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Face à la guerre mondiale inter-impérialiste, quelles sont nos armes ?

mercredi 18 juin 2025, par Karob, Robert Paris

Edito

Face à la guerre mondiale inter-impérialiste, quelles sont nos armes, nous prolétaires ?

Imaginons un peu. Demain, il y a la nouvelle grande boucherie guerrière entre les grandes puissances et qu’est-ce qu’on peut dans ces conditions effroyables espérer, tenter, sur quoi fonder nos luttes, quelles sont nos forces, nos faiblesses, notre politique ? Comment nous battre sur nos propres bases de prolétaires avant, pendant et après le déclenchement guerrier ? Comment ne pas tomber dans les pièges ? Comment ne pas nous trouver liés par la logique guerrière et ne pas nous solidariser avec nos propres exploiteurs ? Pourquoi peut-on penser que le prolétariat, absolument désarmé actuellement (sans organisation autonome, sans indépendance de classe, sans idéologie et programme de classe, sans armes, sans alliances avec des couches opprimées et exploitées) a cependant une force potentielle déterminante qui peut lui permettre de devenir le pôle autour duquel une alternative au système capitaliste se bâtira ?

Tout d’abord, sachant que la guerre mondiale entre les grandes puissances impérialistes ne se déclenchera qu’à partir du moment où l’effondrement de l’économie capitaliste s’avèrera ingérable, il est certain qu’à ce moment là, quand les banques seront fermées, quand les épargnes seront ponctionnées, quand les salaires et retraites ne seront plus versées, quand les Etats seront déclarés en faillite en même temps que les trusts, les banques et les bourses, alors, oui, il sera clair pour tous les prolétaires qu’il faut un nouveau système social, un nouveau mode de production.

Et alors, sera déterminant le fait que le prolétariat est la seule classe qui n’est pas objectivement dépendante historiquement du vieux système d’exploitation, même si elle a longtemps été subjectivement dépendante parce les organisations les plus importantes en son sein sont réformistes, c’est-à-dire tout à fait dépendantes du système, de ses institutions, de son Etat et de sa classe possédante. Cela signifie que la conscience des prolétaires de devoir offrir une alternative a toutes les chances de remonter en même temps que la colère face à la guerre et ses horreurs, la misère, la dictature, dès lors qu’il sera patent que le capitalisme n’offre plus aucun avenir à l’humanité. C’est pour cela que, dès ce moment, les grandes puissances se lanceront dans la guerre générale et globale, afin de s’en servir pour museler la colère, pour détourner la prise de conscience révolutionnaire prolétarienne en plongeant le monde dans le bain de sang et s’appuieront sur l’état de guerre pour museler les classes laborieuses et les masses populaires.

La guerre n’est rien d’autre que l’une des armes de la contre-révolution et la révolution est seulement le produit de l’effondrement du capitalisme. C’est l’incapacité du grand capital à aller de l’avant, en investissant ses profits dans la production, qui contraint les prolétaires à redevenir un potentiel révolutionnaire. Le grand capital a beau avoir son plus grand succès en termes de masse totale des capitaux, elle a atteint son plus grand échec en termes de masse des investissements productifs par rapport au total des capitaux. Or l’investissement productif est la source de la plus-value et donc la vraie origine de tout profit, malgré la masse des profits fictifs car purement spéculatifs en hausse spectaculaire.

Dès que la marche à la guerre générale sera annoncée, on nous dira : « quoique vous pensiez de la justesse de l’entrée en guerre, vous n’avez plus le choix, il faut défendre le camp de « notre » pays, de « notre » Etat, il faut viser à la victoire de « notre » armée. » Et cela viendra de la part non seulement des va-t-en guerre mais des prétendus pacifistes, les réformistes, la gauche, les syndicats et une certaine extrême gauche opportuniste. Ils diront : « Nous avons tout fait pour éviter la guerre et maintenant nous devons tout faire pour que « notre » peuple, « notre » pays (assimilés à tort à notre ville, notre maison, notre foyer, notre famille) ne subisse pas des conséquences trop graves de cette guerre. » Et c’est faux ! En cas de guerre entre les impérialismes, les peuples travailleurs de chacun de ces pays ont un seul intérêt : QUE LEUR PROPRE PAYS IMPERIALISTE SOIT VAINCU ! Cela s’appelle le défaitisme révolutionnaire. Parce que c’est de cette défaite que peut naître la victoire du prolétariat. Parce que souhaiter cette défaite, c’est la seule manière pour le prolétariat de relever le défit de la guerre à la classe dirigeante. Parce que tout autre politique est une trahison des intérêts du peuple travailleur. Cette « trahison nationale » est la seule vraie dénonciation du nationalisme guerrier impérialiste et toute autre position n’est que mensonges pacifistes, pacifiques seulement à l’égard des possédants. Seule la défaite militaire de l’impérialisme provoquée et organisée par les exploités peut arrêter la guerre en mettant en avant le pouvoir des travailleurs. Les diverses formes du patriotisme mêlé de pacifisme ne sont que mensonges sanglants. Ne pas désarmer et détruire l’armée de la bourgeoisie impérialiste, c’est la laisser tourner ses armes contre le peuple travailleur. N’oublions pas que dans tous les épisodes historiques connus, l’armée impérialiste a fait suivre la guerre entre impérialismes, d’une guerre civile sanglante dans laquelle l’armée a fait tirer sur le peuple !

Jamais aucun impérialisme n’a mené de guerre pour sauver un peuple de la guerre, de la dictature, du fascisme, du massacre ou même du génocide. Les prétendues démocraties, leurs « démocrates », leurs gauches, leurs syndicats, leurs médias qui prétendent le contraire sont des fiéffés menteurs qui veulent à nouveau nous tromper demain. Aucun impérialisme ne mène une guerre pour soutenir le peuple de son pays, pas plus qu’il n’exploite la planète dans ce but. L’impérialisme, même soi-disant tempéré de démocratie électorale et de constitution légale, n’est rien d’autre que le pouvoir du grand capital, c’est-à-dire d’une infime minorité qui exploite l’immense majorité, y compris celle du pays impérialiste. Ce n’est pas pour enrichir le peuple des pays riches que les pays pauvres sont mis en coupe réglée par l’impérialisme. Certes, cela a permis longtemps de retarder les révolutions dans les pays riches mais cela n’est plus vrai. L’effondrement du capitalisme sonne le glas aussi de cette tromperie là. Plus que jamais, l’impérialisme signifie le bain de sang des travailleurs, quelle que soit leur nationalité, leur origine, leur race, leur religion, leur couleur de peau. PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ VOUS POUR ABATTRE L’IMPERIALISME MONDIAL !

La défaite, la chute de l’impérialisme, et même le début de la révolte prolétarienne contre l’impérialisme c’est le début de la révolution sociale, le début de la fin de l’impérialisme, le début de la république des soviets ! Ce qui s’oppose à l’impérialisme, c’est le prolétariat organisé en soviets, c’est-à-dire en conseils de délégués élus et révocables par les assemblées générales prolétariennes révolutionnaires qui décident de tout et dirigent tout. Sans le pouvoir de soviets, on ne peut pas en finir avec l’impérialisme ! CEUX QUI DENONCENT L’IMPERIALISME SANS APPELER AU POUVOIR DES SOVIETS SONT DES COMPLICES CAMOUFLES DE NOS ENNEMIS !

Le premier pas dans le sens de la défaite de l’impérialisme consiste à casser le moral de l’armée. A casser aussi la crédibilité du patriotisme. A dévoiler et casser les buts prétendus de l’impérialisme. A dénoncer et démasquer les amis cachés de l’impérialisme et surtout ceux qui ont du crédit parmi les travailleurs. A dénoncer les crimes de l’impérialisme et à montrer qu’ils n’ont pas été commis pour défendre la population contre les crimes d’autres impérialismes mais pour des buts bien plus intéressés et qui « intéressent » une part infime de la population, les plus riches et les oppresseurs et exploiteurs du monde, gens qui n’appartiennent pas au même monde que nous. Tant que le moral de l’armée est haut, que le soldat suit aveuglément sa hiérarchie, aucune révolution ne peut triompher. Tant que le petit soldat ne sent pas qu’il a des buts différents voire opposés à ceux de ses chefs, la révolution prolétarienne se heurte à un mur infranchissable. Mais, avec la guerre, le soldat voit tous les jours les mensonges, les exactions, les crimes des chefs militaires et la démoralisation peut être très rapide. Le soldat est chair à canons comme le prolétaire est chair à travail, exploité, trompé, exposé et sacrifié en premier. Encore faut-il que le petit soldat soit attiré par un prolétariat combatif qui exprime une solidarité avec lui et qui affirme que tout soldat qui prend parti pour la révolution sera protégé par elle. Car un soldat révolté en temps de guerre est très vite éliminé physiquement par la répression militaire. Dès lors que l’armée se fissure, le pouvoir des classes possédantes tient à un fil, qu’il est possible de briser pour peu que les travailleurs s’auto-organisent en soviets dans ce but et combattent les forces réformistes en leur sein, forces qui ne veulent surtout pas de la déstabilisation de l’Etat. Il est alors possible que les soviets de travailleurs se lient aux comités de soldats. C’est le signal que la révolution est mure pour préparer un nouveau pouvoir face à l’ancien, pour commencer à contester, puis renverser le pouvoir des possédants. LA GUERRE N’EST PAS LA FIN DE LA LUTTE DE CLASSE MAIS SON EXACERBATION.

La défaite militaire est la meilleure arme des prolétaires qui veulent agir dans le sens des intérêts historiques de leur classe, c’est-à-dire vers le pouvoir des conseils de travailleurs en armes. Inversement, la réussite du lancement de la guerre démolit momentanément le moral des travailleurs, leur sens de classe, leur confiance dans leurs propres forces. La guerre apparaît toujours comme une victoire du nationalisme exacerbé, renforce la haine des autres peuples, donne la parole aux pires bellicistes, étouffe la voix des internationalistes et de tous ceux qui se revendiquent du prolétariat. Bien sûr, la guerre ne favorise nullement le moral et la conscience des travailleurs, ni leur organisation, ni leurs luttes, ni leurs liens entre prolétaires. L’accablement, le désespoir, le fatalisme, la méfiance, la peur, le soupçon, le nationalisme, le racisme, le fascisme, les sentiments les plus bas ne peuvent que sortir favorisés dans un premier temps par l’entrée en guerre. La propagande y rajoute la dénonciation des exactions réelles ou imaginaires de l’impérialisme ennemi et le camouflage des crimes de son propre impérialisme. Bien entendu, tout cela n’est pas fait pour favoriser la montée de la révolution, bien au contraire, celle de la contre-révolution. Redisons-le, la guerre n’est pas seulement le produit des rivalités inter-impérialistes mais de la lutte des classes, qui, en période de crise aigue du système dominant, nécessite des moyens violents, sanglants, pour éradiquer les risques révolutionnaires. Et la méfiance a des fondements bien réels : la guerre permet d’autoriser la répression systématique et l’élimination individuelle et collective des « ennemis » par le pouvoir, les ennemis de classe étant considérés comme des ennemis de guerre. QUAND ILS FONT LA GUERRE, IL FAUT NOUS DIRE QUE C’EST A NOUS, PEUPLE TRAVAILLEUR, QU’ILS FONT LA GUERRE.

La perte de moral du prolétariat dans cette première phase provient non seulement de la peur des horreurs qui démarrent ou qui peuvent suivre mais aussi de l’effondrement des illusions qui l’avaient précédé sur la possibilité de bien vivre au sein du système, malgré ses défauts. Bien des prolétaires ont longtemps cru que l’ordre social n’était pas parfait mais qu’on pouvait s’y faire sa place. Ces illusions ont été bien organisées et planifiées par l’ordre établi et par toutes les organisations installées au sein du système, y compris la gauche, les syndicats et la fausse extrême gauche. Ces derniers n’ont cessé de faire croire que l’on pouvait défendre ses intérêts de classe au sein des institutions et qu’on devait compter pour s’exprimer et lutter sur les élections bourgeoises et sur les bureaucraties syndicales liées aux classes possédantes à l’Etat capitaliste. Toutes ces tromperies ont lié pieds et poings les travailleurs à leurs pires ennemis et les ont menés à croire que l’armée de leur impérialisme était « leur » armée, chargée de les protéger, eux et leur famille ! Ce sont eux qui ont fait croire qu’on pouvait faire confiance aux classes dirigeantes si le sort du pays était en jeu ! Comme si les exploiteurs voulaient sauver un seul peuple ! Ce sont eux qui refusent aux exploités et aux opprimés de s’unir au sein des conseils du peuple travailleur, seule organisation de masse capable d’offrir une alternative à la société d’exploitation. Aujourd’hui, à la veille du conflit général, ils ne lèvent pas le petit doigt pour permettre aux exploités et aux opprimés de s’unir dans la lutte pour préparer un autre avenir que cette immense boucherie. Et pourtant certains d’entre eux se disent opposés à la guerre et pour certains opposés aux exploiteurs ou opposés au système capitaliste. Mais ils sont liés entre eux, ils se tiennent les coudes, même s’ils se critiquent mutuellement. Les illusions sur le système que toutes ces organisations ont cultivé vont nous coûter extrêmement cher car elles nous ont empêché de nous préparer, elles vous nous contraindre de le faire sous le feu, dans les pires conditions, mais nous devrons cependant le faire, nous le pouvons et nous pouvons gagner. Les classes possédantes le savent. Elles l’ont appris des guerres impérialistes précédentes dans lesquelles des révoltes et des révolutions ont éclaté. De la dernière vague des révoltes et révolutions débutée en 2010-2011 qui a suivi l’effondrement économique et social de 2007-2008, elles ont tiré la leçon que la révolution sociale mondiale menace de revenir sur le devant de la scéne de l’Histoire et elles comptent bien pratiquer un bain de sang de masse pour éviter que la prochaine vague révolutionnaire internationale ne tire les leçons de la précédente et ne mène au pouvoir des soviets. ILS SONT EN GUERRE PARCE QU’ILS CRAIGNENT NOTRE REVOLUTION.

La guerre se charge de détruire les potentialités révolutionnaires mais elle va nécessairement détruire en même temps les illusions réformistes qui enchainaient et baillonnaient le prolétariat révolutionnaire. Elle va détruire, torturer, terroriser et démolir la vie de millions d’êtres humains mais aussi les libérer de leurs réserves, de leurs réticences, de leurs timidités à agir révolutionnairement à l’égard des exploiteurs et oppresseurs, de leurs craintes de semer la violence face à une société qui, elle, n’a pourtant jamais craint de semer la violence, leurs retenues devant la nécessité de terroriser ceux qui nous terrorisent.

Bien sûr, les travailleurs et les peuples n’ont pas voulu de la lutte au couteau pas plus qu’ils n’ont voulu de la guerre civile et de la révolution. Ce sont les exploiteurs et les oppresseurs qui les y contraignent. Et ils nous contraignent de prendre les armes pour tuer le peuple d’en face qui est comme nous contraint de prendre les armes pour massacrer ses frères du pays voisin. Alors, il est légitime d’employer les armes pour renverser les bouchers qui nous donnent de tels ordres. Il n’y aucune morale à accepter, à céder, à se soumettre aux hiérarchies militaires et aux pouvoirs civils qui nous donnent ces ordres. Notre devoir, la défense de nos familles, notre dignité d’hommes et de femmes nous imposent l’inverse : le droit à refuser, de nous révolter, de renverser le pouvoir assassin.

Toute cette tromperie qui se finit dans la barbarie sanglante provient d’un mensonge : faire croire que cet Etat est celui du peuple travailleur, l’émanation de sa propre volonté. Eh bien, la seule réponse valable est de mettre en place réellement l’Etat qui est le produit des décisions du peuple travailleur, l’Etat des conseils révolutionnaires de travailleurs, élus et révocables par eux. Et cela nécessite de désarmer, de dissoudre, de désorganiser, de démoraliser l’armée permanente de la bourgeoisie capitaliste dans tous les pays à commencer par celle des plus grandes puissances, des impérialismes qui dominent et terrorisent le monde. C’est la guerre qui peut nous permettre d’y parvenir mais cela nécessite que les travailleurs agissent en révolutionnaires et se donnent comme objectif de détruire le mensonge de cet Etat capitaliste qu’on leur a présenté comme leur propre Etat. LE PREMIER PAS DES TRAVAILLEURS REVOLUTIONNAIRES EST DE CESSER D’ETRE LES DUPES DE L’ETAT DES CAPITALISTES QUI SE DIT ETAT DU PEUPLE TOUT ENTIER ET DE PROCLAMER QUE SA DEFAITE EST LE DEBUT DE NOTRE VICTOIRE !

Quelles sont nos armes. La première et principale arme du prolétariat révolutionnaire est de ne pas se lier au pouvoir capitaliste, de ne pas se lier à la défense de son système d’exploitation, de ne pas croire aux organisations qui l’y enchainent. La seconde est de ne pas être enchaînés aux institutions même celles dites démocratiques, ne pas être enchaînés à la propriété privée des capitaux et des moyens de production, ne pas être à sa hiérarchie, à sa légalité, à ses forces de répression, à son ordre social, à sa morale, à son idéologie, à sa philosophie, à son prétendu pacifisme, à sa prétendue morale. La troisième arme des prolétaires est l’auto-organisation en comités du peuple travailleur s’emparant, avec l’aide des comités de soldats qui refusent l’obéissance à leur hiérarchie et au pouvoir capitaliste, de tout le pouvoir de décision, de tous les pouvoirs réels et notamment du capital tout entier et de la totalité des armes. Tous les organisations qui se disent du côté des travailleurs mais refusent tout cela ne sont que des traitres aux intérêts prolétariens !

Ceux qui, craintifs, se disent que leurs camarades de travail sont encore loin d’avoir conscience de tout cela et pensent que ces remarques sont hors de propos, ont tort : si la guerre mondiale approche, c’est que l’effondrement économique et social est déjà inéluctablement réalisé. Alors, cela signifie que la perspective révolutionnaire socialiste n’est pas pour après-demain. Il est donc plus que temps de se préparer, camarades, de préparer nos idées, nos programmes, nos conseils de travailleurs et notre parti révolutionnaire afin de préparer un avenir socialiste à la société humaine mondiale !

Plus le prolétariat cherche à défendre la démocratie bourgeoise sans mettre en œuvre les méthodes de la démocratie prolétarienne, plus il défend la paix capitaliste sans mener la guerre de classe, plus il cherche à stabiliser et viabiliser le système, plus il défend l’entreprise, plus il croit au rôle de l’Etat en faveur du peuple, plus il défend la prospérité capitaliste, l’économie et l’ordre capitalistes, plus ces derniers ont les coudées franches pour frapper les travailleurs et les peuples, pour favoriser la marche à la guerre, la dictature, le fascisme.

A l’inverse, plus les travailleurs s’affirment révolutionnaires, c’est-à-dire capables de se séparer de la société capitaliste, de ses institutions, de ses organisations, y compris celles de gauche, réformistes, opportunistes, associatives, syndicales et politiques, plus le système capitaliste est impuissant devant la force des prolétaires.

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