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Qu’est-ce que la contre-révolution ?

jeudi 29 juillet 2021, par Robert Paris

Qu’est-ce que la contre-révolution ?

« Nous ne l’avons jamais caché. Notre terrain, ce n’est pas le terrain juridique, c’est le terrain révolutionnaire. Le gouvernement vient de renoncer pour sa part à l’hypocrisie du terrain juridique. Il s’est placé sur un terrain révolutionnaire, car le terrain contre-révolutionnaire lui aussi est révolutionnaire. »

Karl Marx, décembre 1848, La bourgeoisie et la contre-révolution

« Les progressistes, les réformistes, les opportunistes affirment que les périodes sont soit des périodes révolutionnaires, soit des périodes contre-révolutionnaires, soit des périodes de calme social et politique. Ainsi, ils opposent diamétralement la révolution et la contre-révolution comme si les classes dirigeantes pouvaient avoir besoin de mener des contre-révolutions brutales et violentes s’il n’y avait aucun danger révolutionnaire !!!! Bien au contraire, nous avons appris de l’Histoire qu’il existe des périodes « de révolutions et de contre-révolutions » comme nous l’ont expliqué Marx, Engels, Lénine et Trotsky. Ces quatre auteurs, pour s’en tenir à eux, ont tous affirmé cela et nombre de leurs citations le rappellent, ce qui n’empêche pas des camarades pourtant se revendiquant d’eux comme les gauches communistes affirmer qu’on est dans « une période contre-révolutionnaire » et, en même temps, affirmer que c’est une période où la question de la révolution ne se pose pas !!!

Le critère numéro un d’une révolution n’est pas à chercher du côté des opprimés mais de celui des oppresseurs. Ce sont eux qui sont en crise. C’est leur système qui ne parvient plus à fonctionner et cela bien avant que cela se traduise par des mouvements sociaux. La situation révolutionnaire est celle où le système n’est pas seulement contesté par les opprimés mais ne fonctionne plus, y compris pour les oppresseurs. Eux-mêmes se sentent menacés. Et toutes les classes sociales sont bouleversées, pas seulement les prolétaires. On nous dit parfois : ou bien c’est une révolution prolétarienne ou bien c’est un simple mouvement démocratique. Nous répondrons d’abord que la révolution n’est pas ou prolétarienne ou démocratique, bourgeoise ou petite-bourgeoise. Elle est contradictoire. Elle est toujours tout à la fois, touche toutes les classes sociales de manière très contradictoires tout en faisant croire aux opprimés que tous ceux qui se mobilisent veulent la même chose. Elle se transforme en cours de route car les classes opprimées n’étaient nullement préparées à se voir révolutionnaires. Elles n’avaient jamais imaginé qu’elles pouvaient faire une révolution et en sont les premières surprises. Les masses sont d’autant plus tiraillés et surprises que leurs buts même sont contradictoires et ceux de la société aussi. La révolution est même un point extrême des contradictions internes qui existaient au sein de la société. Et sa victoire apparente (renversement du dictateur par exemple) ne signifie pas que la contradiction soit dénouée : elle produit de nouvelles contradictions. Parfois, les classes opprimées n’ont pas conscience de représenter un danger révolutionnaire dans la situation parce que les classes dirigeantes ont anticipé la situation et ne l’ont pas laissé se développer. Elles réalisent alors une contre-révolution préventive. C’est le cas de l’Algérie 1988-1990. C’est le cas de l’Allemagne de 1933. La contre-révolution est un signe de la situation révolutionnaire. C’est une situation qui ne peut basculer que d’un côté ou de l’autre, aux deux extrêmes. Même si les masses ne se voient pas encore révolutionnaires, les classes dirigeantes, elles savent que la situation est bloquée. Elles peuvent choisir de faire mine de reculer d’abord (front populaire de 1936, démocratisation à l’algérienne, démocratisation et négociations de paix du Rwanda, par exemple). Puis, c’est le fascisme ou le bain de sang de la contre-révolution préventive. Ce n’est pas la conscience révolutionnaire des masses qui nous dit d’abord qu’il s’agit d’une situation révolutionnaire mais le comportement des classes dirigeantes. Ce sont elles qui sont d’abord en crise. Qu’est-ce qui permet de reconnaitre une situation révolutionnaire, par exemple d’une révolte ? Est-ce le niveau de combativité et d’organisation des opprimés, en l’occurrence particulièrement des prolétaires ? Est-ce leur conscience de la nécessité d’aller jusqu’au bout, jusqu’au renversement du système, jusqu’à la prise du pouvoir par les travailleurs sous l’égide d’un parti révolutionnaire prolétarien ? Aucune de ces réponses n’est vraiment exacte. Une révolte peut être très radicale et très auto-organisée et une révolution peut ne pas l’être. Les participants d’une révolte peuvent être très conscients ou ne pas l’être. Non, ce qui caractérise une situation révolutionnaire c’est d’abord et avant tout la crise de la domination de la classe dirigeante, le fait que celle-ci ne parvienne plus à diriger comme avant, que le système de domination ait atteint ses limites. Le thermomètre premier d’une situation révolutionnaire est à mettre dans le derrière de la classe dirigeante. En 1789, on connait les cahiers de doléance, les assemblées populaires qui s’érigent « en permanence », la grande peur liée à la révolte des villes et des campagnes. Mais ce n’est pas le début des événements : c’est la révolte nobiliaire de 1787 qui a lancé la révolution en France car le nobles ne voulaient plus ou ne pouvaient plus payer les impôts et c’est eux qui ont imposé les Etats Généraux pour que les autres Etats paient à leur place. Alors que la royauté était leur pouvoir, ils l’ont ainsi déstabilisé. Ce sont les classes dirigeantes égyptiennes qui ont affaibli le pouvoir du pharaon, entraînant une révolte populaire et, du coup, la suppression du pouvoir pharaonique et la mise en cause des riches eux-mêmes. Il en va de toutes les révolutions : les classes dirigeantes sont elles-mêmes en crise.

« La pensée marxiste est dialectique : elle considère tous les phénomènes dans leur développement, dans leur passage d’un état à un autre La pensée du petit bourgeois conservateur est métaphysique : ses conceptions sont immobiles et immuables, entre les phénomènes il y a des cloisonnements imperméables. L’opposition absolue entre une situation révolutionnaire et une situation non-révolutionnaire représente un exemple classique de pensée métaphysique, selon la formule : ce qui est, est-ce qui n’est pas, n’est pas, et tout le reste vient du Malin.

Dans le processus de l’histoire, on rencontre des situations stables tout à fait non-révolutionnaires. On rencontre aussi des situations notoirement révolutionnaires. Il existe aussi des situations contre-révolutionnaires (il ne faut pas l’oublier !). Mais ce qui existe surtout à notre époque de capitalisme pourrissant ce sont des situations intermédiaires, transitoires : entre une situation non-révolutionnaire et une situation pré-révolutionnaire, entre une situation pré-révolutionnaire et une situation révolutionnaire ou... contre-révolutionnaire. C’est précisément ces états transitoires qui ont une importance décisive du point de vue de la stratégie politique.

Que dirions-nous d’un artiste qui ne distinguerait que les deux couleurs extrêmes dans le spectre ? Qu’il est daltonien ou à moitié aveugle et qu’il lui faut renoncer au pinceau. Que dire d’un homme politique qui ne serait capable de distinguer que deux états : "révolutionnaire" et "non-révolutionnaire" ? Que ce n’est pas un marxiste, mais un stalinien, qui peut faire un bon fonctionnaire, mais en aucun cas un chef prolétarien.

Une situation révolutionnaire se forme par l’action réciproque de facteurs objectifs et subjectifs. Si le parti du prolétariat se montre incapable d’analyser à temps les tendances de la situation pré-révolutionnaire et d’intervenir activement dans son développement, au lieu d’une situation révolutionnaire surgira inévitablement une situation contre-révolutionnaire. C’est précisément devant ce danger que se trouve actuellement le prolétariat français. La politique à courte vue, passive, opportuniste du front unique, et surtout des staliniens, qui sont devenus son aile droite, voilà ce qui constitue le principal obstacle sur la voie de la révolution prolétarienne en France. »

Trotsky dans "Où va la France"

« Aussi bien, quand le 23 juin 1848, la lutte sanguinaire commença à Paris, quand chaque nouveau télégramme, chaque nouvelle poste exposa toujours plus clairement aux yeux de l’Europe le fait que cette lutte était menée par la masse entière du peuple ouvrier, d’un côté, et de toutes les autres classes de la population parisienne appuyée par l’armée, de l’autre ; quand les combats se succédèrent pendant plusieurs jours avec un acharnement sans exemple dans l’histoire des guerres civiles modernes, mais sans aucun avantage visible d’un côté ou de l’autre, il devenait manifeste alors pour tous que celle-ci était la grande bataille définitive, laquelle, si l’insurrection triomphait, inonderait le continent de révolutions renouvelées, ou bien, si elle succombait, amènerait le rétablissement, au moins passager, du régime contre-révolutionnaire.
Le prolétariat de Paris fut battu, décimé, écrasé, avec un effet tel que, même à l’heure actuelle, il ne s’est pas encore relevé du coup. Et aussitôt, d’un bout à l’autre de l’Europe, les conservateurs et contre-révolutionnaires de relever la tête, avec une outrecuidance qui montrait comme ils comprenaient bien l’importance de l’événement. Partout la presse fut harcelée, le droit de réunion entravé ; le moindre incident dans n’importe quelle petite ville de province fut pris pour prétexte à désarmer le peuple, déclarer l’état de siège et faire s’exercer les troupes dans les nouveaux artifices et manœuvres que Cavaignac leur avait appris. Au reste, pour la première fois depuis février, il avait été prouvé que l’invincibilité d’une insurrection populaire dans une grande ville était une illusion ; les armées avaient reconquis l’honneur, les troupes battues constamment, jusqu’alors, dans chaque bataille de rue de quelque importance, reprirent confiance dans leur supériorité, même dans ce genre de combat. »

Friedrich Engels - Révolution et contre-révolution en Allemagne

« Pendant les journées de Juin, toutes les classes et tous les partis s’étaient unis dans le « parti de l’ordre » en face de la classe prolétarienne, du « parti de l’anarchie », du socialisme, du communisme. Ils avaient « sauvé » la société des entreprises des « ennemis de la société ». Ils avaient repris et lancé parmi leurs troupes les vieux mots d’ordre de l’ancienne société : « Propriété, famille, religion, ordre », et crié à la croisade contre-révolutionnaire : « Sous ce signe, tu vaincras ! » A partir de ce moment, dès que l’un des nombreux partis qui s’étaient groupés sous ce signe contre les insurgés de Juin, s’efforce de défendre le champ de bataille révolutionnaire dans ses propres intérêts de classe, il succombe sous le cri de : « Propriété, famille, religion, ordre ! » La société est sauvée aussi souvent que le cercle de ses maîtres se rétrécit et qu’un intérêt plus exclusif est défendu contre un intérêt plus large. Toute revendication de la plus simple réforme financière bourgeoise, du libéralisme le plus vulgaire, du républicanisme le plus formel, de la démocratie la plus plate, est à la fois punie comme « attentat contre la société » et flétrie comme « socialiste ». Et finalement, les grands prêtres de « la religion et de l’ordre » sont eux-mêmes chassés à coups de pied de leurs trépieds pythiques, tirés de leur lit en pleine nuit, fourrés dans des voitures cellulaires, jetés au cachot ou envoyés en exil. Leur temple est rasé, leur bouche scellée, leur plume brisée, leur loi déchirée au nom de la religion, de la propriété, de la famille et de l’ordre. Des bourgeois fanatiques de l’ordre sont fusillés à leur balcon par une soldatesque ivre, la sainteté de leur foyer est profanée, leurs maisons sont bombardées en guise de passe-temps, tout cela au nom de la propriété, de la famille, de la religion et de l’ordre. La lie de la société bourgeoise constitue finalement la phalange sacrée de l’ordre, et le héros Crapulinsky fait son entrée aux Tuileries comme « sauveur de la société ». »

Karl Marx – 18 Brumaire : la contre-révolution de Louis Bonaparte

« Les massacres sans résultats depuis les journées de juin et d’octobre, la fastidieuse fête expiatoire depuis février et mars, le cannibalisme de la contre-révolution elle-même convaincront les peuples que pour abréger, pour simplifier, pour concentrer l’agonie meurtrière de la vieille société et les souffrances sanglantes de l’enfantement de la nouvelle société, il n’existe qu’un moyen : le terrorisme révolutionnaire. »

Karl Marx, novembre 1848, Victoire de la contre-révolution à Vienne

« Toute situation provisoire de l’État après une révolution réclame une dictature, et même une dictature énergique... L’inévitable heurt entre deux pouvoirs ayant les mêmes droits dans une situation provisoire, s’est produit. Le ministère n’a pas su gouverner avec assez d’énergie, il a négligé de prendre les nécessaires mesures de salut public. En invitant le gouvernement à faire son devoir, l’Assemblée n’a fait que remplir ses obligations. Le ministère fait passer ceci pour une atteinte à la couronne et compromet la couronne au moment même où il démissionne. La couronne et l’Assemblée se dressent face à face. « L’entente » a conduit à la division, au conflit. Peut-être seront-ce les armes qui décideront. Vaincra celui qui aura le plus de courage et de suite dans les idées. »

Karl Marx, La crise et la contre-révolution

« La royauté ne s’est pas laissé convaincre par les bavardages de la bourgeoisie. Elle répond à sa demi-révolution par une contre-révolution intégrale. »

K. Marx – 1848 - La contre-révolution à Berlin

« Parmi les dernières illusions qui ont retenu dans leurs liens le peuple allemand, il y a en premier lieu sa foi superstitieuse dans la magistrature. »

K. Marx – 1848 - La contre-révolution prussienne et la magistrature

« Le Thermidor de 1794 réalisa le déplacement du pouvoir de certains groupes de la Convention à d’autres groupes, de certaines couches du "peuple" victorieux à d’autres couches. Thermidor était-il la contre-révolution ? La réponse à cette question dépend de l’étendue que nous donnons, dans le cas présent, à la notion de "contre-révolution". La révolution sociale de 1789-1793 avait un caractère bourgeois. Son essence pouvait se ramener au remplacement de la propriété féodale enchaînée par la "libre" propriété bourgeoise. La contre-révolution qui eût été le pendant de cette révolution aurait dû accomplir le rétablissement de la propriété féodale. Mais Thermidor n’a même pas tenté pareille chose. Robespierre voulait s’appuyer sur les artisans, le Directoire sur la bourgeoisie moyenne. Bonaparte se lia aux banques. Tous ces changements, qui eurent, bien entendu, une importance non seulement politique, mais aussi sociale, s’accomplirent, pourtant, sur la base de la nouvelle société bourgeoise et du nouvel Etat bourgeois. Thermidor fut, sur la base sociale de la Révolution, un acte de la réaction… Le coup d’Etat du 9 Thermidor ne liquida pas les conquêtes de la révolution bourgeoise, mais il fit passer le pouvoir dans les mains des jacobins les plus modérés et les plus conservateurs, dans les mains des éléments les plus fortunés de la société bourgeoise… C’est le même sens qu’eut le 18 Brumaire de Bonaparte, nouvelle étape importante dans la voie de la réaction. Dans les deux cas il s’agissait non du rétablissement des anciennes formes de propriété ni du pouvoir des anciennes couches dominantes, mais de la répartition des avantages du nouveau régime social entre les différentes fractions du "Tiers Etat" victorieux. La bourgeoisie prit toujours plus en main la propriété et le pouvoir (directement et immédiatement ou par l’entremise de certains agents tels que Bonaparte), sans attenter nullement aux conquêtes sociales de la Révolution —au contraire, en les affermissant, en les ordonnant, en les stabilisant soigneusement. Napoléon défendit la propriété bourgeoise, y compris la propriété paysanne, aussi bien contre la "plèbe" que contre les prétentions des propriétaires expropriés. L’Europe féodale haïssait Napoléon comme l’incarnation vivante de la Révolution, et à sa manière elle avait raison. »
Léon Trotsky, « L’Etat ouvrier, Thermidor et Bonapartisme »

Thermidor 1794 de la Révolution française ! Pourquoi la direction bourgeoise de la révolution s’est chargée de lancer la contre-révolution ?

« On a peine à imaginer défaite plus écrasante que celle que vient de subir sur le continent le parti révolutionnaire ou plus exactement les différents partis révolutionnaires , et ce sur tous les fronts de la bataille. Mais qu’est-ce à dire ? La lutte de la bourgeoisie britannique pour la suprématie politique et sociale n’a-t-elle pas embrassé une période longue de quarante-huit ans, et celle de la bourgeoisie française une période de quarante ans de luttes sans pareilles ? Et leur victoire fut-elle jamais aussi proche qu’au moment même où la monarchie restaurée se croyait plus solidement établie au pouvoir que jamais ?
Les temps sont passés et bien passés où la superstition attribuait les révolutions à la malignité d’une bande d’agitateurs. Chacun sait, de nos jours, que derrière toute convulsion révolutionnaire il existe forcément un besoin social, dont les institutions surannées ne peuvent assurer la satisfaction. Il se peut que ce besoin ne soit pas actuellement assez urgent et général pour chercher à s’imposer immédiatement. Néanmoins, toute tentative de la réprimer par la violence ne peut que le faire resurgir avec plus de force, jusqu’à ce qu’il brise ses entraves.
Si nous avons été battus, tout ce que nous avons donc à faire, c’est de recommencer par le début. Et, par chance, l’intervalle de répit de très courte durée sans doute qui nous est accordé entre la fin du premier et le commencement du second acte du mouvement, nous laisse le temps de faire un travail des plus utiles : l’analyse des causes qui rendirent inéluctables aussi bien le récent soulèvement que sa défaite, causes qu’il ne faut pas rechercher dans les efforts, talents, erreurs ou trahisons accidentels de quelques-uns des chefs, mais dans les conditions sociales générales de vie de chacune des nations ébranlées par la crise.
On s’accorde généralement à reconnaître que les mouvements subits de février et de mars 1848 n’ont pas été l’œuvre d’individus isolés, mais des manifestations spontanées, irrépressibles, de nécessités et de besoins nationaux plus ou moins clairement compris, mais très distinctement ressentis par toute une série de classes dans tous les pays. Néanmoins, lorsque l’on s’enquiert des causes des succès de la contre-révolution, on obtient de tous les côtés la réponse commode que c’est Monsieur Un Tel ou le citoyen Tel Autre qui a « trahi » le peuple (ce qui d’ailleurs peut être vrai ou non, selon le cas). Mais, en aucun cas, cette réponse n’explique quoi que ce soit, qui plus est, elle ne permet même pas de comprendre comment il s’est fait que le « peuple » se soit laissé trahir de la sorte. Mais combien piètres sont les perspectives d’avenir d’un parti politique dont le seul inventaire politique se résume dans le fait que le citoyen tel ou tel n’est pas digne de confiance ! »

Karl Marx, Friedrich Engels, Le Parti à contre-courant (1850-1863) - Bilan de la défaite de 1848 1849

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