Accueil > 08- Livre Huit : ACTUALITE DE LA LUTTE DES CLASSES > Ni capitalisation, ni répartition, ce n’est pas à nous de financer ! Aux (...)

Ni capitalisation, ni répartition, ce n’est pas à nous de financer ! Aux capitalistes de payer !!!

dimanche 2 février 2020, par Robert Paris

Ni capitalisation, ni répartition, ce n’est pas à nous de financer ! Aux capitalistes de payer !!!

Articles des gilets jaunes de Poitiers :

Lire ici

Autres articles des gilets jaunes de Poitiers :

Lire ici

Messages

  • Un coup de bourse a été réalisé par la ministre Muriel Pénicaud. Il y avait 900 suppressions d’emplois dans ce plan, dont 200 en France. Et c’est bien l’annonce de ces licenciements dans le groupe qui a fait monter l’action Danone. Au point de pousser la responsable de ce plan à vendre un gros paquet d’actions pour profiter de l’aubaine. Une vente de ses actions Danone succédait à une annonce de « licenciements boursiers » en avril 2013. Le dernier jour de ce mois là, Muriel Pénicaud vendit, à 58,41 euros l’unité, 52.220 actions du groupe Danone dont elle était la Directrice générales de ressources humaines. Ces actions avaient été précédemment acquises à 34,85€ l’unité et c’est le plan de licenciement de 900 emplois dans le groupe Danone qui avait fait monter les actions du groupe en 2013. Le phénomène est connu depuis longtemps au point qu’on qualifie désormais ces effets d’aubaine des « licenciements boursiers » quand une réduction d’effectifs où des délocalisations de productions vers des pays à bas coûts de main d’œuvre fait monter en flèche le cours des actions en Bourse. Le 30 avril 2013, Muriel Pénicaud a empoché une plus-value de 1 129 034,54€ en donnant un ordre de vente d’actions dont on peut penser que beaucoup étaient des actions gratuites données chaque année aux hauts cadres en fonction des résultats financiers des entreprises. La plus-value correspond grosso-modo à 20 ans de salaire pour un cadre moyen payé 50 000€ par an et la personne qui a perçu cette somme a été nommée ministre du Travail pour continuer le sale boulot de la Loi travail du gouvernement Valls dont Emmanuel Macron a toujours pensé qu’elle n’allait pas assez loin dans la précarisation du code du travail.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.