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Débats dans le NPA : sur le programme "Pour une extrême gauche de combat !" de la Fraction l’Etincelle du NPA (2)

jeudi 25 août 2022, par Alex

Cet article (2) est la suite de l’ article (1), dont nous invitons à lire le préambule et les liens vers le texte du programme de la Fraction l’Etincelle du NPA que nous commentons.

Les paragraphes 2 et 3 du programme Pour une extrême gauche de combat ! de la Fraction sont les suivants :

Objectif ambitieux certes, qui dépend d’une situation objective qu’on ne peut pas prévoir, mais aussi d’un volontarisme militant anticipateur. Combien de révoltes récentes ont-elles tourné court, détournées et enterrées par des politiciens dits démocrates dont de gauche, ou par une extrême droite (islamiste par exemple après le Printemps arabe), faute d’une organisation et d’une politique indépendantes, de classe, du prolétariat ?

Des affrontements sociaux majeurs sont devant nous en France, mais pas loin, non seulement parce que la situation s’y aggrave pour les classes populaires, mais parce que notre situation est étroitement liée à celle du reste du monde. La bourgeoisie sait qu’il lui faudra affronter le monde du travail, même si elle compte probablement encore sur son arsenal de partis qui tentent d’endormir les travailleurs.

Le marxisme : oublié par la Fraction

Même un militant du parti Les Républicains serait d’accord avec la formule, concernant la construction de son parti : « Objectif ambitieux certes, qui dépend d’une situation objective qu’on ne peut pas prévoir, mais aussi d’un volontarisme militant anticipateur. »

Il peut arriver que les révolutionnaires écrivent des formules qui restent des tautologies, mais ici, le « volontarisme anticipateur » devrait être nommé : c’est le marxisme, le marxisme-léninisme, le trotskisme, trois termes quasi-équivalents pour les marxistes. En particulier les 4 premiers congrès de l’IC sont un véritable manuel pour les révolutionnaires.

C’est le marxisme, et le développement de la doctrine qui a suivi grâce aux révolutions, qui nous permet toujours de nous orienter. C’est le marxisme qui inspire les programmes, l’activité théorique et pratique de militants qui se veulent marxiste révolutionnaires.

Les concepts développés dans Le Capital permettent par exemple d’analyser la crise de 2008, de comprendre qu’elle n’est pas une crise comme les autres et que justement, ce sont les mécanismes de crise que le capitalisme ne peut laisser opérer pour relancer le système, d’où la marche à une nouvelle guerre mondiale qui devient palpable en 2022. Ajoutons que par contre, la forme que prit le Printemps arabe, le mouvement des Gilets jaunes sont à peu près imprédictibles, mais le marxisme permet de s’orienter dans ces mouvements, de reconnaître des luttes de classes selon des grandes lignes qui correspondent bien à ce qu’on attendait dans la période actuelle.

Nous venons de donner ces exemples d’un « volontarisme militant anticipateur », que nous appelons, plus modestement que la Fraction : « utilisation des outils du marxisme et des enseignements des luttes du prolétariat ». La Fraction ne donne aucun exemple de ses anticipations, et on ne sait pas par quoi elle remplace le marxisme, qui n’est pas mentionné, pas plus qu’aucune autre doctrine qui serait la sienne dans son programme.

En général, une « vérité » qui pourrait être reprise dans le programme de n’importe quel parti n’a pas sa place dans le programme d’un parti pour lequel le programme a quelque chose de sérieux.

Une occasion manquée par la Fraction : faire le bilan des occasions manquées par le prolétariat ou le NPA

Dans le même paragraphe 2 on est déçu de la même façon par la question « Combien de révoltes récentes ont-elles tourné court » ... qui est suivie d’un unique exemple explicite : le Printemps arabe. « Combien ... » n’est pas une question de la Fraction, c’est une façon de dire « De nombreux ... ».

Des occasions manquées ? Encore une fois il faudrait être explicites : des occasions manquées dans la perspective de la révolution prolétarienne. Sinon on reste dans les formules journalistiques. Encore une fois, mystère ! Les Gilets jaunes ont-ils été une telle occasion ? Le mouvement des sans-papiers de 2008 ? Nous pensons que pour le NPA ces mouvements ont été une occasion manquée, plus précisément une occasion manquée de montrer de sa part un quelconque caractère révolutionnaire, une occasion réussie de démontrer son passage au réformisme.

Concernant ces « occasions manquées » on est encore en plein centrisme : rien n’est explicite, on ne sait pas si 1) c’est le NPA qui a raté des occasions à cause de la politique de la majorité du NPA, le programme de la Fraction étant alors celui qui permettra au NPA d’éviter cette erreur dans le futur ; ou bien si 2) la nécessité de construire le NPA est confirmée par ces occasions manquées, car elles l’ont été à cause de la trahison constatée de courants comme la social-démocratie, le syndicalisme, les héritiers du stalinisme, les nationalistes arabes etc . Dans ce dernier cas le NPA aurait eu une politique correcte mais sa petite taille l’aurait empêché de peser.

La majorité du NPA a-t-elle fait manquer des occasions au NPA ?
On ne le saura pas. Or c’est ce que dit en général une opposition constituée en Fraction.

Quant à la politique de l’Internationale à laquelle appartient le NPA, au cours du printemps arabe, pas un mot n’est dit. Bref, le vide centriste est encore malheureusement illustré par ce paragraphe du programme de la Fraction.

Au passage, puisque le programme de la Fraction ne le fait pas, saluons l’héroïsme des travailleurs combattants de ce Printemps arabe, qui par exemple en Egypte ont mené des grèves, défendu leurs familles dans leurs quartiers en s’armant contre les groupes de terreurs envoyé par Moubarak (notamment en ouvrant des prisons, libérant des prisonniers de droit commun), qui ont réussi à faire disparaitre (dans les mois qui suivirent) la police des rues de grandes villes. Quand la Fraction commencera à reconnaître des travailleurs en lutte ayant arraché des victoires partielles qu’elle (ni l’auteur de ces lignes) n’ont jamais atteintes, elle sera dans l’état d’esprit qui permet à des révolutionnaires de rédiger un programme. Regarder de haut un mouvement en lui faisant la leçon est une attitude (ils n’avaient pas les bonnes revendications, ils étaient confus etc) qui n’est pas révolutionnaire.

En 2005 la Fraction avait salué à juste titre le soulèvement des banlieues en constatant, avant de proposer un programme à cette révolte, que c’était « notre classe » qui se manifestait. Cette référence au prolétariat disparait dans mention du Printemps arabe, et pire, plus récemment avec les Gilets jaunes et les manifs contre la politique gouvernementale liées au Covid19. Pour ces derniers mouvement, la Fraction dénonce les travailleurs qui y participent comme réactionnaires.

Quoi qu’il en soit, ouvrir le sujet des « occasions manquées » en restant dans un vague complet n’est pas digne d’un programme révolutionnaire, même bourgeois.

Les organisations au service de la bourgeoisie dans le camp des travailleurs : le refus de le Fraction de citer la CGT, SUD, LFI et le PC et autres

Le vague centriste est malheureusement confirmé par la formule :« La bourgeoisie sait qu’il lui faudra affronter le monde du travail, même si elle compte probablement encore sur son arsenal de partis qui tentent d’endormir les travailleurs. » Quels sont ces « partis qui tentent d’endormir les travailleurs » ? Sont-ce les partis de la Nupes, est-ce la CGT ? Est-ce SUD ? Mystère !

Un danger mortel menace de transformer les « affrontements sociaux majeurs » que la Fraction annonce grâce à son « volontarisme militant anticipateur » en révoltes « détournées et enterrées » par ces partis dont « des politiciens dits démocrates dont de gauche » (dont certains sont de gauche).

La Fraction va-t-elle révéler la raison sociale (PS, PC, CGT comme disait Trotsky), le nom (Mélenchon, ou Blum, Thorez et Jouhaux comme disait Trotsky à son époque) ? Pas question ! Restons dans le flou, le vague, les non-dits, le non-explicite.

Car citer LFI, le PC, la CGT et SUD comme ces organisations qui endorment les travailleurs déchirerait le voile qui cache toute la politique du NPA dans le programme de la Fraction. De plus si la Fraction dénonce, sur le terrain électoral, à juste titre, LFI, le PC, le PS, par une miraculeuse absence de transsubstantiation, aucune organisation politique ou syndicale qui endorment, trompent les travailleurs afin que leurs mouvements n’aboutissent pas, n’apparait plus dans la description de différentes grèves que donne la Fraction sur son site. Les organisations de la gauche sont dénoncées dans le cadre des élections politiques, pas des grèves ni des élections professionnelles.

La description des grèves par la Fraction : des apologies de la CGT

Des descriptions des luttes ont toujours un intérêt, mais la différence entre les « journalistes révolutionnaires », les « correspondants » d’entreprise et les journalistes des journaux bourgeois est une analyse politique des grèves. Or elle est totalement absente des analyses de la Fraction.

Prenons au hasard l’exemple de l’article « Pour que les salaires décollent, il faut que les avions restent au sol ! » (parole de gréviste)

Nous lisons :

Cette
journée réussie est le fruit d’un long travail des militants syndicaux de différentes entreprises et de l’Union locale CGT (...) Une délégation de syndicalistes est reçue par la préfecture.

Cette apologie de la CGT dans la première phrase n’est nuancée par aucune critique ensuite. Ce qu’est une « journée réussie » n’est même pas une évidence. Atteint-on grâce à cette journée un niveau supérieur d’organisation ? Des journées de manifestation comme le 14 juillet 1935 furent réussies du point de vue de la bonne ambiance, mais surtout une victoire pour Blum et Thorez.

Ensuite le fait que les « paroles de grévistes » mises en valeur dans le titre de son article par la Fraction ... durent donner la place aux paroles des bureaucrates syndicaux qui seront entendues à la Préfecture, ne fait l’objet d’aucune discussion par la Fraction ! Le fait que le choix des délégués qui vont parler à la préfecture n’est pas anodin devrait être mentionné.

La nature des syndicats n’est pas non plus évoquée dans ce genre d’article. Le programme de la Fraction, avec ses faux accents révolutionnaires, n’a aucun rapport avec ce que la Fraction explique aux travailleurs dans l’analyse des luttes ponctuelles, qui est fondamentale. La Fraction aura beau dénoncer le PS lors des élections, sa propagande quotidienne a un caractère très social-démocrate : le programme de « combat » est fait pour les Congrès du NPA ou internet, les réunions de cellule de la Fraction, mais pas pour la politique défendue dans les grèves si l’on y participe ou leur description si l’on reste extérieur. Dans ces grèves, la Fraction ne signale pas de risque de trahison ou d’occasion manquée, ne met pas en marche son fameux « volontarisme militant anticipateur. »

Notons au passage l’imprécision du vocabulaire de la Fraction dans l’expression
« Une délégation de syndicalistes est reçue par la préfecture ». La Fraction, au lieu de « syndicalistes », sous-entend sans doute "membre de syndicats", "représentants des syndicats" ou autre (le terme "bureaucrates syndical" disparait en général des saynètes de grève décrite par la Fraction) .

Les « syndicalistes » sont des militants qui pensent que le syndicat est la structure de base de réforme, de révolution de la société, le syndicat est leur parti. Ce sont des militants qui veulent défendre les intérêts des travailleurs uniquement par les syndicats, pas par les partis politiques. Certains délégués du personnel, membre actifs du syndicat, ne sont pas des syndicalistes. Ils se battent au niveau de leur entreprise, sont dévoués. Il est assez rare de rencontrer des syndicalistes de nos jour. On rencontre plus souvent des syndiqués qui sont membres d’un parti de gauche ou d’extrême-gauche (LO, NPA, POI UCL), ou sinon défendent activement leurs camarades, mais ne souhaitent pas dépasser ce niveau.

Les révolutionnaires peuvent être des "membre de syndicats", "représentants des syndicats", mais plus des « syndicalistes », depuis 1917.
La Fraction ne fait pas dans ces nuances, et ne nous dit rien dans cet article de cette Union locale CGT « parfaite ». Ces articles ressemblent à de l’apologie pure et simple de la bureaucratie syndicale. Et le fait que ce sont les syndicats qui représentent automatiquement les grévistes, sans avoir été élus par une AG, n’est-ce pas un élément important à signaler ?

Cette question de la place des syndicats dans les luttes nous amène a nous poser des questions sur ce que la Fraction entend dans le paragraphe 2 de son programme au sujet d’« une organisation et d’une politique indépendantes, de classe, du prolétariat », dont l’absence aurait fait « tourner court » des révoltes comme le Printemps arabe.

Pour la Fraction, le summum d’« une organisation et d’une politique indépendantes, de classe, du prolétariat » a été la candidature NPA de Poutou 2022 aux élections présidentielles. Peu importe qu’il soit un partisan acharné de l’alliance du NPA avec le LFI que la Fraction dénonce, du moment qu’il est ouvrier, tout va bien.

Il en va de même avec les syndicats : du moment qu’ils sont ouvriers ou participent à des grèves ouvrières, ce n’est pas le moment de les critiquer. Or concernant la forme d’« une organisation et d’une politique indépendantes, de classe, du prolétariat », le marxisme a clarifié les choses de puis 1905 (les soviets) et 1917 (parti de type bolchevik). Rien n’empêche d’être dans les syndicats ou des grèves dont le niveau politique est peu élevé, mais les révolutionnaires mènent toujours une politique en faveur de l’auto-organisation et ne peuvent se contenter d’une apologie fallacieuse stérile de tout mouvement comme la Fraction le fait dans ses articles sur les grèves.

Un parti bolchevik et des soviets : les deux formes d’organisation mises de côté par la Fraction

Les marxistes ont des mots simples, grâce aux révolutions menées par le prolétariat : on construit en permanence un parti de type bolchévik, et dans les mouvements ce parti appuie la formation de soviets (regroupant les ouvriers, paysans pauvres et autres exploités, excluant les exploiteurs) dans lesquels il tente de gagner la majorité des travailleurs.

Ce sont ce parti bolchévik-Léniniste et ces soviets (ou comité d’usine, de grève, etc) qui sont les deux types fondamentaux de structures porteuses d’ « une organisation et d’une politique indépendantes, de classe, du prolétariat » que mentionne la Fraction.

Ce sont ces deux types d’organisation que Trotsky, dont se réclame la Fraction, mentionne dans tous ses écrits à partir de 1917. Mais la Fraction se réclame de Trotsky les jours de fête, pas dans son programme « Pour une extrême gauche de combat ! » Ces mots « parti bolchévik-Léniniste », « soviets » et leur corollaire « dictature du prolétariat » sont sans doute trop simples, trop clairs et nets pour des centristes comme la Fraction, qui n’y fait pas référence dans son programme.

Ni dans son programme ni dans ses éditoriaux la Fraction ne pose le problème fondamental concernant le deuxième type de structure : les soviets, ou comités de grève. Le problème pour les révolutionnaires est pourtant bien connu : les grèves doivent être dirigées par un comité de grève qui sera mis en place par les travailleurs ; ce comité de grève, s’il se veut souverain, sera combattu par les organisations syndicales ; le but est l’émergence d’une coordination de ces comités dont les AGs sont souveraines et envoient des délégués élus par elles dans des comités régionaux, nationaux. Un embryon de pouvoir ouvrier est en place, contestant la direction des bureaucraties syndicales ou partis de gauche, puis l’Etat bourgeois, en mettant en place un contre-pouvoir.

On a vu que dans l’article cité plus haut aucune mention de ces tâches n’est faite. Autre exemple. Dans l’éditorial portant sur la vague de grève du début de l’été 2022, où des équipes syndicales étaient parfois à la base du mouvement d’après la Fraction, on retrouve la même ambiguïté que dans l’article précédemment cité.

Les confédérations syndicales font-elles partie de ces organisations dont le rôle, dénoncé à juste titre par la Fraction dans son programme, est de « détourner et enterrer » les mouvements ? La prose centriste ne répond pas, garde le suspense, ne faisant toujours pas entrer en jeu son « volontarisme militant anticipateur ».
On lit en effet seulement :

Les mobilisations partent aussi dans des entreprises dont certaines n’avaient jamais connu de grèves. Les équipes syndicales locales sont souvent impliquées, mais à ce jour les confédérations se gardent bien de coordonner ces grèves à l’échelle nationale. Les grévistes devront s’en charger eux-mêmes.

Ainsi c’est seulement parce que les confédérations sont absentes que les travailleurs doivent s’occuper de coordonner leur mouvement ? Et si les confédérations organisaient la « coordination des grèves », cela serait-il mieux, ne serait-ce pas dans le but de « détourner et enterrer » les mouvements ? Et la question des comités de grève ? La nature générale des syndicats ? Comment se pose dans ce type de mouvement la question de « l’organisation et d’une politique indépendantes, de classe, du prolétariat ? » Dans aucun de ses éditoriaux la Fraction ne pose clairement ce problème.

Encore une fois le programme de la Fraction (le début d’une critique vague des organisations dont le rôle est de « détourner et enterrer » les mouvements, mais sans proposition de mettre en place des soviets) n’apparait pas dans l’analyse d’une vague de grève qui est assez typique des mouvements actuels.

Et à nouveau dans ce même éditorial le programme que la Fraction propose à la classe ouvrière en lutte porte sur des revendications économiques, reprenant les revendications des confédérations syndicales :

Pour être à la hauteur de la situation il va donc falloir que nos colères s’expriment et se généralisent, mais aussi organiser et coordonner nos luttes à la base, pour imposer :

l’augmentation uniforme de tous les salaires, des minima sociaux et des pensions d’au moins 400 euros ;
pas de revenus inférieurs à 1800 euros ;
des embauches dans tous les secteurs à la hauteur des besoins ;
l’augmentation des salaires, allocations et pensions au même rythme que l’inflation.

Aucun programme concernant les comités de grève, le pouvoir du prolétariat.

Conclusion

La Fraction dans son programme dénonce à juste titre les organisations dont la fonction est de faire échouer les mouvements. Mais elle ne donne pas un seul nom de telles organisations, comme LFI, le PS, la CGT ou SUD. Elle veut éviter de rompre avec ces organisations, leur demandant seulement d’être leur aile gauche, tout cela en étant l’aile gauche du NPA.

Concernant les deux types d’organisations à construire, un parti de type léniniste et des soviets dans le but d’instaurer un pouvoir ouvrier nommé par Marx dictature du prolétariat, incarné par la Commune de Paris et la révolution d’Octobre 1917, aucun des deux n’a sa place dans le programme de la Fraction, qui est donc tout sauf un programme communiste révolutionnaire.

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