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Le 20 février, la manifestation gagne le Maroc

mardi 8 février 2011

« Ils ne peuvent pas nous anéantir, ils ne peuvent pas nous écraser. Nous continuerons pour toujours Pa, parce que nous sommes le peuple. »

John Steinbeck dans "Les raisins de la Colère"


Que se passe-t-il au Maroc

Vous osez prétendre que le Maroc n’est pas une démocratie ! Et pan !!!

LES RAISONS DE LA COLERE ?

Misère, chômage, prostitution, désespoir des jeunes explosent !!!

Un conte pour enfants traîne partout : au Maroc, on aurait un roi démocrate, moderniste, ouvert, on n’aurait pas besoin de manger, pas besoin de se loger puisqu’on a un bon roi !!! Pas entendu parler de misère au Maroc ? Pas de chômage des jeunes ? Pas de prostitution ? Pas vu la richesse aussi ?!!! Des inégalités, non ? Ah le gentil roi que voilà !!! Il nous donne du travail, des revenus, des logements ? Non, des beaux discours !

Les images qui précèdent illustrent la démocratie de sa majesté le roi et le bien-être de son peuple ... Mohamed VI, tes bienfaits sont innombrables... à preuve misère, prostitution, grèves, manifestations, révoltes, émeutes, et immolations par le feu de jeunes désespérés... et répression, dictature, répression, dictature...

Le Maroc est-il plus pauvre que le Guatemala ou l’Égypte ?

Oui, si l’on en croit l’indice multidimensionnel de pauvreté

(IMP) de l’université d’Oxford, auquel le Programme des

Nations unies pour le développement (Pnud) envisage de

se référer à l’avenir.

Contrairement à l’indice de développement humain (IDH),

l’IMP intègre plus de dix critères pour mesurer la pauvreté

d’un pays.

Et, surprise, l’application de cet indice fait bondir le taux de

pauvreté du Maroc à 28 % (soit 8,9 millions de personnes),

contre 6,4 % pour l’Égypte.

Dans un communiqué publié le 20 août, Rabat dénonce

” le manque de rigueur et de professionnalisme de cette étude”

et regrette que le Pnud « “ignore les sauts qualitatifs et

quantitatifs indéniables réalisés au Maroc depuis 2004″.

Face aux critiques des pays en développement, le Pnud tente

depuis quelques années d’enrichir la définition de la pauvreté.

L’IMP a l’avantage de mesurer avec plus de précision les degrés

de pauvreté d’une population et de déterminer ses besoins les

plus urgents.

Mais les faits sont là : Fes (environ 30% de taux de pauvreté urbaine), Meknes (dans les 25%) ou encore Erachidia avec un taux qui dépasse les 45% de pauvres dans certaines localités (avec une dépense moyenne de moins de 4000 dh/an).

Et à côté de cette misère, LA RICHESSE INSOLENTE !!

Il y a donc plusieurs Maroc : celui des grandes familles de plus en plus riches de la bourgeoisie économique et des sphères dirigeantes de l’état (armée, police, haute administration), rassemblées autour de la plus puissante d’entre elles, la famille royale de la dynastie alaouite ; le Maroc des pauvres du monde rural et des bidonvilles, de loin les plus nombreux des Marocains, où l’on trouve les travailleurs, salariés ou non, dont les revenus sont environ dix fois inférieurs au salaire moyen européen, ainsi que tous les chômeurs, déclassés, migrants de l’exode rural sans emplois qui vivent dans une véritable misère ; enfin le Maroc des classes moyennes, qui assument difficilement les tâches courantes de gestion, d’administration et d’organisation dans tous les secteurs d’activité, notamment dans les services publics, notoirement insuffisants et mal équipés. Il ne faut donc pas s’étonner du très mauvais classement du Maroc dans l’indice de développement humain établi par le PNUD ni du retard qu’il a pris dans ce domaine par rapport à l’Algérie et à la Tunisie : le Maroc occupe la 126e place sur 177, dans le classement des pays selon leur IDH dans le rapport du PNUD en 2008, derrière l’Égypte (112e), l’Algérie (104e), la Tunisie (91e) et la Libye (56e). Le Maroc est donc classé 126e rang mondial au classement du développement humain du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) 2007-2008 !

Le taux de chômage au Maroc a augmenté légèrement au cours du premier trimestre de 2007, pour atteindre 10 pour cent, contre en moyenne 9,6 pour cent en 2006, a indiqué le Haut Commissariat au Plan (HCP) mercredi 9 mai. En mars 2007, le niveau de chômage s’établissait à 15,8 pour cent en ville et 3,8 pour cent dans les zones rurales, a annoncé le HCP. Le niveau de chômage a essentiellement augmenté chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, chez les femmes vivant en milieu urbain, et parmi les diplômés de l’université. Le nombre total de demandeurs d’emplois a augmenté à 1,1 million au cours du premier trimestre de 2007, en hausse en moyenne de 8,5 pour cent d’une année sur l’autre. Les chiffres montrent que la main-d’oeuvre du pays âgée de plus de 15 ans a augmenté de 4,2 pour cent d’une année sur l’autre, et qu’elle s’établit désormais à 11,2 millions de personnes.

ON A DES RAISONS DE MANIFESTER !!!

Les autorités marocaines ont accepté une manifestation anti-gouvernementale prévu sur le site social Facebook, selon un média marocain.

Il est déclaré que plusieurs mouvements de jeunes marocains ont annoncé sur Facebook qu’ils envisagent d’organiser une manifestation le 20 février,
un mouvement apparemment bien accueilli par le gouvernement.

"Nous avons l’intention de rassurer ceux qui organisent des manifestations sur Internet qu’il s’agit d’une chose tout à fait normal et fait partie de la vie démocratique du Maroc",
a indiqué le ministre des Télécommunications Khaled al-Nasiri .

« Nous sommes habitués à de telles initiatives qui grandissent et qui ont été pendant des années ouvert à la liberté d’opinion et d’expression"a dit al-Nasiri.

Les manifestations anti-gouvernementales ont commencé la semaine dernière en Egypte visant à renverser son président Hosni Moubarak,
de telles manifestations ont également eu lieu au Yémen contre le président Ali Abdullah Saleh au pouvoir depuis 30 ans.

Les manifestations semblent avoir puisées leurs inspiration de la révolte en Tunisie qui a évincé le Président Zine El Abidine Ben Ali de son poste après plus de 23 ans à la tête du pays.

Ce 17 décembre 2010, du côté de Sidi Bouzid, Mohamed Bouaziz, 26 ans, décide de l’illustrer. Le monde prépare Noël, lui s’asperge d’essence. Il s’immole par le feu, devient une torche humaine. Qu’est ce qui pousse un être humain à en venir à ce geste, à se faire souffrir ? Qu’est ce qui le pousse à aller directement à la mort ? Le désespoir, le ras-le-bol, l’injustice, la colère même. Diplômé, il est vendeur ambulant de fruits et légumes. Sans autorisation pour cette activité, ses marchandises sont confisquées par la police. La perte de son unique outil de travail le mène au suicide, un moyen pour se faire entendre. Alors le peuple déferle dans les rues et d’autres sacrifient à nouveau leurs vies. La Tunisie est en ébullition. Jeunes au chômage, avocats, enseignants… les Tunisiens se rebellent, non sans se faire mater . Les libertés sont dans l’étau de la dictature. La censure est lâchée. France 24, Facebook, Twitter en deviennent inaccessibles. Des arrestations de bloggeurs ont lieu. Un rappeur fait les frais de la répression. Le groupe Anonymous « cyber-attaque » les sites ministériels. Le peuple est une armée ! Le président parle d’une « minorité d’extrémistes ». Fait-elle partie de cette majorité avoisinant les 100% qui l’a réélu ?

Un vent souffle et propage cette vague de rébellion de l’autre côté de la frontière, en terre algérienne. Alger, Oran, Annaba… Bâtons contre canons à eau. Pierres contre bombes lacrymo’. On ne peut rien enlever à ceux qui n’ont pas grand chose. On casse, brûle. Le prix des denrées alimentaires a mis le feu aux poudres. Le chômage qui persiste est évidemment au premier plan. C’est le mal-être, le mal-vivre qui parlent. L’Algérie a du pétrole, à qui profite les retombées économiques ? Les diplômés ont hérité de la précarité. Ces jeunes veulent du changement, les saccages sont leurs modes opératoires. Les Algériens paraissent plus violents que les Tunisiens mais ont aussi leur premier martyr, un jeune de 18 ans tué par balle. En suivront d’autres. Est-ce le prix du progrès, le prix de l’avènement d’un nouveau Maghreb ?

Et le Maghreb, c’est aussi trois pays. Alors, il est légitime de se demander si la tempête frappera le Maroc. Un autre Sidi Ifni comme en 2008 se passera-t-il ? Il suffirait d’un événement pour que tout un pays s’embrase. Pourtant des trois, le royaume chérifien reste le plus stable. Néanmoins, des jeunes diplômes sans emploi y existent aussi. Les mêmes qui demandent à ce qu’on se préoccupe d’eux en Algérie et Tunisie voisines. Les contagions n’ont pas de frontières. Ce ne sont pas les premières manifestations maghrébines et ce ne seront pas les dernières ! Parce que le peuple aura toujours des choses à revendiquer. Muselé certes mais bouillonnant de l’intérieur.

ON VOUDRAIT NOUS FAIRE CROIRE QUE RIEN NE SE PASSE AU MAROC PARCE QUE TOUT VA BIEN AVEC UN ROI DEMOCRATIQUE ET LE BIEN-ETRE !!!

En 2005, déjà...

A Sidi Ifni

Et dans la province de Figuig

Les manifestations sont devenues quasiment quotidiennes ces derniers jours dans plusieurs localités de la province de Figuig. Les revendications sociales se font plus insistantes notamment à Bouârfa, le chef-lieu, qui subit de plein fouet la pression d’un exode forcé.

Bouârfa, chef-lieu de la province de Figuig abritant un peu plus de 25.400 habitants, connaît depuis plusieurs mois des manifestations populaires à caractère sociale. Des manifestations qui ont fini par s’étendre à d’autres localités de cette province comme Béni Tjit, Talsint, Tandrara, Bouânane, mais aussi à de petits douars comme Ksar El Hajoui ou encore Ich, un petit patelin de 600 âmes à 200 mètres de la frontière avec l’Algérie.
A Talsint, selon des témoignages recueillis sur place, des manifestations ont été organisées depuis lundi 24 octobre 2005 et de manière quasi quotidienne après la rupture du jeûne. La situation a dégénéré vendredi 28 octobre 2005 les forces de l’ordre qui ont dû faire usage de gaz lacrymogènes et, selon plusieurs sources, de balles caoutchoutées pour contrer des manifestants attaquant par des jets de pierres. Trois personnes, dont une femme, auraient d’ailleurs été blessées alors que trois autres ont été arrêtées pendant deux jours par les éléments de la Gendarmerie royale avant d’être relâchées, lundi 31 octobre, à Bouârfa. Les trois interpellés devaient être déférés devant le tribunal de première instance de cette ville. Leur relâchement serait intervenu pour ne pas envenimer, davantage, la situation.
Selon une source associative, les revendications des habitants de Talsint ne sont guère différentes de celles des autres localités de cette province abritant les populations les plus pauvres au Royaume. D’abord du travail dans les chantiers assurés par la promotion nationale, de l’eau potable en quantités suffisantes, la révision des factures d’électricité jugées « exagérées » et la farine subventionnée de meilleure qualité...
A Bouarfa, comme à Talsint et ailleurs, les choses avaient dérapé depuis le début du mois de septembre dernier. Le 12 de ce mois, Bouârfa allait connaître une manifestation de plusieurs centaines de personnes demandant à ce que soient honorés les engagements pris par le secrétaire général de la province concernant notamment le volet du travail pour les jeunes. Plusieurs centaines de manifestants avaient, par la suite, décidé d’une marche vers Figuig avant de passer à l’Algérie. Après 15 kilomètres de marche à pied, l’intervention du député Ahmed Sbaï (PSU) leur fera changer d’avis, surtout qu’il arrachera la promesse d’aucune intervention musclée des forces de l’ordre. Les services centraux de l’Intérieur dépêcheront sur place le gouverneur d’Errachidia avec, pour mission, d’élaborer un rapport dans un délai de deux jours. Des promesses furent de nouveau données, le gouverneur de Figuig (Saïd Faska) étant toujours malade, c’est un cadre de l’Intérieur qui prend la relève pour l’intérim. Aujourd’hui, M’Hamed Lemtouni est décrié pour sa propension à favoriser la « manière forte », nous indique un membre associatif. Les habitants, énième revendication, demandent son départ. La ville de Bouârfa est la localité la plus touchée de la région. Les neufs ans de sécheresse ont poussé nomades et agriculteurs à venir grossir les rangs des populations démunies, mais aussi le nombre des habitations insalubres estimé aujourd’hui à 900 à « Hay Lekhiam » et « El Aïn Zerga ».
Le calme n’est pas près de revenir dans cette province, assure le président d’une ONG locale. A moins que soient décidées des mesures d’urgence pour atténuer le poids de la misère dans ces localités, ajoute-t-il, et surtout laisser de côté approche « sécuritaire ».

En 2008

En 2009

En 2010

CASABLANCA

 Casablanca englobe environ 70 % de l’activité économique du Maroc, réalisant 50 % du PIB. Avec ses 3 millions d’habitants, elle est aujourd’hui, après Alger, la ville la plus peuplée du Maghreb.

 La région du Grand Casablanca compte près de 480 bidonvilles, soit un tiers des abris de fortune du pays. En 2004, le roi Mohamed VI a annoncé un programme "villes sans bidonville", financé à hauteur de 700 millions d’euros, destiné à améliorer la situation d’ici à 2012.- Les avantages de la fiscalité marocaine poussent de nombreuses entreprises européennes à s’implanter dans le royaume. A titre d‘exemple, le quartier de Sidi Maarouf, à Casablanca, s’est transformé au cours des dernières années en un important centre d’affaires. Plusieurs entreprises étrangères y ont installé leur siège (Nokia, DHL, Meditel…). La société Dell y a créé plus de 4 000 emplois.

Derrière le luxe affiché de ses beaux quartiers, la capitale économique du Maroc cache une terrible précarité. La ville de Casablanca est déchirée par ses contradictions. D’un côté, des
quartiers populaires où se côtoient débauche, vols, crimes et autres fléaux, de l’autre, des quartiers riches qui poussent comme des champignons, à l’ombre d’une monarchie autoritaire.

Dans cette ville, les autorités ont confié presque tous les services à des entreprises étrangères. "On fait appel à des étrangers pour gérer les affaires de la collectivité, comme si nous étions incapables de le faire nous-mêmes", regrette un cadre marocain. Le service de propreté de la ville est dirigé depuis 2004 par trois entreprises espagnoles. Si les Espagnols occupent des postes clés dans ces entreprises, les Marocains assurent, quant à eux, la tâche d’éboueurs. Par ailleurs, tout comme à Alger, c’est une société française – la Lyonnaise des eaux – qui gère l’eau et l’électricité de la ville de Casablanca. "C’est vraiment malheureux de voir notre pays confier la gestion de son eau, donc de sa vie, à un pays qui nous a colonisés !" nous confie un journaliste marocain. "A Casablanca, même les autobus sont gérés par une société française", poursuit-il.
Casablanca n’arrive pas à cacher la misère de sa population. La pauvreté atteint des proportions alarmantes. A chaque coin de rue, nous rencontrons des enfants, des jeunes filles, des femmes âgées, des pères de famille qui tendent la main pour demander quelques pièces. A la tombée de la nuit, la ville se métamorphose. En dehors de quelques bars ouverts jusqu’à une heure tardive, on ne rencontre dans les rues que des SDF et autres marginaux. Les artères sont envahies par des prostitués, hommes et femmes. Une simple virée à la Corniche, une zone connue pour son animation et ses restaurants prisés, vous renseigne sur l’ampleur de la prostitution.
Autre visage de la ville : Anfa. C’est aujourd’hui le quartier le plus cher de Casablanca. Y louer un appartement coûte pas moins de 15 000 DH par mois [1 330 euros]. C’est d’ailleurs ce boulevard qu’a choisi Saadi Kadhafi, l’un des fils du dirigeant libyen, pour y construire deux immeubles : un hôtel et un centre commercial.
Le lieu le plus fréquenté par la jeunesse de Casa est Maarif. Ce quartier commerçant est apprécié pour ses tours jumelles baptisées Twin Center et ses grands magasins européens. Il est essentiellement peuplé de classes moyennes. Ici, pas d’école publique. "Les gens envoient leurs enfants dans des écoles privées. Elles sont de plus en plus nombreuses et les autorités ont finalement détruit les établissements publics puisque plus personne ne s’y inscrivait", nous explique Mohamed, un architecte de Maarif. Pour acquérir un bien immobilier ici, il faut un budget exorbitant. "Pour permettre l’achat des terrains, l’Etat a décidé d’accorder des crédits sans intérêt, remboursables sur vingt-cinq ans", souligne notre interlocuteur.
Les grosses légumes, les riches, les hommes d’affaires résident quant à eux sur le boulevard Panoramique. "Alors que des Marocains crèvent de faim, les gens du régime ont amassé des sommes colossales et érigé de luxueuses villas. Ce quartier est habité par des notables qui font la pluie et le beau temps. Ce sont eux qui détiennent le monopole des affaires et du business aujourd’hui chez nous", déclare un journaliste.
Nous avons quitté ces quartiers huppés pour nous rendre à Derb Sultan, où habitent des milliers de familles pauvres et marginalisées. En dépit des promesses faites par les autorités d’améliorer les conditions de vie des habitants, la situation n’a pas évolué. Elles ne semblent pas retenir les leçons de l’Histoire. En effet, c’est dans cette zone que se sont déroulées les émeutes urbaines de 1981. Les habitants s’étaient alors révoltés suite à l’appel du parti d’opposition, l’USFP [Union socialiste des forces populaires]. Les autorités avaient réprimé la manifestation dans le sang. Aujourd’hui, l’USFP participe à la gestion des affaires publiques, mais rien n’a changé à Derb Sultan.

Portfolio

Messages

  • En définitive, que peut-on donner d’autre à un chômeur, formel ou informel récent ou endurci, à se mettre sous la dent qu’un discours d’un lendemain meilleur qui n’arrive jamais et qui donne creux au ventre autant qu’il met à mal la raison de vivre ! Les sans-emploi ne les ayant jamais eues ou les ayant perdues, sont en déshérence sociale à défaut d’encadrement politique et syndical. Tout porte à croire que la pléthore de centrales syndicales de même que la multiplicité à l’infini de partis politiques, n’ont d’yeux que pour leur “mourid” (adeptes utilitairement inconditionnels). Une maladie infantile qui mine notre crédibilité représentative syndicalo-politique, l’un dans l’autre ou séparément.
    Entre temps, la ménagère est prise à la gorge et son panier, lui, est pris en otage au prorata d’un porte-monnaie à bout de souffle. Les prix flambent. Le coût de la vie s’est complètement déconnecté du pouvoir d’achat. On en arrive au point que les légumes deviennent hors de portée du Marocain moyen moins ou même moyen plus.
    C’est à désespérer de devenir végétarien. Cela reviendrait beaucoup trop cher. Ou bouillir la marmite dans une chambre à un minima de mille dirhams de loyer, avec sanitaire commun et la proximité asociale en prime ! Le smig à 1.850 dirhams et le chômage endémique à zéro revenu, y sont pour beaucoup dans cette situation déplorable qui gangrène notre corps social. Le problème, c’est que les notables qui président à notre destinée locale et nationale, élective ou quasiment prédestinée, calculent la dangerosité de ce contexte à l’aune de leur longévité politique ou du bail de leur prise en charge de la chose publique.
    Sous un ciel, à la fois ombrageux, clément et généreux, la grogne monte du tréfond d’une société en quête d’espérance.
    Une attente que l’institut britannique qui nous a sondés a calculée en termes de risque de déflagration sociale. Nous avons été ainsi classés au 98ème rang, sur un total de 164 pays. Nous avons été affectés d’un taux de risque plus élevé que la Tunisie, l’Egypte ou encore la Jordanie ; mais moins que le Syrie, l’Arabie Saoudite, ou l’Algérie. Au terme de ce classement, le Maroc aura quand même régressé, du point de vue du risque social, par rapport à 2007. Sa vulnérabilité, ainsi calculée selon des paramètres qui se veulent objectifs, a pour principal appui sa fragilité sociale. Voilà une référence qui ne laisse pas indifférent, à moins que l’on soit atteint de tropisme politique ou d’amnésie sociétale. Les émeutes sanglantes du 20 juin 1981 sont encore dans toutes les mémoires. Les aînés, pas si vieux qui ça, les ont racontées aux cadets.
    Il ne s’agit pas de faire du sensationnalisme alarmiste, mais on n’en est pas loin, au regard de tous les indicateurs de risque d’explosion sociale, qu’à Dieu ne plaise. Il serait, tout de même, proprement affligeant que l’on en arrive à une nouvelle révolte du pain, de type agraire en milieu urbain, façon XVIIIème ou XIXème siècle, alors que l’on clame haut et fort l’avènement d’un Maroc de solidarité et de modernité. Un vœu qui tarde à se matérialiser, au-delà de toutes le conjonctures.

    • Beaux chiffrex et bonne documentation, sauf que :
      * Croyez-vous que les chiffres des "instituts" sont vraiment corrects et innocents ? moi je n’y crois pas,
      * Croyez-vous que le chomage n’existe pas au Japon, Allemagne, USA et autres ténors de la Planète !
      * Croyez-vous que le SMIG au Maroc est mauvais, comparé à l’Algérie, Egypte, Syrie, Tunisie et autres ? Moi, Non
      * La police en Italie, France, USA, suisse,,,, donne du chocolat aux manifestants et aux anti-mondialisation, tozz
      * Quand trois autres pays Arabes connaissent le même niveau de démocratie que le Maroc, les Arabes seront autre qu’il ne le sont aujourd’hui, sachant qu’au Maroc on demande encore plus de démocratie et d’égalité de chance, ce qui est légitime
      * Savez-vous que le 20 Fèvrier 2011, il y aura parmi les manifestants marocains des espions Algériens et espagnoles pour détourner les réclamations de Marocains ?!
      Soyez vigilents
      à suivre
      Par A.C (mimlitant Marocain)

    • C’est bien ! Donc le régime marocain est tout ce qu’il y a de bien. Croyez vous qu’il n’y avait pas des gens pour dire cela en Tunisie et en Egypte et est-ce que cela a suffi à empêcher le vent de révolte d’atteindre ces pays. Quant aux pays riches que vous citez, ils sont riches notamment de l’exploitation du Maroc grâce à ce si beau régime...

    • A propos de "la préface de ce site" :
      SVP, savez-vous c’est quoi cette appellation "Raisains de la Colère" ou non ? et bein c’est le nom donné par le terroriste Shimon Pérez à son attaque contre Qana et/ou Merj Azzouhour, si je ne me trompes pas (fatigue de 2h30 de mat).
      Alors, est-ce que ce même terroriste mondialement confirmé et maudit dans ce grade qui viendra conquérir le Maroc ce 20 Février. J’aimerais bien le prendre entre mes dents.
      Question émanant d’un simple ignorant Marocain (qui connaît l’Histoire et la politique mieux que vous, commis d’Israel)
      à l’enfer

    • slt.

      je ne comprends pas pourquoi vous n’arrêtez pas avec vos comparaisons, nous vivons au Maroc, alors il faut voir la situation du Maroc, ne croyez pas que cette manifestation est contre le roi !! c’est contre la manière de faire... et arrêtez de parler d’algériens de polissariaux... nous sommes contient toute la continence de conflit du Sahara et vous n’apportez pas grand chose... le Sahara marocain et nous somme prêt de se battre pour ça.. au moment opportun, nous somme plus marocain que qui conque, nous espérons le changement... et nous sortons pour le dire en paix à la rue devant notre roi, lui seule peux activer la cadence de changement, activer les promesses !! au lieu de rester dans les cafés vivre avec les désarroi.. . je ne suis pas un chaumeur et je ne suis pas un algérien je suis un marocain et ce qui touche un autre marocain me touche aussi, vive le Maroc, le payé le plus beau de la terre.

      qassi adnane

    • il faut changer la mentalité du peuple marocain. ce n est pas le rois qui touche de l argent pour votez dans les élections régional .le Maroc depuis Mohamed 6 a beaucoup changer
      vous savez que le Portugal soit disant pays d l Europe ont plus de misère que nous.
      la prostitution et comme la mendicité ou la vente de drogue . beaucoup veulent gagner de l argent vite .
      je suis chef d entreprise en France je suis d origine de Rissani province d Errachidia. j ai étudier au Maroc j ai connus la pauvreté je me suis pris en main j ai frapper au porte et un jour ja i pu réaliser mes ambition .Attention a ces européen qui vous dise la démocratie venez manifeste en france vous verrez que la réalité est autre

    • pourquoi avez vous quitté votre pays pour réaliser vos ambitions ??bizzzzare
      un roi est un dictateur par definition !!
      avez-vous le courage de dire à votre roi que vous avez fain ??que vous dormez dehors ?? sans etre persecuter par la police !!
      ici en france la drogue n’est qu’un moyen de se lacher,or au maroc ,à quoi elle sert quand on a un pantalon troué,pieds nus etc...?vous comparez le portugal au maroc ??
      le salaire de votre roi n’est pas loin des 20millions d’euros/an,,,,,,que le salaire !!!je ne parle des sociétés qui lui appartiennent !!,et vous combien touche un marocain ??allez 1000E !!j’exagere !!
      20 000000/1000=20 000 mois
      20 000/12=1666 ans
      vous avez compris pourquoi il vous a laissé la drogue à votre disposition ??

  • Pauvreté au Maroc , chiffres records

    Bonjour.

    plus de 5 Millions de Marocains vivent avec 10 Dirhams par jour.

    QUI DIT MIEUX !!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Mais bien sûr que la police matraque les manifestants au Maroc !! Il y a même eu des morts , comme le syndicaliste Laarej à Tiflet, l’ étudiant El Gadiri à Marrakech… Bien sûr qu’on trouve des photos de jeunes, de militants aux cheveux blanc, de militantes jetés au sol, traînés par terre et roués de coups de matraque. J’ai même la photo d’un commissaire de police jetant à terre et battant une femme portant un bébé sur son dos, simplement parce qu’elle voulait rendre visite à son mari emprisonné arbitrairement à la prison d’Oukacha ! La police ne frappe pas tous les manifestants, bien sûr, puisque l’arbitraire est la règle. Mais toutes les catégories de citoyens qui osent crier leur colère contre les atteintes aux droits de l’Homme ont droit à la répression : les diplômés chômeurs, même handicapés, même aveugles, qui ne savent pas où courir pour échapper aux coups, les ouvriers, les syndicalistes, les paysans, les très jeunes, les très vieux…Un vieillard de 93 ans , handicapé physique et mental, a été incarcéré pour avoir critiqué le roi. Il est mort deux ans plus tard en prison, loin des siens… Les étudiants de Marrakech torturés, humiliés, obligés de recourir aux grèves de la faim illimitées jusqu’à l’extrême limite de leur survie. Parmi eux l’étudiante Zahra Boudkour en est devenue la figure emblématique : torturée, laissée nue au milieu de ses camarades pendant plusieurs jours, gravement malade à la suite d’un viol à la matraque mais interdite de soin d’un gynécologue, condamnée à deux ans de prison avec ses camarades, pour avoir protesté contre les mauvaises conditions de vie et d’études. Quelles seront les pouvoirs de la nouvelle maire de cette ville pour les sortir de là ?

    La torture chère à Hassan II n’a pas disparu. On meurt encore dans les centres secrets au Maroc, même si c’est moins fréquent…L’arbitraire fait partie de la vie du peuple marocain : des membres de la famille royale se croient permis impunément de voler, maltraiter, torturer, terroriser toute une région. (en l’occurrence la région de Khénifra) …Un neveu du roi a tiré sur un policier qui a osé lui demander ses papiers parce qu’il avait grillé un feu rouge… Mais là, la police ne bouge pas !

    L’IER (Instance Équité et Réconciliation) aurait pu apporter un changement si les résolutions en étaient appliquées…La vitrine est belle, la réalité l’est moins…Les tortionnaires des années de plomb « fondus dans le décor » ? Mais non, profitant de l’impunité totale, certains d’entre eux sont toujours en bonne place : Laânigri à la tête des compagnies mobiles d’intervention, Ben Slimane à celle de la gendarmerie…

    Le mot démocratie n’a malheureusement pas encore sa place au Maroc. Le peuple ne fait plus confiance au régime, et s’il ne vote pas, ce n’est pas par analphabétisme, mais parce qu’il a compris que ça ne sert à rien, puisque tous les pouvoirs sont entre les mains d’une seule personne. Drôle de démocratie…

    Alors : exporter le modèle marocain…Il faudrait trouver mieux…

    • La police matraque des manifestants ou des altermondialistes partout en Europe. En Israel, c’est le pire des pays sur la Planète, qu’en pensez-vous ! Les Américains asservissent les Irakiens qui étaient nobles avant la chute de Saddam qu’on a humilié juste parce qu’il nes’est pas plié à Israel et c’est Israel qui a maintenu le dictateur Mubarak 30 ans. On ne peut que dénoncer la torture partout dans le monde, on ne peut aspirer qu’à une vraie démocratie.
      Si les pays arabes instaurent leurs Instances de réconciliation comme le Maroc, avec les mêmes résultats que l’on juge insuffisants, on serait estimé et respecté par cette Europe et cette Amérique qui ne cessent de nous donner des leçons. Je sais, preuve à l’appui, que les USA, la France et les autres ne sont pas démocratiques, mais ils l’avancent.Leur démocratie est là, mais elle est drapée et orientée par les médias, les hommes d’affaires, les malfrats, les mafieux et le lobby sioniste.
      Pouvez-vous vous rendre dans un de ses pays et niez la shoha : vous allez directement en prison, au non de la démocratie, putaine de démocratie. or la shoa est une histoire fabriquée par les médais sionistes pour justifier l’occupation de la Palestine et tétaniser toute l’humanité jusqu’à la fin du monde. Les juifs morts en ces moments difficiles de l’humanité seraient quelques 200000 personnes, nous en avons perdu plus. Je demande qu’on nous fasse un musée de lamentation à Paris, au non de la démocratie et de la fratérnité maroco-française, eux ils disent franco-marocaine.

    • Une fois de plus l’existence d’Israël ne doit pas servir à justifier les régimes arabes... qui n’ont d’ailleurs pas levé un ongle pour aider les Palestiniens opprimés par Israël !

    • Les USA, la France, ... avancent dis tu !

      L’économie capitaliste n’investit plus ...

      Le capitalisme est menacé par la vague de révolte !!!

    • C’est mathématiquement très simple et facilement démontré : Les grands pays du monde subissent la loi d’Israel et le reste du monde subit la loi de la jungle de ces soi disant grands pays du monde. Pour la première fois dans l’Histoire, toute l’Humanité est gouvernée par un seul pouvoir : c’est Israel (l’Etat fantôme que je n’ai jamais reconnu).
      Il y a un seul grand pays dans le monde : c’est le sionisme. Mais ce maudit sionisme et son Etat fantôme d’Israel vont chuter dans moins de quinze ans (dites que je suis fou ou fanatique, mais racontez mes idioties à vos fils, please, chers peureux)
      signé : un marocain, musulman parfois pratiquant, éternellement tourné contre le soi-disant israel

    • Ce que tu ne veux pas voir c’est qu’Israël est particulièrement gêné de la chute des dictateurs comme Ben Ali, Moubarak et M6...

    • Au fait, qui a empêché le peuple marocain d’exprimer sa solidarité si profonde avec les palestiniens ????

      La monarchie marocaine !!!

  • C’est avec les larmes aux yeux que j’ai appris, moi jeune Marocaine, la démission de Ben Ali. Il faut croire que ce n’est pas encore gagné, le peuple tunisien doit continuer sa lutte jusqu’à ce qu’il obtienne la dissolution du RCD, la démission des anciens ministres des finances, de l’intérieur et des affaires étrangères du gouvernement et des élections démocratiques sans écarter l’opposition. Les militants marocains étaient fiers du peuple tunisien, ils ont fêté la victoire du peuple tunisien en organisant un sit-in devant l’ambassade de la Tunisie à Rabat. La chute de Ben Ali entraînera la chute de plusieurs dictateurs arabes. Le peuple arabe en a marre de subir cette répression, nous sommes assoiffés de démocratie et de liberté. Nous voulons tous vivre dans la dignité et le respect, nous suivrons tous l’exemple du peuple tunisien jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun dictateur du Maroc jusqu’en Jordanie.

    J’aimerai finir mon témoignage avec ces quelques vers d’Abou El Kacem Chebbi : ce poème a montré au peuple tunisien les voies de la démocratie et de la liberté, j’espère qu’il nous guidera tous vers le chemin de la liberté, une liberté que nous attendons depuis des années. Merci au peuple tunisien d’avoir su abattre la dictature, et de nous avoir montré les voies de la liberté.

    Lorsqu’un jour le peuple veut vivre,

    Force est pour le destin de répondre,

    Force est pour les ténèbres de se dissiper,

    Force est pour les chaînes de se briser.

  • PRENEZ PART A LA REVOLUTION !! LE 20 FEVRIER !!!! TOUS ENSEMBLE DANS LES RUES MAROCAINNES !!!!! TOUS POUR NOS PROPRES CHANGEMENTS ! CHACUN DE NOUS DEVRA PRENDRE PART A CE MOMENT HISTORIQUE QUI CHANGERA A VIE LA VIE DES MAROCAINS ET DU MAROC ! PRENEZ Y PART ! RENDEZ VOUS LE 20 !

    • vas te faire enculer salaud. en tt cas je descendrais po et je men fiche royalement de ce changement dont tu parles. vous voulez faire des cadeaux a l algerie a lespagne et au polisario aallez y . mais sachez bien kun vrai soutien ne se rend jamais aux ennemis meme sil na rien a manger. chui pauvre, plus que tu ne peux imaginer, mais je sorsssssss po.
      vive le maroc, vive le roi.

    • est-ce que tu sais c’est quoi une "révolution" ou non ?! Je crois que beaucoup de jeunes mêlent manifestation à révolution et je ne veux pas demander à tout ce monde de consulter le petit Robert pour définir protestation, manifestation, sit-in, réclamation, déclamation, révolution.

    • Bonne question :

      tu peux lire ici

      c’est le petit robert... paris

      "Tant qu’il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, ... tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des révolutions de la nature de celle-ci pourront ne pas être inutiles."

    • Puisque tu n’es pas ignorant ni misérable, tu nous aide à changer le régime militaire d’Algérie et les pseudos irakiens fils d’Amérique qui prostituent le valeureux Irak d’antan. Tu peux dicter à Israel à être un vrai état qui respecte les droits humains, de détruire ses armes nucléaires et chimiques et de partager la Palestine avec les Palestiniens. Tu peux demander à Obama, Sarko, Brown et Merkel de ne plus donner leur cul à Tel Aviv. Tu peux demander à voir sur les TV l’état de Sharon agonisant comme on en a fait à Saddam pour l’humilier injustement. Une fois ces missions accomplies par toi no nignorant et non misérable, tu viens au Maroc et je vais t’aider à renverser le régime dans moins de 24 heures.
      Où étaient tes pseudos démocrates quand on a bouffé un Irak innocent, défalqué une Palestine noble, soutenu les grands dictats partout dans le monde, détruit un Liban civilisé par les maudits Sharon, Barak, Peres et toute la junte des vampires, fils de rue.
      Si tu veux, je suis prêt à débattre avec toi sur TF1 dans une émission directe dont je sais d’avance qu’elle va être animée par un journaliste juif français : le monde entier est gouverné par le sionisme international, qui dit mieux. Si tu n’es pas d’accord avec moi, il te suffit de déclarer en France, qui n’est ni libre ni démocratique, que tu ne reconnais pas la Shoha (dit négationiste et antisémitsme, à tort) et tu verras ce que tu deviendras mon cher petit Robert déguisé à Paris.
      Bon week-end, avec ta démocratie déguisée

    • Tu m’aide à supprimer la dictature en Algérie et je t’aide à supprimer celle au maroc ...

  • Nouvelles manifestations pour l’emploi dans la capitale du Maroc

    Un millier de manifestants sont descendus jeudi dans les rues de la capitale marocaine pour réclamer des emplois dans la fonction publique.
    Cette reprise des revendications, après une accalmie relative ayant fait suite à l’éviction du président de la Tunisie par un soulèvement populaire il y a un mois, intervenait à l’expiration d’un délai fixé pour le recrutement de 4.500 diplômés, a déclaré Youssef Hdidou, responsable de l’un des groupes de diplômés sans emploi.

    “Lors d’une réunion avec les autorités le 24 janvier, on nous avait demandé une trêve dans les manifestations quotidiennes par considération pour (…) ce qui se passait dans la région”, a dit Hdidou à Reuters.

    Les dirigeants arabes surveillent les signes possibles d’une extension des troubles à travers la région après les révoltes de Tunisie et d’Egypte. Des analystes estiment toutefois que le Maroc est l’Etat du Maghreb le moins susceptible d’être affecté par les remous en cours.

    Avant le début de la manifestation, le ministre marocain de la Communication, Khalid Naciri, a fait valoir que le gouvernement faisait preuve de “beaucoup de bonne volonté” en s’efforçant de résoudre rapidement la question des diplômés sans emploi.

    Le Maroc voit se dérouler une vingtaine de manifestations nationales par jour, a-t-il dit à des journalistes en parlant à ce propos de “moyenne normale”. “C’est un indicateur qui nous rassure”, a-t-il ajouté.

    Hdidou a déclaré qu’un conseiller du Premier ministre et un haut responsable de la préfecture de Rabat avaient demandé jeudi aux différents groupes de repousser la date limite au 1er mars. “Les dirigeants des groupes étudient la marche à suivre avec les adhérents. Pour nous, ce n’est qu’une promesse vide de plus”, a-t-il dit.

    Le gouvernement n’a pas été en mesure de stimuler l’économie marocaine liée à l’agriculture dans une mesure suffisante pour créer la moitié des 250.000 emplois qu’il a promis dans les secteur public et privé durant les cinq années allant jusqu’à 2012, selon des statistiques officielles.

    Le budget 2011 prévoit la création de 18.700 emplois dans le secteur public. Le taux de chômage tourne autour de 9%, mais il se situe aux environs de 18% parmi les diplômés – chiffres que des analystes indépendants jugent inférieurs à la réalité.

  • Pourquoi marcherons nous pour un changement ? tout va bien chez nous Hamdoullah, trop beau notre Royaume enchanté pour se révolter contre

    encore un qui prend son pays pour l’empire galactique ...

    par contre chez vous, je crois qu’il faudra faire quelque chose pour votre pseudo président

    t’inquiète pas pour lui on s’en charge !

    j’y serai moi aussi avec un bidon d’huile et 9alab sokkar (hdia) pour montrer notre solidarité avec le peuple algérien frère, à défaut de moyen pour vous faire parvenir nos aides, on vous larguera 9walab sokkar avec des F16 flambant neuf en

    Pas d’argument pour expliquer cette appel a la "révolution" ? alors on tape sur l’algérie comme d’hab

  • Decent analysis but as always with seekers of exoticism and academic explanations, we forget that humans are humans with the same aspirations. At the end of the day Moroccans want the same for themselves and their kids as anyone else. The King’s title as commander of the faithful carries no weight but in the exaggerated orientalist (think Laurence of Arabia fantasies) imaginations of pundits. Islam is clear on the centrality of equality of rights, justice and on the danger of corruption and cronyism. The King will have to get rid off the nepotistic mafias surrounding him led by the Majidi and Elhimma clubs. We can try to explain things through religion all we want but what we are facing now are the remnants of dynamics dating back to colonialism and the cold war and that have kept wonderful people in Morocco and elsewhere subjugated to thugs and blackmailers who draw their power from the support of other countries rather than their own people.
    Mr Gabriel , with all due respect your article is way biased That only the misinformed would find acceptable.
    Fouad Ali Elhimma and Mounir Majidi are considered to be cancerous cells by the majority of the Moroccan people , down to the street level if you don’t vote or support PAM , the Royal political party led by Elhimma , you are doomed , the tax people or police will get you the next day . So everybody in the country that lives here knows about these bullying tactics and El himma has the greed light from the king to terrorize moroccan people and especially any political opponent on his way. Do you call this justice ? This kind of behavior has got to change immediately , Moroccan people are fed up with it . Did you know that you can be put in jail with no evidence of wrong doing here in Morocco ? Police has a supreme power that judges cannot argue in the court room , whatever they write in their reports goes , no questions asked . Judges also get phone calls from the royal inner circle to make a jugdement on a case…
    Another side note in order for someone like myself to write these basic critics , I have to hide my IP address , my location , my name , my picture ....because the minute they find me critizing the government or the king and his inner circle , believe me I’d be done , I’d be put in jail for a make believe crime and silenced , your property will be seized , your family will face the same outcome , not only for me but for all the people that are around me , to set an example that no one is allowed to criticize , freedom of speech , the Moroccan way .
    In these circumstances , I think only a very very few people can openly talk , so not to jeopardize their well being , it is a tactic that has been working but not for long , as the pressure can only mount to a certain level , and that level has already surpassed .
    We want Elhimma , Majidi and all the king’s inner circle gone !

  • La corruption fait des ravages, l’analphabétisme est trop important (c’est un peu normal les jeunes diplomés sont tous au chomage) IL FAUT OUVRIR LE MARCHE DU TRAVAIL AUX JEUNES. La liberté de presse a baissé dans notre pays, cette année on a perdu 8 places et l’Algérie nous a doublé. Les richesses sont inégalement réparties. Certes, on a une croissance mais INSUFFISANCE, pour atteindre le niveau de la France actuellement, il nous faudrait un demi-siècle. Il ne faut pas rêver le Maroc ne sera pas l’Europe en 2020. Dire qu’on croyait que le Maroc deviendrait moderne en 2010 avec leur publicité mensongère. La société marocaine souffre. Les personnes qui défendent la politique du gouvernement, c’est les MRE né à l’étranger qui croient que le Maroc a changé parce qu’il y a une nouvelle autoroute ou une nouvelle marina. Les jeunes Marocains veulent tous venir ici, la Harga est un sujet quotidien. Donc s’il vous plait, dire de ne pas comparer le Maroc aux autres alors que notre situation sociale est bien pire que les autres c’est se foutre du monde. En Tunisie, ce sont tout d’abord des révoltes sociales.
    Ce n’est pas en regardant 2M qu’on peut voir la réalité (avec leurs publicités modernes, on croit que le Maroc c’est devenu les USA xD). Les bidonvilles sont très présents, certains villages n’ont pas encore accès à l’eau et à l’électricité. La preuve, notre IDH a aussi régressé. On est peut être l’un des pays les plus pauvres de Monde Arabe avec le Yémen. Il faut bouger et faire peur au Pouvoir. Il faut leur faire savoir qu’on a une dignité et qu’ils ne nous prennent pas pour des cons. Notre société repose sur la corruption (policiers, qaid...), ils nous traitent comme des vaches à lait, ils nous soutirent de l’argent qui pourraient servir à nourrir et à éduquer les familles marocaines. Pendant que les GRANDS du Maroc vivent dans des villas, il y en a qui dorment dans les rues entre de voitures. Cette précarité a créé des phénomènes honteux pour un pays arabo-musulmans : la prostitution, le travail des enfants ...
    DONC, je vous dis bien d’arreter de vous voiler la face, le Maroc c’est pas des vacances. Vous y allez en été et hop à la plage alors que eux travaillent dur pour gagner 100dh par jour (même pas 10euros). Certes le Maroc a changé mais pas assez. C’est pas les supermarchés, les marinas et les routes qui font que le pays a changé totalement.

    Plus de richesses, de libertés, plus d’écoles (les écoles au Maroc c’est honteux ! On se croirait dans les pays subsahariens), plus de soins !

    Moins de corruption !
    On a nos Trabelsis et même dans le palais (voir les notes de Wikileaks)

  • Votre roi est "cher" effectivement, très cher même.

    Allez vous faire inviter dans ses palais avec sa robinetterie en or pendant que le peuple crève de faim...

    D’autre part, on n’en veut pas spécialement à votre "cher roi" mais à toutes les dictatures de la région...

    Avez-vous remarqué les à bas la dictature du Bahrein à la Libye et du Yémen à l’Algérie ?

    Le Maroc fait évidemment exception : le peuple y baigne dans le bien-être, roule dans l’or et se roule les pouces dans des palais ?!!!!!

  • Le roi du Maroc est un des hommes les plus riches du monde alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L’essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l’étranger.

    Dans les années 1990, un opposant au régime, Abdelmoumern Diouri, en avait dressé un inventaire (contesté par le Palais) : quelque 10 milliards de francs déposés dans une vingtaine de banques française, américaine et suisse. Au Maroc, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles (confisquées en 1963 aux colons français), le groupe ONA (Omnium nord-africain) présent dans tous les secteurs de l’économie… À l’étranger, plusieurs immeubles à Paris et à New-York, de nombreux pied-à-terre luxueux aux États-Unis et en France, notamment le château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne) deux cents pièces et quatre cents hectares de parc… un portefeuille boursier considérable comprenant des titre américains et européens… Des rumeurs ont circulé sur les bénéfices que Hassan II aurait tiré du commerce du haschisch, cultivé au Nord du pays, mais sur ce trafic, rien n’a pu être prouvé.

    En janvier 2000, Cheikh Yassine, le chef islamiste, exhortait le nouveau roi à « racheter et dépasser les crimes de son père » en rapatriant la fortune amassée par Hassan II pour alléger la dette extérieure du pays. Le jeune « roi des pauvres » s’est contenter d’interdire la publication de la lettre du vieux cheikh.

    On notera que le terme de makhzen qui qualifie l’administration centrale sur laquelle s’appuyaient les sultans, aujourd’hui le roi, a donné en français le mot de « magazin ». C’est d’ailleurs le sens d’origine du mot arabe. À chaque changement de dynastie, la prise du pouvoir s’accompagnait du pillage des richesses des soumis et de leur accumulation dans les entrepôts royaux. Sur ce plan, comme sur bien d’autres, Hassan II a régné dans selon des traditions séculaires. Avec néanmoins une différence notable : ses richesses accumulées aux dépens au pays ont été placées en grande partie à l’étranger car Hassan II n’a jamais été très sûr de terminer sa vie sur son trône.

    « Grâce à Tel Quel, les Marocains savent que le salaire du roi est de 36 000 euros mensuels (432 000 annuels), "ce qui reste relativement raisonnable comparé aux hauts salaires des chefs d’entreprises publiques", note le journal. Cette rémunération (dont on ignore si elle est soumise à impôt) s’accompagne toutefois "d’à-côtés budgétaires" de 170 000 euros, qui englobent les pensions versées au roi et à ses frères et soeurs. Le palais, lui, est un gros employeur avec pas moins de 1 100 postes budgétaires (dont 300 permanents au cabinet royal) pour une masse salariale annuelle d’environ 68 millions d’euros. Les rémunérations des conseillers royaux sont alignées sur celles des membres du gouvernement (5 500 euros par mois). S’il est difficile de quantifier le nombre de voitures dont dispose le palais, le budget dédié au parc automobile à 5,7 millions d’euros par an suggère quelques ordres de grandeur : il était prévu pour 2004 de commander pour 380 000 euros de « voitures utilitaires ». Ces chiffres (auxquels on peut ajouter par exemple 2 millions d’euros en dépenses vestimentaires) donneront évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas 200 euros et où la communication royale a peaufiné à Mohammed VI au début de son règne une image de "roi des pauvres". (...) le vrai tabou : la fortune personnelle - mobilière et foncière, au Maroc et à l’étranger - de Mohammed VI, comme de ses frères et soeurs. « 4 à 5 milliards de dollars », affirmait il y a quelque temps Forbes, la célèbre revue américaine des affaires. C’est là en tout cas où s’arrête l’enquête de l’hebdomadaire. » (extrait d’un article de José Garçon, Libération, 4 janvier 2005)

    • C’est vrai, le Roi du Maroc possède des milliards dans sa mosette, mais surement moins que le dernier des Généraux de la junte militaire d’Alger, à vous de comparer un Monarque à un soldat. Nous, au Maroc, nous aspirons à une meilleure distribution des richesse que la france a sapé par un mécanisme impérialiste accablant et que l’Espagne a très itelligemment affaibli en soutenant le fantomatique Polisario et en mandatant les renards d’Alger pour contrecarrer les intérêts d’un Maroc en mouvement, d’un Maroc plus démocratique, quoique misérable, de tous les pays dits Arabes.
      Et si on fait un marché, entre nous : Allez SVP imposer le même niveau de démocratie "médiocre" du Maroc à quatre autres pays Arabes et tu verras que la france et l’Allemagne deviendront des poussins, alors que l’Espagne deviendra un fœtus. l’Europe et les USA, tous démocratiques par la forme, n’ont jamais voulu voir les pays Arabes vivre sous des démocraties, car ils savent que la démocratie dans les pays Arabes signifient automatiquement et mathématiquement la fin d’Israel, la REINE de l’Europe et des USA dont tous leurs dirigents se prostituent sur les portes de Tel Aviv pour gagner les éléctions communales, parlementaires et présidentielles.
      Rompe vers Israel, ta mère ! moi, je l’encule, sauf votre respect

    • toi ton roi et moi le soldat !!et nous les citoyens ,qu’est ce qu’on gagne à defendre ces crapules ??ces voleurs, !!
      c’est à nous de changer cette politique pour nos futurs enfants !!
      vive le maghreb unis

  • Montrez au monde entier, y compris à ces manipulateurs et ennemis présumés du Maroc, comment notre pays n’est pas justement la Tunisie ni l’Égypte. Que chez-nous il est possible de manifester librement ! Que ceux qui attendent voir une télé réalité de chaos et de désolation soient déçus. Montrez au monde que même dans l’adversité, nous demeurons unis. Que nous sommes arrivés à un point de maturité et de civisme dont on peut être fier. Si le Maroc devait suivre le mouvement de révoltes comme en Tunisie ou en Égypte, il n’aurait pas attendu la programmation d’une date ni la permission des autorités.

    Cet appel au boycott trahit une peur qui me fait peur. Sur quoi est-elle fondée ? Sur notre fragilité ? Sur notre manque de confiance ? Ou sur notre manque de savoir faire démocratique ? J’ose espérer que cette peur est passagère. Il serait trop facile de détruire ce que les marocains essayent de construire depuis 1956. Nous avons l’occasion de donner des forces à notre démocratie naissante. Donner la parole à ceux qui n’ont pas la même opinion que nous, ne fait-il pas partie de l’apprentissage démocratique ?

  • Une vingtaine d’association civile et des droits de l’Homme au Maroc ont exprimé leur soutien à la marche prévue dimanche prochain et à tous les mouvements de protestation pacifiques réclamant des droits légitimes, a rapporté mercredi, la presse marocaine.

    Les associations ont appelé dans un communiqué publié mardi, leur soutien aux doléances des protestataires, appelant à « respecter la volonté des citoyennes et des citoyens marocains de manifester pacifiquement ainsi que leur droit de s’exprimer d’une manière civilisée sur leurs aspirations à un Etat, où ils jouissent de la liberté, la dignité et des droits les plus élémentaires ».

    Elles ont également constaté « la persistance des violations des droits civiques et politiques, économiques, sociaux et culturels, qui ont toujours étaient les réactions envers les mouvements de protestation au Maroc pour exiger le respect des droits des libertés et l’amélioration des conditions sociales du peuple marocain », a-t-on ajouté.

  • Le chômage touche environ 20% des diplômés, et près de 1,2 million de personnes sont au chômage au Maroc, le taux officiel étant de 9,1%, au dernier trimestre 2010 ; Selon le dernier rapport du PNUD sur le développement humain (IDH), le Maroc est à la traîne au Maghreb et classé à la 114ème place mondiale avec un indice de 0,567. Le premier cas de décès par immolation était enregistré au Maroc. Le jeune Mohamed Raho, âgé de 26 ans, qui a été licencié de l’armée, a choisi d’en finir par le feu, à Benguerir (centre du Maroc). La vague Bouazizi continue.

    Que l’on aille ou pas à la manif, il faut savoir si on compte seulement attendre que ça s’arrange tout seul ou si on compte se battre...

  • Je suis trés fiére de ces marocain qui veulent sortir dire leures opinions et essayer de changer notre maroc. Et je crois que ses jeune lá veulent manifester contre ses ses ministres qui leurs volent leurs droits et detruit chaque jour leur fiértè. C ‘ est vraiment malheureux que nous, »des musulmans et arabes », avons dans notre pays la prostitution touristique et des enfants qui n’ ont rien á manger dans les rues et que personne ne s’ occupent d’ eux. Je suis une ètudiante en allemagne et j’ aime mon pays. Mais nous devons faire quelque chose pour sauver notre pays de ses voleurs et opportuniste !! Merci pour l’ article.

  • Les jeunes et les citoyens marocains en général espèrent un changement radical du système comme celui réalisé par leurs frères arabe en Tunisie et en Egypte. Un droit que les officiels marocains ont reconnu dans toutes leurs déclarations, mais au même temps, ironie du sort, pointent l’Algérie et le Polisario, d’être derrière cette vague de revendications des droits légitimes à une vie digne et le retour à l’Etat de droit. Ils accusent le pays voisin de leurs malheurs alors que pas plus loin qu’hier, ils lui demandaient de faire un geste pour relancer la coopération maghrébine.

    Les clans qui s’opposent au changement au Marocs’activent avec énergie. Le premier, le lgouvernement, a déjà annoncé le double des subventions octroyés pour contrecarrer la hausse des prix des denrées alimentaires de base, ainsi que de l’essence et du gaz. Le deuxième s’affole sur la toile. Les meneurs de la convocation protestataire sont accusés de "convertis au Chrétianisme", d’alcooliques, d’homosexuels, de traîtres, d’anarchistes...

    Les partis officiels, hostiles au changement, se sont lancés dans cette offensive contre leur peuple en avançant que le pays se trouve sur la bonne direction depuis l’avènement du roi Mohamed VI, que les contestataires sont une minorité influencés de l’étranger qui veulent plonger le pays dans le chaos. Ce qui est surprenant c’est que l’agence de presse officielle MAP n’a pas encore annoncé le démantèlement d’un réseau térroriste.

    Le profit agit. Ce qui vivent dans l’abondance ne veulent pas que la situation change, car profitant de l’immobilisme. Ils savent qu’un changement en bonne et dûe forme est synonyme de la fin d’un certain business politique et financier. Ils sont prêts à tout faire pour contrer ce changement. Même à envoyer à la rue leurs "baltaghiyas" pour affronter les manifestants dans cette date historique : 20 février 2011.

  • Rappelons la dictature anti-ouvrière

    un exemple parmi tant d’autres...

    La répression à Khouribga contre les mineurs de l’OCP

    Des dizaines de blessés, une quinzaine (dont deux membres du bureau syndical) se trouvent toujours à l’hôpital, 3 sont dans un état jugé très grave (parmi eux Ennadmi Rachid membre du bureau syndical).

    C’est le résultat de l’intervention sauvage de diverses forces de répression contre le sit in organisé aujourd’hui jeudi 25 février 2010 par les 850 mineurs licenciés abusivement par l’OCP, le premier groupe économique marocain (organisme public).

    Rappelons que les autorités ont interdit le sit in qui devrait avoir lieu le vendredi 20 février 2010 devant les locaux administratifs de l’OCP à Khouribga, et qu’elles ont réprimé sauvagement la marche organisée le mardi 23 février vers la préfecture de Khouribga.

    En ce moment même ( 16h07 du 25/02/2010) des centaines d’ouvriers sont regroupés devant l’hôpital de la ville.

    Un autre exemple...

    Le 25 avril 2008, une manifestation de 3000 étudiants a lieu à Marrakech pour protester contre l’intoxication alimentaire ; pour la revalorisation des bourses d’étude à 1500 dirhams ; l’amélioration des conditions d’hébergement ; ou encore la gratuité des repas et du transport pour les étudiants de condition modeste. A l’issue de la manifestation, 11 étudiants sont arrêtés. La sentence vient de tomber : au total, 24 ans de prison ferme et 60 000 dirhams d’amendes (soit 6000 euros).

    Ou encore le premier mai 2007

    1er mai : répression anti-syndicale au Maroc

    Le 1er mai n’était pas une fête pour tous. Certains travailleurs et militants associatifs ont dû continuer la célébration dans des commissariats de police.

    Lors de la fête du travail, l’AMDH a signalé à Agadir, à Laksar El Kébir et ailleurs des interpellations de certains syndicalistes par la police.

    Selon l’association, des syndicalistes de l’UMT ont été arrêtés à Agadir juste après le défilé du 1er mai. Il s’agit de : Abderrahim Karrab (ouvrier agricole, membre du bureau national du Syndicat National des Ouvriers Agricoles affilié à la Fédération National du Secteur Agricole/ UMT), Elhoussine Oulhouss (syndicaliste membre de la Fédération Nationale de l’Enseignement FNE de l’UMT, président de la section de l’AMDH à Biougra) ainsi que Elmehdi Elkerkouch, Mustapha Elgarouaz (élèves, membres de l’AMDH, manifestants dans le cadre de la coordination contre la cherté de la vie ainsi que Mustapha Fathi (syndicaliste membre de la Fédération Nationale de l’Enseignement FNE de l’UMT, membre de la section de l’AMDH à Biougra).

    Selon un communiqué de l’AMDH, Oulhous, Fathi et Elgarouz ont été mis en garde à vue et maltraités avant d’être relâchés. Les deux autres, Kerrab et El Kerkouch, sont détenus et poursuivis pour atteinte aux valeurs sacrées du Royaume.

    A Laksar El Kébir, des syndicalistes de l’UMT ont dû fêter le 1er mai chez la police. Il s’agit de Hmihem Mohamed, secrétaire général de la section locale de l’UMT. Ce dernier a été arrêté chez lui le 1er mai à 15h. Il s’agit également de Merroune Mohamed, membre de la commission administrative de la fédération des collectivités locales ainsi que de Titouani Youssef, membre du bureau local du syndicat des collectivités locales et président de la section de l’AMDH de Laksar Lakbir. Merroune et Titouani ont été convoqués par la police. Les trois syndicalistes interpellés sont membres de Annahj Addimocrati.

    A Chefchaouen, une soirée culturelle et musicale qui devait être organisée par l’UMT a été interdite par les autorités selon un communiqué de la section locale du syndicat. Cette décision exaspère les militants de la région parce qu’elle n’est même pas justifiée, comme le souligne un communiqué commun signé par l’UMT, Annahj, l’AMDH et le PSU.

    En juin 2010...

    A l’Université d’Agadir, les étudiants ont répondu à cette maneouvre par le boycott des examens. En réponse à cette annonce, le pouvoir a fait investir l’université par les forces de l’ordre, objectif : semer la terreur, brutaliser les grévistes, arrêter les éléments combattifs !

    Plusieurs étudiants sont blessés, dont une en état grave. 10 étudiants sont poursuivis, et la liste risque de s’allonger. 5 sont maintenus en détention, dans le triste bagne d’Inezgane.

    Les prolétaires, victimes de l’arbitraire organiseront le vendredi 26 février 2010 un sit in de protestation devant les locaux administratifs de l’OCP à Khouribga.

  • Un régime anti-ouvrier !!!!

    avril 2000...

    Depuis plusieurs années la situation est périodiquement très tendue entre les marins-pêcheurs de la région d’Agadir et le patronat de ce secteur appuyé par le gouvernement.

    Lutte des travailleurs pour imposer leurs organisations syndicales, assassinat en mai 1997 d’un dirigeant jugé trop combatif, Abdala Munacir. Grèves en août 1997 pour exiger que soient jugés les assassins de ce militant. Arrestations d’autres leaders syndicaux. Grève en février 1998 contre le patronat qui en accord avec le gouvernement dut, devant l’ampleur des grèves, renoncer à transférer tous les pêcheurs affiliés à la Caisse nationale de Sécurité sociale à une compagnie d’assurances privée. Grève en septembre 1998 pour exiger une rétribution plus équitable et plus régulière des pêcheurs, pour imposer des mesures de sécurité et obtenir aussi, entre autres, l’abolition de l’article 288 du code pénal marocain qui impose des peines de prison à qui " entrave la liberté du travail ", permettant ainsi de sanctionner les piquets de grève.

    C’est en septembre 1999 que fut décidée une nouvelle grève qui fut l’occasion d’épisodes violents. C’est ainsi qu’une assemblée de grévistes fut envahie par les forces de l’ordre qui procédèrent à l’arrestation de trois dirigeants syndicaux. Devant la tentative du patronat de briser ce mouvement en embauchant des chômeurs que des hommes de main allaient recruter dans les villes voisines, les pêcheurs organisèrent l’occupation du port d’Agadir prenant position dans de nombreux bateaux auxquels la police donna brutalement l’assaut, frappant les marins et jetant certains d’entre eux par-dessus bord. De vastes manifestations de protestations eurent lieu mais le patronat réussit à empêcher l’occupation et à faire travailler les chômeurs embauchés pour briser la grève qui se termina à la fin du mois d’octobre.

    novembre 2004....

    Treize ouvriers des mines d’Imini à Ouarzazate, au Maroc, ont comparu le 11 novembre devant la cour d’appel de la ville et encourent des peines allant de 15 à 20 ans de prison.

    Employés dans les mines de manganèse d’Imini, dirigées par la SACEM (Société anonyme chérifienne d’études minières), ces travailleurs ont été arrêtés suite à leur participation à un mouvement de grève contre la diminution de salaire de 50% qui leur a été imposée en octobre 2002, la direction de la SACEM prétextant des difficultés économiques. Leur couverture médicale et sociale aurait également subi des atteintes.

    Après plus de dix-huit mois de manifestations, en particulier devant le siège local de la société à Ougoug, la direction a mis en oeuvre les grands moyens pour intimider les travailleurs, cependant que des militants syndicaux et d’autres employés de la mine avaient décidé de porter le conflit devant le Comité provincial de règlement de conflit, une instance paritaire censée avoir un rôle de médiateur. La direction, appuyée par les autorités locales, aurait organisé un groupe de 120 briseurs de grève, en recrutant pour l’occasion des chômeurs et des journaliers sous prétexte de les emmener en autocar sur un tournage de film. En fait de tournage, c’est à un affrontement avec les mineurs que la direction a entraîné les ouvriers mensongèrement recrutés.

    Des blessés ont été recensés à la suite de l’affrontement, et un ouvrier "jaune" recruté par la direction dans le cadre de cette manoeuvre sordide semble être décédé à l’hôpital, dans des circonstances extrêmement floues. Déjà choqués, les mineurs grévistes ont vu plusieurs des leurs arrêtés puis mis en cause, notamment pour ce décès.

    Sans connaître encore les conclusions du tribunal, on ne peut que s’indigner devant la répression que subissent ces militants ouvriers.

    janvier 2005...

    Verdict révoltant contre des mineurs et militants syndicaux

    Le 13 janvier a eu lieu à Ouarzazate la troisième audience du procès des treize travailleurs, douze ouvriers des mines de manganèse d’Imini et un militant syndicaliste, Mohamed Khouya, ce dernier poursuivant une grève de la faim depuis le 29 décembre. Un verdict y a été rendu : 10 ans de prison ferme pour cinq d’entre eux, sursis et amende de 1000 dirhams pour le sixième ; les sept autres mineurs sont acquittés.

    Ce procès fait suite à un mouvement de grève contre la diminution de salaire de 50% qui leur avait été imposée en octobre 2002 par la SACEM (Société anonyme chérifienne d’études minières), dont 42,99% des actions appartiennent à l’État. En avril 2004, au cours de ce mouvement, après plus de dix-huit mois de manifestations, la direction de la SACEM, appuyée par les autorités locales, avait organisé un groupe de 120 briseurs de grève, en recrutant pour l’occasion des chômeurs et des journaliers sous prétexte de les emmener en autocar sur un tournage de film. Les affrontements provoqués par cette initiative patronale s’étaient soldés par des blessés et des arrestations. De plus, un ouvrier recruté dans le cadre du commando avait été blessé, hospitalisé et était décédé le lendemain, dans des circonstances floues liées à son état diabétique. L’accusation a prétendu que des coups sur la tête étaient la cause de sa mort, alors que le dossier médical de l’hôpital contredit cette version des faits.

    Toute cette mise en scène de la direction avait pour but de faire brutalement cesser le mouvement de grève bien légitime des mineurs, mais les poursuites, les arrestations arbitraires, la détention durant de longs mois, se sont exercées contre ces derniers. Le tribunal de Ouarzazate, ainsi qu’en témoignent des camarades des ouvriers et militants condamnés, loin de chercher à faire la lumière sur l’agression des grévistes par la milice recrutée par les patrons de la mine d’Imini, n’a fait qu’aggraver la répression antiouvrière. Les capitalistes qui prospèrent sur les richesses minières du Maroc et sur l’exploitation de la classe ouvrière peuvent être satisfaits, pour l’instant.

    février 2006....

    Au Maroc, six travailleurs syndicalistes des mines d’Imini, près de Ouarzazate, sont toujours emprisonnés à la suite d’une condamnation qui fait suite elle-même à une provocation de la direction des mines. Une audience du procès en appel, initialement prévue le 21 mars, a été reportée au 18 avril, tandis que des initiatives de soutien aux travailleurs emprisonnés sont organisées dans le pays.

    En première instance, six mineurs ont été condamnés à dix ans de prison ferme pour entrave à la liberté du travail et coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Cela fait suite à un mouvement de grève contre la diminution de salaire de 50% qui leur avait été imposée en octobre 2002 par la SACEM (Société anonyme chérifienne d’études minières) dont 43% des actions appartiennent à l’État. En avril 2004, après 18 mois de manifestations, la direction de la SACEM avait organisé un groupe de 120 briseurs de grève, amenés sur place après avoir été recrutés sous prétexte de les emmener sur le lieu de tournage d’un film. À la suite des affrontements avec les grévistes, il y avait eu des blessés et des arrestations. Un ouvrier recruté dans le cadre du commando anti-grève, blessé, était décédé le lendemain pour des raisons liées, semble-t-il, à son état diabétique. Contredisant le dossier médical de l’hôpital, les autorités en ont rendu responsables les mineurs grévistes et notamment Mohammed Khouya, le secrétaire du syndicat des mineurs d’Imini.

    Or, au cours d’une première audience en appel, le 7 mars, des témoins produits par l’accusation ont reconnu avoir reçu une somme d’argent du directeur des mines (3000 dirhams à titre d’avance, soit environ 300 euros) pour témoigner contre Mohammed Khouya. Non contents de recruter sous un prétexte fallacieux un commando pour briser une grève, les dirigeants des mines payent donc ensuite des témoins contre les militants ouvriers !

    Seul le bruit fait autour de l’affaire pourrait mettre en difficulté la direction des mines et les autorités marocaines. C’est pourquoi le 6 mars un millier de personnes ont manifesté dans les rues de Ouarzazate. Le 18 mars, un meeting de solidarité a eu lieu à Rabat à l’appel du Comité de soutien aux mineurs des mines d’Imini, qui appelle à continuer la mobilisation pour la libération des six mineurs emprisonnés.

    juin 2007...

    Communiqué d’ATTAC Maroc :

    Suite à la double attaque dont sont victimes les ouvriers de la société marocaine de production des boissons gazeuses (COCA COLA MAROC) où le secrétaire général du syndicat et délégué du personnel Mr Ryadi a été expulsé de la société, en plus de la fermeture des portes de la société depuis le 14 Mai 2007 ainsi que la répression policière sauvage (utilisation des chiens) qui s’est abattue sur les ouvriers le 16 Mai 2007 ce qui a provoqué plusieurs cas de blessures de ces ouvriers qui ont été transportés vers l’hôpital.

    Maroc : Répression anti-syndicale contre les militants UMT de la ville de NADOR

    Les forces de l’ordre ont encerclé tôt ce matin du 10/05/2007 le siège de l’UMT de Nador pour empêcher l’organisation d’un sit-in prévu devant le siège de la province de Nador en guise de protestation contre la situation matérielle et morales des employés et ouvriers des collectivités locales. Cette manifestation a été décidée par l’instance nationale de la Fédération nationale des employés et ouvriers des collectivités locales affiliée à l’UMT.

    Repères :

    UMT : Union Marocaine du Travail, est une organisation syndicale Marocaine fondée en 1955 à Casablanca avant l’indépendance du Maroc.

  • Et, en juillet 2010, intervention brutale du pouvoir contre les étudiants d’Agadir

    Pendant l’année scolaire, dans plusieurs universités du Maroc, des étudiants se sont battus contre les effets de la politique gouvernementale d’abandon progressif de l’université publique et gratuite.

    À Agadir en particulier, des étudiants autour du syndicat UNEM (Union nationale des étudiants du Maroc) ont régulièrement protesté contre la détérioration de leurs conditions d’étude et d’hébergement, l’absence de moyens de transport collectif, de restaurant universitaire, le retard dans le versement des bourses ou la baisse des effectifs des enseignants. Ceux-ci ont d’ailleurs également été en grève pendant deux jours.

    Bien qu’elle ait cédé sur certains points, notamment à la faculté de droit d’Agadir, l’administration universitaire imposait unilatéralement, début juin, des dates d’examens très proches de la fin des cours, ce qui pour beaucoup signifiait l’échec assuré. Pour répondre à cette mesure autoritaire, l’UNEM appela à boycotter les examens, organisant le jour dit une manifestation qui eut à affronter les forces de police.

    À la suite d’une assemblée générale organisée le 7 juin à l’université, qui confirmait l’appel au boycott des examens, les autorités firent appel à la police qui investit brutalement les locaux.

    La police arrêta une trentaine d’étudiants, relâchant toutefois une partie d’entre eux dans la nuit. Certains furent blessés, dont une gravement, une étudiante poussée du deuxième étage.

    Presque immédiatement présentés devant le tribunal, les dix étudiants arrêtés ont vu leur procès reporté, certains mis en liberté conditionnelle, d’autres envoyés à la prison d’Inezgane. À Marrakech, à Tanger, à Oujda, d’autres syndicalistes étudiants ont été arrêtés, puis parfois relâchés, tandis que certains sont encore en prison, depuis plusieurs mois.

    La répression chérifienne s’abat sur tous ceux qui, comme récemment les ouvriers et les syndicalistes de la Smesi à Khouribga, s’organisent pour exiger que leurs droits soient un minimum respectés.

  • Le 10 avril, au Maroc, le tribunal de grande instance d’Agadir a rendu son verdict à l’encontre d’une vingtaine de jeunes chômeurs, étudiants et militants associatifs poursuivis dans le cadre des manifestations qui ont marqué la petite ville côtière de Sidi Ifni en juin 2008. Dix d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison ferme, allant de huit à dix-huit mois, six autres à de la prison avec sursis, tandis que Khadija Ziane, présidente de l’Association des femmes de Sidi Ifni, arrêtée alors qu’elle rendait visite à des détenus, s’est vu infliger une amende de 1 500 dirhams (environ 135 euros).

    À l’énoncé du verdict, certains observateurs ont parlé d’une relative clémence des juges, au regard des pratiques habituelles dans ce pays et compte tenu des chefs d’accusation particulièrement graves retenus contre ceux qui comparaissaient (« tentative d’assassinat », « contribution et direction d’une bande criminelle » et « rassemblement armé »). Il n’empêche que ces condamnations sont scandaleuses car, comme les avocats de la défense l’ont souligné, elles ne s’appuyaient sur rien.

    En fait, ce que les juges ont voulu condamner, c’est le droit pour la population de se rebeller contre le chômage massif et la corruption qui touchent cette région. Mais, comme l’a prouvé la grève de solidarité avec les manifestants poursuivis, déclenchée le 9 avril, la population de Sidi Ifni ne baisse pas les bras.

  • Les grands pays du monde subissent la loi d’Israel, nous dit ce lecteur et il affirme que c’est mathématiquement démontré.

    Ce qui l’est c’est qu’il est facile de tomber dans un aussi beau piège.

    Le capitalisme obéirait à Israël.

    Non, le capitalisme n’obéit même pas aux intérêts es USA.

    Il obéit seulement aux intérêts du capital même quand celui-ci mène à développer un capitalisme en Chine...

  • J’ ai peur de vos propos un peu extremistes j’ai connu la pauvreté et la richesse je sais d’où je viens. J’ai peur que vos propos détruisent mon maroc que j’aime tant ce beau pays qui essaye de s’en sortir avec les moyens du bord. ces luxueuses demeures (hotels) que vous montrez et le quartier de sidi maarouf avec les differentes entreprises étrangères sont du travail des marocains. vous me faites peur

  • Il est temps pour que le Maroc retrouve une vraie liberté .
    Cela est nécessaire pour son avenir qui est bloqué depuis des décennies .

  • Aucun pays ne sera épargné par ce vent de liberté !

    La fin de la « petite histoire » des tyrans !

    Les régimes dictatoriaux « arabes » ont été abasourdis par la dynamique de ce mouvement citoyen spontané !

    Complètement assommés par cette Révolution au parfum de jasmin ! Ils ne se sont pas encore remis de leur étourdissement ! Comment peuvent-ils s’en remettre rapidement, puisqu’ils sont en agonie depuis longtemps, atteints de tous les maux de dégénérescence qui vont de la corruption à la triche !

    Ils prient tous les Dieux auxquels ils croient ou ils ne croient pas pour que ce vent de liberté s‘essouffle !

    Mais plus dur sera le réveil pour eux !

    Leur sort inévitable : La fin certaine et proche de leur « petite histoire » !

    L’Histoire des Peuples est en en marche !

  • A tous ceux qui ne cessent de dire qu’ils ont besoin d’un roi...

    Il n’y a que les moutons qui suivent aveuglément un berger...

    et celui-ci les protège des accidents pour mieux les mener ensuite à l’abattoir....

  • Le Maroc est un pays très pauvre, quoi qu’on en pense quand on voit toutes les richesses ... des riches, avec 3 000 dollars de revenus par an et par habitant mais c’est une moyenne car 7 millions de personnes vivent avec 2 dollars par jour, 90 % des habitants ont moins de 270 euros par mois. On note aussi de très fortes inégalités. Les premières manifestations étudiantes datent de 2004 au Maroc et ont été réprimées devant le Parlement. Les jeunes diplômés se rassemblent fréquemment pour demander des emplois. Déjà, en 2007, plusieurs d’entre eux avaient essayé de s’immoler par le feu, soit bien avant les événements de Tunisie. Les émeutes de la faim ont aussi ébranlé le Maroc en 2007 et le gouvernement avait subventionné les produits de première nécessité (le pain, l’huile, le sucre) mais aussi l’essence. En 2009, des violences ont éclaté à Sidi Ifni et aussi à Casablanca, la plus grande ville économique du royaume du Maroc. Fin 2010, c’était au tour de Al Hoceima, de Mohammedia , de Tinghir ou de Laâyoun au Sahara occidental de connaître des manifestations violentes et des affrontements avec la police. Tous ces mouvements sont pour l’instant disséminés sans de vraie coordination générale au pays. La croissance de 4 % du pays n’est pas suffisante pour offrir du travail aux jeunes diplômés et en outre, les récoltes ont été mauvaises en 2010. Ainsi, le climat social s’aggrave au Maroc.

  • Question au roi par le peuple :

    Comment la fortune personnelle du Roi a été multiplié par 5 en 10 ans et dans le même temps la dette a augmenté de 10 % chaque année, jusqu’à doubler en 10 ans ? il sait administrer ses biens personnels mais pas le pays et il sait également offrir à ces invités prestigieux français, anglais des séjours gratuits avec leur famille dans ses palaces !

    • Voilà ce que pourrait dire le peuple :

      je n’ai jamais aime hassan II et je crois son regne qui a dure 38 ans est une ere noire de toute l’histoire du maroc.il a dit une chose (meme s’il PENSE AUTREMENT)"khdim annass sidhoum"LA GRANDEUR SE RESIDE A SERVIR SES CONCITOYENS MAIS MALHEUSEMENT OU TOUT SIMPLEMENT LE CONNAISSANT N’A SERVI QUE SOI MEME ET CEUX QUI L’ENTOURENT.AUJOURD’HUI LE MAROC CONNAIT UN NOUVEAU REGIME ET TOUT LE MONDE S’ATTENDE A UN MIRACLE OU UN CHANGEMENT MEME MINIME POUR DONNER ESPOIR AUX MAROCAINS.LE NOUVEAU ROI QUI Ä VOULU SE NOMMER"ROI DES PAUVRES" POUR QUE SOIT VRAI SA FORTUNE NE PEUT QUE ETRE UNE IMAGE DE LA RICHESSE DU MAROC ET DES MAROCAINS DANS LE MONDE.L’HISTOIRE TOUT LE MONDE PEUT RENTRER MAIS IL Y’A TOUJOURS UNE SORTIE PAR LA PETITE PORTE OU PAR LA GRANDE PORTE ?

  • Le peuple ne dira certainement pas cela...

    Pas encore...

    Parce que le peuple aime le roi ou croit l’aimer...

    Et ce n’est pas propre au Maroc et cela n’évite pas les révolutions, pas même celles qui finissent par couper la tête du roi.

    La révolution de 1789 en France en témoigne autant que la révolution russe de 1905.

    Au début, le peuple croyait aimer le roi...

    Mais après....

  • mise au point :

    l"amélioration du pouvoir d’achat passe par une revalorisation des salaires et certainement pas par des subventions versées à une chambre de compensation qui les reversera aux entreprises concernées baissant ainsi artificiellement les prix des denrées de 1ère necessité et qui grossira la dette, payée ainsi plus tard avec des intérêts par la population. les entreprises visées donc la cassette du roi continuent à s’enrichir et comme la spéculation touche les produits de 1ère nécessité chaque année, il en ressort que le peuple s’appauvrit encore davantage quand les entreprises prospèrent.

    Ces 1,4 milliards ne représentent que de la dette à venir et non une revalorisation des salaires privés très bas.

    • la défense acharnée des roi n’empêche pas leurs chutes le roi le plus défendu sur cette planète s’appelai louis copé dit louis 16 " Tant qu’il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, ... tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des révolutions de la nature de celle-ci pourront ne pas être inutiles."

    • malheur aux marocains qui manquent d’hommes et de femmes pour défendre leur honneur, leur dignité bafoués et leur conscience volée !!!
      malheur grand malheur a un peuple qui ne lève la voix que dans les funérailles !!!.

      monarchie de la honte !!!
      quand les rois rentrent dans une cité ils la corrompent et rend ses honorables habitants des sujets humilié.

  • salut financièrement on a pas de problème avec ma famille, lycée français villa 2voitures
    grace à cet article je sais que la maroc dans lequel je vit n’est qu’une façade qui cache un maroc pauvre un maroc de faim un maroc de prostitution un maroc de chaumage bref un enfer

  • Quelque 10.000 personnes ont manifesté dimanche à Casablanca, au Maroc à l’appel de syndicats désireux de « mettre la pression » sur le gouvernement avec qui le dialogue s’avère difficile, selon la presse locale.

    D’après un correspondant de l’AFP, au moins 8.000 personnes ont participé à cette « Marche nationale de protestation et de défense du pouvoir d’achat, de la dignité, de la liberté et de la justice sociales ». Les organisateurs ont de leur côté avancé le chiffre de « 15.000 ».

    Trois des principaux syndicats du royaume avaient appelé à la constitution d’un « front uni » afin d’effectuer une démonstration de force, malgré l’appel de dernière minute du chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, à la tenue d’un « dialogue social » le 15 avril.

  • Neuf militants du mouvement du 20-Février (M-20), arrêtés le 6 avril dernier lors d’une marche syndicale à Casablanca, ont été condamnés jeudi à la prison ferme et deux autres à deux mois avec sursis par le tribunal de première instance de Ain Sebaa, a-t-on appris auprès de membres du mouvement présents sur les lieux. Sur les neuf militants du M-20 qui étaient poursuivis en état d’arrestation, quatre ont été condamnés à un an de prison ferme, cinq à six mois de prison ferme tandis que les deux autres, en liberté provisoire, ont écopé de deux mois avec sursis et une amende de 5.000 dirhams (470 euros) chacun, précise-t-on.

    Les onze militants étaient poursuivis pour les mêmes charges, à savoir "organisation de manifestation non autorisée" et "violences envers les fonctionnaires de police".

    Par ailleurs, le tribunal a condamné les mis en cause à verser des dédommagements à hauteur de 50.000 dirhams au total (environ 4470 euros) à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), qui s’était portée partie civile.

    Le Mouvement du 20 février, un rassemblement de jeunes d’obédiences idéologiques différentes, est né dans le sillage des révoltes dans plusieurs pays arabes, pour réclamer des changements démocratiques au Maroc.

    Il tire son appellation de la date des premières marches en 2011, pour revendiquer notamment l’instauration d’une monarchie parlementaire et l’adoption d’une constitution démocratique.

    La marche organisée le 6 avril par l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT) avait rassemblé environ 10 000 personnes, sorties pour protester contre la politique économique et sociale du gouvernement et la détérioration des conditions des travailleurs.

  • Au moins deux personnes sont mortes et une cinquantaine ont été blessées dans l’effondrement partiel de trois immeubles à Casablanca, la capitale économique du Maroc. Ces immeubles du quartier Bourgogne, près du littoral, se sont partiellement effondrés durant la nuit, pour une raison encore indéterminée. Les corps sans vie d’un enfant de 10 ans et d’une femme d’une quarantaine d’années ont été retirés des décombres.
    Les équipes de secours ont par ailleurs porté assistance à 47 personnes, dont six enfants, blessées et coincées dans les gravats.

    Pendant que les uns s’étalent dans le luxe, les autres meurent dans l’effondrement d’immeubles mal construits !!!

  • Maroc : au moins 23 morts dans l’effondrement d’immeubles à Casablanca !!!!

  • Deux jeunes femmes marocaines ont été interpellées dans leur pays parce qu’elles portaient des robes et que cela a été considéré par les marchands puis par les forces de l’ordre comme un outrage à la pudeur !!! La liberté de la femme n’est pas encore au goût du jour au Maroc, ni au goût de la dictature qui fait de la démagogie anti-femmes un moyen de s’attirer la sympathie des réactionnaires intégristes.

  • Il y a trente-cinq ans, les Marocains sont sortis en nombre pour protester contre l’augmentation du prix des denrées alimentaires, un mouvement durement réprimé par les autorités. Aujourd’hui, l’État reconnaît sa responsabilité et honore la mémoire des victimes.

    Ces augmentations décidées par le gouvernement ont incité la Confédération démocratique du travail (CDT, l’un des principaux syndicats du pays) à lancer un appel à la grève. Des milliers de personnes ont répondu en sortant dans la rue. Les manifestations ont rapidement tourné à l’émeute, durement réprimée par les autorités. L’État a “fait usage de ses armes, faisant ainsi de nombreux morts”, rappelle Médias24.

    Aujourd’hui, les victimes (114 selon les chiffres officiels, plus d’un millier selon les syndicats) ont enfin une sépulture. Un cimetière a été officiellement inauguré, le 5 septembre, par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), une institution officielle marocaine, en coordination avec les familles des victimes.

    Mais, en matière de reconnaissance, les autorités ont toujours un train de retard et ne reconnaissent que les massacres, répressions et arrestations arbitraires d’un passé plus lointain mais pas celles actuelles...

  • Plusieurs centaines de personnes se sont de nouveau rassemblées à Al-Hoceima samedi pour demander justice après la mort d’un vendeur de poisson broyé dans une benne fin octobre.

    Les manifestants exigent plus de résultats dans l’enquête sur l’affaire Mouhcine. Une nouvelle manifestation a eu lieu samedi à Al-Hoceima, dans le nord du pays, pour exiger justice pour un vendeur de poisson mort écrasé dans une benne à ordures fin octobre, mais également pour réclamer "plus de dignité pour le peuple". "Liberté", "Justice", "Vive le peuple !", "Le makhzen (terme générique qui signifie notamment le système, le pouvoir) nous humilie !", criaient notamment les manifestants, regroupés sur la grande Place des martyrs de cette ville du Rif, selon des images diffusées en direct sur les réseaux sociaux. Ils étaient entre 800 selon les autorités locales, et près de 3.000 d’après les organisateurs.

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