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Le Giec n’est pas le garant de la vérité scientifique

samedi 3 avril 2010

Le Giec n’est pas le garant de la vérité scientifique

Réponse dans le Figaro de Vincent Courtillot, un des scientifiques qui subit actuellement les attaques des "réchauffistes".

Il est moins diabolisable que Claude Allègre, donc peut-être un peu plus gênant

INTERVIEW - Le géophysicien Vincent Courtillot répond à la pétition des climatologues.

Dans un courrier adressé jeudi à la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, 400 chercheurs spécialistes du climat se sont plaints des « accusations mensongères » portées contre eux par les climatosceptiques (voir nos éditions d’hier). L’un de leurs chefs de file, le professeur Vincent Courtillot, directeur de l’Institut de physique du globe à Paris, nommément mis en cause, a accepté de répondre en exclusivité aux questions du Figaro.

LE FIGARO. Comment réagissez-vous à cette pétition ?

Vincent COURTILLOT. J’y suis attaqué de manière profondément fausse et choquante. Je partage cet honneur avec Claude Allègre. Celui-ci n’a pas besoin de moi pour défendre son point de vue. Certes, une partie de nos conclusions sur la question de l’origine du réchauffement climatique sont proches, mais il a ses arguments et ses méthodes et moi les miens. Je me bornerai donc à répondre aux accusations explicitement portées contre moi.

Comme celle de porter des « accusations mensongères » à l’encontre de la « communauté » des climatologues…

Il faudrait d’abord définir les contours de cette communauté dont il est permis de se demander si elle ne s’est pas autodécrétée comme telle. Si deux de ses principaux leaders, Jean Jouzel et Hervé Le Treut, sont respectivement spécialistes de géochimie et de modélisation numérique, mes collègues et moi-même avons une grande expertise du traitement des longues séries de mesures en observatoire. Toutes ces approches ont quelque chose à apporter à la climatologie, science jeune et faite surtout de l’addition de nombreuses disciplines très diverses. Les pétitionnaires confondent (volontairement ?) leur communauté avec le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). C’est lui dont je critique le mécanisme. Je maintiens que même avec les scientifiques les plus nombreux, un système de ce type ne garantit en rien de dire, à un moment donné, la « vérité scientifique ». Celle-ci ne peut pas être le résultat d’un vote démocratique… Un seul avis contraire peut se révéler in fine exact. Le XXe siècle en regorge d’exemples : ainsi, dans mon domaine, celui de la dérive des continents, un Giec n’aurait su dire la vérité qu’avec soixante ans de retard !

Les signataires vous reprochent de douter de leur « intégrité »…

C’est faux. Je critique simplement les interprétations de certains d’entre eux. Est-ce désormais interdit en sciences ? En outre, c’est oublier le fait que les « carbocentristes », comme les « climatosceptiques » d’ailleurs, ne parlent et ne pensent heureusement pas tous d’une seule voix. On gomme trop souvent les divergences utiles qui les opposent.

Avez-vous publié les résultats de vos travaux dans des revues scientifiques ?

Le texte de la pétition me reproche en effet de n’être pas « passé par le filtre standard des publications scientifiques ». Mais c’est encore une fois absolument faux ! Six articles ont été publiés en cinq ans dans des revues internationales de haut niveau : Earth and Planetary Science Letters (EPSL), Comptes rendus de l’Académie des sciences et la dernière dans Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics . Deux autres sont soumis à l’évaluation de nos pairs anonymes. Aucun n’a pour l’instant fait l’objet de critiques scientifiques, à l’exception d’un article dans EPSL il y a deux ans . Mais nous avons répondu, mes collègues et moi, point par point, dans la revue. J’ajoute que toutes nos études ultérieures n’ont fait que renforcer nos premières conclusions. C’est seulement après tout ce travail, effectué « dans l’ombre », que j’ai publié cet automne, dans le livre (1) visé par la pétition, le résumé de ces recherches.

Vous allez donc continuer...

Jusqu’à nouvel ordre, il n’y a pas de censure idéologique en sciences… La meilleure manière de critiquer nos résultats scientifiques n’est pas d’envoyer une pétition à des « tutelles » mais de soumettre par les mêmes voies des articles pour publication. Comme l’écrit mon collègue physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, « que les signataires jugent nécessaire de faire appel aux pouvoirs politiques et administratifs pour étayer leurs positions revient à reconnaître le manque d’indépendance qui leur est reproché par leurs adversaires, et qui obère la fiabilité des travaux du Giec ». Je n’oublie donc en rien « les principes de base de l’éthique scientifique », comme cela m’est reproché. Mes collègues et moi avons simplement contribué à ouvrir un débat qu’il était auparavant très difficile d’avoir.

(1) « Nouveau Voyage au centre de la Terre », Odile Jacob, septembre 2009.

LIRE AUSSI :

 » BLOG - Jean Jouzel répond au « Mythe climatique » de Benoît Rittaud

Messages

  • En novembre 2006, L’Agence Internationale de l’Énergie, AIE, dont le Directeur exécutif est le français Claude Mandil, très éminent membre du "Corps des Mines" et qui avait été Directeur à l’Énergie au Ministère de l’Industrie dans les années 90 « prône la relance du nucléaire pour éviter une catastrophe climatique » (titre le journal Le Monde du 09/11/06). En mars 2007 au niveau européen la France s’oppose à la proposition allemande de monter les énergies renouvelables, éoliennes, solaire et biomasse à 20%. Elle réclame qu’on utilise le terme « énergies non carbonées »qui intègre le nucléaire « peu polluant », France qui alors, sous cette condition veut bien signer des objectifs très "contraignants" (Le Figaro 06/03/07 ; L’Humanité 09/03/07). Deux mois plus tard pour le 4ème rapport à Bangkok 33 personnes du groupe III du GIEC (chargé de proposer des solutions) discutent derrière portes closes pendant 3 jours. Les conclusions sortent le 04 mai. Le GIEC écrit que le nucléaire serait une solution effective en terme de coût pour une partie de l’électricité. L’Autriche refusant une telle promotion, il a été ajouté une note bas de page disant que l’Autriche "ne peut pas être d’accord avec cette phrase ». Le texte et plusieurs tableaux de ce rapport s’appuient sur des scénarios qui recommandent le nucléaire sur le même plan que les énergies renouvelables pour faire de l’électricité. L’AIEA s’en félicitait en sourdine avant même que la recommandation n’arrive aux oreilles du public (ici). Six mois plus tard en novembre 2007 le GIEC (et Al Gore) recevait le prix Nobel. Il faut dire que deux ans auparavant, c’est l’AIEA, le propagateur du nucléaire dans le monde de par ses statuts qui avait reçu le prix Nobel.

  • Jean Jouzel était dans le Comité de pilotage de la COP21 auprès de Laurent Fabius.

    Jusque là il était l’un des discrets mais plus puissants personnages de ce GIEC. Qu’on en juge, depuis 2002 il était Vice-Président du Groupe scientifique et un des 8 ou 9 rédacteurs du "Résumé à l’attention des décideurs" du Groupe I. Or ce "Résumé" répercuté des centaines de milliers de fois dans le monde est l’unique écrit du GIEC qui importe. La revue La Recherche (n°370, déc. 2003, p. 63) rapporte que le météorologue Richard Lindzen du Massachusetts Institute of Technology, MIT, décrit ces résumés comme "un morceau de propagande". Jean Jouzel a été au GIEC pendant 21 ans, d’abord délégué du gouvernement français à partir de 1994. Il est dans les "auteurs principaux" depuis 1995 (2ème, 3ème, rapport puis monte au Bureau du Groupe I). Mais Jean Jouzel c’est aussi et d’abord 45 ans de fiches de salaires du Commissariat à l’Énergie Atomique, sa carrière intégrale, son employeur exclusif, où il est Directeur de recherche-CEA depuis 1995. Ce billet a à voir avec notre environnement et notre santé, avec en toile de fond bien comprise le militantisme d’influence politique et financière de Jean Jouzel sur certaines choses en contraste à son immense discrétion sur beaucoup d’autres réalisées par sa "Maison" nourricière CEA.

    Dans les années 60 au CEA, on travaillait sur la bombe "H" avec les deutérium et tritium (et du lithium 6 qui produira du tritium sous neutrons). La bombe "H" additionne la fusion de ces deux éléments à la fission (bombe "A") et le premier tir canopusa lieu en août 1968. Les ondes de choc, la chaleur, le flash neutronique et gamma des tirs atomiques déchiquetaient palmeraies, oiseaux endémiques, poissons aux mille couleurset transformait la surface du corail en chaux (Fig. 2). C’est à peu près à ce moment là, 1969, que le jeune J.Jouzel choisit d’intégrer le CEA (il aeu en 1968 un diplôme de l’École Supérieure de Chimie Industrielle de Lyon, en un an après un diplôme d’enseignement de chimie). Entre Saclay et Orsay, il fait une thèse (1973) : « Mesures du tritium dans de faibles quantités d’eau à la teneur naturelle », et un an après en sort une autre toujours sur le tritium (et le deutérium) dans les grêlons. Du travail de pipettes en laboratoire. Lorsqu’il écrivait ça, la teneur tritium de l’eau n’était plus "naturelle" parce que les tirs atomiques US et URSS avaient multiplié le contenu tritium de l’atmosphère d’un facteur 100 pour le printemps 1963. Son travail n’est pas sur l’armement, mais étant au laboratoire isotopes de Saclay dont il deviendra le Directeur il est "un peu plus" au courant que le/la français-e moyen-ne de ce qui est en train de se faire avec le tritium, niveau environnemental inclus.

    Le CEA c’est 61,5 % d’Areva. Les Administrateurs CEA (Jean Jouzel de la DSM, Direction Science de la Matière, était lui membre du Conseil Scientifique présidé par Bernard Bigot) y ont donc le pouvoir absolu, notamment sur la méga-usine de La Hague.La Hague c’est notamment les rejets de krypton 85, directement du combustible irradié dissout d’EDF et d’autres utilisateurs de l’atome à l’atmosphère, gaz qui est essentiellement un émetteur bêta (qui n’irradie qu’à courte distance).

  • Jean Jouzel a quelques potes (Hansen, SFEN, GIEConuc, 350.org/M.Combes)

    James E. Hansen est l’inamovible Directeur de l’institut Goddard de modélisation du Climat de la NASA, GISS, à New York, central au fonctionnement du GIEC, avec ses amis anglais des Hadley/Anglia que les américains finançaient d’ailleurs en partie. En juin 1988, quelques mois avant le démarrage du GIEC, pendant une canicule, James Hansen fait une déclaration tonitruante au congrès américain, c’est la catastrophe climatique qui commence. Trois mois plus tard Margaret Thatcher qui va accueillir le GIEC dans son Hadley Center prononce un discours écolo à la London Royal Society où elle annonce qu’on est en train de créer une "instabilité climatique" et que le niveau de la mer va augmenter de 1 ou 2 mètres dans le siècle. Au même moment son gouvernement finit de détruire avec un rare violence, non pas le charbon car il se met à l’importer (41% de l’électricité anglaise est toujours produite avec le charbon importé dont 38% de Russie, ici) , mais les emplois-ouvriers-syndicats « marxistes » que cela fait, pour elle l’horreur faite terrestre. Autre sujet absent du discours écolo, plusieurs zones de Grande Bretagne ont été sérieusement touchées suite à l’explosion de Tchernobyl, plus de 4,5 millions d’agneaux étaient concernés avec des contaminations de l’ordre de 1500 Bq/kg Cs137 et 500 Bq/kg Cs134. Les anglais s’en sont délectés, idem pour les poissons, de même que les enfants avec le lait (et fromages) « iodé-Tchernobyl » de ces zones puisqu’il avait fallu 1,5 mois au gouvernement Thatcher pour se décider en interdire la vente et donner des compensations via leur équivalent-FNSEA. Enfin au moment du discours écolo-Thatcher la GB finissait ou commençait de construire cinq réacteurs atomiques, 4 AGR et un REP et des câbles finissaient d’être tirés dans la Manche, qui permettaient dans les années qui ont suivi à la GB d’utiliser l’électricité produite par 3 gros réacteurs atomiques-équivalents EDF, i) à des prix défiants toute concurrence la surproduction d’une EDF sur-endettée étant considérable, ii) les déchets nucléaires correspondant étant français (là).

    Devenant plus précis avec le temps, James Hansen, Kenneth Caldeira, Kerry Emanuel et Tom Wigley en nov. 2013(New York Times, ici) :

    "... insistent auprès des groupes de défense de l’environnement de soutenir le besoin d’une nouvelle génération de réacteurs nucléaires dans une lettre qu’ils ont distribué cette nuit à divers organisations et journalistes..."

    Extraits :

    "...rester opposer à l’énergie nucléaire menace la possibilité de l’humanité d’éviter un changement climatique dangereux. Nous appelons votre organisation à supporter le développement et le déploiement de systèmes d’énergie nucléaire plus sûrs comme moyen concret de répondre au problème du changement climatique... (...)

    ... il n’y a pas de voie crédible à la stabilisation du climat sans inclure un rôle substantiel pour l’énergie nucléaire... (...)

    ...les technologies nucléaires modernes peuvent réduire les risques de prolifération et résoudre le problème d’évacuation des déchets en brûlant les déchets actuels et en utilisant le combustible de manière plus efficace. L’innovation et des économies d’échelle peuvent rendre les nouvelles centrales nucléaires même plus économiques que les centrales actuelles. Et même sans ces avantages, le nucléaire a besoin d’être encouragé pour ses bénéfices sociaux... (…)

    Nous demandons seulement que les décisions sur les systèmes énergétiques soient basés sur des faits, et pas sur des émotions et des biais qui ne s’appliquent pas à la technologie nucléaire du 21ème siècle.... (…)

    Avec le réchauffement planétaire et les émissions de dioxyde de carbone qui s’élèvent plus vite que jamais..."

    Tout y est : "économie d’échelle" cela signifie un développement massif du nucléaire !

  • Début déc. 2015, c’est la COP21 en France sur un terrain d’aviation. Le budget prévu de 170 millions d’euros dont 10% (pas les 20% qu’aurait voulu le gouvernement) par les sponsors,EDF, ERDF, Engie, Air France, BNP, LVMH,qui devaient déduire 60% de cette contributionde leur revenus imposables (là), sera voté avant qu’elle ne commence à 187 M€ (là). Ce n’était pas dans un pays comme la France que le GIEC, ses Groupes I, II, III,risquait de changer sa proposition de Bangkok, ce qui revient àsouligner que :

    1. les césium-s, uranium-s, plutonium-s, tritium, strontium, Iode-s, etc. radioactifs et lourds d’EDF/Areva-CEA, Westinghouse, Rosatom, Général Electric, TEPCO, KEPCO, sont « propres » parce que comme dirait La Palice, où les autorités françaises, ils sont « non-carbonés ». Le GIEC propose l’utilisation du nucléaire qu’il associe désormais systématiquement aux énergies renouvelables (les courbes de la banque mondiale qui a des membres dans le groupe III du GIEC ne les différencient même plus, là). Réciproquement une des 3 molécules essentielles de la vie (ici) est déclarée indirectement mauvaise pour la vie par le GIEC. Rappelons que des puissants labos du GIEC sont des labos atomiques militaires.

    2. De manière semblable à l’accord liant obligatoirement AIEA et OMS sur tout ce qui touche aux conséquences de l’atome, les deux collègues onusiens OACI (lobby de l’aviation) et GIEC (lobby numérique du climat) s’étaient entendus pour mettre "hors-sujet" toute remise en cause du CO2-Taxfree pour les Boeing, Airbus et gros navires qui sillonnent de plus en plus le monde (là). Rappelons que à part le financement par les contribuables de leurs pays (58% soit 197 M€ pour Météo-France en 2007) et quelques recettes commerciales (15%), le reste du financement de gros labos du GIEC vient de l’aviation militaire et civile.

  • Jean Jouzel déclarait ainsi : "selon les scénarios on ne descendra pas sous les 2°C sans le nucléaire"...

  • Pour lui donner une petite allure "climat", des CV de Jean Jouzel précisent qu’il a passé deux ans « à un laboratoire climat de la NASA à New York »....

  • Ensuite, c’est le Sud Coréen Hoesung Lee, 69 ans qui a pris la présidence du GIEC. La Corée du Sud est en train de monter son nucléaire de 24 à 41% et finit de construire (Korea Electric Power Corporation, KEPCO) 2 réacteurs 1400 MWé...

  • En juillet 2006, bouffée de tritium (300 000 Bq/m3) et C-14 de fûts du CEA-Saclay (là ou Jean Jouzel avait son bureau), centre qui avait déclaré un contenu faux (sous-estimation d’un facteur 40 pour le C-14) en ces deux radioéléments, une habitude semble-t-il puisque le rapport Turpin 1996 sur le CSM (p. 32), mentionnait que le CEA-Saclay avait omis de déclarer l’activité strontium 90 de semble-t-il 18 000 coques béton dans les années 70 ("envoi EBLIS"). Ces éléments, tritium, carbone-14 et strontium-90 sont tous les trois des émetteurs bêta purs non détectables de l’extérieur des fûts ou coques béton ce qui fait que l’inventaire du site qui est la somme mise sur papier de ce qu’annoncent les "envoyeurs", devient faux, sous-estimant grossièrement certains radionucléides. Et c’est encore plus vrai pour la plupart des émetteurs alpha qui sont indétectables de l’extérieur des coques et fûts. De même à Centraco (Marcoule), qui prépare des déchets pour Soulaines et Morvilliers, en 2011 EDF a été prise en flagrant délit de minimisation de l’inventaire d’un facteur proche de 500 (CriiRad, ici). L’Andra a choisi Areva-CEA, sa filiale STMI, comme opérateur de "Soulaines", pour tout : la presse de 1000 tonnes, les contrôles des coques et fûts, la mise dans les cubes de béton, etc. Ainsi lorsque Centraco-Marcoule a du fermer ses portes et se réorganiser en sept. 2011-13 suite à un accident mortel + 4 blessés graves, une partie de l’activité a été canalisée sur Soulaines dont la presse a écrasé deux fois plus, 24 500 fûts en 2012 et 25 550 fûts en 2013. Le fait que EDF-Centraco et Andra-Soulaines ont le very même exploitant STMI-Areva-CEA, facilite beaucoup les choses. Séparé par un bois, le petit village de La-Ville-au-bois est à 1,5 km de la presse sous le vent.

  • En 2014 pour la loi sur la transition énergétique, avec comme co-rapporteur jean Jouzel :

    « Concernant la part de l’énergie nucléaire dans notre mix énergétique, le CESE estime que le diminution de 75% à 50% de la production d’électricité en 2025 ne répond qu’à des préoccupations politiciennes ».

  • Ainsi, il faut lire la lettre du 17 janvier 2005 où Christopher Landsea annonce sa démission de l’IPCC. Landsea, membre du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), est un des meilleurs experts mondiaux des ouragans tropicaux ; il avait déjà participé à la rédaction du IIe et IIIe Rapport de l’IPCC (1995 et 2001), où il était montré clairement que le réchauffement de la planète n’a aucun effet sur l’activité et la fréquence des ouragans dont le cours cyclique est resté inchangé ces dernières décennies, et le restera probablement dans les prochaines.

    Le 24 septembre 2004, Landsea saute de son siège quand les plus grandes chaînes télévisées du monde (et toutes les agences et journaux à leurs suites), rapportent les déclarations de Kevin Trenberth — le savant nommé rapporteur principal du chapitre sur lequel travaille Landsea — qui, dans une conférence de presse convoquée expressément, affirme au nom de l’IPCC que les ouragans qui ont ravagés récemment les côtes américaines étaient dues au réchauffement climatique. Après avoir vérifié attentivement ses sources, c’est-à-dire l’enregistrement intégral des déclarations de Trenberth, Landsea engage une copieuse correspondance avec les dirigeants de l’IPCC pour demander des explications sur de telles affirmations qui contredisent clairement et les conclusions des savants de l’IPCC, et toute la littérature scientifique sur le sujet.

    Les réponses du président de l’IPCC, Rajendra Pachauri, sont déconcertantes : il minimise l’affaire en parlant de l’exagération des journalistes (comme à l’ONU, c’est toujours la faute des journalistes !) et du droit des savants à défendre leur propre opinion. Landsea insiste, l’évidence des faits est accablante : les journalistes ont exactement reporté les propos de Trenberth, il a parlé au nom de l’IPCC, pas à titre personnel.

    Mais il doit se rendre à l’évidence. Il se heurte à un mur et il doit choisir : trahir sa crédibilité scientifique et humaine pour demeurer dans l’Olympe des savants "officiels" du climat – ceux qui vont à la télévision et qui touchent des ponts d’or à l’ONU — ou rester un savant authentique et démissionner. Landsea choisit la seconde voie mais il explique à ses collègues ce qu’est vraiment l’IPCC et pourquoi on nous expliquera encore que le prochain ouragan sera dû au réchauffement climatique causé par l’homme.

    Or le cas de Landsea n’est pas unique. Peu après la démission de Landsea, en Grande-Bretagne, le professeur David Henderson, chef économiste de l’OCDE, intervient devant la Chambre des Lords pour démontrer les tonitruantes "erreurs" des modèles mathématiques utilisés par l’IPCC pour développer ses projections sur les futurs accroissements de température, au point que "l’IPCC ne doit pas être vu comme une source scientifique représentative et influente".

    Peu avant, un autre climatologue connu, l’Australien John Zillman, démissionnait du bureau de l’IPCC (où il siégeait depuis de nombreuses années en dénonçant sa dérive idéologique). Et il est facile d’identifier en Pachauri, le président de l’IPCC, le principal responsable de cette dérive.

    Plusieurs fois, Pachauri, ignorant son rôle institutionnel, s’est présenté comme un activiste du respect de l’environnement qui impute à l’homme tous les problèmes de la planète. Par exemple, à la fin de 2004, il signa la préface du rapport alarmiste rédigé par la New Economics Foundation britannique, déclarant à l’agence Reuters qu’il espérait que le prochain Rapport de l’IPCC, dont on parle dans ces jours-ci, "produise un message encore plus fort". C’est fait. Pachauri a obtenu ce qu’il désirait. Mais attention : ce "message fort" n’est pas scientifique, il est idéologique et politique. Et c’est une escroquerie.

    Svipop (Milan)

  • « Même si l’on double ou triple la quantité de bioxide de carbone, on aurait virtuellement peu d’impact, comme la vapeur d’eau et les vapeurs qui se condensent dominent toute la planète et vont toujours le faire. » Geoffrey G Duffy, professeur au Département de Cimicla and marerials engineering, University d’Auckland,

    ”C’est un mensonge évident qui est avancé par les media qui laissent entendre qu’il n’y aurait qu’une très faible minorité des savants qui n’endossent pas le réchauffement anthropogénique » Stanlezy B goldenberg, US Governement Atmospheric Scientist, de la National Oceanic and Atmosphéric Administration.

    “Depuis que je ne suis plus affilié à aucune organisation et ne recevant aucune subvention, je peux parler en toute liberté… En tant que scientifique, je demeure sceptique, » Dr Joane simpson, spécialisiste de l’atmosphère, Première femme à obtenir un doctorat en météorologie. Et jadis de la NASA. Auteur de 190 études. Elle passe pour une des plus brillantes scientistes des derniers cent ans.

    « Les modèles et les prévisions du Giec sont incorrects parce qu’ils sont basés uniquement sur des modèles mathématiques et présentent ses résultats comme des scénarios qui n’incluent pas, par exemple, l’activité solaire » Victor Manuel Velasco Herrera, chercheur à l’Institut de Géophysique de l’Université autonome de Mexico.

    « Combien d’années la planète doit-elle se refroidir pour que nous commencions à comprendre qu’elle ne se réchauffe pas ? » Dr. David Gee, Géologiste, président du Comité des sciences du Congrès international de géologie, 130 articles publiés et revus par les pairs.

    « Plusieurs scientifiques cherchent maintenant une manière de s’en sortir facilement sans ruiner leur carrière professionnelle” James Peden, Physicien de l’atmosphère, anciennement de la Space Research and Coordination Center à Pittsburgh, Pa.

    “Créer une idéologie à partir du bioxide de carbone est un non-sens dangereux… L’alarmisme actuel sur les changements climatiques est un instrument de contrôle social, un prétexte pour des batailles politiquse et économiques. Ça devient une idéologie qui est préoccupante. » Professor Delgado Domingos environmental scientist of Portugal, has more than 150 published articles.

    « L’alarmisme de rigueur trouve sa justification dans le fait qu’il génère des fonds », Eduardo Tomi, paléoanthropologue, Univers. De La PLata. .

    « Les émissions de CO2 ne font absolument aucune différence dans un sens ou dans l’autre. Tout scientifique sait ceci, mais ce n’est pas payant de le dire. … Le réchauffement climatique, comme véhicule politique, maintient les Européens dans le siège du conducteur et les nations en développement marchent pieds nus. » DR Takeda Kunuihico… Vice-chancelier de l’Iinstitut des sciences et de la recherche en Technologie, Universituy Chubu, Japon.

    « Gore m’obligea à plonger dans la science de nouveau et je me retrouvai rapidement dans le camp sceptique. . Les modèles climatiques sont au plus bons pour expliquer les changements climatiques après coup. » Hajo Smit, Météorologiste de Holland, membre autrefois du comité hollandais du GIEC (IPCC)

    L’alarmisme actuel est « le pire scandale scientifique de l’histoire. Quand les gens découvriront la vérité, ils seront déçus de la science et des savants »Dr. Kiminori Itoh, an award-winning Ph.D. environmental physical chemist. U.N. IPCC Japanese Scientist.

    "Le GiEC fonctionne en circuit clos, il n’écoute pas les autres. Ses membres manquent de largeur de vue. …Je suis étonné que le Prix Nobel ait été donné pour des conclusions inexactes par des gens qui ne sont pas des géologues » Dr. Arun D. Ahluwalia , Indian geologist at Punjab University and a board member of the U.N.-supported International Year of the Planet.

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