média ont changé de sujet !!!

  • L’extrême droite européenne s’excite sur la lutte contre les migrants !!!

    En Italie, un militant de la Ligue du Nord a été arrêté après avoir tiré sur des étrangers...

    En France, aussi... Aux abords du bidonville de Calais, des milices d’extrême droite veillent, prêtes à dégainer leur matraque pour perpétrer de véritables ratonnades. C’est ce qui est arrivé à Ahmed, un jeune syrien qui s’est fait éclater la mâchoire dans le centre-ville de Calais par 6 hommes armés.

    En Allemagne, entre janvier et septembre 2017, 211 attaques ont été perpétrées contre des centres pour réfugiés et demandeurs d’asile selon l’Office fédérale de police criminelle allemande. Ce chiffre témoigne d’une propagation des discours et des violences anti-migrants, touchant plusieurs pays européens. Ces attaques presque quotidiennes ont été parfois très violentes, prenant la forme d’attaques à l’explosif ou encore d’incendies criminels. La police allemande estime que la plupart ont été commises par des individus proches de groupes d’extrême-droite. Dans la ville allemande de Cottbus, le 20 janvier, une manifestation anti-migrants, dont plusieurs militants d’extrême droite semblent être à l’origine, a eu lieu dans la ville sans autorisation des autorités. D’après Der Tagesspiegel, Cottbus avait alors été la scène de plusieurs incidents provoqués par des groupes néo-nazis. Les autorités ont d’ailleurs recensé 145 radicaux de droite vivant à Cottbus l’année dernière. Après avoir enregistré plusieurs actes de violences, la ville de Cottbus, dans l’Est de l’Allemagne, a décidé qu’elle n’accueillera plus de migrants.

    Face à la multiplication des faits divers, Karl-Heinz Schröter a également annoncé le renforcement des moyens de police avec notamment la mise en place de cinq patrouilles de police supplémentaires et d’une surveillance vidéo devant la mairie, selon le Berliner Zeitung.

    En République Tchèque, cela a été le cas durant les élections où les réfugiés ont été assimilés à des terroristes ou des profiteurs ou bien en Grèce afin de protester contre les arrivées de migrants sur les îles égéennes,. A l’occasion de la fête de l’Indépendance en Pologne, des dizaines de milliers de manifestants se sont réunis à Varsovie lors d’une marche patriotique, chantant des slogans xénophobes et fustigeant les réfugiés.

    En Grèce, un réfugié afghan de 11 ans, Amir, a été sélectionné par tirage au sort afin de porter le drapeau grec lors d’une parade commémorative mais son école l’en a ensuite empêché. Le logement temporaire dans lequel Amir réside avec sa famille a par la suite été attaqué à coup de pierres.

    Quatre Grecs d’extrême droite âgés de 19 à 26 ans sont accusés d’avoir placé un explosif devant un local anarchiste en août 2017 et pour avoir participé à d’autres violences contre des migrants ou des organisations de gauche.

  • Le projet de loi "Asile et Immigration" est aggravation considérable des conditions de punition, de rejet et d’agression contre les migrants : doublement du nombre de jours de détention, augmentation des expulsions, peines aggravées(peines de prison !! peines financières !!!) pour immigration illégale et non déclaration d’entrée dans le pays, etc, etc...

    Macron-Collomb dépasse Hollande-Valls et Sarkozy-Guéant !! Plus à l’extrême droite que moi, tu meurs !!!

  • Près de 800 personnes ont manifesté ce jeudi matin dans le sud d’Israël, essentiellement des migrants originaires d’Erythrée et du Soudan menacés d’expulsion par le gouvernement. L’exécutif israélien entend refouler près de 40 000 Africains entrés illégalement sur le territoire. Il leur propose un départ dit « volontaire » vers un autre pays ou une incarcération pour une durée indéterminée. La manifestation a eu lieu devant la prison de Saharonim, à la frontière égyptienne. C’est là qu’ont été incarcérées depuis mardi 20 février les 18 premières personnes à être arrêtées dans le cadre de la mise en place de ce plan. En solidarité, près de 750 migrants ont entamé une grève de la faim.

  • France, terre d’accueil... policier et assassin !!!

    Samedi 24 mars, une information judiciaire a été ouverte en Italie, après la mort d’une Nigériane, enceinte et malade, qui avait tenté en vain de gagner la France avec son mari. Elle est morte la semaine dernière dans un hôpital de Turin. Son bébé, né par césarienne juste avant, est un grand prématuré mais se porte plutôt bien, selon les médecins.

    La jeune femme de 31 ans et son mari vivaient près de Naples. Quand elle a réalisé qu’elle souffrait d’un lymphome, elle a souhaité finir sa grossesse auprès de sa sœur en France, mais les gendarmes français ont bloqué le couple à la frontière, le 9 février dernier.

    Alors que la jeune femme était enceinte de six mois et peinait à respirer à cause de son lymphome, les gendarmes l’ont simplement déposée en pleine nuit devant la gare de Bardonecchia, tout près de la frontière, selon Rainbow for Africa. "Les transporteurs traitent mieux les colis", a dénoncé Paolo Narcisi, un responsable de cette association qui participe à l’aide aux migrants du côté italien des Alpes.

    Le mari a ensuite précisé à des médias italiens que c’est lui qui avait été bloqué à la frontière, et que sa femme, autorisée à entrer en France, avait choisi de rester avec lui. Hospitalisée à Rivoli, au pied du Val de Suze, puis dans un service spécialisé à Turin, elle n’a survécu que quelques semaines.

    Peu de bruit dans les média...

  • Samedi 26 mai

    MARCHE CITOYENNE POUR LES MIGRANTS

    Vintimille - La Roya - Calais - Douvres

    soyons nombreux !

  • La révélation par le quotidien The Guardian de la responsabilité de la première ministre britannique dans la politique de reconduite à la frontière ayant conduit à menacer d’éloignement forcé ou à refuser un traitement médical à des Antillais présents légalement au Royaume-Uni depuis des décennies, a précipité le départ de Mme Rudd, qui joue ainsi le rôle de fusible pour Mme May.

  • A l’origine du scandale se trouve la situation de milliers d’immigrés issus du Commonwealth arrivés entre 1948 et 1973. On les surnomme « génération Windrush », du nom du premier bateau d’immigrants, l’« Empire Windrush » qui accosta en 1948 dans l’avant-port de Londres avec 492 personnes à bord en provenance de la Jamaïque. Appelés en renfort comme infirmières ou cheminots pour reconstruire le pays dévasté après la deuxième guerre mondiale, ces Antillais bénéficiaient alors du droit d’installation dans la « métropole » britannique en tant que ressortissants du Commonwealth. D’autant que ceux nés avant les indépendances avaient la nationalité britannique.

    Mais le droit au séjour a été supprimé par une loi sur l’immigration de 1971 pour les personnes entrées sur le territoire britannique à partir du 1er janvier 1973. Toutes celles présentes auparavant ont continué de bénéficier du droit au séjour, voire à la nationalité. Mais ils n’ont effectué aucune démarche particulière pour obtenir des papiers en attestant. Le Royaume-Uni ignore les cartes d’identité et les intéressés, la plupart trop modestes pour voyager, n’ont pas demandé de passeport.

    Leur tranquillité a pris fin à partir de 2013, lorsque le gouvernement conservateur a lancé une politique officiellement intitulée d’« environnement hostile à l’immigration illégale ». Il s’agissait d’encourager les propriétaires, les employeurs, les médecins, à contrôler la régularité du séjour de leurs salariés, locataires et patients, les « suspects » étant de fait repérés par leur couleur de peau, leur accent ou leur lieu de naissance. A l’époque, des camions publicitaires arborent dans les rues de Londres des affiches portant une énorme paire de menottes et la mention : « Illégalement au Royaume-Uni ? Rentrez chez vous ou risquez l’arrestation. » Leur promoteur ? La ministre de l’intérieur de l’époque, une certaine Theresa May.

  • Le 22 avril, l’Assemblée nationale française a adopté le projet de loi répressif sur l’asile et l’immigration par 228 voix contre 139, avec 24 abstentions. L’Assemblée a examiné ce projet de loi politiquement criminel pendant sept jours avant de l’adopter. Cette mesure bafoue le droit démocratique fondamental à l’asile, permettant à la police de détenir sans inculpation des demandeurs d’asile pendant quatre mois, de refuser des audiences d’appel et de les expulser vers leurs pays déchirés par la guerre.

    Fait significatif, bien que le Front national néo-fasciste (FN) ait voté contre le projet de loi dans son ensemble, il a voté pour la disposition limitant les possibilités d’appels contre les expulsions.

    Le projet de loi est lié à l’expansion des guerres impérialistes à travers le Moyen-Orient et l’Afrique et au recours à des régimes autoritaires en France et en Europe. Le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a d’abord présenté le projet de loi à l’Assemblée seulement deux jours avant que Paris, avec Washington et Londres, lance des frappes de missiles illégales contre la Syrie. Avec Trump qui menace de suspendre le traité nucléaire iranien, les puissances de l’OTAN s’attendent à un flux encore plus large de réfugiés après que des dizaines de millions de personnes ont été déplacées par leurs guerres en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie et au Yémen.

    Ce projet de loi réduit de 120 à 90 jours la période où l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) doit examiner une demande d’asile. Fait décisif, cela réduit de 30 à 15 jours le temps pour les demandeurs d’asile de faire appel d’une décision négative à la CNDA. Étant donné le fait que les préfectures de la police mettent généralement un mois pour programmer les audiences d’appel, cela permettrait effectivement à la police d’expulser rapidement les réfugiés après une décision négative de l’OFPRA. Les réfugiés vont se voir refuser un délai suffisant pour obtenir un avocat et un interprète et recueillir des fonds.

    Le projet de loi augmente la période de rétention administrative de 16 à 24 heures et permet d’augmenter de 45 à 135 jours la durée maximale d’enfermement dans les centres de détention administrative de triste réputation. Les enfants doivent être placés en rétention dans ces centres avec leurs familles. L’année dernière, 275 enfants ont été retenus ainsi.

    Ce projet de loi renforce la loi française existante sur l’immigration, qui punit les personnes qui facilitent l’entrée, le déplacement ou la résidence illégale de réfugiés en France.

    Le projet de loi prévoit des peines allant jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 30 000 euros pour utilisation de faux papiers d’identité.

    Il intensifie également les contrôles sur les immigrés effectués par la police aux frontières et les douaniers dans les refuges pour migrants et sans-abri, dans les stations de métro et dans la rue. Depuis l’instauration de l’état d’urgence en France il y a trois ans, des milliers de soldats et de policiers lourdement armés sont déployés de façon permanente dans tout le pays. L’Agence européenne de gardes-côtes et gardes-frontière (Frontex) intensifie également ses contrôles terrestres et maritimes, déployant des navires, des avions, des hélicoptères et des équipements de haute technologie, condamnant ainsi des milliers de personnes à se noyer en Méditerranée avant d’atteindre la forteresse Europe.

    Les réfugiés et les immigrés sans-papiers vont être obligés de rester à l’endroit indiqué comme résidence pour un nombre d’heures fixe chaque jour. Cela aide la police à les retrouver et, si nécessaire, à les renvoyer vers les pays d’où ils ont fui.

  • Une révolte a éclaté dans un foyer pour mineurs étrangers isolés (qui sont arrivés en France sans leurs parents, ndlr) à Nantes. Plusieurs pensionnaires se sont mis à casser des vitres, des meubles et des ordinateurs. La police a du intervenir. La raison de leur colère ? Une décision du conseil départemental, qui les prend en charge. Il transforme une partie de l’argent qu’il leur donnait chaque mois en repas.

    Sept jeunes gens ont été placés en garde à vue. Ils sont convoqués mi-juillet devant le juge des enfants. Le directeur du foyer a déposé plainte et la sécurité du foyer a été renforcée.

  • La police belge tire et tue une petite fille de deux ans. Le parquet, après avoir nié qu’une balle puisse être responsable et que la police y soit pour quelque chose, justifie le policier !!!

  • L’Algérie a abandonné des migrants subsahariens dans le désert nigérien comme la France abandonne des migrants dans le froid des Alpes !

  • Encore un camp de migrants démantelé à Paris.

    Le gouvernement français est en pleine guerre contre les migrants. Au lieu de dire qu’il démantèle les camps pour expulser les migrants, il déclare à qui veut l’entendre qu’il le démantèle pour améliorer leurs conditions d’existence et leur permettre de poser leur candidature pour séjourner en France.

    L’hypocrisie n’est pas expulsée !!!

  • A Menton (Alpes-Maritimes), commune frontalière avec l’Italie, le sort que réservent les autorités aux personnes migrantes se joue au quotidien. C’est pour cette raison qu’à l’automne 2017, le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) a réalisé une visite inopinée d’une semaine au sein des locaux de la police aux frontières (PAF).

    L’autorité indépendante dresse à l’issue un constat particulièrement sévère. Dans un rapport qui doit être rendu public mardi 5 juin, le CGLPL estime que « la prise en charge quotidienne des personnes étrangères s’effectue dans des conditions indignes et irrespectueuses de leurs droits ».

    « Les fonctionnaires de police accomplissent leurs missions “à la chaîne” », constate Adeline Hazan, la contrôleuse générale. Elle dénonce une « pression politique » : « L’objectif de réacheminement des migrants interpellés à la frontière franco-italienne par la police aux frontières s’apparente à une obligation de résultat : garantir l’étanchéité de la frontière dans le déni des règles de droit », écrit-elle.

    Lors de sa mission, le CGLPL a en outre été alerté sur des situations totalement irrégulières comme lorsque des migrants sont littéralement refoulés, « invités à reprendre le train en sens inverse sans qu’aucune procédure ne soit mise en œuvre ».

    Enfin, lorsque les personnes ne sont pas renvoyées aussitôt en Italie, en particulier la nuit, leurs conditions d’accueil dans les locaux de la PAF sont qualifiées d’« indignes ». Elles peuvent ainsi passer des heures dans des locaux sales, jonchés de détritus, sans matelas, couverture, ni repas. Les sanitaires sont dans un état « immonde » et aucun matériel d’hygiène ne leur est fourni.

    Si Adeline Hazan s’inquiète du sort réservé aux personnes migrantes, elle déplore également les risques qui pèsent sur les policiers placés dans une situation de « tension psychologique ». Symptomatique à son sens de cette situation, le CGLPL a signalé un acte de violence pendant sa mission. Tandis que des CRS avaient interpellé trois jeunes Algériens et plaisantaient sur la prétendue minorité de l’un d’eux, le CGLPL rapporte que « le chef de poste s’est alors tourné vers le jeune en l’interpellant : “tu es mineur, toi ?” et l’a aussitôt giflé ».

  • Plus de cent migrants meurent en Méditerranée, victimes des barrières européennes !!!

  • De nombreux migrants meurent dans les Alpes, bloqués par la France, un pays fasciste ou quoi ?!!!

  • Les 230 migrants du navire Lifeline attendent en mer que les puissances européennes se rejettent ces hommes, ces femmes et ces enfants dans la pire honte humaine et humanitaire. Eux qui proclamaient tous "bienvenus aux migrants" et qui ont prétendu avoir fait des guerres couteuses pour sauver ces peuples !!!

  • Quelque 2.000 étrangers en situation irrégulière au Chili, ayant des antécédents judiciaires ou purgeant une peine de prison, seront expulsés d’ici la fin de l’année, a annoncé lundi le gouvernement du président de droite, Sebastian Piñera.

    Les expulsions ont commencé vendredi, dans le cadre d’un plan mis en place par le gouvernement chilien pour faire face à l’arrivée massive de migrants ces quatre dernières années, passés de 400.000 à plus de 1,1 million dans le pays, dont 300.000 sont soupçonnés d’être en situation irrégulière.

  • La première étape du plan visera les étrangers qui, après avoir purgé une peine de prison, n’ont pas été expulsés du pays. Puis, les migrants incarcérés seront expulsés du Chili dès leur sortie de prison, a-t-elle expliqué.

    Enfin, seront expulsés les migrants n’ayant pas intégré le processus de régularisation lancé en avril, auquel participent plus de 140.000 étrangers, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

    En fait, au Chili comme ailleurs, la guerre aux étrangers fait partie de la guerre de classe contre les exploités. A ceux-ci d’en prendre conscience et d’agir en conséquence !!!

  • Et l’Algérie, elle, balance ses migrants pour mourir dans le désert !!!

    voir ici

  • En Espagne, le "j’accuse" de cueilleuses de fraises marocaines...

    Elles avaient laissé leurs enfants au Maroc pour aller cueillir les fraises en Espagne : dix saisonnières marocaines affirment à l’AFP avoir enduré des rythmes harassants, des cas de harcèlement sexuel et une tentative de viol, des accusations qui suscitent une vive controverse en Andalousie.

    Leurs dénonciations ont été farouchement rejetés au sein de l’importante entreprise Donana 1998 qui les emploie à Almonte dans la province de Huelva (sud), où on les accuse d’avoir "monté" ce scandale pour rester en Espagne.

    Cinq ont porté plainte et cinq autres assurent vouloir le faire, réfugiées dans une maison de la province voisine de Malaga, où elles sont invitées à séjourner par le Syndicat andalou des travailleurs (SAT) qui les soutient.

    Venues d’Errachidia, de Bouarfa, Berkane, Guercif ou Chefchaouen, ces femmes de 23 à 35 ans au visage triste sont toutes mères de jeunes enfants : une condition imposée à leur recrutement pour qu’elles rentrent au pays à la fin de la saison.

    L’une invoque "la pauvreté" qui l’a poussée à partir cueillir les fraises, un mois après avoir accouché de son dernier né. Une autre, enceinte de cinq mois à son arrivée fin avril, espérait "payer une opération" à son fils avec l’argent gagné.

    Toutes font partie des 16.000 Marocaines venues cueillir les fruits rouges avec un contrat signé au Maroc.

    "Mais ce qu’il y a dans le contrat et la réalité, ça n’a rien à voir", soutient anonymement Layla, 31 ans (les prénoms ont été modifiés).

     "Personne ne nous défendait comme femmes" -

    La plus âgée, Adiba, 35 ans, explique que "le travail était très dur à cause du rythme".

    "Le contrat prévoyait six heures et demie de travail par jour, payées 39 à 40 euros, avec un jour de repos par semaine. Mais on nous a dit que c’était la deuxième récolte et qu’on serait payées au rendement : 75 centimes d’euro la cagette de 5 kilos".

    "Tu devais cueillir les fraises très, très vite, sinon ils te sanctionnaient en te privant de travail plusieurs jours", dit-elle, regrettant de n’avoir travaillé "que 23 jours", après s’être endettée pour payer passeport, visa et démarches pour décrocher le contrat de trois mois.

    La fourniture d’un logement gratuit était prévue "mais on dormait à six dans un des préfabriqués" très rudimentaires, installés près des serres, dit Adiba, et "on nous retirait trois euros par jour" pour cela.

    Charifa, 23 ans, éclate soudain en sanglots quand elle dit : "personne ne nous défendait en tant que femmes", en assurant que le chef "proposait 50 euros pour des relations" (sexuelles).

    Le silence se fait quand Fadila, 29 ans, raconte le jour où elle a cru pouvoir accepter que "le chef" la transporte en voiture : "j’ai dû lutter avec lui sur le siège avant, il m’a étreinte et embrassée de force, m’a touché les seins et...", dit-elle, sans poursuivre.

    Alors que les victimes d’abus sexuels peuvent être l’objet d’ostracisme au Maroc, une femme divorcée murmure, très angoissée : "Je peux tout oublier, tout surmonter, mais pas que mon mari me reprenne la garde des enfants."

    "Nous voulons la justice, que les autorités du Maroc n’envoient plus de femmes ici dans ces conditions, et pouvoir rentrer la tête haute", conclut Houda, 33 ans.

    Sous contrat avec la même entreprise, une autre saisonnière marocaine a rédigé un texte démentant catégoriquement les accusations pesant sur la société qui emploie des centaines de Marocaines chaque année.

    Signée par 131 compatriotes, cette contre-plainte a été enregistrée au commissariat.

  • Plus de 500 enfants de migrants ont été réunis avec leur famille aux États-Unis, mais 2.000 autres restaient, ce dimanche 24 juin, toujours séparés de leurs proches. Le flou règne sur le calendrier et les modalités d’éventuelles retrouvailles, après le tollé suscité par la politique de Donald Trump sur l’immigration. Après sa volte-face censée mettre fin à la séparation des familles, le président américain appelle à encore plus de fermeté sur l’immigration, suggérant que les migrants illégaux puissent être expulsés sans passer par la case justice.

  • Un récent article publié sur le site de RFI revient sur la vie inhumaine que mènent beaucoup d’ouvriers agricoles dans la Plaine Orientale, parmi eux des Marocains. Dans cette zone de culture intensive en Corse, de nombreux sans-papiers « travaillent aujourd’hui pour maintenir la compétitivité des exploitations », explique l’article.

    « Les mauvais traitements dont ces personnes font l’objet rendent la situation semblable à celle du sud de l’Italie, où certains chercheurs et journalistes n’hésitent pas à parler d’esclavage moderne », ajoute la même source.

    Olivier Favier, auteur dudit article, précise que ce ‘marché’ aux petites mains fonctionne à travers un passeur, en contact avec des agriculteurs.

    « Le passeur se rend chez l’agriculteur, qui lui confie plusieurs contrats à durée déterminée. Puis il part au Maroc et, de village en village, il vend chaque contrat pour plusieurs milliers d’euros. Les heureux élus inscrivent leur nom en haut de la feuille puis gagnent la Corse par bateau, en toute légalité. Au retour, le passeur partage les gains avec l’agriculteur qui, parfois, embauche réellement les travailleurs mais refuse, parfois aussi, de les accueillir. S’ils viennent à protester, la réponse du patron est simple : il a dû se passer d’eux, car ils ne se sont pas présentés. »

    Selon RFI, la Plaine Orientale est devenue une sorte de mini-Calais, où ce trafic a permis à un passeur, en 2011, d’empocher « 980 000 euros en un an ». Par ailleurs, l’auteur cite le journaliste et écrivain corse, Antoine Albertini, qui a mené un long travail de terrain avant de traiter cette question pour Corse Matin. Le journaliste en a fait également un ouvrage, Les Invisibles (éd. JC Lattès), sorti en mars dernier.

    Au commencement de ce livre justement, Antoine Albertini a mené une enquête pour l’émission Inchiesta en 2009. Au cours du tournage, il a recueilli le témoignage de l’un de ces « invisibles » qui avait peur de « se prendre une balle dans le crâne ». Il se confie alors au journaliste de manière anonyme et peu avant la diffusion de l’enquête il est retrouvé mort d’une balle dans la tête.

  • La France a adopté la nouvelle loi durcissant les conditions d’immigrations. La loi prévoit notamment une réduction des délais pour déposer une demande d’asile (de 120 jours à 90 jours), un allongement de la durée de rétention administrative pour les étrangers en situation irrégulière (de 45 à 90 jours), la réduction à six mois (contre environ 14 actuellement) du délai moyen d’instruction des demandes d’asile, recours compris...

    En même temps, il ne passe pas de semaine sans expulsion de campements de migrants réalisés avec le plus de publicité possible et de journée sans discours anti-migrants des gouvernants que l’on aurait traité autrefois de lepéniste...

  • A Calais, des associations dénoncent des violences policières envers des bénévoles qui s’occupent des migrants…

  • Le contrôle judiciaire du militant Cédric Herrou, devenu le symbole de l’aide aux migrants à la frontière franco-italienne, a été assoupli vendredi par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence, a indiqué à l’AFP son avocat.

    M. Herrou avait demandé jeudi la levée de son contrôle judiciaire devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel qui a siégé à huis-clos.

    Selon Me Bruno Rebstock, l’obligation de se présenter tous les quinze jours à la gendarmerie est maintenue. En revanche, "Cédric Herrou récupère son passeport, peut quitter le territoire national en informant le juge d’instruction et peut librement fréquenter les gares et parvis", a précisé Me Rebstock, saluant une décision "encourageante".

    L’agriculteur âgé de 38 ans peut également aller en Italie, pays situé à proximité de son domicile, mais "uniquement pour raisons professionnelles", a souligné son avocat.

    "Je suis soulagé personnellement, ma vie sera plus simple et cela signifie aussi que l’on ne me considère pas comme un délinquant ou quelqu’un de dangereux", a réagi auprès de l’AFP Cédric Herrou.

    "On criminalise les personnes qui aident les migrants alors que nous sommes de simples citoyens qui réagissent aux défaillances des Etats sur le sujet", a-t-il ajouté.

  • Face à une nouvelle caravane de milliers de migrants honduriens, Trump menace de fermer la frontière...

    Ils étaient 200 il y a une semaine. Mais le bouche-à-oreille et les appels sur les réseaux sociaux aidant, la nouvelle « caravane » de migrants honduriens fuyant pour la plupart les violences et la pauvreté est désormais estimée à au moins 4.000 personnes. Fracturés en petits groupes, ils marchent en direction de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, où ils espèrent obtenir l’asile politique. Mais Donald Trump compte tout faire pour les en empêcher, menaçant, jeudi, de fermer la frontière, cinq mois après la politique de séparation des familles qu’il avait été contraint d’arrêter.

    « Je dois, dans les termes les plus forts, demander au Mexique de stopper cet assaut - et s’il n’en est pas capable, je ferai appel à l’armée américaine et FERMERAI NOTRE FRONTIERE DU SUD !… », a-t-il tweeté, renouvelant ses menaces de couper les aides financières aux pays d’Amérique centrale concernés. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo doit se rendre jeudi et vendredi au Panama puis au Mexique.

  • Malgré les menaces de Trump, la "caravane" de plus de 7000 migrants en majorité honduriens reprend sa longue marche vers les Etats-Unis...

    Tout aura été fait par les dirigeants des grandes puissances pour faire croire que la planète est devenue une lutte entre migrants et peuples des pays où ces migrants veulent se rendre !!!

  • La caravane de migrants qui fait trembler les Etats-Unis a repris la route. Après une journée de repos à Huitxla, dans le sud du Mexique, quelque 7000 migrants, en majorité honduriens, devaient reprendre leur longue marche mercredi matin, un périple qui relance les tensions entre Mexico et Washington.

    Après deux jours en territoire mexicain, les migrants se sont arrêtés mardi dans cette petite ville de l’Etat du Chiapas, à 70 kilomètres de la frontière avec le Guatemala. Ils y ont repris des forces, la plupart pour la première fois depuis leur départ du Honduras le 13 octobre et 800 kilomètres parcourus. Il leur en reste encore 3000 pour atteindre la frontière américaine.

    Dans la matinée, des habitants de la localité leur ont offert du café chaud, fourni des couvertures, des couches pour bébés. Certains ont profité de cette journée pour se laver dans la rivière et laver leurs vêtements. Les migrants devaient se remettre en marche vers 9 heures du matin.

  • Le président des Etats-Unis Donald Trump souhaite mettre fin, par décret, au droit du sol, qui stipule que tout enfant né sur le territoire américain a la nationalité américaine. Cette proposition, formulée dans la dernière semaine d’une campagne électorale dans laquelle Donald Trump tente de placer l’immigration au coeur des débats, signifie qu’il prétend modifier la constitution par simple décret et qu’il poursuit sa démagogie raciste et divise ainsi les travailleurs.

  • Trump menace d’envoyer 15000 soldats contre les migrants honduriens !!!

    C’est bel et bien une guerre qui a lieu contre les migrants comme en Méditerranée avec l’armée Frontex de l’Europe !!

  • Ce n’est pas seulement les ISA et l’Europe, il y a des exactions contre les migrants aux quatre coins du monde...

    L’Algérie les balance dans le désert nigérien. L’Afrique du sud les fait disparaître... Le Mexique s’en débarrasse... Ils meurent en Tanzanie...

    Un bilan de l’Associated Press a documenté au moins 56 800 migrants morts ou disparus dans le monde depuis 2014, soit près du double du nombre constaté lors de l’unique tentative officielle du monde visant à les compter, par l’Organisation internationale pour les migrations des États-Unis. Au 1er octobre, le nombre de victimes à l’OIM était supérieur à 28 500. L’AP a trouvé près de 28 300 migrants supplémentaires morts ou disparus en compilant des informations auprès d’autres groupes internationaux, demandant des enregistrements médico-légaux, des rapports de personnes disparues et des actes de décès, et en triant des données issues de milliers d’entretiens avec des migrants.

    Deux naufrages et la mort d’au moins 368 personnes au large des côtes italiennes en octobre 2013 ont motivé les recherches de l’OIM sur les décès de migrants. L’organisation s’est concentrée sur les décès en Méditerranée, bien que ses chercheurs plaident pour davantage de données provenant d’autres régions du monde. Cette année seulement, l’OIM a constaté plus de 1 700 décès dans les eaux qui divisent l’Afrique et l’Europe.

  • Malgré les rumeurs sur les « vagues » de migrants africains qui tentent de traverser la Méditerranée, de nombreux migrants - 16 millions - migrent au sein de l’Afrique avant de partir pour l’Europe. Au total, depuis 2014, au moins 18 400 migrants africains sont morts en voyageant en Afrique, selon les chiffres compilés à partir des enregistrements de l’AP et de l’OIM. Cela inclut plus de 4 300 corps non identifiés dans une seule province sud-africaine et 8 700 dont les compagnons de voyage ont signalé leur disparition alors qu’ils quittaient la Corne de l’Afrique lors d’entretiens avec 4Mi.

    Lorsque des personnes disparaissent lors de leur migration en Afrique, elles restent souvent sans laisser de traces. L’OIM a déclaré que le désert du Sahara aurait bien pu tuer plus de migrants que la Méditerranée. Mais personne ne le saura jamais avec certitude dans une région où les frontières ne sont guère plus que des lignes tracées sur des cartes et où aucun gouvernement ne cherche une étendue aussi vaste que les États-Unis continentaux. Le soleil dur et les sables du désert tourbillonnants se décomposent rapidement et enterrent les corps des migrants, de sorte que même lorsqu’ils se présentent, ils sont généralement impossibles à identifier.

    Avec une économie prospère et un gouvernement stable, l’Afrique du Sud attire plus de migrants que tout autre pays d’Afrique. Le gouvernement est un collectionneur méticuleux d’empreintes digitales - presque tous les résidents légaux et les citoyens ont un dossier quelque part -, donc les corps sans aucun document sont supposés vivre et travailler illégalement dans le pays. Les empreintes digitales des cadavres sont possibles, mais il n’y a pas de collecte régulière d’ADN.

  • Au moins 3 861 migrants sont morts et disparus sur la route reliant le Mexique aux États-Unis depuis 2014, selon le total combiné AP et IOM. Le décompte inclut les rapports de personnes disparues du Centre Colibri pour les droits de l’homme du côté américain, ainsi que les données du groupe argentin du côté mexicain. Le travail d’identification fastidieux peut prendre des années, entravé par un manque de ressources, de registres officiels et de coordination entre les pays - et même entre les États.

  • La région d’Asie, qui connaît la plus forte migration globale, possède également le moins d’informations sur le sort de ceux qui disparaissent après avoir quitté leur pays d’origine. Les gouvernements ne veulent pas ou ne peuvent pas rendre compte des citoyens qui partent ailleurs dans la région ou au Moyen-Orient, deux des destinations les plus communes, bien que la pression soit de plus en plus forte.

    Les Asiatiques représentent 40% des migrants dans le monde et plus de la moitié d’entre eux ne quittent jamais la région. Associated Press a pu documenter plus de 8 200 migrants disparus ou décédés après avoir quitté leur pays d’origine en Asie et au Moyen-Orient, dont des milliers aux Philippines et en Indonésie.

    Treize des vingt principales voies de migration en provenance d’Asie ont lieu dans la région. Ceux-ci incluent des travailleurs indiens se rendant aux Émirats arabes unis, des Bangladais en Inde, des musulmans rohingyas fuyant la persécution au Myanmar et des Afghans franchissant la frontière la plus proche pour fuir la guerre. Mais avec la contrebande et le trafic de main-d’œuvre à grande échelle, ainsi que les déplacements violents, le faible nombre de morts et de disparus indique qu’il n’est pas sûr de voyager, mais qu’il s’agit plutôt d’un vaste inconnu.

  • La proposition du gouvernement Trump de mettre fin au droit du sol, c’est-à- dire le droit de citoyenneté pour toutes les personnes nées sur le sol américain, inscrit dans le 14e amendement à la Constitution des États-Unis, constitue un autre jalon dans l’assaut contre les droits démocratiques.

    En procédant ainsi, l’oligarchie américaine répudie le principe démocratique fondamental sur lequel repose la République américaine, incarné dans la proclamation de la Déclaration d’indépendance selon laquelle « tous les hommes sont créés égaux ». Si le président américain peut, par décision de l’exécutif, supprimer le 14e amendement, qu’est-ce qui l’empêche de renverser l’ensemble de la Déclaration des droits, qui garantit la liberté d’expression, la protection contre les perquisitions et rafles abusives, le respect de la légalité et le droit à l’assistance d’un avocat, entre autres protections fondamentales ?

    La proposition de Trump, qui survient dans les derniers jours de la campagne électorale de mi-mandat, est une provocation de la part de l’administration et de ses collaborateurs fascistes, qui vise à attiser les sentiments xénophobes et à créer une base pour un mouvement extra-constitutionnel de droite. Un tel mouvement est jugé nécessaire pour mettre en œuvre le programme d’action de Trump pour le patronat, la guerre et contre les immigrés.

    Annuler le droit du sol aurait des conséquences désastreuses pour la classe ouvrière et les immigrés. Chaque année, 300.000 bébés nés aux États-Unis de parents non citoyens risqueraient d’être arrêtés et expulsés chaque année.

    Cela produirait une sous-classe de familles immigrées craignant d’envoyer leurs enfants à l’école, d’accoucher à l’hôpital ou d’envoyer leurs enfants malades au cabinet du médecin. Des millions d’enfants deviendraient apatrides, sans citoyenneté dans aucun pays. Les bidonvilles et même les ghettos fortifiés du tiers monde dans des conditions d’apartheid deviendraient monnaie courante.

    Si elle était appliquée rétroactivement, l’annulation du droit du sol exposerait plus de 10 millions de personnes à un risque immédiat d’expulsion.

  • Pour pimenter et orienter sa campagne électorale, Trump agite le spectre des « hordes de criminels » venant du Sud !!!

    Le président Donald Trump a averti les Américains, samedi 3 novembre, qu’une victoire démocrate aux élections de mi-mandat, mardi 6 novembre, précipiterait l’avènement du socialisme aux Etats-Unis et l’arrivée de hordes de criminels venus d’Amérique centrale, son argument de campagne final pour sauver la majorité républicaine au Congrès.

    « [Les démocrates] imposeront le socialisme en Floride. Bienvenue au Venezuela », a lancé le locataire de la Maison Blanche, samedi soir, à Pensacola, en Floride, lors d’un meeting de soutien aux candidats du « Grand Old Party » (GOP) au Sénat et au poste de gouverneur, respectivement Rick Scott et Ron DeSantis.

  • Le Nivin, c’est un porte-container qui, le 8 novembre dernier, a secouru au large des côtes libyennes ces dizaines de personnes, dont une vingtaine de mineurs, alors qu’il tentaient de rejoindre l’Italie à bord d’un bateau gonflable. Ils ont été accueillis à bord, c’est une obligation du droit maritime international, et ensuite, sur ordres des gardes-côtes libyens et comme c’est désormais la règle approuvée par l’Union européenne, c’est vers le port de Misrata, en Libye donc d’où ils étaient partis, que ces hommes, soudanais, érythréens, somaliens, pakistanais ont été ramenés pour y être débarqués.

    Et c’est là que débute leur "révolte" pacifique suivie depuis 10 jours par la presse internationale, aussi bien le Wall Street Journal que le libyen El Wasat : les 78 du Nivin ont refusé de descendre du bateau, expliquant qu’ils préféraient mourir à bord dans des conditions exécrables, plutôt que de revenir dans l’enfer libyen.

    Ils ont tenté d’alerter la communauté internationale., dans un geste franchement désespéré. Mais finalement, à la demande de l’armateur du bateau et de l’équipage, joint par Il Fato Quotidianno, qui constatait le blocage et se demandait comment tout cela allait finir, finalement, donc, les forces armées libyennes sont intervenues ce mardi pour déloger les migrants. Des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc ont été tirés ; 10 occupants du bateau ont été blessés et ont du être hospitalisés, les autres ont été placés en détention et leur sort, forcément, inquiète les ONG de la Méditerranée centrale, mais aussi les Nations Unies.

    Il faut dire, et c’est ce que fait l’agence italienne ANSA, que la justice de Libye compte les inculper pour "kidnapping, voire pour acte de piraterie".

    Ils voulaient alerter les puissances internationales mais ce sont elles qui ont mis en place ce bagne pour migrants où on meurt dans l’enfer !!!!

  • Le journal Le Monde écrit :

    « Sous pression de l’Europe, « la violence contre les migrants subsahariens se banalise » en Afrique ».

    Lire ici

  • La guerre mondiale contre les migrants continue !

    Trump envoie des « soldats armés » à la frontière mexicaine, évoquant un incident de frontière avec les Mexicains et affirmant qu’« une très grosse caravane de 20.000 personnes » se déplaçait au Mexique en direction des Etats-Unis. Il prône la mise en place de milices civiles armées contre les migrants !!!

  • Pour mener la guerre aux bateaux de migrants, la France livre des navires aux gardes-côtes libyens !!!

  • Une dizaine de personnes retenues au centre de rétention administrative de Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes, s’est rebellée dans la nuit du jeudi 9 mai au vendredi 10 mai, quand les policiers sont entrés pour chercher un étranger renvoyé dans son pays.

    La France traite les migrants non comme des humains mais pire que des chiens : sans aucun droit légal réel !!!

  • "Personne ne doit rentrer en Europe s’il n’y est pas invité", a déclaré la tête de liste LREM sur BFMTV, ex extrême droite mais toujours fasciste.

  • Les deux collectifs de soutien aux migrants, les « Gilets noirs » et « La Chapelle debout ! », qui occupent Roissy demandent à Air France de « stopper toute participation financière, matérielle, logistique ou politique aux déportations » et de « stopper sa politique de représailles (...) envers le personnel de bord qui refuse d’embarquer une personne menacée de déportation ».

  • Un adolescent de 16 ans est décédé lundi alors qu’il avait été placé en détention par la police aux frontières américaines.

    Il s’agit du cinquième migrant mineur à trouver la mort dans des conditions similaires depuis décembre 2018.

  • La capitaine Carola Rackete commandait la Sea-Watch, le navire qui avait secouru 53 migrants au large de la Libye le 12 juin dernier. Une grosse dizaine d’entre eux, les plus fragiles (femmes, enfants, etc), avaient été autorisés à débarquer sur l’île italienne avec l’aide de sauveteurs transalpins. Mais le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, s’opposait à laisser le bateau accoster, ce qui a conduit Carola Rackete à forcer le passage samedi. « La situation était désespérée, mon objectif était seulement d’amener à terre des personnes épuisées et désespérées. J’avais peur », a-t-elle expliqué ce dimanche dans une interview au Corriere della Sera. Arrêtée par la police italienne, elle est poursuivie notamment pour aide à l’immigration clandestine et résistance à un navire de guerre, et elle sera présentée à un juge en début de semaine.

    Solidarité avec Carola !

  • La Haute-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, a publié lundi une déclaration condamnant les conditions de détention des immigrants détenus par le gouvernement américain dans des camps de concentration situés le long de la frontière sud avec le Mexique. Sa déclaration évoque la séparation des enfants de leurs parents, les « conditions scandaleuses » dans le réseau de centres de détention et d’autres violations flagrantes des droits de l’homme et du droit international qui constituent la politique officielle de l’administration Trump.

    Bachelet a noté la publication d’un rapport du bureau de l’inspecteur général du département de la Sécurité intérieure (DHS) révélant une surpopulation systématique, le manque de douches et de repas qui rendaient les immigrants malades.

  • Trump a lancé les premiers raids de masse contre les migrants... Le fascisme n’est pas loin !

  • Vingt et un sans-papiers ont été placés en « retenue administrative » après la brève occupation du Panthéon par 700 sans-papiers vendredi à Paris, a-t-on appris samedi de source proche du dossier. Ces 21 manifestants font l’objet d’une retenue administrative de 24 h pour vérification du droit au séjour des étrangers, a précisé la même source.

    Par ailleurs, un manifestant a été interpellé et placé en garde à vue pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Il doit être présenté dimanche à un magistrat du parquet qui décidera d’éventuelles suites judiciaires, a indiqué le parquet de Paris.

  • Dans l’Etat du Mississippi, une vaste opération anti-clandestins de la police migratoire (ICE) a eu lieu mercredi 7 août. Ayant entraîné la séparation de nombreuses familles, elle a suscité de vives critiques.

    Lors de cette opération, quelque 680 employés du secteur agroalimentaire dans l’Etat du Mississippi ont été arrêtés. Parmi eux figurent 122 Mexicains, dont 34 ont été libérés peu de temps après et convoqués à une audience ultérieure, selon les autorités mexicaines.

    La rafle a été présentée par les autorités comme la plus importante ciblant en un jour un Etat depuis au moins une décennie.

    L’absence d’explications sur les raisons ayant conduit à investir ces sites industriels précisément ce mercredi, alors même que Donald Trump rendait hommage aux victimes des deux récentes fusillades ayant endeuillé la population hispanique, a soulevé des interrogations.

    Au cours de ces rafles, des familles entières ont été séparées. « Ma principale préoccupation est : qu’advient-il des enfants ? », s’est interrogé sur CNN William Truly, le maire de Canton, une des villes théâtre de cette opération.

    Selon les médias locaux, des enfants n’ont appris l’arrestation de leurs parents qu’à leur retour de l’école. En larmes, ils ont imploré les autorités de les relâcher : « J’ai besoin de mon père et de ma mère, mon père n’a rien fait, ce n’est pas un criminel », a déclaré Magdalena Gomez Gregorio, 11 ans, à la chaîne WJTV.

  • Les Etats-Unis vont autoriser la détention illimitée d’enfants migrants !!!

  • L’accord de Malte, célébré dans les médias comme une « percée » et une « solution européenne », ne vise pas à mettre fin aux mourants en Méditerranée, mais simplement à faire oublier la tragédie au grand public.

    Les mécanismes utilisés pour fermer les frontières de l’Europe et qui poussent les réfugiés à traverser la mer en mettant leur vie en danger restent en vigueur. Plusieurs navires des ONG restent cantonnés à quai, l’opération Sophia de l’Union européenne ne sera pas reprise, et la coopération avec les soi-disant garde-côtes libyennes se poursuivra et le développement des camps en Afrique sera poursuivi.

    L’accord empêche simplement les navires accueillant des réfugiés désespérés à bord de dériver pendant des jours, voire des semaines en mer, jusqu’à ce que les États de l’UE aient convenu de leur répartition. Au lieu de cela, un mécanisme de quota de distribution fixe devrait garantir qu’ils soient autorisés à accoster immédiatement.

    Ces derniers mois, les scènes diffusées par ces navires ont accru la résistance à la politique inhumaine de l’UE en matière de réfugiés. La capitaine de Sea Watch, Carola Rackete, a été saluée par la communauté internationale et a été honorée pour avoir amené 53 réfugiés sur l’île de Lampedusa après des semaines d’attente en mer, malgré l’interdiction des autorités italiennes.

    Avant tout, l’accord de Malte est un geste de relations publiques bon marché destiné à saper la résistance aux politiques inhumaines relatives aux réfugiés. Tous les organes de presse ont rapporté que l’Ocean Viking arrivait dans un port sicilien avec 182 réfugiés après une semaine passée en haute mer. Le navire de SOS Méditerranée et MSF avait sauvé 218 personnes de quatre naufrages différents en une semaine, dont de nombreuses femmes, de jeunes enfants et un nouveau-né. Après une semaine en haute mer, leur situation à bord était devenue absolument insupportable.

  • La police sud-africaine frappe les réfugiés et les arrête…

    Au Mali, à la frontière Mexique/USA, au Maroc, en Belgique, en France, la violence policière contre les migrants devient systématique…

  • Dans la nuit de jeudi à vendredi, en France, à Calais, un Nigérian de 25 ans est décédé en essayant de faire "un petit feu dans une boîte de conserve pour cuisiner et se réchauffer" dans sa tente, rue des Huttes, où des distributions de repas sont régulièrement assurées, ont annoncé plusieurs associations. Le jeune homme aurait été intoxiqué par le dégagement de fumées, a précisé la préfecture du Pas-de-Calais.

    "Ce décès est vraiment symbolique au moment où la municipalité a voulu écarter les migrants et les bénévoles qui les aident du centre-ville pour des raisons, entre guillemets, d’ordre public", a déclaré François Guennoc, vice-président de l’Auberge des migrants. Jeudi, une vingtaine d’associations et collectifs d’aide aux migrants avaient en effet dénoncé un arrêté municipal pris le 18 octobre par la maire de Calais Natacha Bouchart (LR), ayant pour effet d’interdire, selon elles, les distributions de repas en centre-ville, comme "relevant de l’incitation à la haine".

  • Macron continue à s’agiter contre les migrants pour développer le fascisme !!!

    Le dernier campement de migrants du nord-est de Paris en cours d’évacuation par les forces de l’ordre sans relogement pour la plupart !!!

  • Un nouveau camp de migrants au cœur de Paris aussitôt violemment démantelé...

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/24/un-nouveau-camp-de-migrants-au-c-ur-de-paris-aussitot-violemment-demantele_6060869_3224.html

    Ce sont essentiellement des Afghans qui ont été ainsi violentés alors que la France prétendait hier encore faire la guerre en Afghanistan pour les défendre !!!!

  • La Grèce criminalise l’immigration et persécute ceux qui aident les migrants.

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