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Coup d’Etat planétaire ourdi par l’oligarchie financière

dimanche 26 avril 2020, par Robert Paris

Coup d’Etat planétaire ourdi par l’oligarchie financière

"Que chaque nation crèverait, qui cesserait de travailler, je ne veux pas dire pendant un an, mais pendant quelques semaines, chaque enfant le sait", Karl Marx, lettre à Ludwig Kugelmann, 11 juillet 1868. Comment les dirigeants les plus éminents, formés dans les plus grandes universités, ont-ils oublié ce truisme ? Quelles sont les véritables motivations de la stratégie politique de confinement totalement préjudiciable aux intérêts économiques et sanitaires des pays ? Aujourd’hui, il est clairement établi, eu égard aux conséquences catastrophiques provoquées par la décision d’arrêter la production (du moins certains secteurs secondaires), qu’il s’agit là d’un véritable sabordage généralisé de l’économie machiné par quelques fractions du capital financier aux intérêts menacés d’éclatement ces derniers mois, consécutivement à la fragilisation de la sphère spéculative. Aussi, ce sabordage de l’économie répond-il à un plan machiavélique et non à une « décision irrationnelle » des gouvernants, ces représentants des peuples censés défendre l’intérêt national et protéger les populations laborieuses des calamités économiques et sanitaires, mais en vrai entièrement soumis aux puissances financières. À l’évidence, les intérêts « sanitaires » ayant présidé à la stratégie de confinement sont totalement opposés aux intérêts vitaux des nations.

Une chose est sûre : le désordre et le cataclysme économiques actuels ne doivent rien au hasard. Ce désordre apparent s’inscrit dans la stratégie de la théorie du « chaos constructif » (ou « destruction créatrice », selon l’expression de Joseph Schumpeter) visant la mise en œuvre accélérée de la gouvernance mondiale du capital financier, dominé par la finance occidentale. À cet égard, dans un contexte de crise économique aiguë et de menace d’éclatement imminent de la « bulle financière », le Covid-19 a constitué, pour l’oligarchie financière, une opportunité inespérée pour accélérer ce processus de purgation de l’économie et de gouvernance mondialisée assurée par les banques centrales désormais seules institutions capables de renflouer les trésors publics des Etats, devenant ainsi les nouveaux maîtres et décideurs du monde. En effet, ces récentes dernières années, le différentiel entre l’économie réelle anémiée et la sphère financière artificiellement gonflée menaçait d’éclatement. Par cette opération de purge économique exécuté à la faveur de l’apparition du coronavirus, le capital financier escompte relancer l’économie à son profit, après avoir éliminé les secteurs et les entreprises insuffisamment adaptés à la globalisation contemporaine.

C’est dans cette perspective qu’il faut inscrire cette ultime tentative de sauvetage du capitalisme opérée par les fractions « modernistes » de la finance. Cette opération, effectuée dans une période de paix, donc sans conflits armées, a pour dessein la destruction simultanée d’une grande partie des forces productives (comme lors des deux Guerres mondiales) et d’une partie des capitaux financiers superflus, afin d’éviter, dans ce dernier cas, la réitération rapide de la constitution de la « bulle financière » susceptible de compromettre la reconstruction économique envisagée par les tenants de ce coup d’État financier.

De manière générale, le processus de financiarisation du capitalisme, en vigueur depuis plus trois décennies, ne résulte pas d’un dévoiement politique opéré par des Etats malveillants ou par des investisseurs avides d’argent facile, mais de la chute de la rentabilité des investissements « productifs », autrement dit du secteur de l’économie réelle, seule activité productrice de plus-value. Cette baisse drastique de la rentabilité dans l’économie réelle est due à l’augmentation exponentielle de la rentabilité du travail, obtenue grâce à l’accroissement considérable de l’automatisation des entreprises et de l’extension de la robotisation. Cette augmentation de la rentabilité entraîne inévitablement la réduction de la main-d’œuvre et, corrélativement, la diminution du capital injecté dans le circuit de la consommation via les salariés du secteur productif désormais réduits à la portion congrue, détruisant ainsi la dynamique de croissance du cycle production-consommation. Aussi, faute d’une relance durable de l’économie capitaliste, devenue impossible dans le cadre du fonctionnement actuel du système sclérosé, les fractions les plus « modernistes » du capital financier, se sont-elles résolues à œuvrer à la refondation d’un nouvel ordre mondial entièrement dominé par leur classe financière dominante.
Aujourd’hui, le manque de réactivité des Etats devant la pandémie du Covid-19 s’éclaire à la lumière de l’actualité à posteriori moins dramatique en matière de mortalité que les prévisions catastrophistes annoncées par les médias inféodés aux puissances financières (l’Impérial Collège annonçait insidieusement, au début de l’épidémie, pour créer un climat de psychose légitimant les mesures de confinement et d’arrêt de l’économie, des millions morts).

Tout s’était passé comme si toutes les conditions avaient été délibérément réunies pour favoriser la stratégie de confinement avec son corollaire d’arrêt de l’économie. Ces « défaillances » sanitaires programmées, illustrées notamment par les carences en matière d’urgence médicale et l’absence d’équipements médicaux, dévoilent la stratégie du chaos fomentée par les différents gouvernements inféodés aux puissances financières. L’absence d’adoption de mesures sanitaires précoces, telles que les contrôles aux frontières et aux aéroports, la défaillance des masques, tests, gants, gels hydro alcooliques, respirateurs, les campagnes de dénigrement à l’encontre du professeur Didier Raoult, constituent des preuves irréfutables de la volonté des pouvoirs (contrôlés par les puissances financières) de saborder délibérément la « santé » économique et sanitaire des pays occidentaux (et, par extension, des autres pays dépendants, notamment les pays pauvres, entraînés malgré eux dans cette débâcle), aux fins d’enclencher cette « mutation » du capital financier, ce virus plus dangereux que le coronavirus. Cette stratégie criminelle dévoile la nature perverse des classes dirigeantes contemporaines.

Le Covid-19 n’a constitué qu’un prétexte opportun à la mise en œuvre de cette politique de sabordage économique, opérée « au nom de la sauvegarde sanitaire ». Or, d’un point de vue purement comptable, cette stratégie de confinement est dramatiquement coûteuse. Si l’on met en balance le coût de fabrication ou d’achat des matériels sanitaires et médicaux, et de construction d’établissements de soins complémentaires, même réalisés dans l’urgence, et le coût économique d’un arrêt complet de la production avec ses désolations collatérales en matière de chômage pandémique et de faillite d’entreprises, on constate immédiatement que la première option d’investissement urgente est plus rationnellement adaptée aux intérêts du pays, tant au niveau sanitaire qu’au niveau économique.
Aussi, compte tenu de ces éléments, il est manifestement évident que le sabordage généralisé de l’économie constitue bien une planification ourdie par les élites financières et non l’œuvre d’une décision « irrationnelle » politique. C’est l’oligarchie financière mondiale dont les capitaux étaient menacés par l’éclatement imminent de la « bulle financière » qui a actionné cette opération de sabordage pour accélérer en sa faveur le processus de financiarisation de l’économie. Cette mutation économique était devenue la priorité primordiale pour les grands financiers mondialistes, bien avant l’intérêt national. Pour preuve de la mainmise des financiers dans ce coup d’État économique mené sous couverture sanitaire, la faiblesse de la perte du capital financier enregistrée au niveau des bourses, depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19 : comparativement à la crise de 2008, aujourd’hui les pertes sont plus faibles. Et comment expliquer cette faiblesse en matière de pertes boursières ? La réponse est dans la question.

En tout état de cause, cela prouve une chose : l’intérêt du capital financier est radicalement distinct des nations et des peuples.
Le capital financier est, sous le rapport de la « valeur », un capital factice, mais aux capacités réelles de domination économique et politique. Actuellement, placé devant une crise insurmontable, le capital financier, dirigé par une élite cynique, a décidé de régler à sa manière les contradictions du capital. Quitte, comme on l’observe aujourd’hui, à tenter des « solutions » dramatiquement préjudiciables pour les économies nationales et les populations, les premières condamnées à la faillite, les secondes à la famine.
Le capital financier est sans foi ni loi. Pour pérenniser sa domination de classe au moyen d’une restructuration du capitalisme, il est disposé à sacrifier des pans entiers de l’économie planétaire et à réduire à la misère des centaines de millions de personnes. Quitte à financer la « nouvelle économie », reconfigurée selon les intérêts du capital financier, par les Etats, autrement dit avec l’argent des contribuables (des travailleurs) et l’endettement. Or, l’endettement de l’État est assuré par les banques centrales. Aussi, avec l’expansion actuelle de l’endettement des États, se profile inéluctablement la perte de contrôle sur le développement de leur économie, aujourd’hui plus que jamais obéré par la crise précipitamment enclenchée par le capital financier. Avec l’aggravation de la crise économique, ces mêmes États sont condamnés à recourir au crédit pour renflouer leur trésorerie anémiée, afin de subventionner leurs rares survivantes entreprises, assurer la survie de leurs populations affamées par le nouvel ordre économique génocidaire qui se dessine. Inexorablement, pour bénéficier des crédits, les Etats doivent passer sous les fourches caudines des banques centrales. Autrement dit, les Etats vont devoir capituler devant le capital financier, abandonner leur indépendance.

Lentement mais sûrement, le pouvoir de l’oligarchie financière étend sa domination sur tous les pays, y compris contre une grande partie de la petite et moyenne bourgeoisie, aujourd’hui précarisée, paupérisée, prolétarisée, néanmoins toujours plein d’illusions sur les magnificences du capitalisme.

Qui a dit que le prolétariat avait disparu ? N’est-ce pas plutôt à la disparition définitive des « classes petites et moyennes bourgeoises » que nous assistons. À leur prolétarisation rampante, à leur précipitation irréversible dans la misère et la mendicité, à leur clochardisation. Aujourd’hui, Marx a gagné contre ses détracteurs qui encensaient le capitalisme triomphant, assurant éternellement bonheur et prospérité, élévation constante du niveau de vie, ascension définitive sociale, disparition de la paupérisation, le triomphe irréversible des classes moyennes, signant la fin de l’histoire, etc (sic). Aujourd’hui ne subsiste sur la scène historique que deux classes antagoniques : la bourgeoisie et le prolétariat. La première nous mène vers l’hécatombe. Le second doit empêcher cette perspective par son devoir de s’atteler à remplir sa mission historique d’émancipation de l’humanité, autrement dit la fin de la société de classe.

Mesloub Khider

Messages

  • Il y a un an, William Bourdon, ancien secrétaire général de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et Vincent Brenghart, tous les deux avocats, dénonçaient dans une tribune libre la fuite en avant sécuritaire du gouvernement face au mouvement des gilets jaunes. Ils concluaient que « la militarisation de l’ordre public est en marche ».

    Libération, 22 janvier 2019, www.liberation.fr/debats.

  • Cet article est tiré de Tribune ML sous le non "Coup d’État mondial des Banques Centrales". Que faut il entendre par coup d’ état mondial ? Que je sache les banques centrales par exemple en Europe ont toutes un siège à la BCE, et ce n’ est pas l’ injection de 750 milliards d’ euros approuvés par les états, qui peuvent présenter un caractère de coup d’ Etat qui plus est mondial.

    Résister
    face au Coup d’État mondial des Banques Centrales !
    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/05/01/1er-mai-2020-resister-face-au-coup-detat-mondial-des-banques-centrales/

    La politique de sabordage et de sabotage sanitaire et économique menée par le pouvoir macronien en France comme par l’ensemble des puissances occidentales depuis Janvier 2020 est une stratégie délibérée au service des mutations du capital financier mondialisé et non pas le résultat d’une suite d’ « erreurs » ni d’une « incompétence » qui, même lorsqu’elle est « avouée », n’est qu’une feinte criminelle en réalité.

    Les « aménagements » que le pouvoir prétend apporter face aux nouveaux reculs sociaux en perspective ne sont qu’une escroquerie financière supplémentaire et à grande échelle, vu qu’ils seront assumés par l’augmentation de la dette publique et de l’endettement de la France envers la BCE. En réalité ils seront donc essentiellement payés par les travailleurs, sur ce qu’il restera du fruit de leur travail !

    Un soulagement, même relatif, de la misère accrue et du chômage engendrés par la « crise du Covid-19 » ne peut venir qu’avec le relocalisation significative de la production nécessaire à la satisfaction des besoins sociaux les plus urgents, dont les besoins sanitaires.

    Et pour être significative, cette relocalisation ne peut se faire que de manière autofinancée et non au profit du capital financier mondialisé et dans la dépendance de la BCE.

    • Constater que Khider Mesloub a plagié l’article de TML est une chose, constater qu’il n’en a néanmoins pas compris l’essentiel, une autre !

      Quant à le reformuler ainsi :

      « Que je sache les banques centrales par exemple en Europe ont toutes un siège à la BCE, et ce n’ est pas l’ injection de 750 milliards d’ euros approuvés par les états, qui peuvent présenter un caractère de coup d’État qui plus est mondial. »

      C’est ne pas l’avoir compris non plus, ou bien, pas lu entièrement.

      En effet, ce n’est pas ce qui y est dit.

      Ce n’est pas l’importance relative de telle ou telle somme injectée, même si néanmoins réellement « astronomique », mais le sens de l’évolution économique et monétaire que la présente crise implique qui importe réellement, et constitue un changement irréversible dans l’évolution du système de domination de classe.

      En réalité, c’est bien depuis 2008 que le système entier est sous perfusion monétaire par injections constantes de liquidités « astronomiques » et incapable de résorber cet excédent de liquidités par une augmentation de la valeur réellement dégagée du secteur productif.

      L’idée originelle et « officielle » du QE et autres formes d’injections était en principe de relancer l’appareil productif et de permettre la revalorisation du capital dans le circuit productif.

      Autrement dit, il y avait là une prétention à renouer un lien entre l’aspect spéculatif « fictif » du capital financier et son aspect d’investissement industriel « productif ».

      Or cela n’a pas été le cas, et en ce sens le simple « sauvetage des banques » n’a aucunement permis un « sauvetage de l’économie réelle », en termes de développement.

      Ce fut simplement un sauvetage relatif, de « maintien à flot », c’est à dire de stagnation, sans nouvelle valorisation significative possible.

      Le « regonflage » d’une nouvelle bulle financière menait donc tout droit à un krach majeur, très prochainement, et qui a donc été évité en « crevant l’abcès » sous prétexte de « pandémie mondiale ».

      Mais le résultat est bien que les politiques monétaires de type QE, historiquement et supposément « non conventionnelles », sont devenues la règle, et même la règle obligatoire, la condition sine qua non de la survie du système.

      Donc dire que les États, les monopoles industriels et financiers, les banques d’affaires et de dépôt « normales », ou même les TPE-PME ou quelque acteur économique que ce soit, sont « d’accord » pour cette politique, ou « approuvent » les nouvelles « injections », quelles qu’en soient désormais les sommes, cela n’a réellement aucune signification, vu qu’ils n’ont aucun autre choix, sinon leur propre mort, en tant qu’États, banques, entreprises, etc... !

      Et ce n’est donc pas par elle-même l’accumulation exponentielle d’endettement, ni même les excédents de liquidités en circulation, qui rendent impossible le retour en arrière, mais bien le fait qu’avec le développement de la robotisation de la production et des services, avec le recul de la part du travail productif humain dans l’économie mondiale, c’est l’évolution actuelle des forces productives qui mène à une évolution des formes par lesquelles se manifeste la loi de la valeur dans l’économie, et précisément, en l’occurrence, une transformation profonde de la relation entre crédit et circulation monétaire.

      C’est ce qui est expliqué dans la série d’articles en lien, se terminant avec la « Lettre ouverte aux aveugles de la « gauche » française  » :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/05/06/lettre-ouverte-aux-aveugles-de-la-gauche-francaise/

      Et du reste, il est significatif que Khider Mesloub ait tronqué l’essentiel de la citation de Marx, qui se terminait ainsi :

      « La science consiste précisément à établir comment la loi de la valeur s’impose. »

      Luniterre

    • Cher lecteur maoïste explique moi d’abord comment un article publié avant peut copier un article publié après et on verra ensuite si tu as compris le fonctionnement du capitalisme...

  • Cher lecteur maoïste,
    notre article n’est pas tiré du votre !!!
    notre article a été publié pour la première fois le 23 avril 2020 : voir ici
    le votre date du 1er mai !!

    • Ni Gérard Bad (Oeil de Faucon), ni moi-même (Luniterre), ne sommes maoïstes !!!

      L’article original plagié par Khider Mesloub est évidemment celui-ci, paru sur TML le 22/04/2020 :

      "Démasqués : le nouveau pouvoir des faux-monnayeurs"

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/04/22/demasques-le-nouveau-pouvoir-des-faux-monnayeurs/

      La nécessité d’une réponse ne réside pas dans l’appropriation grotesque du texte de notre article « Démasqués : le nouveau pouvoir des faux monnayeurs » par Khider Mesloub, mais dans la déformation fondamentale du sens, et précisément dans le masque nouveau dont ce plagiat voile ce nouveau pouvoir, en le présentant comme une simple continuation « accentuée » du pouvoir du capital financier « traditionnel » et déjà quasiment mondialisé depuis un siècle, même si avec de violents conflits internes.

      Le point de départ de cette réponse, du reste, est donc l’observation faite ici même par le camarade Gérard Bad, qui, bien que ne manquant pas de remarquer le plagiat, n’en tente pas moins de voiler également le sens de l’original en le réduisant à une problématique « quantitative » dans la circulation monétaire et les rapports entre les Etats et les Banques centrales, sans comprendre que le sens même de cette nouvelle circulation monétaire et littéralement aussi le sens dans lequel s’exerce la nouvelle hiérarchie des pouvoirs planétaires, où le capital financier « traditionnel » a lui-même perdu le trône suprême et doit se contenter des strapontins dorés des obligés et débiteurs privilégiés.

      Luniterre

      PS, à lire sur TML, la suite de l’échange avec le camarade Gérard Bad :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/05/06/lettre-ouverte-aux-aveugles-de-la-gauche-francaise/

      .

      ***********************

    • Vous agissez plus en propriétaires capitalistes de vos idées que les capitalistes eux-mêmes. D’un côté vous prétendez qu’on vous vole vos idées avec des articles qui ont précédé les vôtres puis vous dites que l’on n’a as compris les vôtres, qu’on les déforme, alors ce ne sont plus les vôtres qui ont été écrites ! Décidément, maoïstes ou pas, vous avez de drôles de manières...

  • Effectivement, vous n’êtes pas des maoïstes mais des staliniens, ce qui ne vaut guère mieux !

    lire ici

  • Je vous signale que, dans notre site, nous ne revendiquons aucune propriété privée des écrits (c’est indiqué dans l’introduction du site) et n’en défendons aucune ce qui fait que nous avons été copié mille fois sans jamais protester...

    J’aurai préféré que vous copiez ou tentiez d’imiter du Marx que de copier du Staline ou du Molotov !!!

  • S’il fallait une preuve que les maoïstes et les staliniens sont étrangers au camp du prolétariat, elle nous est fournie par leur intrusion intempestive dans le débat pour revendiquer le respect de la Propriété Privée. Ces maoïstes m’accusent d’avoir plagié leur texte. Ils en sont presque, en capitalistes inavoués respectueux impénitents de la propriété privée, à me réclamer des droits d’auteur, voire à m’attaquer devant la justice bourgeoise, parce que je me suis inspiré en effet de leur texte que j’ai reçu sur ma messagerie via Robert Bibeau. Robert Paris a su leur apporter la meilleure réponse à ces marxologues de salon, derniers vestiges survivants de la galaxie stalinienne, plus prompts à singer leurs gourous Mao et Staline qu’à copier Marx.
    J’assume entièrement mon texte. Quoique d’orientation maoïste, j’ai relevé dans leur texte fleuve de plus de 20 pages une piste d’analyse intéressante, qui m’a décidé à confectionner un petit article de 2 pages d’orientation personnelle, débarrassé de ses oripeaux staliniens. D’où ce constat juste de trahison du texte exprimé par Luniterre. Je n’ai pas copié leur texte, je n’ai fait que rebondir sur un texte croisé par hasard sur ma boîte mail, à qui j’ai imprimé ma propre analyse. J’assume donc cette « déformation fondamentale du sens » du texte déplorée par Luniterre. J’écris avec mes tripes prolétariennes, non avec les neurones formatés par le capitalisme, comme ceux qui colonisent le cerveau de ces maoïstes très attachés aux conventions intellectuelles bourgeoises soucieuses du respect du droit de la propriété. Je ne m’embarrasse pas des convenances sociales dominantes.
    Les idées révolutionnaires sont faites pour être diffusées, être infusées, et non refusées au nom du droit bourgeois de propriété.

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