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La jeunesse et les travailleurs en révolte contre un Etat exclusivement au service des patrons !!!

mercredi 6 avril 2016, par Robert Paris

La jeunesse et les travailleurs en révolte contre un Etat exclusivement au service des patrons !!!

Voilà enfin un point sur lequel on peut féliciter le gouvernement social-démocrate de France : il a réussi à démontrer à la jeunesse et aux travailleurs de tout un pays que le pouvoir est au service exclusif d’une classe sociale, celle des patrons. Voilà enfin un bilan positif de l’action gouvernementale !!! Au lieu de précariser, au lieu de chômer, au lieu de se démoraliser, grâce à Hollande-Valls-Macron-El Khomri, une partie de la jeunesse (ouvrière, précaire et non précaire, chômeuse, lycéenne et étudiante) de tout un pays descend dans la rue, conspue le pouvoir et la classe dirigeante !

Toutes les grèves, tous les défilés, tous les rassemblements ne dénoncent que cela dans la loi El Khomri et dans toute la politique des Hollande, Valls, Macron et autres El Khomri. Et il faut dire que la loi El Khomri contre laquelle se mobilisent jeunes et travailleurs ressemble comme deux gouttes d’eau à un copié-collé des propositions du syndicat patronal, le MEDEF. Et elle fait suite à de multiples lois qui vont exactement dans le même sens, comme la loi Macron, la loi Touraine qui casse la santé publique et ouvre la porte au privé, la loi Ayrault sur les retraites qui aggrave les lois Sarkozy, le CICE qui fait crédit de leurs impôts aux patrons, la loi Pépy de privatisation de la SNCF, la loi Hirsch de l’Hôpital public (qui vient d’être annoncée le 1er avril), la loi qui privatise le recouvrement de l’impôt, et aussi deux lois issues des attentats - la loi de l’état d’urgence et la loi Renseignement qui supprime des libertés publiques, sans parler de la déclaration de guerre en Syrie et en Irak -, pour ne citer que ceux-là…

Toute la jeunesse et une bonne partie des milieux populaires ont donc retenu à juste titre un point principal qui caractérise le gouvernement Hollande et sa loi El Khomri : ils sont à la botte du patronat. Mais il ne faut pas se contenter de la loi El Khomri : toutes les autres lois le sont également. Il ne faut pas se contenter de dénoncer cette équipe gouvernementale là comme, au moment de la mobilisation pour les retraites, les syndicats nous appelaient à ne dénoncer que le gouvernement Sarkozy. Et il ne faut pas dénoncer une seule loi alors que tout cet arsenal de lois va exactement dans le même sens et même fait partie d’une offensive d’ensemble. On attaque la SNCF au même titre qu’on attaque l’hôpital public, la santé publique, les services sociaux, Pôle Emploi ou La Poste, au même titre qu’on s’attaque aux libertés publiques et qu’on prépare un Etat policier, au même titre que le même gouvernement annonce la « guerre à l’intérieur et à l’extérieur » qui se sert des attentats pour arrêter, réprimer, interdire l’action des travailleurs et des jeunes. On ne peut pas gagner en séparant le combat des cheminots de celui des enseignants, de celui des hospitaliers ou de celui des travailleurs du privé ou encore de celui des jeunes.

Cependant, ce n’est pas seulement la ministre El Khomri, ou ses acolytes Valls, Macron et autres Cazeneuve qui sont en cause, ni seulement Hollande. Ce n’est même pas l’ensemble de la social-démocratie française ou de la gauche. Cela dépasse largement la France elle-même.

Ce que remarquent ainsi les jeunes, en le dénonçant de manière claire, concerne l’ensemble des gouvernements de la planète et tous les pays du monde. C’est tout le mensonge de la démocratie bourgeoise qui est dévoilé par l’effondrement du capitalisme et les peuples comprennent que le simulacre de démocratie n’a fait jusque là que cacher un Etat au service des possesseurs de capitaux.

Comme le disait Aldous Huxley dans « Le meilleur des mondes », « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »

Celui qui essaie de faire croire qu’il s’agit seulement de réformer une loi ou même de la supprimer, seulement de faire reculer un gouvernement sur un seul point, ne permet pas du tout de comprendre de quoi il s’agit. C’est une offensive de bien plus grande ampleur et qui a des conséquences bien au-delà de la casse du code du travail. C’est la casse de la classe ouvrière, de tous ses droits y compris de la démocratie bourgeoise elle-même, qui est en projet dans les classes dirigeantes et à l’échelle mondiale. On le voit à la violence avec laquelle la police réprime les manifestants, travailleurs ou jeunes. On le voit à la violence des flics qui attaquent un bureau de La Poste parce qu’il s’y organise une réunion d’information syndicale contre la loi El Khomri. On le voit à tous les patrons qui licencient sous le simple prétexte d’avoir fait grève et participé aux grèves et manifestations. Et la raison ne provient pas des volontés d’un Hollande ou d’un Valls ni de leurs comparses Macron, Cazeneuve, Le Drian ou El Khomri. C’est effectivement le programme du patronat non seulement en France mais dans le monde, face à l’effondrement du capitalisme initiée en 2007-2008, de se servir du pouvoir d’Etat pour casser la classe ouvrière et sauver le patronat de toute révolte, de toute lutte de de toute vague des révolutions, comme celle débutée dans le monde arabe et au Maghreb, continuée en Afrique, en Europe de l’Est et du sud, au Brésil et ailleurs….

Les classes dirigeantes ont dressé un pare-feu pour se protéger de la révolte des peuples et des classes ouvrières du monde. Elles ont décrété que les fonds publics devaient servir exclusivement à intervenir sur le terrain économique, pas pour sauver les peuples, pas pour sauver les pays, pas pour sauver les emplois, pas pour sauver l’avenir de la société, même pas pour sauver le fonctionnement du système capitaliste, qui n’est toujours pas parvenu à faire repartir les investissements productifs privés, pourtant les moteurs de l’économie en régime capitaliste, mais pour sauver la domination de la classe capitaliste sur le monde.

Et dans les conditions d’un système de domination mondiale complètement foutu, l’Etat, au service exclusif d’une classe dirigeante dépassée par l’Histoire, ne peut qu’intervenir de manière violente contre les libertés démocratiques qu’il prétendait jusque-là défendre. Il ne le fait pas seulement par des attaques et des lois anti-sociales mais aussi en déclenchant des guerres, des terrorismes et des contre-terrorisme sur toute la planète et s’en servant pour supprimer les libertés. Le code du travail faisait partie de ces libertés, tout comme l’accès à la santé mis en cause par la loi Hirsch et la loi Touraine, tout comme l’accès aux études, tout comme l’accès aux droits sociaux (chômage, maladie, remboursement des médicaments, etc…).

C’est extrêmement positif que la jeunesse comprenne que l’Etat est effectivement au service d’une seule classe, celle des possesseurs de capitaux, qui par ce moyen détiennent déjà tout le pouvoir sur le système économique et, au travers de l’Etat, ont également tout pouvoir sur la police, l’armée, la justice, les prisons, les média et les institutions religieuses et syndicales.

Mais cela ne suffit pas car il faut aussi avoir conscience qu’on ne peut pas démocratiser cette dictature. On ne peut pas la changer en changeant le seul chef de l’Etat et le gouvernement, comme lorsque l’on on nous a dit de remplacer Sarkozy par Hollande. Il faut renverser ce pouvoir du grand capital et seule la classe des travailleurs peut le renverser. Il faut que la jeunesse apprenne à se lier à la classe ouvrière comme il faut que la classe ouvrière ne craigne pas de se libérer de son encadrement fait d’appareils syndicaux liés au pouvoir d’Etat, financé par l’Etat et les patrons.

A bas l’Etat au service des patrons et ses lois de classe !

A bas l’armée et la police, à bas les guerres du grand capital !

A bas la société servant uniquement les intérêts d’une minorité de capitalistes !

A bas le système mondial uniquement aux mains des grands possesseurs de capitaux !

Et vive le pouvoir aux travailleurs, aux jeunes et aux milieux populaires !

Messages

  • En pleine période de lutte contre la loi Travail de Myriam El Khomri, voilà des nominations de syndicalistes de la CGT et de FO par les pouvoirs publics à des postes de responsabilité qui vont tomber à pic !!!

    Ancien secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon devrait être nommé dans les prochains jours à la tête du nouvel organisme qui va prendre la suite de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme.

    Secrétaire confédéral de FO, Stéphane Lardy devrait être nommé, sans doute au conseil des ministres du 13 avril, à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

    Ces deux promotions vont intervenir à un moment particulièrement opportun....

  • Je décide d’aller voir ce qui se passe Place de la République. Je découvre le mouvement Nuit Debout, alternative à l’encadrement d’un mouvement qui dépasse les syndicats, le gouvernement et même quelque peu la police.

    Vendredi 8 avril sur la place et le lendemain à la sortie du métro puis bd des filles du Calvaire.

    La manifestation semble classique tout d’abord : ballons syndicaux, cortège des JC. Mais en approchant de la Bastille, la manifestation se bloque. Sur le bd Beaumarchais, reflux sur les trottoirs... les manifestants sont bloqués sur les voies de circulation alors que d’autres rebroussent chemin sur les trottoirs.

    Au téléphone, on apprend que la situation est tendue et que cela bloque la manifestions. Les CRS ont chargé et des heurts ont lieu ou ont eu lieu.

    En passant par les rues parallèles, on arrive à Bastille, en croisant des personnes qui ont les yeux rouges : la gazage a bien eu lieu.

    A Bastille, on découvre que la tête de cortège est loin d’être là, que la place et complètement encerclée par les CRS. Un long cordon barre les passages à droite et à gauche de la colonne de juillet. Impossible d’aller bd Richard-Lenoir, ni plus loin...

    Attente, plutôt longue : que va faire la BAC ? Que vont faire les CRS ? Mouvements, 2 chefs des pompiers, têtes nues, arrivent et observent, près à intervenir si besoin... mouvements des baqueux, matraques électriques à la main, casqués, protégés, armés... mouvements des CRS qui ouvrent et ferment la marche. En fait, ils se préparent à laisser passer le cortège qui arrive quelques minutes plus tard.

    Or, surprise, quand la tête de manif arrive, comme rarement on en a vu. Il faut remonter à 2010, ou à 1996 pour avoir déjà vu cela : aucune banderole de tête. Les organisations sont dépassées par des manifestants déterminés, sans les organisations. On a vu de telles manifestations lors d’un samedi de contestation de la loi retraite en octobre 2010, ou un soir d’été... en août 1996 suite à l’expulsion des sans-papiers de Saint-Bernard. Tous ces jeunes qui voulaient se rendre,et se sont rendus, au centre de rétention alors que les organisations proposaient d’arrêter le cortège à l’orée du bois de Vincennes.

    Et tout le reste de la manif sera de la sorte : pas d’organisations officielles en tête, mais les autonomes suivent, puis les JC. Etonnant ces mondes très différents qui se succèdent avec des slogans très différents, les uns radicaux, les autres bien habituels des organisations d’encadrement de la de jeunesse du PCF...

    Toute la remontée rue de Lyon, avenue Daumesnil, bd Diderot se fera dans une tension doublée d’une méfiance : les CRS sont partout très visibles, bien moins nombreux que les manifestants, mais très proches : parfois statiques, parfois en marche par groupes de plusieurs dizaines : 30 ou 40, de chaque côté du boulevard. Les provocations sont constantes.

    En arrivant à Nation, idem. Gros rassemblement des CRS toujours casqués depuis Bastille. Sont-ce les mêmes ou non ? Aucune idée, c’est le même État, ce sont les mêmes ennemis, puisque le gouvernement nous a prévenu qu’il était en guerre... Il montre depuis un mois que c’est contre nous, jeunes, travailleurs et l’ensemble de la population civile. Les CRS montent sur le talus situé à proximité de l’ancien kiosque à musique, réhabilité depuis moins d’un an... Et des cris fusent « hou !! hou !!! » la colère s’exprime contre ces 30 ou 40 larbins du capital, ces matraqueurs de ces ouvreurs de crâne des manifestants tabassés depuis le 9 mars dont on a tous les images en tête.

    Peu à peu, d’autres manifestants arrivent. On sent que le calme qui n’est jamais vraiment revenu depuis Bastille est en train de complètement disparaître, et que l’affrontement, inévitable, n’est pas loin. On s’éloigne pendant que d’autres s’apprêtent à l’affrontement. Quelques projectiles inoffensifs fusent. Bouteilles en plastique ou autres déchets. Déjà certains CRS ont les bottes ou les jambières blanchies par de la farine ou une peinture de fortune... Ceux qui sont là, en hauteur, sur la butte, apparemment cherchent à dominer la foule massive qui les a entouré : ils n’ont pourtant que les deux ou trois mètres de hauteur pour faire impression ; cela suffira-t-il ?

    Quelques minutes passent et d’un coup, ils ne sont plus sur la butte. Dès lors, une foule de jeunes, préparés pour l’occasion, encapuchonnés, masqués ou protégés se retrouve sur la butte en quelques secondes. Il ne devait pas faire bon être dans les rangs de ces CRS de première ligne et devoir se replier de la sorte devant des manifestants bien moins armés ou protégés... mais tellement plus déterminés !

    Quelque chose semble avoir changé dans le pays. Pourtant, les médias minimisent. France 24 parle de heurts en marge des manifestations. Rien n’est plus faux.

    Toute la manifestation parisienne du moins, ce 9 avril est une démonstration de force voulue par le gouvernement. Mais plusieurs témoignages indiquent plutôt une incertitude et un désarroi parmi les CRS. Une sorte de retournement a eu lieu, et il n’est pas certain que la police s’y attendait. Au moins un hélicoptère survolait la manifestation. Les choix de la police et donc du gouvernement ont été de provoquer toute la manifestation, pendant plus de deux heures... Mais finalement il y a eu bien moins d’interpellations annoncées le soir ; pourquoi ? que cela signifie-t-il ? Que la réaction organisée des manifestants autonomes a eu un impact salvateur pour éviter de nouvelle démonstration de violence de la part des CRS ? Ou qu’au contraire, la volonté était de laisser faire afin de laisser un défouloir avant de reprendre en main ce que plus aucune organisation de gauche ou syndicale ne peut tenir, à savoir la colère d’une frange de plus en plus importante de la jeunesse ?

    Il semble que les dirigeants des CRS naviguaient à vue, et se sont heurtés à autre chose aujourd’hui que dans les précédentes manifestations : une préparation de dizaines de jeunes à l’affrontement, ce qui n’a pas permis aux CRS ou à la BAC de tomber sur des individus isolés pour les interpeller, moins du moins que ce que les médias indiquent pour les manifestations du matin.
    Louons la capacité d’organisation de ces jeunes autonomes. Cependant, il reste une chose essentielle à faire, absolument nécessaire : le développement d’un programme de combat et de victoire pour armer les milliers de jeunes descendus dans les rues de la capitale aussi bien que dans d’autres villes du pays ou occupant les places d’autres capitales d’Europe. Car ce n’est pas avec les Ayraud débattant gentiment avec les assassins et tabasseurs d’en face, du PS sur un plateau télé, ni non plus avec les bien-pensants démocrates initiateurs de Nuit Debout que l’on permettra à cette petite victoire de rue de trouver une suite politique, ni que l’on permettra à la jeunesse de gagner son combat contre la loi EL Khomri ou d’autres revendications.

    Cette victoire du 9 avril, toute petite comparativement à l’ampleur de ce qui se passe depuis un mois dans les journées programmées pour la défaite, doit permettre à la frange de la jeunesse qui se reconnaitra victorieuse de découvrir sa force. En effet, face à l’Etat, habituellement, ce sont les syndicats ou autres organisations qui font tampon. Ce soir, le SO de FO quittait la place tout penaud et personne ne songeait à s’interposer entre les jeunes et les forces de frappe de l’Etat que sont les CRS.

    La jeunesse est à un point où elle a toute possibilité en ce 9 avril, de faire basculer le mouvement vers une victoire... et le gouvernement vers une défaite. Encore faut-il un niveau d’organisation et de discussion qui n’a rien à voir avec ce que propose les Nuit debout. Car en ce 9 avril, c’est bien plutôt l’après-midi debout qui a permis le recul des CRS.

    La question du programme de lutte qui permettrait à la jeunesse d’entrainer le monde du travail a, ce soir, toute sa place, et ce à l’échelle, au minimum, nationale. Encore faut-il que des jeunes ou des moins jeunes se sentent à la hauteur de la tâche, ce qu’aucun des militants des organisations traditionnelles ne souhaite faire. Ils préfèrent bien trop souvent les formules surannées d’avant 2007 plutôt que s’imprégner des changements de la situation qui a tant évolué depuis près de dix ans.

    Nous sommes très nombreux à vouloir stopper les attaques du gouvernement, et pas seulement la seule loi décriée, car miser uniquement sur la loi El Khomri, cela sert à mieux aider le gouvernement à retrouver la possibilité de faire passer toutes les autres lois scélérates. Il s’agit maintenant de s’armer et de se regrouper autour d’un programme de combat, de défense et d’organisation des travailleurs en vue de créer partout où cela est possible des comités de quartier avec pour but de lancer la création d’organisations ouvrières des salariés de toutes les grosses ou petites entreprises dans tous les quartiers des grandes villes du pays. Là est la force et là est la capacité d’élaborer ce programme. Le parti que nous voulons et qui nous est nécessaire pour gagner est à construire, il a déjà commencé, il est à portée de notre propre volonté et de notre capacité à cristalliser les aspirations de la jeunesse à en découdre avec ce gouvernement de casse généralisée et de provocateurs permanents !

  • Il n’est pas concevable que les exploités et les exploiteurs élaborent des "solutions" communes à la crise actuelle. Tous ceux qui prétendent en chercher, ou en négocier, ne sont que des adversaires déguisés.

    Cela signifie que la lutte entre le Capital et le Travail devient impitoyable.

    Tous les moyens vont être bons pour détourner les travailleurs de la défense de leurs intérêts et de ceux de l’humanité. Les vernis "démocratiques" des sociétés capitalistes tombent. Avec eux, se dévoilent tous les mensonges du développement et du bien être en système capitaliste.

    La première conséquence de la crise du capitalisme est : le droit de vivre en travaillant et de faire vivre une famille va devoir être placé au dessus du droit de détenir un capital et de l’exploiter.

    La deuxième conséquence est : il n’est plus possible de laisser les classes dirigeantes et leurs hommes politiques gouverner la planète. C’est, pour les exploités, une question de vie ou de mort de les déposséder du pouvoir.

    Plus tôt, les travailleurs auront conscience de cette tâche inévitable, moins l’humanité paiera de souffrances ce changement incontournable.

  • Pendant que les jeunes et les travailleurs sont mobilisés seulement contre la loi El Khomri, de nouvelles lois scélérates de la même veine tombent : loi Pépy, loi Hirsch, loi Sapin, etc...

    Voir ici

  • La méthode Valls-El Khomri fonctionne déjà !

    C’est par référendum écrit que les salariés d’Haribo ont eu à se prononcer sur le plan proposé par leur direction il y a quelques semaines. La question était simple : les salariés devaient oui ou non accepter un plan qui prévoit davantage de flexibilité, des départs volontaires à la retraite, et notamment une réorganisation du temps de travail. "C’était ou le plan ou la fermeture d’un site les gens ont eu peur", Guillaume Brante délégué CGT chez Haribo.

    Les salariés se retrouvant site par site face à l’attaque patronale, grâce aux belles méthodes de division des centrales syndicales, ils ont capitulé.

    Résultat plus de 65% des salariés l’ont approuvé.

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