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Les méfaits du « tout médicament » dans le domaine des maladies psychologiques

vendredi 5 février 2016

Les méfaits du « tout médicament » dans le domaine des maladies psychologiques

D’après « Valeurs Mutualistes », revue de ma mutuelle MGEN :

« 60% des assurés de la MGEN de 65 ans, utilisateurs de psychotropes (anxiolytiques, somnifères, antidépresseurs…) ont reçu une prescription potentiellement inappropriée. »

Quelques autres statistiques :

Plus de 34 % des femmes âgées de plus de 80 ans sont traitées aux psychotropes !!! Après avoir démoli les femmes toutes leurs vies, on les met sous médicaments !!! 34%, ces invraisemblable !!!

Les drogues dures se multiplient et créent plus de maladies qu’elles n’en soignent : Prozac, Zyprexa, Risperdal, Neurontin, Epitomax, Séroquel, Dépakine, Depakote, ou Xéroquel.. les « psychorégulateurs », « thymorégulateurs », lithium, carbamazépine, acide valproïque et autres remèdes dérivés des médicaments inventés il y a 60 ans pour la schizophrénie, et que l’on prescrit au tout venant ne soignent vraiment que la maladie économique des trusts pharmaceutiques !!!!
Voici une liste de psychotropes modernes tous dangereux qui ne doivent absolument pas être utilisés par qui que ce soit, peu importe les circonstances :

1. Les neuroleptiques : Haldol, Prolixin, Thorazine, Mellaril, Stelazine, Vesprin, Clozaril, Navane, Trilafon, Tindal, Taractan et Compazine.

2. Les anti-dépresseurs tricycliques : Tofranil, Elavil, Adapin, Surmontil, Norpramin, Pamelor, Aventyl, Vivactil et Anafranil.

3. Les antidépresseurs atypiques comme Asendin, Ludiomil, Dsyrel et Wellbutrin.

4. Les inhibiteurs de monoamine oxidase : marplan, nardil, parnate, Eldepryl et Eutonyl

5. Prozac

6. Xanax

7. Valium, Librium, Buspar, Ativan, Halcion, Tranxene, Paxipam, Centrax, Dlonopin, Dalmane, Serax, Ativan, Restoril, Miltown, Equanil, Atarax, et Vistaril

8. Les psychostimulants : Ritaline (très addictive), Dexedrine et cylert

Il y a trois grandes classes thérapeutiques de la psychiatrie : 1/ les anxiolytiques et les hypnotiques (« somnifères ») ; 2/ les antidépresseurs ; 3/ les neuroleptiques (« antipsychotiques »).

Anxiolytiques et hypnotiques

Essentiellement représentée par les benzodiazépines (Lexomil, Mogadon, Rohypnol, Séresta, Témesta, Tranxène, Valium, Xanax…), cette classe provoque très fréquemment des troubles cognitifs (mémoire, concentration), ainsi qu’une sédation susceptible d’interférer avec la conduite d’engins (automobiles, machines…). À un degré au-dessus, on rapporte des phénomènes de confusion (désorientation spatio-temporelle), des effets « paradoxaux » (désinhibition, agression) et des dépendances ou des syndromes de sevrage parfois spectaculaires. Plus grave encore, les benzodiazépines peuvent causer une dépression respiratoire, éventuellement fatale. Comme avec beaucoup de médicaments, les sujets âgés sont particulièrement vulnérables à ce type de toxicité, qui justifie des réductions de posologie a priori, malheureusement pas toujours respectées en pratique.

Antidépresseurs

Jusque vers la fin des années 1980, l’abus de prescriptions relatif aux antidépresseurs était peu dénoncé, car les composés disponibles jusqu’alors exposaient à des effets indésirables fréquents, voyants et gênants qui limitaient les dérapages.

Les tricycliques (Anafranil, Laroxyl, Ludiomil, Stablon, Tofranil…) provoquaient des effets « anticholinergiques » (sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l’accommodation visuelle, hypotensions – avec risque de chute, surtout chez le sujet âgé), des troubles de l’érection et de l’éjaculation, une prise de poids pas nécessairement anecdotique… On connaissait également le risque de suicide lié à la levée de l’inhibition psychomotrice en début de traitement (alors que son humeur n’est pas encore améliorée, le patient déprimé trouve soudain l’énergie de passer à l’acte). Ces composés se distinguaient aussi par leur redoutable toxicité cardiaque en cas de surdosage – risque évidemment majeur chez des sujets suicidaires.
Les IMAO (inhibiteurs de la monoamine-oxydase : Marsilid, Moclamine…) se singularisaient surtout par leur risque d’interactions parfois graves (poussées hypertensives) avec d’autres médicaments, mais également avec des aliments banals (fromages, vin rouge, chocolat…).
Dans la lignée du Prozac intensivement promu comme « pilule du bonheur », l’apparition des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (Deroxat, Floxyfral, Séropram, Zoloft…) a justifié depuis 25 ans l’illusion que l’on disposait, désormais, d’antidépresseurs dotés d’une tolérance quasi idéale. L’expérience, cependant, allait montrer que si ces nouveaux composés exposaient effectivement moins aux inconvénients de leurs prédécesseurs, ils en avaient bien d’autres : anxiété, agitation, irritabilité, « syndrome des jambes sans repos » (akathisie), troubles sexuels, syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (avec tableau de confusion), syndrome sérotoninergique potentiellement fatal (avec hyperthermie et convulsions). Il semble de mieux en mieux établi, enfin, que ces nouveaux antidépresseurs augmentent significativement le risque de passage à l’acte hétéro- (agressions) ou auto-agressifs (suicides) : à tort ou à raison, leur responsabilité est souvent évoquée lors des tueries qui se déroulent régulièrement sur les campus américains ou ailleurs.

Neuroleptiques

De tous les médicaments dont nous parlons ici, les neuroleptiques (Haldol, Largactil, Moditen, Nozinan, Tercian…) sont – de loin – ceux qui posent les plus graves problèmes de tolérance. Outre les effets « anticholinergiques » déjà évoqués avec les antidépresseurs tricycliques, il faut mentionner le risque d’agitation, voire de délire (alors que ces produits sont couramment prescrits à des sujets délirants), de photosensibilité, de troubles de la puissance sexuelle, de désordres menstruels, de galactorrhée, de gynécomastie (apparition de seins chez l’homme), d’hépatite, de convulsions. Fréquents, éventuellement spectaculaires et parfois graves, les effets « extrapyramidaux » comportent les syndromes parkinsoniens (faciès figé, rigidité, tremblement, salivation, ralentissement psychomoteur, spasmes) et les dyskinésies tardives (tics faciaux) souvent irréversibles. À un degré de gravité supplémentaire, on relèvera surtout les troubles du rythme cardiaque (avec risque de mort subite par torsade de pointe) et le syndrome malin des neuroleptiques (fièvre, accélération du rythme cardiaque, trouble de la conscience, rigidité musculaire), potentiellement fatal lui aussi. Divers travaux suggèrent également qu’il suffirait d’un traitement neuroleptique relativement bref pour occasionner des atrophies cérébrales irréversibles : il se pourrait que des toxicités de ce type rendent compte de la tendance récente des maladies mentales à se chroniciser de plus en plus.

Il n’est pas exact que le médicament évite de voir le psychologue, le psychanalyste ou le psychiatre.

Les êtres humains sont des êtres vivants et conscients. Leur maladie est en relation avec leur vie et leur conscience. Elle doit être évoquée, discutée, réfléchie et pas seulement traitée et maltraitée !!!

Nous n’avons pas un corps séparé de notre esprit ni des maladies du seul corps mais nous sommes des produits de la dialectique corps/esprit. Notre psychologie rétroagit avec notre chimie interne des neurotransmetteurs dans les deux sens. Notre conscience est pilotée par cette chimie mais elle pilote aussi cette chimie. On ne peut pas agir seulement sur la maladie en se balançant des produits chimiques !!! Il faut traiter le malade et pas traiter le corps et pour soigner l’homme, il faut respecter ce qu’il a d’humain, de conscient, de social, de culturel, de psychologique !!!

Notre santé n’est qu’un prétexte dans le cas de la multiplication des psychotropes : le vrai but est dans la caisse des trusts pharmaceutiques !!!

Messages

  • DEpakine un scandale pire que le mediator .

    Plus de 10.000 femmes enceintes auraient pris de la Dépakine, un antiépileptique accusé notamment de provoquer des malformations chez le fœtus, entre 2007 et 2014, affirme le Canard Enchaîné dans son édition du 10 août 2016. Le journal satirique précise que ce chiffre figure dans une étude "alarmante" menée conjointement par l’agence du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS).
    Une étude "soigneusement cachée aux familles" ?

    Présent dans plusieurs spécialités pharmaceutiques dont la Dépakine, le valproate de sodium est sur la sellette depuis plusieurs années à cause de son risque élevé de malformations - de l’ordre de 10% - mais également d’un risque plus élevé de retards intellectuels et/ou de la marche ainsi que de cas d’autisme, qui peuvent atteindre jusqu’à 40% des enfants exposés. Utilisée pour traiter l’épilepsie, la Dépakine est commercialisée en France par Sanofi depuis 1967, puis sous forme générique par d’autres laboratoires. Mais le valproate est également prescrit dans les troubles bipolaires, sous d’autres appellations (Dépakote, Dépamide).

    La première partie de l’étude aurait été communiquée au ministère de la Santé dès la mi-juillet 2016 mais "soigneusement cachée aux familles", selon le Canard Enchainé. Cette dernière affirmation est démentie par le ministère de la Santé qui précise que "le premier volet" de l’étude sera présenté à l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac) le 24 août prochain. Il n’a pas commenté les chiffres publiés par le Canard. "Cette réunion a été fixée dès la fin du mois de juillet. Le ministère étudiera, en lien avec cette association représentative des familles, avec laquelle il travaille étroitement, les mesures qu’il apparaîtra nécessaire de mettre en oeuvre", précise le ministère. L’institution ajoute que l’étude et "le plan d’action qui sera établi sur cette base" seront pour leur part rendus publics début septembre 2016.
    Les précédentes alertes

    L’Apesac avait donné l’alerte dès 2014, accusant Sanofi et les autorités sanitaires d’avoir tardé à agir alors que les risques du valproate de sodium sont connus depuis longtemps. Elle évalue à près de 30.000 le nombre des victimes du médicament depuis 1967. En février dernier, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait pour sa part évalué à 450 le nombre d’enfants nés avec des malformations congénitales entre 2006 et 2014 après avoir été exposés in utero au valproate. En 2014, avant la mise en place de nouvelles restrictions d’utilisation, 93.000 femmes en âge de procréer prenaient ce médicament en France dont 37.000 pour épilepsie et 56.000 pour des troubles bipolaires. Suite au rapport de l’Igas, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé la création d’une filière pour prendre en charge les enfants victimes. Elle a également reçu la présidente de l’Apesac pour faire avancer le dossier des indemnisations.

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