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Histoires du zéro

vendredi 17 février 2017, par Robert Paris

Le zéro, question philosophique

"Lorsque, au treizième siècle, Fibonacci essaya d’expliquer à ses contemporains l’intérêt du zéro, l’Eglise jugea que cette innovation bouleversait trop de choses. Certains inquisiteurs estimèrent ce zéro diabolique. Il faut dire que s’il ajoutait de la puissance à certains chiffres, il ramenait à la nullité tous ceux qui tentaient de se faire multiplier par lui." Bernard Werber

Aussi bizarre que cela puisse paraître, il y a une grande distance entre la découverte des mathématiques et celle du zéro. Il a été découvert séparément par plusieurs civilisations, mais toujours très tardivement et difficilement par rapport au reste des mathématiques.

Le zéro nous semble un nombre comme les autres, quasiment même le plus simple d’entre eux, ce qui montre à quel point ce qui est enseigné ne nous aide pas à comprendre si une notion est intuitive ou ne l’est pas. En effet, la notion de zéro est très difficile à concevoir pour de nombreuses raisons qui n’ont rien de technique et sont philosophiques.

Le premier nombre que l’on conçoit n’est pas zéro, mais un puis deux, trois, quatre, les entiers, etc… Le zéro n’est nullement nécessaire pour concevoir les nombres entiers. Il n’est même pas indispensable aux nombres décimaux, même s’il va considérablement faciliter l’écriture des nombres entiers et décimaux et les calculs.

Mais, encore une fois, la question est profondément philosophique. Cela signifie que certains peuples, comme les Grecs, se poseront la question du zéro et le rejetteront pour des raisons liées à la validité du raisonnement sur le non-être. Ils affirmeront que n’existent que le un et le pluriel…

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