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Questions après l’attentat de Nice - Qui a fait le choix de faire basculer la planète dans la spirale terrorisme/antiterrorisme ?

vendredi 15 juillet 2016, par Robert Paris

Edito

Le choix de la guerre occidentale en Orient a été un choix terroriste contre tous les peuples

L’acte horrible de Nice (90 à 100 morts de civils) montre que l’antiterrorisme des Etats occidentaux est très loin d’arrêter le terrorisme et c’est même à l’effet inverse qu’on assiste : les guerres dites antiterroristes font monter tous les terrorismes. On ne doit pas accepter la réponse de Valls selon laquelle on ne doit pas chercher à comprendre ce qui se passe dans cette vague de violence, car comprendre ce serait, selon lui, justifier. C’est faux : on ne peut pas se laisser enfermer dans une logique dans laquelle les attentats terroristes servent à justifier d’autres violences contre d’autres civils, des violences dites antiterroristes, que ce soient celles de l’extrême droite ou des armées, violences qui en boucle en justifieront d’autres contre nous.

Expliquer, c’est d’abord comprendre que l’attentat de Nice est non seulement un acte terroriste : c’est un acte de guerre. Bien sûr, la population civile de France ne s’estime pas en guerre mais ses gouvernants, eux, ne cessent de proclamer qu’ils sont en guerre. La veille de l’attentat, Hollande venait encore de la proclamer fièrement, lors des cérémonies du 14 juillet, en se félicitant de l’engagement des jeunes Français dans cette guerre à l’échelle planétaire, qui affirme être une guerre contre Daesh même si les civils sont nombreux à en être victimes, comme en témoigne la migration de masse des Syriens, des Irakiens, des Afghans ou des Yéménites.

Expliquer le terrorisme et toutes les violences par l’islam, c’est omettre sciemment que les violences ont commencé de manière massive durant des années, non contre les occidentaux mais justement contre les musulmans eux-mêmes, que ce soit le fait des terroristes ou des armées occidentales. Les terroristes qui se drapent de la religion assassinent plus souvent (des centaines de fois plus) des musulmans que des non-musulmans !

Ce n’est pas la France qui est frappée par la montée des violences, c’est le monde. Et partout, elles frappent les populations civiles, que ce soit par les attentats attribués à Daesh ou comme « dégâts collatéraux » des guerres des puissances occidentales ou par des violences liées à la montée des extrêmes droites dans le monde. Le fait que Trump puisse espérer gouverner les Etats-Unis alors qu’il tient un discours de guerre mondiale, un discours de guerre des Blancs contre les Noirs, de guerre contre la Russie, de guerre contre l’Islam, cela nous montre quelle est la signification de la transformation actuelle du monde. Jamais aucun candidat américain à la présidence n’avait tenu un tel discours en ayant une chance de devenir président !

La violence monte partout, des Etats-Unis avec les violences raciales contre les noirs et la menace d’une guerre raciale, avec les violences terroristes et antiterroristes en Turquie, avec la violence en Egypte, avec les guerres des puissances occidentales en Ukraine, en Syrie, en Irak, en Afghanistan.

Bien sûr, il y a aussi ceux qui ont une explication raciste : celle selon laquelle le point commun du terrorisme serait une religion, l’islam évidemment. Mais le fait que le monde bascule dans la violence a plutôt une autre origine qui est la crise mondiale du capitalisme, celle de 2007-2008, dont le système est incapable de se tirer comme le démontre la crise sans fin de la Chine, l’effondrement des banques italiennes ou encore le Brexit. Les printemps arabes ont été un sous-produit de l’effondrement du système. Les classes dirigeantes ont senti la menace d’une vague mondiale des peuples contre le système et elles ont trouvé un pare-feu : la violence du terrorisme permettant de prendre en otage les peuples et de justifier la dérive sécuritaire et policière des Etats du monde !

L’islam n’explique en rien la montée des violences en Asie, en Afrique et en Amérique du sud. L’islam n’explique nullement le fait que les puissances occidentales aient soutenu et financé ces groupes terroristes pour faire tomber l’Afghanistan puis Saddam, Kadhaffi et Assad. L’islam n’explique pas que le monde tourne à nouveau à la guerre contre la Russie et la Chine. L’islam n’explique pas la guerre et le fascisme en Ukraine.

La première fois que les grandes puissances ont fait le choix de lancer la violence de masse, de transformer le monde en une vaste guerre prétendument antiterroriste, c’est dans les guerres d’Irak !

La commission d’enquête anglaise jugeant l’ancien premier ministre anglais Tony Blair, dirigeant travailliste, pour avoir décidé la guerre d’Irak pour renverser Saddam Hussein a reconnu que les motifs qui avaient été publiquement invoqués étaient faux, que les preuves présentées étaient des faux, que les prétentions de Blair et de Bush pour entrer en guerre étaient des faux, sciemment fabriqués, les deux chefs d’Etat n’ayant pas été trompés mais étant des trompeurs. Même si Blair a reconnu ces mensonges, il a continué à affirmer que la guerre contre Saddam Hussein était une bonne chose et prétend même que le monde actuel est plus sûr ! Donc les armes de destruction massive n’existaient pas, les liens entre Saddam et Al Qaïda n’existaient pas, ce qui existait c’était des liens de la CIA avec son agent Saddam comme avec son agent Ben Laden !!!

Même le désir affiché des USA de renverser Saddam Hussein et de voir le peuple irakien retrouver sa liberté étaient des mensonges puisque, lors de la première guerre contre Saddam, les USA et l’Angleterre avaient sauvé ce dernier parce que le peuple s’étant soulevé contre le dictateur irakien, les armées occidentales avaient fait le choix de sauver celui-ci, de lui redonner ses troupes les plus féroces, sa garde présidentielle, pour qu’il puisse écraser la révolution, en particulier les chiites et les kurdes !

Mais lors, si les USA et l’Angleterre ne voulaient pas libérer le peuple irakien, on peut se demander ce qu’ils voulaient exactement en déclenchant une guerre en Irak qui allait non seulement détruire toutes les infrastructures du pays, détruire toute confiance au sein de ce peuple, détruire aussi les organisations démocratiques, détruire toute sécurité pour la population, tout bien-être et toute démocratie, le nouveau gouvernement mis en place par les puissances occidentales achevant de les détruire. Que pouvait bien rechercher ces puissances en mettant en place un pouvoir qui écartait systématiquement l’une des trois composantes de la population, à savoir les sunnites, et en permettant aux deux autres composantes de gouverner seules ?

Le but affiché de mettre en place une démocratie, accordant des droits aux minorités, aux oppositions politiques, aux femmes, aux pauvres, aux ethnies et religions opprimées, ces buts officiels de guerre allaient se révéler lui aussi totalement mensonger. Le régime qui allait succéder aux deux guerres occidentales non seulement ne donnait rien de tout cela mais se révélait incapable de gouverner. Le pays se divisait en réalité en une partie kurde et une partie sunnite. Les régions agissaient comme des féodalités indépendantes. Et surtout la situation créée par les interventions militaires massives et violentes des armées occidentales entrainait une destruction de tout fonctionnement politique et social reconnu par l’ensemble de la population, fournissait aux organisations armées visant au renversement du nouvel ordre tout l’ancien encadrement militaire sunnite de Saddam et donnait une base sociale aux bandes armées qui allaient ainsi naître. Tel était la racine de ce qui allait devenir Daesh, cette bande armées ultraviolente se cachant derrière des buts religieux. Mais il convient de se rappeler que le régime de Saddam Hussein, celui de cet encadrement militaire mis au chômage, et qui allait commander les futures troupes terroristes, n’avait rien de religieux, le régime de Saddam étant même l’un des rares régimes laïcs de la région !

Si la dictature était honnie par les puissances occidentales, pourquoi ont-elles aidé toutes les dictatures des pays pauvres, pourquoi ont-elles aidé l’Arabie saoudite et les émirats à écraser les printemps arabes des pays pétroliers ? Pourquoi n’ont-elles pas renversé les royautés pétrolières, ultra dictatoriales et ultra religieuses plutôt que Kadhafi et Saddam ? Pourquoi n’ont –elles nullement soutenu les révolutions irakienne, égyptienne, syrienne et tunisienne ?

Alors, si la démocratie, si la lutte contre le terrorisme ne sont pas les vrais buts, pourquoi ces interventions militaires massives occidentales ?

Justement parce que le seul véritable ennemi de ces puissances impérialistes est justement la révolution sociale ! Parce qu’elles ne se détournent des dictatures que lorsque celles-ci ne sont pas capables de contenir la révolution et, au contraire, la font monter par leurs exactions.

Ce que les puissances occidentales ne voulaient surtout pas c’est non seulement que le peuple égyptien ou tunisien renverse son dictateur mais, plus encore, qu’ils s’organisent pour devenir eux-mêmes le vrai pouvoir. Ce qu’ils craignaient d’abord et avant tout, c’est que l’extension de la révolution amène les peuples à ce niveau de radicalisation sociale et politique de leur lutte. Ils ne se battaient ni contre l’islamisme ni contre le terrorisme ni contre les dictatures mais contre les peuples travailleurs.

Et ils se battaient aussi contre le peuple travailleur des métropoles capitalistes !

Car ce n’est pas qu’en Tunisie, en Egypte, en Syrie ou en Irak que les puissances capitalistes craignent les peuples travailleurs. C’est dans les métropoles impérialistes elles-mêmes !

Quand Bush a fait le choix de faire basculer Irak et Afghanistan dans la terreur, ce n’est pas parce que ces pays menaçaient les USA mais parce que la crise économique mondiale commençait déjà à dévoiler que le système capitaliste avait atteint ses limites.

Et la montée des violences ne concerne pas que l’Orient. Il est remarquable qu’en même temps les grandes puissances ne cessent d’attiser les ferments de guerre entre eux. L’Ukraine a été le théâtre d’un nouvel affrontement est/ouest comme il n’en avait plus été question depuis la « chute du mur de Berlin » qui avait marqué la fin des menaces de guerre mondiale est/ouest. Et ce n’est pas seulement l’Ukraine ou la Crimée qui sont en jeu. L’OTAN encercle la Russie de pays qui sont poussés à l’hostilité violente contre la Russie et qui appartenaient à l’ensemble de l’Est et même à l’URSS. Ces pays sont de plus en plus occupés militairement par l’OTAN et les canons sont ouvertement tournés contre la Russie. Et il en va de même pour la Chine dont les îles voisines sont de plus en plus contestées. Tous les pays voisins, à commencer par les plus importants, le Japon, l’Australie et l’Indonésie, sont dressés contre la Chine et mobilisés militairement dans ce but. Chine et Russie, eux aussi, sont mobilisés militairement par cet affrontement.

La concurrence planétaire entre les impérialismes ne concerne pas seulement les anciens territoires de l’URSS ou la mer de Chine mais le monde entier.

Et ce face à face n’est pas que militaire. Il est d’abord économique, politique et diplomatique. Il s’agit de conquérir des soutiens, des territoires à exploiter, des ressources énergétiques, des minerais, des terres, des marchés, des territoires où investir.

La Syrie a été aussi un affrontement est/ouest. Le peuple syrien en a été victime, même si ces armées impérialistes ne se sont pas directement affrontées. Et le territoire de cet affrontement s’est étendu à l’Irak et aux pays voisins.

Ce n’est pas que la concurrence exacerbée nécessite absolument la montée vers la guerre mondiale. Non ! Ce qui la nécessite aux yeux des classes dirigeantes, c’est la nécessité de se prémunir contre les risques révolutionnaires planétaires qui découlent de la fin du système capitaliste mondial.

C’est cela qui justifie et explique la montée de toutes les sortes d’affrontements. Aux USA même, les classes dirigeantes font sciemment monter les haines entre communautés pour exactement les mêmes raisons : détourner la colère sociale vers des bains de sang entre les peuples, y compris à l’intérieur même de chaque pays.

C’est pour cela que les classes dirigeantes américaines lancent l’idée d’une guerre entre les noirs et les anti-noirs comme les classes dirigeantes européennes ont lancé la haine et la peur des migrants, la haine et la peur des Roms, la haine et les peur des sans papiers, de même qu’ils ont commencé à semer la haine des Russes, ou sèment l’hostilité entre Anglais et Européens ou au sein de l’Europe entre le nord et le sud, etc. En Asie, c’est la haine des chinois qui monte. En Russie, c’est la haine des Caucasiens. Dans le monde entier, les classes dirigeantes sèment la haine des musulmans. Et on en passe…

Tout cela ne converge pas, au même moment et dans le même sens, par hasard : le point de rencontre, c’est le fait que le système capitaliste mondial a été frappé en 2007 dont il n’a pu se tirer qu’en supprimant les crises, qui étaient pourtant le mode de régulation et de respiration du système, le moyen d’expirer en supprimant son gaz carbonique, ses entreprises faillies, ses investissements pourris. Désormais, toute faillite de grande entreprise ou de grande banque est interdite et évitée à coups de capitaux publics. Dernier en date, l’Italie envisage de sauver à nouveau ses banques à coups de fonds publics. La Chine, toujours sous la menace d’un effondrement, continue de soutenir artificiellement son économie par l’intervention financière publique, avec le soutien du grand capital mondial.

Oui, le capitalisme est historiquement fini mais cela ne veut pas dire qu’il va céder la place et laisser le peuple travailleur diriger la société. Les classes dirigeantes sont dépassées mais elles vont s’accrocher au pouvoir et la violence va inévitablement monter. Plus les travailleurs, plus les révolutions sociales vont devenir une menace, plus une nouvelle crise financière va se présenter, plus les classes dirigeantes vont semer les haines entre le peuples parce que le bain de sang est le seul moyen pour le grand capital de maintenir sa domination alors que celle-ci n’offre plus aucune perspective de progrès, aucun développement économique, aucune paix sociale ou militaire, aucune perspective d’emploi et de sécurité.

Lutter pour la paix, lutter pour le bien-être social ne peut qu’être synonyme de lutter pour en finir avec le capitalisme mondial. Les idéologies réformistes sont plus que jamais sans perspective et mensongères. Les social-démocraties, les stalinismes, les bureaucraties syndicales, mais aussi les faux syndicalismes de gauche et les fausses extrême gauches, ne peuvent que présenter comme une perspective la défense d’une société passée qui n’a aucun avenir. La vieille société d’avant 2007 ne réapparaitra pas, même si tous les sorciers réformistes appellent et pleurent pour son retour.

Le capitalisme ne pourra que mener à de plus en plus de violence, sociale comme guerrière, et les deux sont inextricablement liées même si les réformistes font semblant de dissocier les deux.
La démocratie bourgeoise a atteint les mêmes limites que le système capitaliste lui-même. Les classes dirigeantes se préparent de plus en plus à gouverner par la dictature politique directe, policière et militaire, en se passant des moyens réformistes de gouverner, avec les parlements, les élections, les syndicats et autres moyens de la collaboration de classes. La lutte des classes, ils la mènent même si, idéologiquement, ils prétendent dans leurs discours qu’elle serait dépassée.

L’intervention de la classe ouvrière ne doit pas rester sur le terrain purement revendicatif et défensif mais entrer directement sur le terrain politique, celui de la domination des classes dirigeantes, sans rester cantonné aux élections dans le cadre bourgeois ni aux jeux des bureaucraties syndicales qui se refusent à sortir de ce cadre.

Le terrorisme n’a pas été le produit accidentel des guerres des puissances occidentales, une simple retombée ou un « dégât collatéral, il en a été le but. Terroriser les peuples au moment où ils risquent de se révolter, telle a été la politique choisie et il s’agissait y compris de terroriser le peuple américain et les peuples européens. Le terrorisme n’agissait pas comme un ennemi d’un monde occidental démocratique et pacifique mais comme un sous-produit de ce monde, de la même manière que le fascisme en avait été un sous-produit.

La seule manière de ne pas tomber dans le piège de l’affrontement entre les peuples, entre les races, entre les religions, entre les régions, c’est de mener à l’échelle mondiale la lutte contre la classe dirigeante capitaliste, celle qui manipule toutes ces hostilités entre les peuples. Seule la classe ouvrière internationale en a la capacité. Il ne faut pas qu’elle vive dans la crainte de l’avenir mais qu’elle prépare un autre avenir que le capitalisme. Même si on nous dit que le communisme et le socialisme seraient morts, ils sont le seul avenir possible de l’humanité parce que la société fondée sur la propriété privée des capitaux n’est plus capable d’investir dans la production de richesses nouvelles ni de proposer aux peuples un autre avenir que l’effondrement économique et social ajouté au bain de sang généralisé.

Messages

  • A la sortie du conseil de défense à l’Elysée, Manuel Valls a déclaré que "A la guerre, et nous sommes en guerre, il faut savoir s’adapter" !!!!

  • Jeudi soir, l’application développée par le gouvernement pour intervenir face à des attentats est restée muette durant plus de deux heures. Déjà critiquée à sa sortie, elle s’est révélée inutile... Comme l’état d’urgence et les forces armées dans les rues...

  • Sous état d’urgence, les autorités organisent un rassemblement de 30.000 personnes pour aller regarder un feu d’artifice ! Quand des gens veulent manifester, il y a état d’urgence. Quand ils veulent faire grève, on leur oppose l’état d’urgence. Quand c’est pour clamer le nationalisme de la fête nationale, il n’y a plus d’état d’urgence !

  • Hollande-Valls-Cazeneuve lèvent l’état d’urgence le 14 juillet et le remettent le 15 juillet ! Il ne fait pas bon vivre les lendemains des jours où l’Etat suspend l’urgence !!!!

  • Les réactions racistes se multiplient en France. Ceux qui font cela donnent la victoire aux terroristes. Opposer violemment la société en deux communautés violemment opposées c’est toute la stratégie du terrorisme/antiterrorrisme !

  • « Nous ne pouvons pas perdre cette guerre parce que c’est au fond une guerre de civilisation. C’est notre société, notre civilisation, nos valeurs que nous défendons », a déclaré M. Valls lors de l’émission « Le Grand Rendez-vous » d’Europe 1, Le Monde et i-Télé.

    C’est la pire des positions, celle de Le Pen et Sarkozy et elle attribue aux terroristes une autre civilisation, sous-entendu celle de l’islam dont Valls disait que cette religion doit vérifier sa compatibilité avec la démocratie.

    Prendre en étau les peuples entre terrorisme et antiterrorisme (qui est aussi du terrorisme !), telle est désormais la politique des gouvernants, de la gauche à l’extrême droite !!!

  • Un des faits les plus frappants de la situation est l’absence totale des syndicats des événements du terrorisme et de l’antiterrorisme, sauf pour soutenir l’Etat !!!

    • Voyons par exemple la déclaration du syndicat FO (Force Ouvrière) qui est tout d’abord solidaire de l’Etat français et du nationalisme bourgeois français !!!

      La confédération Force Ouvrière est une nouvelle fois choquée et révoltée par le nouvel attentat et la tragédie qui frappent la population - des enfants, des femmes et des hommes - qui était rassemblée à Nice pour fêter le 14 juillet.

      Elle veut faire connaître sa tristesse et sa compassion à l’intention des victimes, de leurs familles et de leurs proches.

      Elle participe à la solidarité nationale qui s’exprime et veut encore saluer la mobilisation des services publics et de leurs agents.

      Comme elle l’avait déjà exprimé à la suite des précédents attentats, la confédération générale du travail Force Ouvrière veut rappeler que les valeurs de la République - célébrée le 14 juillet....

  • Ils ne sont pas en guerre contre le terrorisme mais contre le risque potentiellement révolutionnaire des prolétaires et des peuples, risque causé par l’agonie du capitalisme mondial.

  • Les capitalistes nous ont déclaré la guerre. Les syndicats ont fait mine de ne pas le relever et font comme si tout continuait gentiment comme avant....

  • Des terroristes qui n’ont jamais ou quasi jamais mis le pied dans une mosquée ou appliqué une quelconque sorte de rite religieux et on appelle cela des terroristes islamiques !!!

  • Hollande déclare : « Aucune mesure n’aurait permis d’éviter ce drame ». Et il en coclue qu’il va prendre toutes les mesures pour l’éviter !!! Comme le rappel des réservistes, premier pas vers l’état de guerre ! Toutes les mesures n’évitent pas le terrorisme mais permettent d’interdire la contestation sociale et politique !

  • « La réponse à l’Etat islamique ne peut pas être la “Trumpisation” des esprits » déclare Valls alors qu’il en est le premier artisan !!!

  • Tout a été fait disent Cazeneuve-Valls-Estrosi sauf… supprimer le feu d’artifice du 14 juillet qui n’était pas absolument nécessaire sous état d’urgence ?!!! Sauf à considérer que le nationalisme doit absolument s’exprimer mais pas les manifestations sociales qui, elles, doivent être cantonnées dans un périmètre étroit surveillé par une armada policière !!!

  • Ils ne nous font plus le coup de « l’esprit du 11 janvier ». On n’entend pas des « on est tous niçois » comme « on est tous charlie » qui était bel et bien un attrappe-mouton !

  • « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. »

    A la Convention nationale, 10 juillet 1794

    Maximilien de Robespierre

  • Le discours de tous les gouvernants, de droite comme de gauche, a rejoint l’ancien discours américain pour justifier l’entrée en « guerre contre le terrorisme ». Donald Rumsfeld proclamait ainsi à l’Associated Press le 1er juillet 2003 :

    « Mon opinion est que nous sommes en guerre mondiale contre la terreur, et que ceux qui ne sont pas d’accord avec cela sont pour la plupart des terroristes ».

    Sur les mensonges proférés pour justifier la guerre d’irak, Richard Labévière écrivait en 2003 dans « Les coulisses de la terreur » :

    « Cette manipulation est typique des régimes totalitaires… La guerre sans fin contre le terrorisme n’entraîne pas seulement des opérations militaires (sur tous les continents), elle génère aussi une apparoche carcérale qui est celle d’une pure et simple politique de l’apartheid. »

    Le général américain William G. Boykin déclarait au « Los Angeles Times » le 16 octobre 2003 :

    « L’armée de Dieu dans la maison de Dieu, dans le royaume de Dieu, (…) nous avons été élevés pour une telle mission, la lutte contre la terreur islamiste… Les musulmans nous haïssent parce que nous sommes une nation chrétienne… L’ennemi est un type qui s’appelle Satan. »

    Georges W. Bush l’avait nommé sous-secrétaire adjoint à la Défense, chargé du renseignement militaire.

    C’est sous l’égide de tels personnages qu’a été enclenchée la guerre d’Irak amenant au bombardement des villes surpeuplées de Mésopotamie et d’Afghanistan, entraînant notamment la mort de 100.00 Irakiens entre mars 2003 et septembre 2004, la plupart des femmes et des enfants. (chiffres du docteur Lee Roberts dans « The Lancet »)

  • Le gouvernement n’a pas encore confirmé la liaison entre le tueur et Daesh mais il a annoncé avoir répliqué à l’attentat de Nice par un bombardement de Daesh ! Cherchez la logique !!!

  • Quand on voit qu’une moitié de l’Amérique qui vote choisit Trump, on sait que la folie n’a pas gagné que des fous comme le tueur de Nice mais une bonne partie de la société bourgeoise !

  • Bayonne maintient ses fêtes alors que l’Etat français maintient que son état d’urgence empêche des manifestations sociales…

  • Expliquer ce crime de masse par la seule folie de son auteur est aussi fou que de l’expliquer par l’existence d’une religion. Car, comme par hasard, au même moment, le monde est déstabilisé de toutes les manières possibles qui n’ont rien à voir avec des folies individuelles : oppositions violentes entre noirs et antinoirs, entre femmes et antifemmes, entre homos et antihomos, entre pro et anti migrants aux USA. Au même moment, l’Europe est déchirée entre po et anti migrants, pro et anti Roms, pro et anti musulmans. En même temps, jamais l’hostilité entre deux blocs (USA-Europe-Japon-Australie et Chine-Russie) n’a été aussi menaçant. Et tout cela se déroule, comme par hasard, alors que nous vivons l’agonie violente du système dominant, agonie initiée en 2007 et dont rien ne semble capable de le sortir...

  • Insultes racistes à Nice lors de la commémoration des victimes de l’attentat…

    D’un fascisme à l’autre…

    De là à penser que le climat raciste et fasciste de Nice a pu activer le tueur, il n’y a qu’un pas…

  • Encore une fois, la police a négligé un homme qui cognait sa femme et ils ont minimisé sa violence. On a vu le résultat !

  • Près de 60 civils syriens tués dans des raids de la coalition dans la province d’Alep...

    Nice ne se rassemble pas, la place Beauvau (ministère de l’Intérieur) ne se rassemble pas pour dénoncer la mort terroriste de 60 civils syriens par les armées occidentales dont celles de la France !!!!!

    Pas d’émotion, pas de fleurs quand on assassine les Syriens !!!

  • La directrice du FMI soulève le risque d’une guerre mondiale...

    Alors que les tendances protectionnistes s’intensifient dans l’économie mondiale, la directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a soulevé le risque d’une guerre mondiale. Elle a exprimé l’espoir que le monde n’avait pas atteint un « moment de type 1914 ».

    Elle a fait cette mise en garde dans une interview au Financial Times le 5 juillet où on lui demandait quelles seraient les conséquences de la croissance des conflits commerciaux et du protectionnisme économique. Elle a dit que « des vagues de protectionnisme » avaient « précédé de nombreuses guerres » dans le passé.

    Lagarde a donné cette interview au début de son second mandat de cinq ans en tant que directrice du FMI. Elle a dit qu’il y avait le risque d’une nouvelle pause dans la mondialisation, semblable à celle qui suivit la Première Guerre mondiale.

    « J’espère que ce n’est pas un autre moment de type 1914 et je souhaite que nous puissions être informés par l’histoire pour traiter effectivement l’impact négatif de la mondialisation, afin de tirer parti des avantages qu’elle peut offrir, » a-t-elle dit.

    Lagarde pointa l’« augmentation du protectionnisme que nous avons vue récemment », le « besoin d’en être très conscients » et celui « de résister au protectionnisme, comme les dirigeants du G20 l’ont déclaré tant de fois ».

    Malgré les déclarations répétées des dirigeants du monde qu’il ne fallait pas recourir au genre de politique protectionniste qui a marqué les années 1930 et précédé le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale en 1939, le protectionnisme est en hausse.

  • Le mois dernier, l’Organisation mondiale du commerce a signalé l’introduction, entre octobre 2015 et mai 2016, par les membres du G20 (les principales économies du monde) de nouvelles mesures protectionnistes au rythme le plus rapide depuis 2009, date où on a commencé de les relever. Au cours de cette période de juste sept mois, 145 mesures commerciales restrictives ont été adoptées.

    Prévenant des conséquences de nouvelles barrières commerciales après le vote de sortie de l’UE en Grande-Bretagne et d’un recours au protectionnisme aux États-Unis, Lagarde laissa voir certaines des préoccupations derrière le langage officiel utilisé pour donner l’impression que le FMI et d’autres organismes ont toujours le contrôle de la situation.

    « Je pense que ce serait tout à fait désastreux, en fait, » dit-elle. « Bon, je ne pense pas que je devrais dire désastreux parce que c’est un mot excessif et je devrais éviter les mots excessifs. Mais cela aurait certainement un effet négatif sur la croissance mondiale ».

    Lagarde est consciente de la montée de l’hostilité partout dans le monde envers les gouvernements et les institutions financières internationales après l’expérience amère faite par des masses de gens dans les huit années depuis la crise financière mondiale. Cette aliénation de masse s’est exprimée dans le vote pour un « Brexit », dans l’extrême colère envers l’establishment politique en Europe, dans la primaire présidentielle américaine et plus récemment dans le résultat des élections australiennes.

    « Nous devons produire des politiques pour que tout le monde voie les avantages de la mondialisation, de sorte qu’elle ne soit pas vue comme avantageuse pour certains qui y gagnent et pas pour certains qui y perdent et sont simplement laissés à la dérive et à qui on ne fait pas attention », a-t-elle dit.

    Elle n’a cependant avancé aucune mesure concrète pour changer le cours d’une politique économique qui a produit des inégalités sociales toujours plus grandes et l’accumulation de vastes fortunes par une petite élite financière au détriment de l’écrasante majorité de la population dans le monde.

    L’avertissement du danger de guerre par Lagarde est une expression frappante des tensions extrêmes dans la situation géo-économique et politique actuelle. Mais sa référence au danger d’un « moment de type 1914 » arrêtant le développement de la mondialisation est l’inverse de la réalité.

  • Trotsky a expliqué que la seule façon dont la classe ouvrière pouvait faire face à l’effondrement de l’ordre capitaliste mondial en 1914, était de « lui opposer comme programme pratique du jour l’organisation socialiste de l’économie mondiale. » A la poussée guerrière par laquelle le capitalisme a cherché à « résoudre ses contradictions insolubles », la classe ouvrière devait « opposer sa propre méthode, la méthode de la révolution sociale ».

  • Cazeneuve a lancé un appel nationaliste pour que 12.000 personnes rejoignent la réserve de la police et de la gendarmerie, appelant « tous les Français patriotes qui le souhaitent » à rejoindre la réserve opérationnelle.

    Cazeneuve a clairement montré que ce n’était là qu’une première étape vers la formation d’unités irrégulières et de réserve plus nombreuses dans le cadre d’une militarisation généralisée de la société française. « Concrètement, nous discutons d’une force de réaction rapide, sous l’autorité des préfets, formés pour effectuer des missions telles que la sécurité ou de soutien à la police et la police paramilitaire, » a-t-il déclaré. Des sources de la presse ont expliqué que cette force agirait en étroite collaboration avec le ministère de la Défense et la police paramilitaire.

    En poussant à l’adoption au plus vite de ces propositions, le PS agit sur la base de plans formulés antérieurement par l’armée française dont le dernier Livre blanc appelle à une extension des réserves. « Sans eux, les forces de défense et de sécurité sont incapables de remplir toutes leurs missions, en particulier s’il y a une crise sur le sol national, » explique le Livre blanc.

    Le récent document publié par le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et son homologue français Jean-Marc Ayrault, suite au vote en faveur d’une sortie de l’UE en Grande-Bretagne appelait lui aussi à un renforcement conjoint des opérations militaires à l’extérieur et des opérations sécuritaires à l’intérieur.

    Si l’actuel état d’urgence s’est avéré incapable de prévenir les attaques terroristes, il a fourni le cadre juridique pour la répression brutale par la police des jeunes et des travailleurs qui protestaient contre la Loi travail anti-ouvrière du PS au printemps.

    Les travailleurs doivent être avertis que ce qui est en train de se développer est un programme coordonné de militarisation dans toute l’Europe. Alors que l’impérialisme allemand abandonne la politique de retenue militaire qu’il poursuivait depuis sa défaite et l’effondrement du régime nazi, la France prend modèle sur les régimes d’extrême droite d’Ukraine et de Pologne et met en place des milices nationalistes rivalisant avec les forces de l’armée et de la police.

    Comme l’a clairement indiqué la récente offensive contre la Loi travail, quel que soit l’objectif initial de ces mesures sécuritaires, elles seront en fin de compte dirigées contre l’opposition dans la classe ouvrière.

  • C’est en fait une centaine de civils syriens qui ont été tués par un bombardement de la coalition occidentale, et particulièrement par le bombardement français censé venger les morts de l’attentat de Nice ! Un terrorisme prétend toujours venger l’autre et les peuples sont pris en otages par les terroristes de tous bords !!!

    Aucun terrorisme ne nous sauvera et chaque terrorisme ne fait qu’aggraver l’horreur dans lequel on entend nous enfoncer...

  • Depuis le début de ses bombardements aériens contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, en août 2014, la coalition internationale a fait des centaines de "morts collatérales" de civils.

  • Tout fonctionne dans le plan de nos adversaires. Le gouvernement français justifie ses crimes en Orient par les attentats en France. Les attentats provoquent en France une montée de haine fasciste antimusulmane assez importante qui sert à justifier de prochains crimes. la spirale fonctionne...

  • A partir de l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS en 1979, des dizaines de milliers de jeunes arabes ont été recrutés, entraînés militairement et idéologiquement sous l’étendard du « jihad », pour aller se battre contre les « infidèles » et « athées » de l’armée soviétique qui avaient envahi ce pays. Ceci s’est fait ouvertement sous incitation américaine officielle par le truchement des deux gouvernements d’Arabie saoudite et du Pakistan, lesquels ont adopté des « versions dures » de la sharia musulmanes enseignées dans des centaines d’écoles coraniques à leurs jeunes enfants. En fait, l’armée américaine encore traumatisée par la défaite du Vietnam a pu ainsi éviter à l’époque d’intervenir directement sur le terrain. Elle l’a fait par des « proxies » et ce dernier affrontement de la Guerre froide a été ainsi gagné par les Etats-Unis. Le théoricien de cette mobilisation de l’Islam a été Zbidigniev Brejenzki, conseiller pour la sécurité du président Carter.

    Au cours de la guerre d’Afghanistan s’est constituée l’organisation d’Oussama Ben Laden, lui-même saoudien, dénommée Al Quaëda, qui a appuyé le mouvement des Talibans lequel a été à l’origine largement une création du gouvernement du Pakistan avec la bénédiction américaine. Al Quaëda va ainsi devenir une internationale de combattants islamiques aux emplois multiples, car une fois cette guerre terminée, on la retrouvera dans divers pays africains – notamment le Nigeria, le Mali et la Somalie – mais aussi en Bosnie, en Tchétchénie, au Caucase, en Russie, de même qu’aux Philippines, en Chine (surtout au Xing Quiang province a majorité musulmane) et au Myanmar. Si les grands attentats anti-occidentaux ont polarisé tous les regards et l’attention médiatique (attaques en Afrique contre des ambassades américaines en 1997, attentats du 11 septembre 2001, attentat de Madrid en 1995 et celui de Londres), on oublie toujours le nombre effarant de victimes que cette internationale terroriste a causé dans le monde arabe et musulman et d’autres pays depuis un quart de siècle, par des centaines d’attentats, sans que cela ne suscite de grandes émotions dans les médias occidentaux, sauf si des touristes ou autres personnes de nationalité européenne ou américaine en ont été aussi victimes.

    La mouvance de Daëch est d’ailleurs venue d’Irak et s’est étendue en Syrie et celle-ci a pu s’emparer de vastes territoires en Irak même, puis en Syrie à la faveur de la déstabilisation extrême de la société iraquienne, causée par 13 années d’embargo économique impitoyable dont a souffert le peuple iraquien et non ses dirigeants, puis de l’invasion de ce pays par les Etats-Unis en 2003, sous le prétexte mensonger d’armes de destruction massives ou de relations de Saddam Hussein, le chef de l’Etat irakien, avec Al Quaëda, mensonge encore plus grossier, car ce dernier était considéré comme un mécréant à abattre par les mouvances radicales islamiques. Suite à l’invasion de 2003, le pouvoir irakien a été réorganisé par les Etats-Unis de façon à consacrer une hostilité permanente entre la communauté chiite et la communauté sunnite. Le nombre de victimes chaque année du terrorisme « jihadiste » quotidien en Iraq est de plusieurs milliers. Il s’agit là de musulmans qui tuent d’autres musulmans et non point des occidentaux.

    La complaisance avec laquelle ces mêmes mouvances « jihadistes » ont été encouragées à aller se battre en Syrie par certains pays européens, notamment la France, ainsi que les Etats-Unis, de même que l‘hystérie « moralisatrice » contre le chef de l’Etat syrien par les dirigeants français, américains ou autres dirigeants européens, n’a pu bien sûr qu’encourager des jeunes musulmans européens de souche ou non, a partir se battre là bas, en toute bonne conscience, venant ainsi gonfler le nombre de combattants de ces réseaux dits « jihadistes » soutenus, financés et armés par plusieurs puissances européennes et les Etats arabes alliés, ainsi que la Turquie. Lors de leur séjour là-bas, ils ont été encore plus endoctrinés et amener à commettre des attentats contre leur propre pays. Cela a été pareil pour la génération précédente de « jihadistes » qui s’étaient battus au profit des Etats-Unis en Afghanistan et ont mené des opérations terroristes en Europe et aux Etats-Unis. Qui sème le vent récolte la tempête !

  • Que de « bizarreries » dans l’affaire terroriste de Nice. Le chauffeur parvient à entrer dans un périmètre sécurisé en pénétrant justement à l’endroit où des policiers auraient dû se trouver et qui était un point faible du dispositif puisqu’ils n’y avaient pas été placés. Ensuite, il a la capacité d’entraîner un camion sur une longue distance en fauchant un nombre considérable de gens, ce qu’un individu normal n’est pas capable de faire. Puis, on s’aperçoit dans des vidéos que les policiers ont arrêté quelqu’un et ne le disent pas voir ici. Une autre vidéo montre les policiers partant avec le chauffeur. Voir ici Des témoins disent que la personne accusée ne ressemble nullement au chauffeur qu’ils ont vu. Les photos montrent que les impacts de balles des policiers n’ont visé que la place passager dans la cabine du camion. Etc, etc… On apprend que le chauffeur terroriste mangeait du porc, ne mettait pas les pieds dans une mosquée et n’avait jamais exprimé une quelconque visée terroriste. Une fois de plus, les discours sécuritaires des gouvernants ne convainquent pas ! Et d’autant moins qu’au lieu de faire étudier par la police scientifique les vidéos des caméras de sécurité de la promenade des Anglais à Nice, le gouvernement les a fait détruire !!!!

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