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Attaques contre les militants syndicalistes dans le monde

dimanche 10 janvier 2010

ATTAQUES CONTRE DES MILITANTS SYNDICALISTES DANS LE MONDE

Guatemala : des menaces de mort

Au Guatemala des militants ont reçu des menaces de mort par SMS

7 mai 2009
Au Guatemala, neuf militants travaillant pour deux grandes organisations de défense des droits humains ont reçu par SMS des dizaines de menaces de mort. Amnesty International a souligné que leurs vies étaient en danger.

Entre le 30 avril et le 5 mai, neuf membres de l’Association pour l’étude et la promotion de la sécurité en démocratie et de l’Unité de protection des défenseurs des droits humains ont reçu plus de 40 SMS les injuriant et les menaçant de mort. Les messages faisaient référence à leur action visant à traduire en justice les responsables de crimes perpétrés pendant le conflit armé interne au Guatemala.

L’un des messages, envoyé le 2 mai, disait : « Tu as une heure, c’est le dernier avertissement. Arrête de te mêler de nos affaires, des dossiers de l’armée déclassifiés. On va tuer tes mômes d’abord, puis ce sera ton tour. »

Le 4 mai au matin, une voiture vert foncé aux vitres teintées, avec deux hommes à bord, est restée stationnée devant la maison de l’un des militants. La police a été appelée. Les policiers ont par la suite dit à ce militant que ces hommes étaient armés et en possession d’un permis de port d’arme valide, et qu’ils les avaient laissé partir parce qu’ils n’étaient pas considérés comme représentant une menace.

Au même moment, deux autres militants ont reçu le même SMS, qui disait : « Je suis en train de t’observer [...] C’est bien que tu ne sois pas allé travailler, je ne te quitte pas des yeux. Fils de pute [...] t’as peur. »

« Les menaces de mort reçues par ces militants illustrent le climat d’insécurité et de peur qui prévaut au Guatemala, où les personnes qui s’emploient à protéger les droits humains et à rechercher la justice sont contraintes de le faire à leurs risques et périls, a déclaré Kerrie Howard, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International.

« Le gouvernement doit prendre immédiatement des mesures pour protéger ces militants et pour qu’ils puissent accomplir sans crainte leur travail important et légitime. »

Les victimes de ces menaces sont des membres de l’Association pour l’étude et la promotion de la sécurité en démocratie (SEDEM) et de l’Unité de protection des défenseurs des droits humains (UDEFEGUA).

La SEDEM fait campagne pour que justice soit rendue pour les crimes commis au cours du conflit armé interne qui a déchiré le pays entre 1960 et 1996. Elle demande notamment aux autorités la levée du secret attaché aux archives militaires susceptibles de contenir des preuves au sujet de certains crimes. L’UDEFEGUA soutient depuis 2000 des centaines de militants guatémaltèques en danger.

Les deux organisations ont demandé à Amnesty International de ne pas donner les noms des victimes.

En mars dernier, des membres des services du procureur des droits humains travaillant sur des dossiers remontant à l’époque du conflit armé interne ont été victimes de menaces et d’agressions. Quelques jours plus tard, l’épouse du procureur des droits humains, Gladys Monterroso, a été enlevée et torturée.

Guadeloupe : militants menacés

Liliane Gashet, militante syndicale à l’UNSA et militante active du LKP, est menacée de licenciement. Elle travaille comme déléguée médicale pour le laboratoire Astra Zeneca, lié à la société Sepropharm.

Il y a quelque temps, elle avait juste fait une remarque concernant la présentation d’un médicament contre l’asthme. Elle indiquait que l’image publicitaire ne correspondait pas à la réalité locale puisqu’on y voyait un enfant sous la neige. Elle proposait donc qu’on remplace la neige par la pluie. Pour cette simple remarque, elle fut accusée de « discrimination » et menacée de licenciement. Mais sous ce prétexte fallacieux, c’est la militante syndicale et la militante du LKP qui est visée. (...)

Pour la soutenir, une forte délégation de militants du LKP s’est rassemblée devant son lieu de travail le jour de sa convocation à l’entretien préalable. (...)

Pour l’instant rien n’est encore décidé définitivement. Mais l’UNSA comme l’ensemble des militants du LKP sont bien déterminés à défendre cette camarade et à faire reculer la direction du laboratoire sur ce licenciement programmé.

Patricia Chatenay-Rivauday, elle, travaille à la Chambre de commerce et d’industrie de Pointe-à-Pitre. Elle est déléguée syndicale de l’UNSA et a été mise à pied par sa direction. Il lui est reproché d’avoir manqué à son devoir de réserve en ayant parlé de la CCI dans une interview parue dans le magazine Sept Mag. C’est quand même un comble que l’on reproche à des militants ayant un mandat syndical de s’exprimer librement !

Mais là encore, c’est la militante du LKP (qui fut notamment très active dans la longue grève des pompiers de la CCI) que l’on veut faire taire.

Une délégation de militants du LKP s’est rendue devant la CCI pour la soutenir lors de son entretien avec la direction. Notons qu’il a fallu protester vigoureusement devant les grilles de la CCI, en particulier Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, pour que le secrétaire général de l’UNSA puisse pénétrer dans les locaux afin d’assister cette travailleuse.

Rappelons aussi qu’il aura fallu toute une mobilisation juste avant la rentrée scolaire autour de Delphine Prudhomme, professeur au lycée Jardin-d’Essai, dirigeante de la FSU et membre du LKP. Elle était menacée par le rectorat de sanctions disciplinaires, tout simplement parce qu’elle s’était montrée particulièrement active dans la préparation de la grève générale de janvier et février, en tant que militante du LKP et animatrice du groupe de jeunes Rebelle.

Colombie : militants syndiclistes assassinés

Avec l’assassinat du vendeur de billet de loterie José Omar Galeano Martínez, président national de la Fédération colombienne des vendeurs de loteries (FECOLOC), survenu samedi 20 août 2008 dans la ville de Buga, département de Valle, le nombre de syndicalistes que la violence a fauché s’élève à 38 (34 hommes et 4 femmes) depuis le 1 janvier 2008 en Colombie, d’après les chiffres de « Escuela Nacional Sindical ».

De tels chiffres démontre l’augmentation inquiétante de ce phénomène en Colombie, étant donné que le nombre de syndicalistes tués en 8 mois est presque égal aux 39 abattus dans tout le pays l’année précédente. Mais cette année présente une condition aggravante : le pourcentage de dirigeants syndicaux assassinés est plus élevé : 15, contre 10 en 2007.

José Omar Galeano Martínez a été abattu par des nervis de deux balles à 22 h, quand il était en moto dans la rue à Buga. Selon des informations de la CUT, centrale syndicale auquel appartient la Fédération colombienne des vendeurs de loteries, Galeano Martínez animait la lutte pour la défense du droit au travail des vendeurs de loterie du pays, contre le transfert des loteries nationales à des entreprises privées. C’est pour cette raison que la CUT affirme qu’il s’agit d’un crime pour des mobiles politiques.

C’est le troisième syndicaliste assassiné en août. Le 13, à Puerto Asís, département de Putumayo, Manuel Erminson Gamboa Meléndez avait été criblé de 7 balles. Père de trois enfants, 32 ans, il était le vice président de l’association paysanne pour la défense du Putumayo, et membre de l’Association nationale de Fensuagro (voir plus loin) .

Le 8 août, à Saravena, département d’Arauca, la victime a été Luis Mayusa Prada, de 46 ans, qui ce jour là accompagnait un de ses quatre enfant à un rendez-vous chez un médecin. A son retour chez lui à 8 h du matin, il a été abattu par des nervis, sur lesquels on n’a aucune information à ce jour. Mayusa se trouvait à Saravena, après avoir été dans le département de Meta, où quelques jours auparavant il faisait partie de la sous direction de la CUT de son ex département.

Des cas plus impressionnants

Parmi les 38 cas de syndicalistes assassinés cette année, il faut mentionner, vu leur impact national, celui de Guillermo Rivera Fúquene, président de Sinservpub, dont le cadavre est apparu le 15 juillet à Ibagué, trois mois après sa disparition dans la région de Tunal, à Bogotá ; et celui de Leonidas Gómez Roso, employé du City Bank et dirigeant de l’Union nationale des employés de banque (UNEB). Il a été assassiné le 7 mars à Bogotá, le lendemain de la Marche nationale contre le paramilitarisme et toutes les formes de violence, dont il était un des militants.

On se souvient aussi de l’attentat du premier avril à Valle del Guamez, département de Putumayo, avec la mort de Luz Mariela Díaz López, de l’Association des éducateurs de Putumayo, enceinte au moment de sa mort. Avec elle, le syndicaliste Emerson Iván Herrera mourut également assassiné.

Les 38 assassinats font partie d’un ensemble de 200 violations commises depuis le début de l’année contre la vie, la liberté et l’intégrité des travailleurs syndicalisés, et qui incluent également des menaces, des arrestations arbitraires, des disparitions violentes, des attentats et d’autres formes de violences.

La Centrale unitaire des travailleurs (CUT) a été la plus touchée par cette flambée de crimes. 29 syndiqués assassinés appartenaient à cette Centrale. 5 autres à des syndicats proches de la CGT, et 4 à des organisations non confédérées.

Le syndicat le plus attaqué est le Fensuagro (Fédération syndicale nationale unitaire de l’agriculture et de l’élevage), adhérent à la CUT, avec 5 cas d’homicides. Et aussi le Syndicat unitaire des travailleurs de l’éducation du Valle (Sutev), avec 4 homicides. L’Association des éducateurs du Norte de Santander et le syndicat des travailleurs del IMPEC, ont perdu trois adhérents assassinés.

On est frappé par le degré d’impunité qui, jusqu’à présent, entoure ces crimes. D’après les informations disponibles sur ces faits, il n’y a eu que deux arrestations.

Situation préoccupante à Santander à cause de menaces

Une autre circonstance préoccupante est l’augmentation des syndicalistes menacés de mort, surtout dans le département de Santander. Alors que dans tout le pays on enregistre cette année 125 cas de menaces, à Santander c’est une liste de 57 cas de syndicalistes menacés, c’est-à-dire presque la moitié du total national dans ce seul département.

Les autres départements les plus touchés par les menaces sont Antioquia, où on a dénoncé 22 cas, Valle del Cauca 9 cas, et Norte de Santander avec 7 cas.

Agencia de Información Laboral ENS.

Entre 1986 et 2008, plus de 2500 syndicalistes ont été assassinés en Colombie. Le 14 mai 2009, le syndicat Sinaltrainal a dénoncé, à nouveau, les menaces proférées contre ses membres et les travailleurs de Nestlé et de Coca-Cola.

Quelques jours avant la réunion, fixée au 14 mars 2009, qui devait préparer le cahier de revendications pour les négociations avec Nestlé, dans la commune de Bujalagrande (Valle del Cauca), sont apparues des menaces de mort contre divers syndicalistes, entre autres José Garcia, Pedro Nel Taguado, Jairo Mendez, Luis Sanchez… Parmi les syndicalistes menacés se trouvent des salariés de Nestlé Colombie SA. Après un accord signé le 13 mai 2009, de nouvelles menaces de mort ont été proférées à l’encontre de dirigeants syndicaux travaillant à Nestlé.

Le syndicat Sinaltrainal s’est adressé aux autorités pour enquêter sur les responsables effectifs de ces intimidations, pour assurer la sécurité des syndicalistes menacés et de leur famille et, enfin, pour affirmer le droit d’organisation et de liberté syndicale.

Kazakhstan : Brutale agression d’un militant syndicaliste devant son domicile

Tard dans la soirée du 22 septembre, Ainur Kurmanov, un militant syndical bien connu, a été brutalement agressé par des nervis non identifiés devant son domicile à Almaty, la capitale de Kazakhstan. Il souffre de contusions sur tout le corps, d’une concussion et de blessures à la tête ainsi qu’un doigt cassé. Récemment, Ainur a conduit deux importantes campagnes de développement syndical dans l’usine Almatinskii de fabrication de wagons et dans l’usine d’Almatinskii d’ingéniérie lourde. Avec l’aide active d’Ainur, les ouvriers de ces usines ont fait grève et ont participé à des réunions de protestation et à d’autres activités. En conséquence, des centaines d’emplois ont été maintenus dans ces établissements sauvés de la faillite et de l’effondrement. L’agression perpétré contre Ainur est sans doute lié à son activité militante.

Turquie : cheminots suspendus

Les cheminots turcs suspendus pour leur participation à une grève ont été réintégrés suite aux pressions exercées par les syndicats turcs et l’ITF qui a envoyé un message de protestation.
Les 46 cheminots, employés par les chemins de fer nationaux turcs et représentés par l’affilié de l’ITF Birlesik Tasimacilik Çalisanlari Sendikasi (BTS), ont été suspendus pour avoir participé à deux grèves d’avertissement en décembre dernier. Les grèves s’inscrivaient dans une campagne plus générale organisée par la centrale syndicale nationale Kamu Emekçileri Sendikaları Konfederasyonu (KESK) qui réclamait la mise en œuvre des termes de leur convention collective, et en particulier des clauses relatives aux droits des travailleurs.
Réagissant aux suspensions, le BTS a rencontré à plusieurs reprises la direction de la société ferroviaire, précisant que le mouvement revendicatif se poursuivrait tant que les cheminots affectés ne seraient pas réintégrés à leur poste.
De son côté, l’ITF a adressé des lettre de protestation le 24 décembre au président turc, Abdullah Gul, exigeant la réintégration immédiate des travailleurs. Dans sa lettre, le secrétaire de la Section des transports internes de l’ITF, Mac Urata, a déclaré au président : « La responsabilité juridique d’un Etat consiste à gouverner ses citoyens et, dans ce contexte, doit permettre aux travailleuses et travailleurs de se syndiquer, de négocier collectivement et de faire grève. Dans la mesure où votre pays souhaite adhérer à l’Union européenne, je pense que vous soutenez les droits des travailleurs et que vous êtes en faveur d’un gouvernement démocratique. »
« C’est la raison pour laquelle l’ITF souhaite attirer votre attention sur la suspension de plusieurs membres du syndicat Birlesik Tasimacilik Calisanlari Sendikasi qui est affilié à notre fédération. Le droit de grève est un droit fondamental reconnu par la loi. Le détournement de cette loi par les employeurs est intolérable.
« Nous faisons appel à vos bons offices pour que les employés suspendus soient réintégrés à leur poste de travail sans perte de salaire ou privilège. »
Le 30 décembre, tous les salariés suspendus avaient retrouvé leur poste.

Et au Congo Kinshasa ?

La Confédération syndicale internationale a protesté énergiquement contre la détention arbitraire et l’harcèlement judiciaire dont fait l’objet M. Nginamau Malaba, Président de la Centrale congolaise du travail ainsi que deux autres syndicalistes. La torture et les mauvais traitements ont été utilisés par les autorités.
Les syndicalistes ont été arrêtés en janvier dernier alors qu’ils venaient de signer un mémorandum qui dénonçait le détournement de deniers publics par le ministère de l’Economie nationale et du commerce, et réclamait la rétrocession des bonus des recettes réalisées ainsi que le paiement des primes d’encouragement des fonctionnaires du ministère.
Aujourd’hui inculpé de « falsification de documents », le Président de la CCT a du attendre la mi-février et son transfert au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) pour avoir la possibilité de consulter son avocat, recevoir des visites de sa famille et bénéficier de soins médicaux de base.
« La situation des syndicalistes en République Démocratique du Congo est plus que préoccupante » a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. « Une politique répressive ne se justifie jamais. Le rôle des syndicats est essentiel dans toute démocratie » a-t-il ajouté.
Dans une lettre adressée aux autorités, , la CSI demande au gouvernement congolais de procéder à la libération immédiate et inconditionnelle des trois syndicalistes et de veiller à ce que tout soit mis en œuvre pour que les syndicalistes au Congo puissent exercer leurs droits sans crainte de représailles ou de violation de leurs droits fondamentaux.

Grève à la Générale des carrières et des mines (GECAMINES), depuis lundi 18 mai 2009. Ce débrayage a été décrété par l’intersyndicale et le bureau syndicat permanent de cette entreprise du Portefeuille pour réclamer 45 mois d’arriérés de salaires des agents de la GECAMINES.
A Kinshasa, les 150 travailleurs de la Générale des carrières et des mines se sont rendus, lundi matin, au rez-de-chaussée de l’immeuble ex-SOZACOM, siège de la représentation de la GECAMINES pour exprimer leur ras-le-bol. Le ministre des Mines est descendu sur le terrain pour les rassurer qu’ils auraient leurs salaires dans 24 heures.

Messages

  • Maroc : Comité de solidarité avec les ouvriers de SMES -OCP(CSOS)
    mardi 22 décembre 2009 (19h31)

    Comité de solidarité avec les ouvriers de SMES(CSOS)
     Maroc-

    Couverture du sit in du 17/12/2009
    devant le siège du parlement

    C’est une journée mémorable. Elle sera inoubliable. Des centaines d’ouvriers venus de Khouribga, et après leur sit in organisé avec succès le mercredi 16 décembre 2009 devant le ministère de l’énergie et des mines, se sont retrouvés aujourd’hui devant le siège du parlement pour exprimer de nouveau leur colère.

    Des marées de chômeurs diplômés victimes de la politique de l’Etat marocain ont envahi la place exprimant ainsi leur colère. Le contenu des slogans scandés est le même : le droit au travail, la condamnation de l’arbitraire, de la marginalisation, de l’exclusion. Ce fut une véritable symbiose entre les ouvriers licenciés abusivement par l’OCP après de nombreuses années de trime, les enfants issus des familles pauvres victimes de la ségrégation dans le monde de travail, les militants des droits humains (essentiellement de l’AMDH), les démocrates conséquents.. .

    Ce qui s’est passé aujourd’hui à rabat reflète la faillite d’un modèle économique (le capitalisme dépendant et makhzanien), et la faillite d’un système politique théocratique (un régime antidémocratique qui n’a d’autre légitime que la baïonnette et le sacré)

    Le camarade Abdellah Hasbi, secrétaire de l’Union des syndicats de l’UMT de Khouribga, a prononcé au nom des ouvriers où il a :

    Exprimé la détermination des 850 prolétaires à continuer leur combat légitime pour la réintégration, la titularisation, la liberté syndicale...

    Rendu hommage au CSOS, aux militants des droits humains, aux journalistes qui assurent la couverture des actions légitimes des prolétaires, aux démocrates... pour leur solidarité avec les victimes de l’OCP

    Remercié les organisations syndicales ( CNT de France,CGT de l’Espagne, la CGT de France...) pour leur solidarité internationaliste avec les ouvriers marocains de SMESI

    Exprimé la solidarité des syndicalistes de l’UMT avec les chômeurs diplômés victimes de la marginalisation et de l’exclusion. ..

    Bravo les ouvriers de SMESI !
    Bravo les diplômés chômeurs !
    Vive La solidarité entre toutes les victimes
    de l’Etat marocain !

    LA SOLIDARITE AVEC TOUTES LES VICTIMES DES CHOIX
    DE CLASSE DE L’ETAT MAROCAIN NOUS INTERPELLE

    Jeudi, 17 décembre 2009
    Ali Fkir, coordinateur du CSOS

    De : Comité de solidarité avec les ouvriers d
    mardi 22 décembre 2009

  • Poutou agressé par des vigiles lors d’une protestation contre des licenciements

    L’ex-candidat à la présidentielle du NPA Philippe Poutou, qui a depuis repris sa casquette de militant CGT, a été frappé mercredi par les vigiles d’un supermarché de Bordeaux où il cherchait à s’introduire avec d’autres syndicalistes pour contester deux licenciements, a-t-il rapporté jeudi à l’AFP. La scène, devant un supermarché Leclerc situé dans le quartier des Chartrons à Bordeaux, où l’on voit tomber Philippe Poutou, a été photographiée par le journal Sud Ouest, qui la rapporte dans son édition de jeudi et évoque "un coup de poing".

    "Nous avons mené une action de solidarité avec deux salariés Leclerc licenciés", a raconté Philippe Poutou à l’AFP, en expliquant que dans un premier temps, une cinquantaine de militants s’étaient rassemblés devant le supermarché et avaient distribué des tracts. Ensuite, toujours selon lui, les militants ont voulu rentrer dans le supermarché pour expliquer leur point de vue aux clients, à qui des responsables du magasin avaient également distribué des tracts. C’est alors que cinq vigiles leur ont barré la route. "J’ai eu un coup au visage et il y en a un qui m’a jeté à terre, mais je m’en sors bien", a déclaré Philippe Poutou.

    La direction du magasin, contactée par l’AFP, s’est refusée à tout commentaire, précisant simplement qu’une plainte visant la CGT serait déposée, sans en préciser les motifs. La police et le parquet de Bordeaux, également contactés, n’avaient reçu aucune plainte en début d’après-midi.

    Selon Philippe Poutou, le syndicat entendait protester contre deux licenciements de syndiqués, celui d’une femme de 62 ans à qui il est reproché de ne pas avoir rempli les objectifs de travail qui lui étaient fixés et d’avoir "mangé une fraise" prise dans le rayon des fruits frais, et celui d’un autre employé, âgé d’une quarantaine d’années, à qui il était reproché d’avoir "mal parlé d’un supérieur hiérarchique" à un autre salarié, selon la CGT.

  • Jeudi 30 Octobre : journée convergence des luttes.

    Matinée DAL : RDV à 9h15 à la sortie du RER A à Noisy le grand mont d’est,sortie gare routière

    Après midi de soutien à Yann des postiers : RDV à 13h30 100 rue Maurice Arnoux à Montrouge, ligne 4 Mairie de Montrouge.
    Prises de parole à 18H30

  • Bonjour,

    Voilà un rappel des prochaines dates importantes :

     le 4 novembre, 9h30 tribunal de Pantin, 41 rue Delizy
    Rassemblement de soutien au collectif des Baras.

     Le 14 Novembre, journée européenne pour le droit des chômeurs, le rendez-vous sera donné ultérieurement.

     le 18 Novembre à 12h, gare Montparnasse
    Manifestation des hospitaliers

     le 6 Décembre,14h sur la rotonde de stalingrad
    Marche des chômeurs et des précaires

  • Hilal Akrout, membre du Yemen Teachers Syndicate (YTS), syndicat affilié à l’IE, a été arrêté le 31 août 2015 dans l’exercice de ses fonctions de directeur de l’école de Sabaa, dans le district de Thawra (province de Sana’a). Depuis cette date, Akrout est détenu sans aucune charge retenue contre lui.

  • Sikhosiphi “Bazooka” Rhadebe, qui présidait le Comité de Crise Amadiba, a été assassiné devant son domicile le 22 mars 2016 par des hommes qui s’étaient présentés comme des policiers.

    Rhadebe, surnommé “Bazooka”, était un opposant farouche du projet minier Xolobeni, au sein du joyau naturel qu’est la Côte Sauvage, dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud.

    Deux hommes prétendant être des policiers se sont présentés au domicile de Rhadebe dans un véhicule équipé d’un gyrophare bleu. Il lui ont signifié son arrestation, mais quand il s’est dirigé vers leur véhicule, il a été abattu de huit coups de feu sous les yeux de sa famille.

    Plus tôt dans la même soirée, Rhadebe avait téléphoné à d’autres militants pour les avertir qu’ils étaient en danger, ayant vu leurs noms sur une liste d’opposants au projet minier.

    Cette mine de titane est un projet de Transworld, une filiale à 100% de la compagnie australienne Mineral Commodities. Il est développé en partenariat avec une entreprise locale, la Xolobeni Empowerment Company.

    Ce projet a rencontré une résistance farouche de la part des communautés locales. Il se situe sur des terres ancestrales dont la communauté riveraine se sert pour sa subsistance. Elle a formé en 2007 le Comité de Crise Amadiba et récemment intenté une action en justice contre l’exploitation minière.

    Ce meurtre intervient après dix années d’un conflit larvé avec des militants des communautés riveraines qui refusent à la compagnie l’accès aux terres et des incidents mêlant violence et intimidation à l’égard des membres des communautés. Le Comité de Crise Amadiba accuse Mineral Commodities, ses partenaires locaux et alliés d’avoir recours à la violence pour intimider les communautés et les forcer à accepter la mine.

    Mineral Commodities nie toute implication et déclare dans un communiqué qu’elle “condamne la violence”. Toutefois, son directeur exécutif, Mark Caruso, avait précédemment menacé de “faire pleuvoir la vengeance” sur des opposants à une autre mine développée par la compagnie en Afrique du Sud.

    Le Directeur des Mines d’IndustriALL Glen Mpufane a déclaré :

    “Le meurtre de “Bazooka” Rhadebe sur le site de Mineral Commodities sur la Côte Sauvage ne surprendra pas ceux qui ont suivi le conflit en cours autour de la communauté de Xolobeni.

    “Il entre dans le schéma d’une industrie mondiale prompte au pillage et au profit à tout prix. Notre expérience indique que des forces paramilitaires opérant dans l’ombre ciblent régulièrement les militants des communautés locales et des syndicats. Nous sommes scandalisés que ceci ait pu se produire à Xolobeni.

  • Le responsable du syndicat national des transporteurs gambiens (Gambia National Transport Control Association), Sheriff Dibba, est décédé dimanche dans sa cellule de la sinistre prison de Banjul.

    Au début du mois de février, le Président Gambien avait tout simplement dissout la Gambia national transport control (le syndicat national des transporteurs de la Gambie ).

    La décision avait été lue à la télévision nationale gambienne et les membres du défunt syndicat étaient, non seulement interdits de toute forme d’association, mais aussi envoyés en prison. Yahya Jammeh avait ainsi finalement utilisé la manière radicale après s’être essayé à des négociations.

    Au syndicat qui exigeait la baisse du prix du carburant, il avait demandé d’abandonner cette exigence. Mais les syndicalistes ont lancé une campagne de sensibilisation avant de faire une grève qui a perturbé le transport des populations et des marchandises.

    Après avoir consenti une maigre baisse sur le prix du carburant, Yaya Jammeh a finalement sorti la cravache.

    Les media révèlent que Sheriff Dibba était déjà très mal en point au moment de son transfert par les services de renseignement de la « National intelligence agency » (Nia) qui l’ont conduit dans cette prison.

    Passage obligé pour les personnes accusées de défier l’autorité du Président Yahya Jammeh, la Nia regorge de méthodes particulières pour extorquer des aveux aux malheureux qui atterrissent dans ses salles d’interrogatoire.

  • Aux Maldives, des journalistes locaux travaillant pour plusieurs organes de presse ont organisé une manifestation à Malé contre la répression récente menée contre la liberté des médias, y compris la proposition de loi pénale sur la diffamation, la fermeture du journal Haveeru ordonnée par le tribunal et l’enquête prolongée sur la disparation du journaliste Ahmed Rilwan en 2014. Selon plusieurs média, 19 journalistes ont été arrêtés, alors que la police a utilisé du gaz poivré et a employé une force excessive pour mettre fin à la manifestation. Un certain nombre de journalistes ont également dû être emmenés à l’hôpital à causes des blessures subies.

  • Il faut signaler et condamner aussi en Mauritanie la répression sauvage perpétrée par les forces de l’ordre contre les dockers du port autonome de Nouakchott qui, observant depuis trois jours un mot d’ordre de grève pour protester contre le recours récurent au système de sortie de conteneurs et leur déchargement en dehors de l’enceinte du port communément appelé système sortie TC, se rassemblaient devant la cours habituellement réservée au rassemblement des dockers.

    Les dockers faisaient également l’objet d’une répression lors d’une marche pacifique qui se dirigeait vers le palais présidentiel pour y faire un meeting de protestation.
    Deux responsables syndicaux dont le secrétaire de la section syndicale de la CGTM, Seyedna ould Mohamed ont été arrêtés et placés en garde à vue.

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