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Rien de changé en Algérie - La meilleure preuve : les manifestations à Alger sont toujours interdites - Boutef et tout le système, dégage !!!

mardi 8 février 2011

La préfecture d’Alger maintient l’interdit visant la manifestation prévue pour le 12 février par plusieurs groupes d’opposition en Algérie.

Regroupés sous la bannière de la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD), les groupes d’opposition entendent tout de même tenir leur manifestation, samedi prochain.

Rien de changé en Algérie :

 la misère

 le chômage, notamment des jeunes, y compris diplômés

 le manque de logements

 le manque de liberté

 le profit insolent d’une infime minorité

 la monopolisation du pouvoir

 la domination impérialiste

 le détournement des bénéfices du gaz et du pétrole

 la vague de désespoir qui se traduit par des immolations par le feu...

et on en passe !!!

Une seule conclusion : pas de changement au sein du régime !

Boutef, dégage ! Régime, système, pouvoir, classes dirigeantes, chefs militaires et politiques, dégagez !!!!

Place au peuple travailleur d’Algérie et à sa jeunesse organisés dans des comités, y compris des comités de soldats !!!!

Unissons le peuple travailleur d’Algérie à ceux d’Egypte, de Tunisie et de toute la région en lutte pour la liberté contre le pouvoir des oligarques capitalistes !!!!

Les victimes de ces dictatures sanguinaires et corrompues ne sont pas morts pour rien !!!!

Pas pour un replâtrage bidon de la dictature !!!

UNE SEULE SOLUTION : LA RÉVOLUTION SOCIALE !!!!

Refusant d’accorder une dérogation aux organisateurs de la marche, la préfecture a simplement expliqué qu’elle faisait appliquer la loi. « En application des textes réglementaires en vigueur, un refus a été notifié aux auteurs de cette demande », explique le communiqué de la préfecture d’Alger.

La préfecture propose plutôt à la CNCD de tenir sa manifestation dans « l’une des différentes salles de la capitale, y compris la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf, d’une capacité de 10 000 places ».

« On s’attendait à cette réponse, mais il n’est pas question de reculer, nous allons marcher samedi prochain et au pouvoir de prendre ses responsabilités », a averti le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, Mostefa Bouchachi. De son côté, le gouvernement soutient que l’opposition sera tenue pour responsable dans l’éventualité où la manifestation tournerait à la violence ou à l’émeute.

Le bras de fer se poursuit ainsi en Algérie entre le gouvernement du président, Abdelaziz Bouteflika, et la CNCD, formée de groupes de défense des droits de la personne, de syndicats, d’étudiants et de chômeurs. Avec les crises tunisienne et égyptienne en filigrane, le mouvement de contestation algérien réclame la levée de l’état d’urgence en vigueur depuis 1992. L’état d’urgence comprend l’interdiction de créer de nouveaux partis politiques.

Le gouvernement, lors d’un conseil des ministres tenu jeudi dernier, avait promis de lever l’état d’urgence, dans les prochains jours, à l’exception de la ville d’Alger, en raison de considérations liées à la lutte antiterroriste.

L’opposition a décidé samedi de maintenir sa marche prévue le 12 février à Alger, malgré les mesures de libéralisation annoncées par le président Abdelaziz Bouteflika, un mois après des émeutes contre la vie chère qui avaient fait cinq morts en Algérie.

La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), regroupant opposition et société civile et née dans la foulée des émeutes, avait appelé à cette manifestation pour demander notamment la levée de l’état d’urgence, en vigueur depuis février 1992.

Le maintien de cette marche intervient dans un contexte tendu en Afrique du Nord, avec la chute du régime Ben Ali le 14 janvier en Tunisie et d’importantes manifestations pour le départ du chef de l’Etat égyptien Hosni Moubarak.

Le président algérien avait promis jeudi une "levée de l’état d’urgence dans un très proche avenir", tout en annonçant l’ouverture des médias publics et diverses mesures réclamées par l’opposition et la société civile.

Mais pour la Coordination, ces annonces présidentielles sont insuffisantes.

"La marche a été maintenue. Elle aura lieu comme prévu le samedi 12 février à 11H00 (10H00 GMT)", a déclaré à l’AFP Tahar Besbès, député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition) à l’issue d’une réunion de la Coordination.

M. Bouteflika avait rappelé jeudi qu’Alger était interdite aux manifestations mais que des marches pouvaient être organisées ailleurs. Pour les autorités, l’interdiction des marches à Alger est justifiée par "des raisons d’ordre public".

Les manifestations de rue sont interdites dans la capitale depuis le 14 juin 2001 quand une marche en faveur de la Kabylie avait tourné à l’émeute faisant huit morts et des centaines de blessés.

Outre le RCD, la CNCD regroupe la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) et des représentants de la société civile.

"Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de refus pour organiser notre marche de la part de la wilaya (préfecture) d’Alger, qui nous a demandé, mercredi dernier, de reformuler la demande", a déclaré le président de la LADDH Mustapha Bouchachi.

S’appuyant sur les exemples de Tunisie et d’Egypte, la coordination a adopté le slogan "système dégage", mettant l’accent sur les revendications économiques et sociales, dont le chômage des jeunes et la crise du logement, fréquemment à l’origine d’émeutes.

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