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10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?
dimanche 3 août 2025, par ,
Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets Jaunes du 10 septembre ?
Le 10 septembre, laissons éclater notre révolte mais commençons aussi LA REVOLUTION SOCIALE ET POLITIQUE !
Bien sûr, on appelle tous les travailleurs, tous les chômeurs, tous les retraités, tous les jeunes, toutes les femmes, tous ceux que le pouvoir vole et opprime, à la lutte, aux ronds-points, aux assemblées, à la grève, aux manifestations mais il faut dès maintenant expliquer ce que sont les objectifs et les perspectives, c’est-à-dire s’en prendre au pouvoir des milliardaires.
Le mouvement des Gilets jaunes peut redémarrer en prenant en compte les leçons de son premier mouvement : à savoir l’inutilité de se contenter de faire pression sur le pouvoir des milliardaires, de chercher à se faire entendre de lui, de le contraindre à effectuer des transformations nécessaires au peuple travailleur. Car on ne peut pas compter sur les responsables de la catastrophe pour corriger la situation.
Au lieu de s’adresser à nos ennemis au pouvoir, il nous faut les renverser et les remplacer par le pouvoir du peuple travailleur.
C’est surtout pour cela qu’il est indispensable de nous organiser de manière autonome par rapport à toutes les organisations et institutions qui ont des liens avec ce pouvoir.
C’est pour cela qu’il est indispensable que notre organisation mène à l’élection de conseils qui se fédèrent dans tout le pays, qui prennent des décisions sur la lutte mais aussi sur l’avenir de la société et qui les mènent à devenir un pouvoir parallèle au pouvoir actuel et finalement qui deviennent le nouveau pouvoir des travailleurs.
Faire reculer le pouvoir des milliardaires, le faire réfléchir, le faire changer, ce ne sont que des illusions, il faut le renverser et le remplacer.
Ce n’est pas des individus qu’il faut renverser, c’est un système social et politique.
Bien des Gilets jaunes et bien des travailleurs sont d"accord avec le slogan tant repris "A bas le pouvoir des milliardaires ! Démocratie directe !" mais ils supposent un nouveau pouvoir du peuple travailleur auto-organisé...
Le premier rôle de l’organisation autonome et indépendante des Gilets jaunes est de proclamer que nous visons le pouvoir des conseils de Gilets jaunes, premier acte de la révolution sociale indispensable.
On ne s’adresse pas aux ennemis du peuple, on les démet et on défait leur mode de domination, on le remplace par notre propre pouvoir, celui du peuple travailleur.
Il ne sert à rien de cacher que cet objectif n’est pas encore dans toutes les têtes. Mais la minorité qui pense ainsi doit défendre partout son point de vue, doit faire la démonstration de sa nécessité.
Ce sont les faits, l’effondrement économique et social de la société dominante qui démontrera la validité de notre perspective.
En nous donnant cet objectif, nous nous armons contre nos ennemis car nous donnons à tous nos amis et nos alliés présents et futurs des raisons de nous soutenir puisque nous visons à être le nouveau pouvoir.
En restant un simple pôle de contestation, nous annonçons par avance que nous sommes aussi désarmés et sans perspective, sans alternative au monde capitaliste s’effondrant, que les syndicats, que les partis et associations de gauche, de la gauche de la gauche et de l’extrême gauche opportuniste.
Bien sûr, ceux que ces derniers influencent parmi nous crieront à l’hérésie, au mensonge, à la division, à l’isolement, à l’affaiblissement du mouvement, à la perte de signification du message des Gilets jaunes.
Il n’en reste pas moins que la force des Gilets jaunes n’est pas seulement dans leur nombre mais dans leur capacité à offrir une perspective complètement en dehors du système social et politique, contre le système, pour en finir définitivement avec le système.
Cependant, discutons un peu la question : faire reculer momentanément les classes dirigeantes sur leur attaque (face à une crise aigüe de la domination de la bourgeoisie, la menace de la guerre, du fascisme, des sacrifices multiples pour faire payer par une austérité accrue les dettes au peuple travailleur) est-il possible ?
En réalité, oui, c’est possible. C’est arrivé quand ces classes dirigeantes se sont trouvées en face d’une montée populaire de masse, avec des manifestations monstres, la grève générale avec occupation des usines, avec des comités de grève, le peuple partout mobilisé aux côtés des grévistes…
Que s’est-il passé alors ? Eh bien, les travailleurs n’ont pas été vers ce que nous proposons aujourd’hui. Ils n’ont pas été vers la prise de pouvoir par les comités ouvriers, vers la chute de l’Etat capitaliste et son remplacement par le pouvoir aux travailleurs auto-organisés. Les faux amis des travailleurs, gauche, gauche de la gauche, fausse extrême gauche, syndicats et associations de gauche les ont convaincus de faire confiance à la démocratie capitaliste, à un nouveau gouvernement capitaliste de gauche, au « front populaire » qui était en fait encore un adversaire du front des comités ouvriers.
Eh bien, le résultat, c’est que l’attaque a été retardée mais non annulée et elle en a été encore plus forte trois ans plus tard, en 1939-1940 : à nouveau face à une crise aigüe de la domination de la bourgeoisie, la menace de la guerre, du fascisme, des sacrifices multiples pour faire payer par une austérité accrue les dettes au peuple travailleur.
Et le front populaire n’a pas levé le petit doigt pour l’empêcher. Ce n’était que des faux amis.
Bien peu sont ceux qui, aujourd’hui, se souviennent d’une telle leçon. On leur raconte, au contraire, que le front populaire a été un gouvernement bourgeois de gauche qui aurait été du côté du peuple travailleur.
En fait toute la tâche de ce gouvernement de gauche a consisté à désarmer la révolution ouvrière montante. Une fois que cela a été fait, ce même font populaire a fait tirer sur une manifestation ouvrière à Clichy, puis a remis ses pouvoirs à l’extrême droite, la majorité des élus front populaire votant pour Pétain qui allait gouverner avec Laval (ex front populaire devenu fasciste).
Si nous avons besoin de nous organiser, de constituer nos comités, de les fédérer, c’est pour préparer un nouveau pouvoir diamétralement opposé à celui des capitalistes. Mais c’est aussi pour que les plus éclairés des éléments du peuple travailleur puissent être choisis pour diriger cette lutte menant à une insurrection et une prise du pouvoir et amenant la destruction du pouvoir des milliardaires.
Cet objectif peut paraître trop avancés à certains participants aujourd’hui. Mais quand la lutte avec nos ennemis se sera radicalisée, quand ils fermeront les banques, quand ils ne paieront plus les salaires, quand ils ne paieront plus les retraites, qui ils nous tirerons dessus dans les rues, le penseront-ils encore ?
Et, dès aujourd’hui, croient-ils que c’est avec des démonstrations pacifiques, juste en marchant nombreux dans la rue et en bloquant, qu’on va empêcher une classe possédante d’aller jusqu’au bout de projets qui lui semblent indispensables pour garder le pouvoir et l’argent ?
Non ! La constitution du peuple travailleur en future classe dominante est dès maintenant indispensable et l’affirmation de cet objectif doit devenir le but numéro un du mouvement qui doit être discuté dans toutes les assemblées des Gilets jaunes et dans tous les ronds-points.
Dire non à l’austérité, non aux sacrifices, non au fascisme, non à la guerre, c’est dire oui aux comités de Gilets jaunes, élisant des comités de lutte et de grève se fédérant dans tout le pays et même au-delà, contestant puis renversant le pouvoir des milliardaires…










Messages
1. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 4 août, 06:15, par UNE GILET JAUNE REVOLUTIONNAIRE
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chers amis lecteurs,
je rajouterai deux petites remarques personnelles :
« Il y a un défaut de loyauté de la part du gouvernement », a déploré vendredi Sophie Binet (CGT).
https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/question-du-jour-budget-un-mouvement-de-type-gilets-jaunes-pourrait-il-emerger-a-la-rentree-5de19b2a-6576-11f0-8d96-1f3c0ceaabc2
Cela signifie que la CGT, elle, avait été loyale vis-à-vis du gouvernement !
La gauche, elle aussi, ne veut pas entendre parler de Gilets jaunes parce qu’elle est loyale vis-à-vis du gouvernement !
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/bistroscopie/bistroscopie-du-samedi-31-mai-2025-5087557
La fausse extrême gauche n’a pas fait mieux !
https://www.streetpress.com/sujet/1544112582-gauche-radicale-gilet-jaune
https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve968
https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve958
https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve975
Pas étonnant que ces gens-là n’aient pas été capables de censurer ce gouvernement…
LA VRAIE CENSURE NE PEUT VENIR QUE DES GILETS JAUNES AUTO-ORGANISES !
2. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 4 août, 06:38, par Florent
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Au lieu de militer pour le mouvement du 10 septembre dans la perspective du pouvoir des conseils ouvriers, les fausses extrêmes gauches s’en gardent bel et bien, préférant au contraire en rester à la contestation des mesures gouvernementales et à des pleurnicheries sur la méchanceté du capitalisme.
https://www.lutte-ouvriere.org/journal/article/plan-bayrou-riposte-186056.html
https://www.npa-lanticapitaliste.org/actualite/social/10-octobre-pour-la-convergence-des-luttes
https://www.revolutionpermanente.fr/10-septembre-l-appel-a-bloquer-le-pays-inquiete-Bayrou-le-mouvement-ouvrier-doit-entrer-dans-la
Et surtout, ils ne souhaitent que le contrôle du mouvement pas les syndicats et éventuellement profiter un peu du mouvement pour y recruter pour leur organisation, mais surtout pas militer au sein des syndicats en faveur du mouvement du 10 septembre !
3. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 4 août, 06:42, par Laurence
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Bloquer tout, oui ! Contrôler tout, oui ! Prendre le pouvoir sur tout, oui ! Prendre toutes les décisions nous-mêmes, oui ! Prendre tout le pouvoir, oui ! Prendre toutes les richesses, oui !
Voilà le but ! Ne le cachons pas ! Proclamons-le ! Luttons pour convaincre ceux qui ont peur d’aller trop loin !
C’est le gouffre entre les milliardaires et les exploités qu’il faut franchir, n’ayons pas peur de prendre de l’élan ! Sinon, nous retomberons dans le trou !
4. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 6 août, 06:57, par Robert
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Les "bonnets rouges" et le début des gilets jaunes ont été des exemples qui ont montré les réformistes syndicaux et politiques violemment hostiles à une union de lutte entre prolétaires et petite bourgeoisie paupérisée :
https://www.matierevolution.org/spip.php?article4534
https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve955
Ils prétendent que ces mouvements pourraient être manipulés par le fascisme... Trotsky leur répondait déjà :
« Le fascisme ne peut devenir une force de masse qu’en conquérant la petite bourgeoisie… Il ne faut pas en conclure que la classe ouvrière doive tourner le dos à la petite bourgeoisie et la laisser à son malheur. Non, se rapprocher des paysans et des petites gens des villes, les attirer de notre côté, c’est la condition nécessaire du succès de la lutte contre le fascisme, pour ne pas parler de la conquête du pouvoir. Il faut seulement poser correctement le problème. Mais, pour cela, il faut comprendre clairement la nature des "classes moyennes". Rien n’est plus dangereux en politique, surtout dans une période critique, que de répéter des formules générales sans examiner le contenu social qu’elles recouvrent… La société contemporaine se compose de trois classes : la grande bourgeoisie, le prolétariat et les classes moyennes, ou petite bourgeoisie. Les relations entre ces trois classes déterminent en fin de compte la situation politique. Les classes fondamentales sont la grande bourgeoisie et le prolétariat. Seules ces deux classes peuvent avoir une politique indépendante, claire et conséquente. La petite bourgeoisie est caractérisée par sa dépendance économique et son hétérogénéité sociale. Sa couche supérieure touche directement la grande bourgeoisie. Sa couche inférieure se fond avec le prolétariat et tombe même dans le lumpen-prolétariat. Conformément à sa situation économique, la petite bourgeoisie ne peut avoir de politique indépendante. Elle oscille constamment entre les capitalistes et les ouvriers. Sa propre couche supérieure la pousse à droite ; ses couches inférieures, opprimées et exploitées sont capables, dans certaines conditions, de tourner brusquement à gauche… La petite bourgeoisie, incarnée par les masses ruinées des villes et des campagnes, commence à perdre patience. Elle prend une attitude de plus en plus hostile à sa propre couche supérieure : elle se convainc en fait de l’inconsistance et de la perfidie de sa direction politique. Le paysan pauvre, l’artisan, le petit commerçant se convainquent qu’un abîme les sépare de tous ces maires, ces avocats, ces arrivistes politiques… qui, par leur mode de vie et leurs conceptions, sont de grands bourgeois. C’est précisément cette désillusion de la petite bourgeoisie, son impatience et son désespoir que le fascisme exploite. Ses agitateurs stigmatisent et maudissent la démocratie parlementaire qui épaule les carriéristes et les staviskrates, mais ne donne rien aux petits travailleurs. Ces démagogues brandissent le poing contre les banquiers, les gros commerçants, les capitalistes. Ces paroles et ces gestes répondent pleinement aux sentiments des petits propriétaires qui se sentent dans l’impasse. Les fascistes montrent de l’audace, descendent dans la rue, s’attaquent à la police, tentent de chasser le Parlement par la force. Cela en impose au petit bourgeois qui sombrait dans le désespoir… Les réformistes s’imaginent que la petite bourgeoisie est avant tout attachée à la démocratie, et que c’est précisément pourquoi il faudrait s’allier aux partis bourgeois « démocratiques » ! Quelle monstrueuse aberration ! La démocratie n’est qu’une forme politique. La petite bourgeoisie ne se soucie pas de la coquille, mais du fruit. Que la démocratie se révèle impuissante, et au diable la démocratie ! Ainsi raisonne ou réagit chaque petit bourgeois. C’est dans la révolte grandissante des couches inférieures de la petite bourgeoisie contre ses couches supérieures, "instruites", municipales, cantonales, parlementaires, que se trouve la source politique et socialiste principale du fascisme. Il faut y ajouter la haine de la jeunesse intellectuelle, écrasée par la crise, pour les avocats, les professeurs, les députés et les ministres parvenus : les intellectuels petits-bourgeois inférieurs se rebellent eux aussi contre leurs supérieurs. Cela signifie-t-il que le passage de la petite bourgeoisie sur la voie du fascisme soit inéluctable ? Non, une telle conclusion relèverait d’un honteux fatalisme. Ce qui est réellement inéluctable, c’est la fin du réformisme et de tous les groupements politique qui lient leur sort au sien Dans les conditions de la décadence capitaliste, il ne reste plus de place pour un parti de réformes démocratiques et de progrès "pacifique"… Mais cela ne signifie pas du tout que les masses qui suivent le réformisme doivent inévitablement reporter leurs espoirs sur le fascisme. Certes, la partie la plus démoralisée, la plus déclassée et la plus avide de la jeunesse des classes moyennes a déjà fixe son choix dans cette direction. C’est dans ce réservoir que puisent surtout les bandes fascistes. Mais les lourdes masses petites-bourgeoises des villes et des campagnes n’ont pas encore choisi. Elles hésitent devant une grave décision. C’est précisément parce qu’elles hésitent qu’elles continuent encore, mais déjà sans avoir confiance, à voter pour les réformistes. Ces hésitations, cette irrésolution ne dureront pourtant pas des années, mais seulement des mois. Le développement politique va prendre, dans la période qui vient, un rythme fébrile. La petite bourgeoisie ne repoussera la démagogie du fascisme que si elle a foi dans une autre voie. L’autre voie, c’est la révolution prolétarienne. La petite bourgeoisie est économiquement dépendante et politiquement morcelée. C’est pourquoi elle ne peut avoir une politique propre. Elle a besoin d’un "chef" qui lui inspire confiance. Ce chef, individuel ou collectif, individu ou parti, peut lui être donné par l’une ou l’autre des deux classes fondamentales, soit par la grande bourgeoisie, soit par le prolétariat. Le fascisme unit et arme les masses disséminées ; d’une "poussière humaine"-selon notre expression-il fait des détachements de combat. Il donne ainsi à la petite bourgeoisie l’illusion d’être une force indépendante. Elle commence à s’imaginer qu’elle commandera réellement à l’Etat. Rien d’étonnant à ce que ces espoirs et ces illusions lui montent à la tête. Mais la petite bourgeoisie peut aussi trouver son chef dans la personne du prolétariat. Elle l’a trouvé en Russie, partiellement en Espagne. Elle y tendit en Italie, en Allemagne et en Autriche. Malheureusement les partis du prolétariat ne s’y montrèrent pas à la hauteur de leur tâche historique. Pour gagner la petite bourgeoisie, le prolétariat doit conquérir sa confiance. Il faut pour cela qu’il ait lui-même confiance en sa propre force. Il lui faut un programme d’action clair et une détermination à lutter pour le pouvoir par tous les moyens. Soudé par son parti révolutionnaire, pour une lutte décisive et impitoyable, le prolétariat dit aux paysans et aux petites gens des villes : "Je lutte pour le pouvoir. Voici mon programme : je suis prêt à m’entendre avec vous pour en modifier tel ou tel point. Je n’emploierai la force que contre le grand capital et ses laquais ; avec vous, travailleurs, je veux conclure une alliance sur la base d’un programme donné." Un tel langage, le paysan le comprendra. Il suffit qu’il ait confiance dans la capacité du prolétariat de s’emparer du pouvoir. Mais il faut pour cela épurer le Front unique de toute équivoque, de toute indécision, de toutes les phrases creuses : il faut comprendre la situation et se mettre sérieusement sur la voie de la lutte révolutionnaire… Le parti ouvrier ne doit pas s’occuper d’une tentative sans espoir pour sauver le parti des faillis ; il doit au contraire accélérer de toutes ses forces le processus par lequel les masses s’affranchissent de l’emprise réformiste. Plus il mettra dans ce travail de zèle et de hardiesse, plus vite il préparera la véritable alliance de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie. Il faut prendre les classes dans leur mouvement, se régler sur leur tête et non sur leur queue. Malheur à qui reste sur place !... La lutte pour le pouvoir doit partir de l’idée fondamentale que si une opposition contre l’aggravation de la situation des masses dans le cadre du capitalisme est encore possible, aucune amélioration réelle de leur situation n’est concevable sans incursion révolutionnaire dans le droit de propriété capitaliste… Les programmes du fascisme sont fantastiques, mensongers, démagogiques. »
Léon Trotsky, dans « Où va la France »
5. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 7 août, 06:12, par Florent
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Les médias sont obligés de reconnaitre que la colère monte…
https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-l-abbe-29120/on-est-arrive-a-un-point-ou-lon-dit-stop-ca-suffit-a-pont-labbe-70-personnes-mobilisees-a-lappel-des-gilets-jaunes-pour-definir-les-actions-du-10-septembre-6866092.php
https://www.mercipourlinfo.fr/actualites/vie-pratique/bloquons-tout-le-10-septembre-tout-savoir-sur-le-mouvement-de-colere-qui-reveille-le-spectre-des-gilets-jaunes-1138157
https://www.francebleu.fr/emissions/les-invites-de-la-redaction-de-ici-alsace/gilets-jaunes-six-ans-apres-la-colere-couve-analyse-thierry-breton-a-l-observatoire-de-la-vie-politique-en-alsace-3199158
https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/gilets-jaunes-au-centre-hospitalier-du-haut-anjou-le-mouvement-suspendu-pas-la-colere-8506d2c4-faaa-11ef-b88c-bcd52c36774a
6. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 8 août, 06:52, par Camille
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Les catastrophes dues aux politiques gouvernementales sont systématiquement présentées comme catastrophes naturelles ou externes...
Incendie dans l’Aude : les gouvernants n’ont pris aucune mesure de précaution et accusent… le climat !
Chute des fonds des caisses de retraite : les gouvernements n’ont fait que vider les caisses et accusent… la baisse de la démographie !
De plus en plus de morts dus à l’industrie capitaliste : accidents du travail, cancers, difficultés respiratoires dues à la pollution, pollution des eaux, nucléaire, etc… Et les gouvernements accusent la manière dont la population se soigne !
Les emplois sont en berne, les capitalistes licencient et les gouvernements accusent… Trump !
La guerre monte et les gouvernements accusent… la Russie !
Seuls les Gilets jaunes peuvent changer la donne !
7. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 8 août, 06:53, par Manuel
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Ce n’est qu’en nous donnant comme objectif de faire chuter le pouvoir des milliardaires que nous nous posons en véritable alternative et pouvons entrainer le vrai raz de marée indispensable...
8. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 9 août, 05:27, par Florent
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La gauche est lamentable face à ce mouvement des Gilets jaunes qui bouscule toutes les formes classiques. Par facilité, les gauchistes obtus comme les sociaux-démocrates catégorisent les Gilets Jaunes comme un mouvement d’extrême droite. Face à l’inconnu, les milieux de gauche éprouvent une peur bleue de sortir de la routine et du confort de l’entre-soi. Pourtant, c’est justement ce peuple oublié et trahi par la gauche qui a pris la rue.
Lors de cette semaine historique donc, les directions syndicales vont faire bloc derrière le gouvernement, contre les Gilets Jaunes. Le 10 décembre, le chef CGT se rend à l’Élysée puis annonce lors d’une conférence très médiatique entre « partenaires sociaux » qu’il ne soutiendra pas les Gilets Jaunes, alors même que de nombreux militants CGT s’impliquent sur les ronds-points. Il tiendra sa promesse. Le mouvement, écrasé par une répression totale qui fait des milliers d’arrestations et de blessés, ne peut pas tenir dans la durée sans appel à la grève. Macron a été sauvé par les dirigeants de la CGT, de la FSU et de la CFDT.
https://contre-attaque.net/2025/08/07/10-septembre-des-sections-syndicales-appellent-a-la-greve/
Malgré quelques petits appels à la grève le 10 septembre (parfois par hasard, sans rapport avec l’appel des Gilets jaunes), ce n’est nullement un ralliement syndical au mouvement des Gilets jaunes du 10 septembre.
9. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 11 août, 06:09, par Florent
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Bayrou veut voler 4 milliards d’euros aux chômeurs
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/francois-bayrou-et-le-gouvernement-visent-de-nouveau-l-assurance-chomage-objectif-4-milliards-d-economies_253420.html
La seule chose qu’il n’aura pas volé, c’est un mouvement de Gilets jaunes pour le renverser, lui et ses mandants capitalistes !
10. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 13 août, 04:59, par une infirmière
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Les personnels hospitaliers qui sont traités en domestiques, en esclaves, obligés de travailler sans en avoir les moyens, de mal s’occuper des patients, de se bousiller la santé et celle des malades en ont marre ! Qu’ils se constituent en groupes de Gilets jaunes… Il n’y a plus qu’à bloquer la machine à rendre tout le monde malade…
11. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 13 août, 05:07, par Florent
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Toujours pas d’appel de l’ensemble de l’extrême gauche à rejoindre les Gilets jaunes le 10 septembre, pas même en proposant des objectifs un peu différents ou en suggérant des manières d’agir ou de s’organiser, rien ! Décidément, ce n’est pas les manières, ni les buts que l’extrême gauche reproche aux Gilets jaunes, c’est bel et bien l’auto-organisation en dehors de tous les partis et sydnciats liés à la classe dirigeante. Les beaux révolutionnaires que voilà !
12. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 13 août, 14:30, par Alex
Ne soyons pas trop pessimistes sur l’extrême gauche, alors qu’à sa manière, le NPA-A aide vraiment à la préparation du 10 septembre : pour se préparer aux violences policières, le NPA-R semble avoir créé une salle de détente ionisée, avec massage anticapitaliste gratuit :
13. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 14 août, 07:24, par ballarin
totalement d accord je suis de charente auriez vous plus d infos sur le mouvement merci
1. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 14 août, 08:21, par Robert Paris
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Merci de ton message. De ton côté aussi, continue de nous donner des nouvelles du mouvement et des discussions en Charentes.
14. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 14 août, 08:05, par Déborah
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Curieusement, Bayrou-Macron oublient le gilet jaune dans le matériel pour survivre à l’effondrement du capitalisme !
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/tous-resilients-le-manuel-de-survie-promis-par-le-gouvernement-sera-distribue-a-l-automne-20250813?utm_source=firefox-newtab-fr-fr
15. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 17 août, 14:37
salut Balarin
si tu veux des infos sur la charente, prends contact avec Gilets Jaunes Poitiers.
16. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 25 août, 07:57, par anatole
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Eh oui ! Le mouvement du 10 septembre est majoritairement soutenu par la population : près de deux personnes sur trois !
https://www.sudouest.fr/economie/social/tout-bloquer-le-10-septembre-pres-de-deux-francais-sur-trois-disent-soutenir-le-mouvement-selon-un-sondage-25627888.php
Et la première version l’était aussi !
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/03/oui-les-gilets-jaunes-sont-bien-majoritairement-soutenus-dans-les-sondages_5392029_4355770.html
17. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 26 août, 06:31
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Quel est l’objectif numéro de la bourgeoisie : couper l’herbe sous le pied du mouvement qui monte en supprimant Bayrou deux jours avant le lancement du mouvement !
Bayrou va en effet faire voter la confiance le 8 septembre et se faire éliminer par le parlement. Les partis politiciens vont voter contre Bayrou mis à part les macronistes. Résultat : plus de Bayrou, plus de plans Bayrou, plus d’attaques Bayrou et on supprime ainsi la révolte qui monte.
En fait, la bourgeoisie ne fait ainsi que supprimer le pion Bayrou qui devient gênant. Elle ne peut pas renoncer à son attaque antisociale car il faut absolument, pour les classes possédantes, que les dettes et la faillite soient payés par le peuple travailleur et pas par la classe capitaliste.
Mais les manœuvres les plus habiles peuvent se révéler dangereuses. Le peuple travailleur peut avoir eu le temps de se rendre compte de sa force et ne pas croire que c’est le parlement qui a eu la force de virer Bayrou...
Le mouvement peut prendre de la force au lieu de se défaire.
18. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 26 août, 06:33, par Florent
« Je ne peux pas m’associer à ce que je ne maîtrise pas » : François Hollande prend ses distances avec le mouvement du 10 septembre… Eh oui, il ne nous maîtrise pas, nous qu’il appelait grossièrement et bêtement « les sans-dents » et qui affirmons être capables de mordre et même de battre nos adversaires de gauche comme d’ailleurs !
https://www.lefigaro.fr/politique/je-ne-peux-pas-m-associer-a-ce-que-je-ne-maitrise-pas-francois-hollande-prend-ses-distances-avec-le-mouvement-du-10-septembre-20250825
Les dirigeants syndicaux, eux non plus, ne peuvent pas soutenir ce qu’ils ne maîtrisent pas et ne peuvent pas ramener dans le rang de… la société dominante qu’ils sont chargés de représenter au sein du monde ouvrier !
https://www.sudouest.fr/economie/social/mouvement-du-10-septembre-les-syndicats-tirailles-entre-soutien-de-la-base-et-crainte-de-recuperation-politique-25636969.php
Le secrétaire général de Force Ouvrière Frédéric Souillot a écrit fin juillet au Premier ministre pour l’informer que son syndicat appelait à « la mobilisation et à la grève » contre ses mesures budgétaires, avec un préavis du 1er septembre au 30 novembre. Mais « nous n’appelons pas à rejoindre l’appel à tout bloquer le 10 septembre », a indiqué dimanche Frédéric Souillot à La Tribune Dimanche, jugeant qu’« il y a tout et son contraire dans les mots d’ordre ».
https://www.sudouest.fr/economie/social/industries-sante-etudiants-en-plus-du-10-septembre-de-nombreuses-mobilisations-prevues-pour-la-rentree-sociale-25662147.php
10 septembre : la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet prudente sur « un mouvement nébuleux »… L’alliance (intersyndicale) avec la CFDT (alliée de Bayrou-Macron), ce n’est pas dans les nuages, non. C’est clair comme tout : c’est pure trahison !
https://www.ouest-france.fr/economie/syndicats/cgt/sophie-binet/10-septembre-la-secretaire-generale-de-la-cgt-sophie-binet-prudente-sur-un-mouvement-nebuleux-a9b51a54-7f34-11f0-a77f-922a296422d8
La gauche politique et syndicale n’est pas du tout à l’aise mais contrainte, après LFI, de soutenir le mouvement ou de faire semblant !
https://www.franceinfo.fr/societe/les-ecologistes-le-parti-socialiste-et-le-parti-communiste-s-engagent-a-leur-tour-a-soutenir-le-mouvement-bloquons-tout-du-10-septembre_7445305.html
19. 10 septembre ! Quel objectif numéro un pour le mouvement des Gilets jaunes ?, 31 août, 06:27, par Laurence
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Comme le RN, le PS fait des offres de service à Macron !
https://www.lefigaro.fr/politique/le-president-peut-choisir-parmi-nous-le-parti-socialiste-formule-son-offre-de-service-a-emmanuel-macron-20250830
Ce n’est certainement pas pour se battre contre lui avec le mouvement du 10 septembre !
Même si le PS est contraint de prétendre qu’il "devra accompagner" la mobilisation…
https://www.bfmtv.com/politique/parti-socialiste/mouvement-du-10-septembre-pour-olivier-faure-le-ps-devra-accompagner-la-mobilisation_AD-202508220076.html