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Birmanie : répression anti-ouvrière

mardi 9 février 2010

La police birmane se déploie devant des usines en grève

RANGOUN - Le gouvernement militaire birman a envoyé plusieurs centaines de policiers anti-émeute devant deux usines où plus de 2.000 ouvriers sont en grève pour réclamer des hausses de salaires.

Une cinquantaine de camions des forces de l’ordre transportant des hommes armés de boucliers et de fusils d’assaut ont été déployés pour bloquer les accès à la zone industrielle de Hlaingtharyar, à une dizaine de kilomètres de Rangoun, la capitale économique du pays, rapporte un journaliste de Reuters.

Les ouvriers de l’usine de chaussures de Taiyi et de l’usine textile Opal 2 ont cessé le travail lundi, a précisé un haut responsable de la fédération des chambres de commerce et d’industrie, selon qui un accord semble avoir été conclu entre la direction et les employés de l’usine Taiyi.

Les mouvements sociaux sont rares en Birmanie, mais des petits rassemblements contre la hausse des prix du carburant s’étaient transformés en 2007 en manifestations nationales menées par des moines bouddhistes. Le mouvement avait fini par être réprimé dans le sang, au moins 31 personnes ayant péri face aux forces de l’ordre.

Les analystes et diplomates soulignent que la junte militaire au pouvoir est particulièrement sensible au risque de troubles sociaux à l’approche des élections qu’elle compte organiser à l’automne.

Un responsable gouvernemental, demandant à rester anonyme, a déclaré que le ministère du Travail avait dépêché des émissaires pour résoudre le conflit.

La Birmanie compte environ 130 usines de confection appartenant à des sociétés birmanes ou étrangères et employant quelque 45.000 personnes.

Les exportations de vêtements birmans se sont élevées à 292 millions de dollars durant l’année fiscale 2008-2009, contre 282 millions en 2007-2008, selon les statistiques officielles.

Le pays est en concurrence sur ce secteur avec d’autres pays de la région comme le Cambodge, le Bangladesh, le Vietnam et la Thaïlande.

Messages

  • La police birmane se déploie devant des usines en grève

    RANGOUN - Le gouvernement militaire birman a envoyé plusieurs centaines de policiers anti-émeute devant deux usines où plus de 2.000 ouvriers sont en grève pour réclamer des hausses de salaires.

    • vue la situation dans laquelle sont reprimés les gevistes birmans moi je pense qui’il soit un grand temps pour les ouvriers birmans de prendre en main leur propre sort.ceci dit car ni les opposants ni le général qui est au pouvoir ne pensent au bien-être de la classe ouvrière.
      si la solution de la classe ouvrière ne réside que dans ses propres éforts,je veux donc savoir comment s’organiser la classe birmane pour aboutir à un résultat satisfaisant de leur lutte ?
      faut-il faire de l’entrisme dans l’opposition en tant que revolutionnare communiste ? quelle est est le choie que peux faire un révolutionnaire dans ces conditions ??
      encourager le général au pouvoir ? non
      évidemment aucne de ces trois question ne rémediéra le problème.comment alors ? QUE FAIRE ALORS .........?

  • Comment les peuples font-ils pour se débarrasser des dictateurs ? Trouver des réformistes qui bavardent avec la dictature ? Trouver des dirigeants miliatires pour faire une nouvelle dictature ? Trouver des opposants politiques qui veuillent réformer la dictature ?

    certainement pas !

    Demandez à ceux qui ont fait chuter Moussa Traore au Mali en 1991 !

    Demandez à ceux qui ont fait chuter le shah d’Iran !

    Demandez à ceux qui ont fait chuter le dictateur d’Haïti Duvalier en 1986 !

    demandez à ceux qui oint fait chuter le tsar de Russie, la kaiser d’Allemagna, et même le dictaeur de Birmanie en 1991, la même année que Moussa ....

    Le problème, c’est que les travailleurs, les jeunes, les femmes, les chômeurs, les petites gens ont otu à fait la force de faire chuter le dictateur mais qu’en même temps il faut qu’ils construisent leur propre pouvori au lieu de laisser des politiciens ou des ùmilitaires continuer à l’occuper.

    Robert Paris

  • La junte militaire, qui a pris le pouvoir en Birmanie, tire chaque jour à balles réelles sur les manifestants. Le pays est traversé par une grave crise depuis que la cheffe du gouvernement civil, Aung San Suu Kyi, a été évincée par un coup d’État militaire le 1er février.

    En 24 heures, 90 civils ont été tués en Birmanie. Selon l’ambassade américaine, plusieurs enfants font partie des victimes. Il s’agit du pire bilan depuis le début des contestations. Le pays est traversé par une grave crise depuis que la cheffe du gouvernement civil, Aung San Suu Kyi, a été évincée du pouvoir par un coup d’État militaire le 1er février. La junte militaire tire chaque jour à balles réelles sur les manifestants qui s’opposent à ce coup d’État.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/birmanie/birmanie-repression-et-scenes-de-chaos_4349871.html

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