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Un très grave accident de train au Québec mais aussi en France - Où mène la course à la rentabilité dans les transports ferroviaires

vendredi 12 juillet 2013

Un très grave accident vient d’avoir lieu faisant de nombreuses victimes suite à un déraillement

Un train Intercités pour Limoges (Haute-Vienne) a déraillé ce vendredi vers 17 heures sur la commune de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Le train s’est couché. Les secours dénombrent au moins six morts. De nombreux blessés sont encore coincés dans les rames immobilisées. Des passagers ont été électrocutés et écrasés.

Pierre Serne, le vice-président de la région Ile-de-France chargé des transports, a mis en cause le manque d’investissements sur cette ligne très utilisée, qui dessert à la fois la grande banlieue de Paris et le centre de la France.

Où mène la rentabilité à tout prix dans la gestion des chemins de fer, il suffit d’examiner les résultats de l’accident ferroviaire au Québec, les 50 morts et la quantité de blessés suit au déraillement d’un train dont les freins avaient lâche. Bien entendu, le PDG de la compagnie a accusé le conducteur alors même que l’enquête n’en est qu’à ses débuts !

Les trains de pétrole qui circulent dans tout le pays sont de véritables bombes ambulantes et les compagnies qui les font circuler ne songent qu’à détourner à leur profit une partie de la manne pétrolière sans tenir compte des risques qu’ils font courir à la population ! …

Messages

  • Des travaux sur un aiguillage à Brétigny ont été effectués fin juin pour remédier à "un défaut majeur", selon une vidéo réalisée par la SNCF elle-même pour se féliciter de la rapidité des travaux, rapporte l’AFP.

    Dans cette vidéo publiée le 29 juin et intitulée "SNCF Infra se mobilise pour la remise en état rapide d’un aiguillage à Brétigny", sur un fond musical entraînant, défilent tour à tour des responsables de la zone pour expliquer la découverte "d’un défaut majeur" sur un aiguillage, puis l’intervention qui a suivi.

    La direction de la SNCF, interrogée par l’AFP, a toutefois affirmé que "selon les éléments dont elle disposait actuellement", "il n’y a pas eu de travaux récemment" à Brétigny.

    "On a un appareil (système d’aiguillage, ndlr) ancien. Tous les six mois on fait un contrôle technique, et le 24 mai on découvre un défaut majeur, de nivellement", explique in situ le directeur d’établissement Infrapole Sud-Ouest francilien, dans la vidéo. Un autre responsable relève que "l’incident nous empêchait de réaliser au quotidien le plan de transport, essentiellement de la ligne C en période de pointe le matin".

  • Augmentation de la productivité, suppression des quelques protections existant dans l’organisation du travail, nouveau découpage de la SNCF pour mettre les cheminots en concurrence entre eux, annonce de suppressions de postes massives… La réforme du ferroviaire, débarrassée de son vernis idéologique, ne vise qu’à donner un cadre global aux attaques que les cheminots subissent déjà quotidiennement. 350 000 postes supprimés depuis 1945, des conditions de travail complètement bouleversées dans le sens d’une plus grande flexibilité : la SNCF, c’est la restructuration permanente !

  • Le président de la SNCF Guillaume Pépy rend hommage vendredi aux cheminots « qui ont permis d’arrêter le train et d’éviter qu’il ne percute un autre train qui venait en sens inverse » à Brétigny-sur-Orge.

  • Frédéric Cuvillier écarte la responsabilité du conducteur du train. Interrogé par BFM-TV, le ministre des Transports rappelle que ce dernier a immédiatement déclenché l’alerte, permettant d’éviter une collision avec un train arrivant en sens inverse. Il a précisé, qu’en revanche, les enquêteurs devaient vérifier « soit le matériel roulant, soit les infrastructures et précisément la zone de l’aiguillage ».

  • Une pièce de métal défaillante dans l’aiguillage de la voie sur laquelle circulait le train accidenté vendredi en gare de Brétigny-sur-Orge serait à l’origine du déraillement du Paris-Limoges vendredi, a annoncé samedi un responsable de la SNCF.

    "Cette éclisse", sorte d’agrafe en acier qui relie deux rails dans un aiguillage, "s’est désolidarisée, elle s’est détachée, elle est sortie de son logement", a détaillé Pierre Izard, directeur général des infrastructures après les premiers constats de la nuit de la compagnie.

    L’éclisse qui s’est détachée "est venue se loger au centre de l’aiguillage et à cet endroit elle a empêché le passage normal des roues du train et elle aurait provoqué le déraillement du train", a-t-il précisé.

    Dans ce contexte, la SNCF a annoncé le contrôle des 5.000 pièces semblables de son réseau. "La désolidarisation de cette éclisse du rail est l’objet même" des enquêtes judiciaires et techniques en cours, a déclaré le patron de la SNCF Guillaume Pepy.

    "Nous avons décidé de vérifier les équipements de cette nature sur l’ensemble du réseau et cela commence maintenant", a-t-il précisé.

    Au total, dans cet accident qui a coûté la vie à au moins six personnes, quatre voitures ont déraillé : deux se sont couchées sur la voie, une s’est trouvée à cheval sur la voie et sur le quai et la dernière est restée debout. Le train comptait sept wagons.

  • Les lignes des trains intercités sont en voie accélérée de vieillissement. "10 % à 20 % des lignes nationales ont dépassé leur durée de vie économiquement raisonnable", relevait un audit sur l’état du réseau ferroviaire français, rédigé par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), dévoilé en octobre 2012.

  • Le déraillement d’un train Paris-Limoges, qui a fait vendredi au moins six morts, a eu lieu "sur une ligne listée comme malade" par la SNCF, a déploré le porte-parole de l’Association des voyageurs usagers des chemins de fer (Avuc), Willy Colin.

    "Cette catastrophe se situe sur une ligne listée comme malade en 2011 par Guillaume Pepy lui-même", le président de la SNCF, a observé le porte-parole de l’AVUC dans une déclaration. "Que s’est-il passé depuis en termes d’entretien ?", se demande Willy Colin qui exige "une transparence totale et assez rapide sur l’origine" de ce "drame terrible".

    Selon lui, "ce sont les trains les plus âgés de la flotte, les plus vulnérables qui circulent sur cette ligne". "Ce sont des wagons séparés. Il y a un risque de déraillement plus grand" en comparaison des TGV, a-t-il observé.

  • "La France est un pays qui est capable, quand il y a une catastrophe, de faire face", a déclaré François Hollande, qui s’est rendu à Brétigny en début de soirée vendredi.

    Le chef de l’Etat a assuré que toutes les enquêtes seraient conduites "pour qu’il n’y ait aucun doute sur ce qui s’est produit." "J’ai demandé moi-même que nous connaissions toutes les causes et qu’aucune ne soit écartée."

    "Ce qui m’a été dit, c’est qu’il y aurait eu un choc, reste à savoir la nature de ce choc", a-t-il ajouté. "C’est l’enquête qui le dira. Il n’y avait pas eu de travaux ces derniers jours, donc ce n’est pas un ouvrage qui aurait été abîmé au cours de ces travaux. Evitons toute polémique inutile."

    On peut juste polémiquer sur ce président qui est fier d’un pays où... on peut mourir dans le train !

  • sur France Info, un passager du train a déclaré que "depuis des mois, voire des années, nous avons des gros problèmes sur cette ligne parce que le matériel roulant est de plus en plus vétuste".

    "On a sans arrêt des retards et des départs différés parce que les rames ne sont pas à quai", a-t-il ajouté en expliquant que le train de vendredi n’était pas la rame habituelle et qu’on y avait ajouté des wagons corail "à divers endroits".

  • Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier, a lui cité l’obsolescence des infrastructures ferroviaires françaises : « Le constat est sévère avec une dégradation ces dernières années, faute de moyens consacrés aux lignes classiques. »

    « On a privilégié le TGV au lieu de penser au réseau secondaire, les lignes qui rendent service. Pepy doit en tirer toutes les conséquences », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’Association des voyageurs usagers des chemins de fer (Avuc), Willy Colin.

  • Encore un train qui déraille à pleine vitesse ! 80 morts ; des bléssés graves par dizaines.

    En Espagne 2 catastrophes semblables en 50 ans —>nous voici retourner à l’age de la dictature, quand les travailleurs n’avaient plus aucun droit juste celui de crever en silence !
    Après le Québec, la France, l’Espagne à qui le tour ?

    Quelle centrale nucléaire va nous péter à la figure ? Quel avion va se crasher ? Quelle manège va tomber dans tel ou tel parc de loisir ?

    On va droit dans le mur , car tout le système économique, social et politique pousse à cela.

    Vidéo de l’accident !

  • "Vitesse excessive " dixit ministere des transports.
    Comme si les conducteurs de train à grande vitesse faisaient la pluie et le beau temps à bord de leur TGV !

    LEs compagnies de transport sont des criminelles car elles poussent avec l’accord de l’Etat, les conducteurs à faire des imprudences pour rattrapper des retards pris au départ ou en cours de route.
    Pour éviter de payer des indemnités de retards aux voyageurs , tous les risques sont pris par les SNCF etc...pour arriver à l’heure ou limiter les retards.

    La mort est au tournant et l’Etat espagnol a décidé de mettre tout sur le dos du conducteur —>A bas l’ETAT , renversons tout ces structures bureaucratiques capitalistes qui pensent à faire des économies sur la vie des gens .

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