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Histoire de la lutte des classes en Afrique du sud

vendredi 1er septembre 2017, par Robert Paris

Histoire de la lutte des classes en Afrique du sud

Chronologie de l’Afrique du sud

Les groupes San ou Bochimans

Les groupes Khoïkhoï

Les groupes Koïsans

Les groupes Bantous

1075 : Royaume de Mapungubwe

1652 : Fondation de la Colonie du Cap

1652 : Début des guerres anglo-néerlandaises qui s’échèveront en 1784

1795 : Débuts des républiques boers

A partir de 1797 : les débuts sanglants du colonialisme capitaliste anglais en Afrique du sud

1816 : Le Royaume zoulou de Shaka

1835 : Le Grand Trek

1835 : La cafrerie britannique

1880 : Début de la Guerre des Boers

1880 : Naissance du mouvement anarchiste qui joue un rôle important jusqu’en 1920

1899 : Le massacre des Boers par l’armée anglaise

1910 : Fondation de l’Union d’Afrique du sud

1914 : Fondation du Parti National, parti bourgeois des Afrikaners les plus racistes

1917 : Le communisme révolutionnaire ne séparait pas la lutte des Noirs de la lutte des classes (en)

1921 : Fondation du Parti communiste sud-africain, qui deviendra ensuite stalinien puis l’un des piliers de la trahison de Mandela aux côtés de l’impérialisme et de la bourgeoisie sud-africaine

1921 : Le Manifeste du Parti communiste sud-africain, quand il était révolutionnaire et visait au renversement mondial du capitalisme comme le bolchevisme russe (en)

1922 : La révolte armée des mineurs du rand

1930 : Naissance des groupes trotskystes en Afrique du sud (en)

1935 : Le point de vue de Trotsky sur les tâches des bolcheviks-léninistes en Afrique du sud

1937 : La question coloniale en Afrique du sud (en)

Les premières luttes du prolétariat sud-africain

1946 : Grève des mineurs dans la région de Witwatersrand

1948 : Élection du Parti national de Daniel Malan

1948 : Mise en place de l’Apartheid

Capitalisme et mouvement ouvrier en Afrique du sud

1960 : Massacre de Sharpeville

1961 : Mise en place de la République d’Afrique du sud

1962 : La manière dont les staliniens justifient leur politique (en)

1968 : Steve Biko fonde le Mouvement de la Conscience noire, très critique de la politique réformiste de l’ANC, et sera arrêté par la police le 18 août 1977, et assassiné le 11 septembre 1977 après avoir été torturé

1973 : Vague de grèves ouvrières contre l’Apartheid et les patrons

Années 1970-1980 : le renouveau du syndicalisme noir

L’aile radicale du syndicalisme sud-africain de classe

Le syndicalisme révolutionnaire en Afrique du sud

Le syndicalisme en Afrique du sud

L’apartheid et la lutte pour le combattre

Le rôle des syndicats dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du sud

1988 : Pour le parti stalinien, la révolution n’est plus socialiste et internationale mais démocratique et nationale, donc bourgeoise (en)

1990 : Début des négociations pour la sortie de l’Apartheid sans heurts et sans dommages pour le grand capital

1991 : Les grandes manœuvres de la bourgeoisie, de l’ANC et des staliniens pour détourner la menace révolutionnaire (en)

1992 : La petite bourgeoisie nationaliste et les staliniens trahissent la lutte révolutionnaire contre l’Apartheid (en)

1999-2000 : Les prétendus « affrontements intercommunautaires »

La fin de l’apartheid en Afrique du Sud

Comment le prolétariat s’est fait voler sa révolution contre l’apartheid par la bourgeoisie grâce à Mandela et au parti stalinien

Le véritable rôle de Mandela pour sauver les capitalistes et détourner la lutte des classes révolutionnaire

Qui est Nelson Mandela ?

1988-1991 : L’Afrique noire était, elle aussi, en ébullition ; la trahison n’a pas seulement trompé et ôté leurs perspectives propres aux masses sud-africaines mais à toute l’Afrique noire

2005 : La nouvelle révolte des townships

2006 – Décès de Ted Grant, dirigeant trotskiste sud-africain

2007 : Grève des mineurs

2008 : La classe dirigeante manipule les dérives xénophobes

2009 : émeute dans les townships

2009 : révolte sociale en Afrique du sud

2009 : Grève à General Motors (en)

2009 : où va l’Afrique du sud ?

2009 : Grève dans la plus grande mine de platine du monde

2010 : La plus importante vague de luttes de classes

2010 : Afrique du sud, la coupe est pleine

2010 : Emeutes en Afrique du sud pour commémorer le détournement de la lutte contre l’apartheid

2010 : Grève de l’aluminerie de Hillside

Octobre 2010 : Les syndicats sud-africains arrêtent une grève générale de la fonction publique

2011 : Les townships s’embrasent

2011 : grèves en Afrique du sud

2011 : trois jours de batailles de rue dans le township d’Ermelo

2012 : Les mineurs contestent les syndicats officiels proches du pouvoir et des patrons (en)

2012 : c’est toujours l’apartheid !

2012 : la grève des mineurs noyée dans le sang

2012 : Emeute ouvrière, neuf morts à la mine de Lonmin (Marikana)

2012 : Affrontements et fusillade à la mine de Rustenburg

2012 : Assassinats et licenciements pour casser la lutte des mineurs (en)

2012 : La grève des mineurs de Marikana et le massacre des mineurs

2012 : La révolte sociale

2013 : Le monde capitaliste pleure Nelson Mandela

2013 : Vers une grande grève dans les mines sud-africaines

2013 : Nouveaux affrontements dans la mine de Rustenberg

2013 : Lettre ouverte à Mandela, Vous avez trahi et vendu le peuple noir

2013 : Bâtiment, Automobile, Mines, Pompistes, BTP, Transports, etc.. en grève

2013 : Les syndicats font arrêter la grève des mineurs d’or

2014 : Le plus puissant syndicat sud-africain crée un parti politique ouvrier

Janvier 2014 : la grève se poursuit chez les trois premiers producteurs mondiaux de platine

Mai 2014 : L’ANC soutient les patrons des mines de platine

Mai 2014 : les patrons font à nouveau assassiner les mineurs de Marikana

2014 : Emeute à la mine de platine de Mahwelereng

2014 : Le syndicat Numsa, jaune de la grève des mines, tente de se recrédibiliser par une grève automobile

2015 : Mort de l’écrivain sud-africain André Brink

2015 : Conflit minier

2016 : Conflit des taxis

2016 : Emeute de l’eau

2016 : affrontements des piquets de grève avec la police

2017 : expulsions

2017 : Emeutes de l’électricité

2017 : Les mineurs victimes du massacre de Marikana et leurs familles n’ont toujours pas obtenu justice

2017 : Effondrement d’une mine d’or

2017 : La situation politique en Afrique du sud

2017 : La crise politique
Emeutes en Afrique du sud

Les grèves récentes en Afrique du sud

Les dernières luttes

Conclusion : L’Afrique du Sud reste le paradis des inégalités de races et de classes, le paradis des exploiteurs et l’enfer pour les Noirs pauvres

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Messages

  • Le Syndicat de l’Association des Mineurs et de la Construction de l’Afrique du Sud (AMCU) a annoncé samedi la mort de Mvelesi Biyela, un de ses membres abattu vendredi soir dans une mine de platine près de Marikana à Rustenburg.

    Mvelesi Biyela, un agent de santé et de sécurité à la mine Wondermin de Lonmin près de Marikana à Rustenburg, a été abattu de plusieurs balles vendredi soir devant sa femme et sa fille de six ans à qui il rendait visite.

    L’AMCU avait radicalement mené la lutte des mineurs contre le pouvoir et la COSATU lors de la grève des mineurs de Marikana d’août 2012. La COSATU, proche du pouvoir, avait soutenu les policiers qui avaient assassiné les mineurs grévistes. Il s’en était suivi des affrontements violents entre syndicalistes COSATU et AMCU.

    Le dernier crime est très probablement la suite de ces affrontements sociaux : la direction syndicale bureaucratico-bourgeoise ne se laisse pas contester par la base des mineurs…

  • Vendredi 20 avril, le président sud-africain, à peine descendu de son vol de nuit, se ruait sur la route de Mahikeng, petite ville d’une région voisine du Botswana, dans la province du Nord-Ouest, à quatre heures de route de Johannesburg. Là-bas, un « incendie » est en cours.

    Depuis trois jours, Mahikeng est en proie à des émeutes et à une vague de colère déclenchée par la dégradation des services publics. Dans ce cas précis, les violences sont liées à une personne, le Premier (chef de l’administration régionale), Supra Mahumapelo dont les manifestants réclament la démission, en l’accusant, en raison du système de corruption mis en place au niveau de sa province ainsi que sa proximité avec les frères Gupta et de leurs sociétés impliquées dans de nombreux scandales dans le Nord-Ouest, d’avoir ruiné les chances de ses concitoyens d’accéder à des services de bases.

    Les caisses de la province sont vides. Peu à peu, émergent les détails d’une économie de prédation qui a entraîné une partie de la colère générale. L’un des derniers éléments déclencheur est l’obtention par le fils du Premier d’une bourse de l’équivalent de 80 000 € du groupe d’armement nationale de défense, Denel, pour apprendre à piloter des avions. La mise en coupe réglée des sociétés parapubliques a été caractéristique de la présidence Zuma, appuyée par ses alliés, les frères Gupta et leurs nombreuses sociétés, dont certaines opéraient dans la région, notamment dans le secteur de la santé, alors que les hôpitaux publics devenaient des mouroirs.

  • Au moins 10.000 personnes sont descendues dans la rue mercredi en Afrique du Sud lors d’une grève générale contre l’introduction d’un salaire minimum de 20 rands par heure (1,3 euro), considéré comme un "salaire d’esclave".

    "Vingt rands l’heure, c’est une honte", a estimé un manifestant à Johannesburg, Martin Kgaladi, salarié dans l’industrie automobile qui portait un tee-shirt dénonçant "un salaire d’esclave".

    Le salaire minimum, une première en Afrique du Sud, doit entrer en vigueur au 1er mai, deux mois et demi après l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa.

  • Afrique du sud : La compagnie minière Pan African Resources a notifié le licenciement, d’ici la fin du mois de mai, de 95 pour cent de ses travailleurs – 1 722 travailleurs sur 1 812 – à sa mine d’or Evander, située à Barberton, dans la province du Mpumalanga. La compagnie a indiqué vouloir donner la priorité aux opérations à faible coût, y compris l’usine de traitement des résidus Elikhulu dans laquelle elle investit 1,74 milliard de rand (139 millions de US$) et qui créera 250 emplois. En revanche, Pan African Resources affectera seulement 160 millions de rand (12,8 millions de US$) aux licenciements et a indiqué que certains des travailleurs licenciés seront formés pour travailler dans les nouvelles opérations. Les travailleurs ne bénéficient que d’un court délai pour libérer les maisons dans lesquelles ils vivent et que la compagnie a l’intention de vendre.

    C’est frappant que les syndicats sud-africains qui se sont prétendus assez forts pour faire chuter l’apartheid et mettre un syndicaliste noir au pouvoir ne le sont pas pour empêcher crimes de masse anti-ouvriers (Marikana) et licenciements en masse !!

  • Mines d’Afrique du sud : Quatre travailleurs sont morts et trois sont pris au piège sous terre alors que les opérations de secours se poursuivent en Westonaria, Johannesburg, dans la mine Masakhane Shaft appartenant à Sibanye-Stillwater. La mine a été fermée. Cet accident fait suite à une activité sismique ayant provoqué un glissement de terrain le 3 mai. Treize mineurs ont été bloqués sous terre ; six ont été depuis lors secourus et sont actuellement hospitalisés.
    Sibanye-Stillwater présente un très mauvais bilan en matière de sécurité. En mars, deux travailleurs sont morts à la mine Kloof. Avant cela, 1 000 travailleurs avaient été piégés sous terre en raison d’une panne d’électricité. Ils avaient pu être ramenés à la surface en toute sécurité lorsque celle-ci avait été rétablie.
    Vingt-six mineurs sont morts dans des accidents miniers depuis le début de l’année. En 2017, 30 pour cent des accidents ont été provoqués par des activités sismiques dans les mines d’or, devenus des lieux de travail dangereux. Alors que les accidents miniers avaient baissé dans le pays, la donne a changé depuis l’année dernière.
    Les lois et les règlements semblent incapables d’arrêter le nombre de morts provoqués par les accidents miniers. La Loi sur la santé et la sécurité dans les mines, qui a mis en place un service d’inspection chargé de contrôler les normes de sécurité et d’empêcher leurs violations, semble avoir améliorer la sécurité au cours des années avant que la situation ne commence à se renverser.

  • La compagnie minière Pan African Resources a notifié le licenciement de 95 pour cent de ses travailleurs – 1 722 travailleurs sur 1 812 – à sa mine d’or Evander, située à Barberton, dans la province du Mpumalanga. Pan African Resources affectera seulement 160 millions de rand (12,8 millions de US$) aux licenciements. La mine donne la priorité à l’exploitation minière à ciel ouvert où elle emploie une main-d’œuvre contractuelle bon marché plutôt qu’aux opérations souterraines. Les travailleurs ne bénéficient que d’un court délai pour libérer les maisons dans lesquelles ils vivent et que la compagnie a l’intention de vendre. 80 pour cent des travailleurs sont originaires d’autres régions d’Afrique du Sud et des pays voisins. Certains ont vécu dans ces maisons durant des années et leurs enfants fréquentent les écoles locales. ILs sont donc carrément virés !!!

    Le gouvernement soutient les patrons des mines qui licencient !!! Ex-patron du syndicat des mineurs sous l’apartheid, le président du pays Cyril Ramaphosa s’est reconverti, et enrichi, en patron tout court, notamment dans des compagnies minières. En quête d’investissements étrangers, il a promis de remettre à plat le secteur : « Nous voulons que cette nouvelle charte minière soit finalisée pour relancer toute l’industrie ».

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