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La bourgeoisie française, le couteau entre les dents…

vendredi 1er avril 2016

La bourgeoisie française, le couteau entre les dents…

L’état d’urgence, l’état de guerre (intérieure et extérieur), le combat policier et patronal contre la radicalisation sociale dans l’entreprise, les militaires en faction partout, la police ayant désormais tous les droits, des manifestants pacifiques écologistes arrêtés au nom de l’état d’urgence et d’autres assignés à résidence sans motif, la BAC armée de fusil d’assaut HK G 36 et de kalachnikov, le retour des CRS dans des interventions sur les bancs de la faculté de Tolbiac, l’assassinat d’un manifestant écolo au barrage de Sievens, un salarié prestataire de Renault interdit au Technocentre Renault de Guyancourt puis licencié pour avoir conseillé par messagerie personnelle d’aller voir le film « Merci patron », une intervention musclée (avec flash balls) des policiers devant de dangereux postiers conviés simplement à une réunion d’information syndicale de SUD, un syndicaliste postier licencié et radié à vie de la fonction publique pour le crime d’avoir organisé une réunion syndicale d’information à La Poste, des salariés d’Air France licenciés, arrêtés et jugés pour avoir bousculé un DRH qui les menaçait de licenciement et exerçait un chantage, huit anciens salariés de Goodyear condamnés à neuf mois de prison ferme pour avoir retenu deux cadres pendant quelques heures afin de dénoncer les licenciements et la fermeture du site, la procédure de licenciement d’un délégué CGT s’est rendu sur un piquet de grève d’agents de La Poste à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), un lycéen à terre frappé violemment par les forces de l’ordre, les grenades lacrymogènes et les matraques contre les lycéens et les étudiants opposés à la loi de casse du code du travail, après une grève, des salariés de Casino convoqués à la gendarmerie… pour deux paquets de bonbons, etc, etc...

Il faut rajouter les violences policières contre les Roms et les migrants, les contrôles au faciès, les interventions policières contre les musulmans, tous suspectés de terrorisme.

Les exemples montrant que les patrons se sentent les coudées franches pour attaquer se mutliplient…

Trois salariés d’une entreprise de métallurgie de Hazebrouk, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Lille (Nord-Pas-de-Calais), risquent de perdre leur travail car ils ont fait grève jeudi contre la loi Travail.
Ils ont reçu ce vendredi « une convocation à un entretien préalable à licenciement éventuel pour faute grave ».

« Nous envisageons de procéder à votre licenciement pour faute grave (...). Alors que notre entreprise se trouve en grand danger de survie (...), nous sommes confrontés à une absence inopinée de votre part qui désorganise (la) production », peut-on lire dans ces trois lettres reçues, citées par l’AFP.

« Ces salariés n’ont pas demandé la permission de faire grève (...). S’ils en avaient fait la demande, je n’aurais jamais envoyé cette lettre », a affirmé à l’AFP François Segard, PDG de « Fonderies du Nord », située à Hazebrouck (Nord), où une trentaine de salariés fabriquent des pièces en acier inoxydable depuis 1963.

« C’est faux ! Ces trois personnes ont clairement prévenu la direction une semaine avant », a indiqué David Waegemacker, responsable communication de l’union locale CGT d’Armentières (Nord). Le responsable syndical a également précisé que dans le privé, en dehors des entreprises de transport, les salariés n’ont pas l’obligation de prévenir en avance la direction de leur volonté de faire grève. Seuls ces trois salariés ont fait grève dans l’entreprise.

Cet argument de la permission avancé par la direction semble par ailleurs contradictoire avec le contenu de la lettre où il est écrit : « Vous nous indiquez devoir vous rendre à une grève et vous nous donnez comme justificatif le document joint ». Pour justifier leur absence pour grève, les trois salariés ont fourni un tract de la CGT à leur entreprise.

La direction de l’entreprise écrit pourtant n’avoir eu « connaissance d’aucun avis de grève ni au plan national », « ni au niveau de la branche professionnelle », ni d’« aucune grève interne à notre entreprise », corroborant l’argument d’une notification en amont de la part des trois salariés.

Huit salariés d’une société d’espaces verts se mettent un jour en grève, pour obtenir le paiement d’un acompte sur leur treizième mois. La situation tourne mal, il ya heurt avec deux membres de la direction, accuse celle-ci. Licencié pour faute grave, ils portent l’affaire devant les tribunaux. En vain…

Messages

  • A Rennes, où 8.000 personnes manifestaient selon les premières estimations des syndicats, les forces de l’ordre ont tiré de larges quantités de gaz lacrymogène contre les manifestants. Sept policiers ont été blessés et une cinquantaine d’interpellations ont été effectuées.

  • Il faut appeler les choses par leur nom : ce qu’on est en train d’instaurer en France comme en Belgique est une dictature policière pour casser les travailleurs et les jeunes en pleine mobilisation sociale et politique.

  • Les indignés que se sont rassemblés à Paris, place de la République en ont été chassés violemment par les forces de l’ordre. Une fois encore, les droits de la police accordés pour lutter contre le terrorisme servent à lutter contre la mobilisation sociale.

  • A Toulouse une jeune femme de 27 ans s’est vue refuser un emploi parce qu’elle s’appelle Marion, comme la rapporte la Dépêche du Midi.

    La Toulousaine a dans un premier temps exercé en intérim en tant qu’assistant commerciale dans une entreprise du sud-est de la ville, spécialisée dans le matériel médical. Son niveau était assez satisfaisant puisqu’il a débouché sur une Action de formation préalable au recrutement soutenue par Pôle emploi.

    Au motif qu’il y avait déjà une personne qui portait le même prénom qu’elle au sein de l’entreprise en question, Marion n’a pas décroché le job. La société a exigé de cette dernière qu’elle prenne un pseudonyme, celui de Marie, pour ne pas porter à confusion vis-à-vis des clients. Mais elle n’est pas d’accord et le fait alors savoir à la boite. Elle explique que pour la différencier de l’autre Marion, son nom de famille est suffisant. Cet argument ne convainc pas l’entreprise qui a mis fin à son contrat de formation. Le journal s’est procuré le document sur lequel la société a invoqué cette raison : "Problème d’identité au sein de la société. Deux mêmes prénoms non voulus par la direction”, peut-on lire.

    Le chef d’entreprise assume complètement. “C’est une pratique courante dans le secteur commercial, on prend des pseudonymes. Nous sommes une toute petite société et la confusion entre les deux Marion s’était déjà produite. Les clients devaient pouvoir les distinguer". Autre raison invoquée par le responsable de la PME : “Elle était aux 35 heures dans le cadre de sa formation et nous, on travaille 39 heures. ça a coincé au niveau des horaires”.

  • Jeudi 26 mai 2016, un jeune manifestant, à terre, a été roué de coups de matraque par un policier lors de la manifestation anti-loi Travail à Caen !!

    Valls-Cazeneuve préparent un état policier et fasciste...

  • La police vient dans la nuit de charger contre les travailleurs qui bloquaient la raffinerie, ils ont chargé sans sommation contre des ouvriers et des militants désarmés qui n’ont opposé aucune résistance mais il y a eu néanmoins des blessés tant la violence policière ne faisait pas de quartier. La directionde l’Union locale de la CGT a été séquestrée à Fos et les militants poursuivis dans les rues de Fos. Ils ont chargé en pleine nuit pour qu’il n’y ait pas de caméra, voilà à quoi ça sert l’état d’urgence, une fois de plus l’expérience est là, au service de la violence patronale…

    « Les gardes mobiles sont arrivés vers 4 h 30 et ont fait usage de canon à eau et de gaz lacrymogène », a expliqué à l’agence de presse Reuters Olivier Mateu, secrétaire de la centrale syndicale dans le département. « Il y a eu une charge d’une violence inouïe », a ajouté Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral de la branche pétrole de la CGT. Selon le responsable syndical, plusieurs manifestants ont été blessés.

    De véritables « scènes de guerre », d’après Emmanuel Lépine, responsable de la CGT Pétrole, qui n’ont pourtant pas désarmé les grévistes, qui ont tenu plus de deux heures durant face à cette violence brutale. « Des lacrymogenes de partout, ils ont meme pris des camarades, ils leur ont cassés la gueule contre des voitures », racontait ce matin un militant CGT sur Europe 1. A 6h, le blocage a fini par être levé, mais les forces de police ont poursuivi les manifestants jusque dans la ville de Fos, pourchassant les militants par des drones et des hélicoptères. D’après Olivier Mateu, responsable de l’union départementale CGT des Bouches du Rhones, une partie des grévistes a du se replier dans le local de la CGT. « Ils nous gazent, ils nous tirent dessus, et là on est coincé à l’interieur », racontait-il ce matin sur BFM TV. Une véritable séquestration, qui aurait conduit au lancé d’une grenade lacrymogène dans le local syndical… « accidentel, selon la préfecture » ! Quatre manifestants auraient été interpellé.

  • Lors de la dernière journée de mobilisation, jeudi, le mouvement de contestation du projet de loi travail a de nouveau été marqué par de très nombreux heurts entre manifestants et forces de l’ordre. De multiples vidéos témoignant de violences policières ont été diffusées dans la foulée : manifestante traînée par les cheveux, passante repoussée au visage et jetée à terre sans raison apparente à Toulouse, militant CGT frappé à coups de pied alors qu’il est au sol à Paris… L’incident le plus grave s’est déroulé dans la capitale, à quelques pas de la place de la Nation, lorsqu’un homme de 28 ans, Romain D., s’est écroulé à la suite d’un lancer de grenade de désencerclement par un fonctionnaire de la préfecture de police. Encore hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière ce week-end, dans un état jugé préoccupant, le jeune homme souffrait d’un œdème cérébral et se trouvait sous sédation profonde. Selon le site Taranis News, qui suit de près le mouvement social, « les médecins s’attendent à ce qu’il souffre d’importantes séquelles neurologiques quand il sera sorti du coma ». Joints lundi, ni l’hôpital ni les autorités n’ont souhaité apporter plus de précisions.

    Quelques heures à peine après cette blessure, la plus grave depuis le début du mouvement social, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris du chef de « violence volontaire commise par personne dépositaire de l’autorité publique ».

  • Le HK G36, capable de tirer 750 balles à la minute et jusqu’à 500 mètres, fabriqué par la société allemande Heckler & Koch, deviendrait imprécis en cas de surchauffe. Des rapports menés au sein de l’armée allemande, qui a adopté le fusil en 1997, font état de tirs manqués dans des circonstances dramatiques, notamment lors d’un sanglant accrochage en avril 2010, entre des soldats allemands et les talibans, en Afghanistan. Après la convocation d’une enquête officielle, un rapport, publié en octobre 2015 par le député écologiste allemand Winfried Nachtwei, avait réfuté la portée de ces défauts techniques.

    Une nouvelle que ne manquera pas de faire remonter le ministère de l’Intérieur, qui a pris la décision d’acheter plus de 200 de ces fusils d’assaut pour en équiper la BAC. « La décision a été prise après les attentats de Charlie Hebdo, à la demande des syndicats de police », affirme au Figaro Philippe Capon, secrétaire général du syndicat de policiers UNSA. « L’arme est déjà en dotation au RAID, et donne entière satisfaction. La BAC a réclamé à son tour ces armes pour faire face aux situations de terrorisme », ajoute-t-il.

    Tirer dans les coins donne entière satisfaction au RAID et à la BAC ?!!!

  • La chaîne humaine s’est vite brisée au collège Robert-Surcouf à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). De nombreux parents s’étaient donné rendez-vous, ce jeudi matin, devant l’établissement pour interdire l’entrée aux élèves. Une manifestation organisée dans le but de dénoncer la décision du conseil départemental, qui a annoncé, mardi, la fermeture de l’établissement pour la rentrée 2017. Entre les portes cadenassées, deux parents se sont même enchaînés aux grilles du collège public pour protester.

    Tandis que des parents manifestaient, ce jeudi matin, contre la fermeture de l’établissement, les forces de l’ordre sont intervenues. Onze enfants ont été blessés et trois d’entre eux hospitalisés.

    Si la police municipale était sur place, comme il est d’usage lors de n’importe quelle manifestation, c’est bien la police nationale qui est intervenue vers 10 heures pour mettre un terme au blocage. Au moment de l’intervention des forces de l’ordre, les enfants se seraient précipités pour défendre leurs parents. Onze collégiens ont été légèrement blessés au moment de l’évacuation, et trois ont été transportés à l’hôpital. Parmi les blessures, une luxation de poignet, un hématome à la cheville et un genou « abîmé ».

  • L’intervention des forces de l’ordre jeudi à Rennes a déclenché une vive polémique. Les véhicules de police ont roulé en direction des manifestants, sans ralentir, pour les disperser, avant que plusieurs ne soient blessés par des coups de matraque. L’association locale des journalistes a décidé de saisir le Défenseur des droits.

    Selon un journaliste de l’AFP présent, les policiers ont ouvert les vitres des véhicules pour vaporiser au passage de grandes quantités de gaz lacrymogène et de bombe au poivre sur les manifestants. Les véhicules ne se sont arrêtés qu’après avoir traversé la foule. Selon la préfecture, "les forces de l’ordre sont intervenues pour empêcher les manifestants d’accéder à la rocade". "Les 20 policiers de la brigade d’intervention ont doublé les manifestants pour bloquer" leur avancée, a contesté la préfecture. Après quoi, assure la préfecture, les manifestants ont été repoussés "manu militari".

    Plusieurs dizaines de membres des forces de l’ordre ont alors pourchassé les manifestants pour achever la dispersion, à grand renfort de coups de matraque. Selon les informations obtenues auprès des étudiants opposés à la loi travail, cinq d’entre eux ont été pris en charge aux urgences pour des coups de matraque, et un cinquième va rester en observation pour la nuit. Plusieurs journalistes ont aussi reçu des coups de matraque.

  • Les manifestations émaillées de violences se succèdent à Rennes.

    Le 28 avril, un étudiant en géographie a perdu un œil après avoir reçu un projectile. Les manifestants ont mis en cause l’usage d’un lanceur de balles de défense – type Flash-Ball – par les policiers.

    Deux cortèges d’opposants se sont rejoints aux abords de la préfecture de région. En marge de ces rassemblements autorisés, des manifestants se sont dirigés vers la rocade. Alors que certains y parvenaient, plusieurs véhicules de police ont roulé sans s’arrêter dans leur direction pour les disperser.

    Les policiers, vitres ouvertes, ont vaporisé du gaz lacrymogène sur les manifestants. Une fois les véhicules arrêtés, la dispersion s’est poursuivie à coups de matraque. Deux blessés ont été pris en charge sur place par les pompiers. Plusieurs journalistes ont aussi été bousculés, parfois violemment, et certains ont reçu des coups. Les images de la charge motorisée des policiers ainsi que celles montrant des journalistes aux prises avec les forces de l’ordre ont abondamment circulé sur Internet.

    Les moyens affectés à l’état d’urgence servent de manière évidente à réprimer le mouvement social.

    Le même jour, à Saint-Malo, un autre incident survenu aux abords d’un collège a suscité l’émoi. L’intervention des forces de l’ordre, destinée à permettre la réouverture de l’établissement, occupé par des parents et des jeunes qui protestaient contre sa fermeture annoncée, a provoqué une bousculade. Plusieurs collégiens ont été légèrement blessés.

  • Des échauffourées entre manifestants et policiers ont éclaté samedi après-midi à Paris lors d’une marche de plusieurs centaines de militants antifascistes, rassemblés en mémoire de Clément Méric, tué il y a trois ans lors d’une rixe avec des skinheads, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Les manifestants ont envoyé fumigènes et bouteilles en verre sur les forces de l’ordre. Celles-ci ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et ont chargé sur le quai de Valmy, le long du canal Saint-Martin, dans le nord-est de la capitale. Certains manifestants ont jeté des rétroviseurs sur les policiers, d’autres avaient ouvert des parapluies. Des membres des forces de l’ordre bloquaient une passerelle pour empêcher des manifestants qui cherchaient à passer sur l’autre quai. Des renforts de CRS sont arrivés peu avant 16 heures.

  • Une semaine après avoir été blessé lors d’une manifestation contre la loi travail, un homme de 28 ans est toujours dans le coma. L’usage d’une grenade dissuasive par la police pose question. L’IGPN a été saisie pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ».

    Est-ce un nouveau cas Rémi Fraisse ? Le jeune écologiste avait été tué par une grenade des gendarmes lors d’affrontements avec des opposants au barrage de Sivens, en octobre 2014. Le drame avait secoué Beauvau.

    Et c’est Le Figaro qui écrit cela !!!

  • il faut aussi remarquer que aussi bien en 1979 que le 14 juin, les violences ont été commises par moins de 300 casseurs alors que la police était présente en nombre et en force. 7 000 policiers en mars 1979, 20 compagnies de CRS et GM le 14 juin soit plus de 4 000 hommes des forces anti émeutes sans compter les compagnies d’intervention et la BAC. de 10 à 20 fois plus de policiers que de casseurs. La police laissant les casseurs agir et ne réprimant de fait et essentiellement que les manifestants pacifique.

    Surtout, en 1979, le service d’ordre de la CGT arrête l’un des casseurs. Un casseur au profil bien étonnant. Il s’appelle Gerard Le Xuan et détient une carte et un brassard de police, ainsi qu’une arme de service.

    Lorsque Manuel Valls qui fait matraquer et gazés les personnels soignants, qui supprime 22 000 poste à l’hopital public verse des larmes de crocodiles en compagnie de Bernard Cazeneuve sur les 4 ou 5 vitres fêlées de la façade de l’Hôpital Necker à Paris, il faut bien comprendre que les casseurs de l’hôpital public, c’est bien Valls et Cazeneuve

  • Les violences policières continuent...

    « L’hypothèse la plus probable » après la blessure à l’oeil d’un jeune homme en marge d’une manifestation contre la loi travail à Rennes le 28 avril est un « impact de balle de lanceur de balles de défense (LBD) » ou gomme-cogne, a indiqué mardi le parquet de Rennes dans un communiqué. Une enquête avait été confiée le 29 avril à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) par le parquet après la blessure du jeune manifestant, qui a perdu l’usage de son oeil gauche. Dans le cadre de cette enquête, deux experts ont conclu que « l’hypothèse la plus probable est celle d’une lésion majeure de la région orbitale gauche provoquée par un impact de balle de lanceur de balles de défense (LBD) 40 x 46 mm », selon le communiqué. Le « LBD40 » a succédé au Flash-Ball, premier gomme-cogne utilisé par les forces de l’ordre.

  • De nombreux manifestants, militants syndicalistes et jeunes, ont été arrêtés par Hollande-Valls-Cazeneuve sous le prétexte de lutte contre les casseurs et les « éléments radicalisés » ! C’est le gouvernement le plus répressif depuis des décennies !

    Les personnes arrêtées, pour la plupart, ont été longtemps maintenues en prison sans pouvoir se défendre ni être déférées devant la justice, ce qui signifie l’arbitraire le plus complet ! Aucune preuve d’aucune participation à aucune violence n’a été nécessaire pour ces arrestations et la justice n’a nullement pu vérifier le bien-fondé de ces arrestations. Les accusations des policiers ne sont nullement des preuves et la plupart des personnes ont été cueillies au hasard dans les manifs ou autour sans aucune participation réelle à des violences. Elles ont été immédiatement accusées des pires violences et de coups contre les forces de police !!!

    Les manifs sont ainsi un moyen d’arrêter et de ficher toutes les personnes qui se révoltent et veulent se battre. Elles servent de moyen de préparation aux flics !! Ce sont donc des pièges !!! Et celle qui se déroule en ce moment plus que d’autres !

  • Johanna Primevert, commissaire divisionnaire et porte-parole de la préfecture de police a annoncé au micro de BFM TV avoir procédé à 18 interpellations avant la manifestation.

    L’Etat policier se porte bien !!

  • Pour des dizaines de milliers d’arrestations, une dizaine ont été condamnés en justice !!!

  • A Paris, ce jeudi, les autorités ont admis qu’il n’y a eu aucun dérapage ni incident et pourtant... la préfecture a recensé une centaine d’interpellations !!!

  • Une employée de caisse du magasin Auchan City de Tourcoing dans le Nord affirme a été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes.

    Quand on fera nos comptes avec la classe exploiteuse, on leur comptera les dixièmes de centimes !!!

  • Un manifestant parisien, a été grièvement blessé à l’œil droit, après avoir reçu un projectile des forces de l’ordre. Le 16 septembre, le syndicat Solidaires/SUD Santé Sociaux publiait un communiqué indiquant que cet homme, "Laurent Theron, père de deux enfants, 46 ans, secrétaire médical à l’Hospitalisation A Domicile (HAD) de l’unité Albert Chennevier de Créteil (94), syndiqué au syndicat SUD Santé Sociaux de l’AP/HP, a vraisemblablement reçu au visage un morceau d’une grenade lancée par les forces de l’ordre. Malheureusement, malgré les soins prodigués cette nuit à l’Hôpital Cochin, Laurent Theron a perdu l’usage de son œil."

    Une information qu’a confirmée la préfecture, vendredi 16 septembre dans l’après-midi. Dans la soirée, la préfecture de Paris a annoncé que le Préfet avait "immédiatement saisi l’Inspection générale de la police nationale afin de diligenter une enquête permettant de déterminer les circonstances exactes dans lesquelles se sont déroulés ces faits".

  • Le 15 septembre, aux alentours de 16 h 45 alors que le cortège parisien de la manifestation intersyndicale contre la loi travail finissait place de la République, Laurent Theron, père de deux enfants, 46 ans, secrétaire médical à l’Hospitalisation A Domicile (HAD) de l’unité Albert Chennevier de Créteil (94), syndiqué au syndicat SUD Santé Sociaux de l’AP/HP, a vraisemblablement reçu au visage un morceau d’une grenade lancée par les forces de l’ordre. Malheureusement, malgré les soins prodigués cette nuit à l’Hôpital Cochin, Laurent Theron a perdu l’usage de son œil.

    Selon de multiples témoignages, rien ne justifiait de faire usage de la force à l’encontre de Laurent Theron. En effet, celui-ci se trouvait à côté du skate park à l’entrée de la place et discutait comme beaucoup d’autres personnes autour de lui en fin de manifestation. Il n’y avait à proximité aucune action à l’encontre des forces de police. Pourtant les forces de l’ordre ont lancé une charge accompagnée de tirs massifs de grenades lacrymogènes, de grenades désencerclantes et de flash ball. C’est à ce moment là que Laurent Theron a été blessé à l’oeil, son voisin étant lui blessé aux jambes. Dans les images disponibles, une goupille de grenade est parfaitement visible dans le sang de notre camarade. Pris en charge, notamment par les « Street Medic », Laurent a du attendre 55 min avant d’être pris en charge par les pompiers.

  • Martin Pontier, secrétaire fédéral du MJCF de la Loire, a été condamné hier à huit mois de prison avec sursis pour une action contre la loi travail.

    Huit mois de prison avec sursis et 3 850 euros d’amende.

    Le militant de 24 ans était poursuivi pour violences contre sept agents de police à l’occasion d’une manifestation contre la loi travail le 12 mai dernier.

    Une fois de plus, la « justice » bourgeoise et réactionnaire s’abat sur un militant ouvrier comme ce fût le cas sur les syndicalistes en lutte de Goodyear.

    Le pouvoir en place, de par l’anti-syndicalisme de classe et l’anti-communisme qui l’anime, espère décourager les militants franchement progressistes toujours mobilisés contre la loi Travail.

  • L’enseignant de la Sorbonne, Guillaume Vadot, a tenu une conférence de presse, affirmant avoir été "insulté", "agressé" et avoir reçu un coup de taser de policiers jeudi soir, alors qu’il venait de filmer "l’interpellation d’une femme noire" à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

    Guillaume Vadot a expliqué avoir été immobilisé contre une porte par des policiers qui, selon lui, ont menacé de le "tuer" et de "le violer". Il a dit avoir reçu des coups notamment à la cheville et à la cuisse, ainsi qu’une décharge de taser au niveau du bras, les policiers lui demandant "si ça piquait". M. Vadot a précisé qu’avant d’être relâché, un des policiers avait pris soin d’effacer les deux vidéos dans son téléphone.

    L’histoire de cet enseignant-chercheur a d’abord été relayée pendant plusieurs jours sur les réseaux sociaux, sur le mur Facebook d’un de ses collègues, dont le "post a depuis été été supprimé sans que des raisons lui soient données", précise Guillaume Vadot.

    Interrogée par l’AFP, la préfecture de police (PP) avait confirmé qu’un contrôle avait été effectué ce soir-là et que des vérifications étaient en cour

  • En pleine manifestation contre la loi Travail, un policier avait été filmé en train de rouer de coups de pied et de matraque un manifestant, pourtant assis à même le sol. Il a reconnu les faits et a ainsi bénéficié d’une procédure judiciaire simplifiée....

  • La bourgeoisie n’a pas le couteau entre les dents ?!!!

    Condamnés pour séquestration à deux ans de prison, dont neuf mois ferme, en première instance en janvier 2016, huit anciens salariés de Goodyear Amiens-Nord comparaissent mercredi 19 octobre devant la cour d’appel d’Amiens (Somme). Les prévenus, dont cinq sont des militants de la CGT, sont poursuivis pour « séquestration et violences en réunion » après avoir retenu pendant plus de trente heures deux cadres de l’entreprise, les 6 et 7 janvier 2014. Une ultime action intervenue à l’époque après sept années de lutte contre la fermeture de l’usine, actée deux semaines plus tard.

    La condamnation des protagonistes, deux ans plus tard, à de la prison ferme avait été perçue comme un coup de tonnerre dans le milieu syndical et politique. C’était en effet une première en France contre des syndicalistes. D’autant plus que les deux cadres séquestrés – Bernard Glesser, directeur des ressources humaines, et Michel Dheilly, directeur de production – ainsi que Goodyear avaient retiré leur plainte dans le cadre de l’accord de fin de conflit signé le 21 janvier 2014. Mais le parquet a décidé de poursuivre l’affaire.

  • Travaillant depuis 14 ans pour la société Onet, spécialisée dans le nettoyage, un salarié assure avoir été licencié après avoir été surpris en train de manger un bout de fromage.

  • Une filiale belge d’EDF a appelé, jeudi dernier, plusieurs de ses salariés pour les informer de leur licenciement. La direction du groupe évoque une « maladresse ».

  • A Lille, un sans abri reçoit une amende de 200 euros pour mendicité dans le métro !!!

    A Paris, les mendiants ont été tabassés dans le métro par les flics…

    Il faut crever de faim et de froid loin de la vue des forces de l’ordre !!!

  • Emmanuel Macron avait promis de faire revenir l’état de droit dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Une semaine plus tard, la situation s’est, au contraire, aggravée.

    Dès le premier jour de l’opération, la grosse boulette. Et, du même coup, la renaissance d’un bourbier incommensurable. Les zadistes de la ferme des 100-Noms, « très modérés et prêts à se mettre dans les clous de la légalité » selon de multiples sources, sont expulsés. Leur bergerie et leurs cabanes démolies.

    Anecdotique ? Non, le lieu est trop emblématique pour nombre de militants écolos et opposants historiques. Une trahison, crie la délégation, composée notamment de zadistes, qui négocie depuis des semaines, des projets d’installations agricoles alternatifs avec la préfète. La révolte gronde. La pluie de grenades de toutes sortes n’arrange rien.

  • Le mouvement, divisé ces dernières semaines, se ressoude illico presto. Modérés et anarchistes refont front commun. Les militants écolos, en sommeil depuis l’abandon du projet, rappliquent dans la zone. Dans le même temps, les 250 zadistes, qui restent dans la zone, sont rejoints par cinq cents autres, au bas mot. Dont plusieurs centaines d’activistes. Prêts à ferrailler durement face aux gendarmes mobiles, voyant dans une blessure une « médaille de guerre ».

    La tension monte. Les affrontements se font plus violents. En particulier mercredi. À tel point qu’Emmanuel Macron décide de stopper les expulsions et les évacuations.

  • A Montpellier lundi matin, une vingtaine de policiers sont entrés sur le campus et ont évalué les dégradations, sur un site quasi-désert en raison des vacances, a indiqué la préfecture de l’Hérault à l’AFP.

    Contrairement à l’intervention de Tolbiac, destinée à chasser les étudiants après trois semaines d’occupation, celle de Montpellier était juste une intervention à des fins "d’enquête", a-t-elle précisé.

    La police est aussi intervenue tôt lundi matin à l’entrée d’un bâtiment de l’Université Grenoble Alpes où devaient se tenir des cours et examens, pour déloger une quarantaine d’étudiants bloqueurs de retour d’une semaine de vacances.

    Il s’agit seulement... de discréditer le mouvement étudiant dans les média...

    Lundi matin à Montpellier, les policiers ont saisi des planches de palettes avec des clous, des barres de fer et des stocks de pierre, selon la préfecture, qui souligne que ces objets peuvent correspondre à la qualification juridique "d’armes par destination".

    Ces saisies "confortent l’idée" que l’université de Lettres, sciences humaines et sociales, langues et arts Paul Valéry "a servi de base arrière pour certains casseurs" de la manifestation du 14 avril, marquée par des heurts entre manifestants et policiers et des dégradations de commerces, estime-t-on de source préfectorale.

    Une cinquantaine de personnes avaient été interpellées à l’issue de cette manifestation, mais deux seulement ont été déférées pour dégradation, avec à la clé jusqu’ici une seule condamnation, à trois mois de prison ferme.

    Les étudiants qui bloquaient le campus depuis mi-février ainsi qu’une partie du personnel et des syndicats contestent ces accusations et dénoncent une stratégie politique au plan national visant à "criminaliser" le mouvement contre la loi Vidal, accusée d’introduire une "sélection" à l’entrée à l’université.

  • Lors de l’évacuation par la police des étudiants de l’Université de Toulouse, la grenade des policiers a fait une victime : un étudiant. La version des policiers est absolument invraisemblable. De source policière, le manifestant se serait alors rebellé, obligeant deux policiers à le maîtriser, l’un d’entre eux avait une grenade de désencerclement dans sa poche.
    Lors de l’interpellation, cette grenade aurait dégoupillé accidentellement. Un policier a été brûlé, l’autre blessé par les éclats. Le jeune homme a, lui, subi l’effet de souffle au moment de la détonation, à hauteur du thorax.

    Il a immédiatement été transféré à l’hôpital. Selon un communiqué du parquet de Toulouse transmis hier soir, "la personne interpellée souffre notamment de lésions pulmonaires entraînant une incapacité totale de travail de 15 jours selon le médecin légiste requis ce jour". Quant aux deux policiers, ils souffrent selon le parquet " de blessures plus légères notamment au niveau des membres inférieurs."

    Sa famille et son avocat demandent une ouverture d’information.

  • Et ce n’est pas particulier à la bourgeoisie française : voir ici

  • La bourgeoisie turque frappe...

    La bourgeoisie égyptienne frappe...

    La bourgeoisie du Nicaragua frappe...

    La bourgeoisie russe frappe...

    La bourgeoisie chinoise frappe...

  • La répression bat son plein aussi en France :

    Macif, BTP Saint Pierre, bus RATP, Monoprix, La Poste, etc, etc...

  • Après des propos tenus lors d’un rassemblement contestataire en marge d’un congrès de DRH, une inspectrice du travail risque une sanction disciplinaire. Pour les organisations qui la soutiennent, elle n’a pourtant fait qu’exercer sa liberté d’expression syndicale.
    Mais pour son employeur, le ministère du Travail, cette inspectrice du Travail, syndiquée chez SUD, aurait commis une « faute grave ». Convoquée en conseil disciplinaire, ce jeudi, elle risque jusqu’à la révocation.

  • Tout pour la répression !! Dans un rapport publié jeudi 21 juin, la Cour des Comptes exprime ses inquiétudes sur les dépenses de l’État dans les forces de répression (police et gendarmerie), en augmentation suite au tournant autoritaire des derniers gouvernements.

  • A Nantes, les policiers tirent sur un jeune qui… a reculé vers un genou d’un policier, et sur lequel ils tirent à bout portant sans sommation mais qui ne meurt pas tout suite et ils refusent d’appeler les secours et le jeune décède plus tard !!!

  • Les déclarations des policiers n’ont pas été confirmées par le procureur et sont contredites par des habitants du quartier interrogés qui disent avoir assisté à la scène. Selon une femme qui a filmé la scène, il n’y avait "pas de CRS derrière la voiture, il n’a écrasé personne". Sur les vidéos des habitants, qu’a pu consulter RMC, il n’y a ni policier derrière le véhicule, ni enfants à proximité.

  • Le policier est en garde à vue mais c’est pour violence involontaire !!! Le premier ministre xige de la transparence mais pas de la justice !

  • Le policier qui a causé la mort d’un jeune homme de 22 ans mardi soir lors d’un contrôle de police a reconnu avoir menti lors de sa première déclaration en affirmant que la voiture cherchant à fuir avait percuté un policier et il plaide maintenant avoir tiré sans sommation directement sur l’automobiliste "par erreur" !!!

    • De multiples témoins du meurtre, dont des journalistes ont témoigné que les CRS l’ont froidement abattu au volant de sa voiture alors qu’il ne représentait aucun danger. Toutefois, Facebook est en train de censurer les vidéos que les témoins de l’assassinat essayent de mettre en ligne, et l’État diffuse un récit totalement contraire du drame.

      Selon la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP), l’identité de l’automobiliste n’étant « pas claire, les CRS ont reçu pour ordre de ramener le conducteur » au commissariat puis lui ont tiré dessus après qu’il aurait fait marche arrière et heurté un CRS avec sa voiture. Sa famille habiterait en région parisienne, dans le Val d’Oise, et il aurait de la famille à Nantes.

      De multiples témoins contestent formellement le récit de la police. Selon Kamel, un témoin qui habite le quartier du Breil où le jeune homme a trouvé la mort, la victime « a juste voulu échapper au contrôle, et le policier a tiré sans aucune raison. Il n’y avait pas de menace. Il a juste fait marche arrière, mais il n’y avait pas de flic derrière la voiture. J’y étais, j’ai vu. Il y a même une personne qui a filmé toute la scène, qui l’a mise sur Facebook, mais on lui a effacé sa vidéo. »

      Europe1 a retrouvé Ahmed, qui avait filmé les faits et a pu regarder la vidéo réalisée par lui. Ces informations confirment le récit de Kamel. Ahmed a dit que les flics « étaient en train de contrôler le jeune homme, ils voulaient le ramener avec eux. Il a reculé, simplement ! Au même moment, ils ont tiré sur lui au niveau de la gorge. »

      Ahmed a ajouté que l’homme aurait pu avoir la vie sauve si les policiers n’avaient pas attendu pour appeler le Samu : « Ce sont des professionnels, ils auraient pu taser le jeune homme. On le tase, on tire sur les pneus, on utilise tous les moyens pour ne pas le tuer, pour éviter ça ! C’est une bavure, ils sont responsables ! C’est à eux de nous protéger et ils tuent nos enfants. »

      A Nantes, la journaliste indépendante Marion Lopez a tourné une vidéo affichée sur Twitter d’un témoin qui confirme ces récits et décrit une exécution extrajudiciaire glaçante du jeune homme : « Il essayait juste de faire une marche arrière. Ils l’ont tamponné contre le mur. [Le jeune homme] était déjà immobile, il ne pouvait rien faire d’autre. Le policier est arrivé, il lui a tiré dessus à bout portant. »

      Le témoin a confirmé que la victime n’avait pas percuté de policier et souligné le refus des CRS d’appeler à l’aide : « Les CRS n’ont même pas cherché à l’assister, à lui apporter les premiers soins. Il y a juste une policière qui a mis ses mains pour l’aider. Le policier nous a dit « Appelez l’ambulance pour qu’on puisse le secourir », mais ce n’est pas à nous de faire ça. Les pompiers sont venus au bout de 10-15 minutes. [Les CRS] nous disaient qu’il n’était pas mort, alors que moi j’ai vu, j’ai essayé de le réanimer. J’ai tout essayé mais il a perdu la vie devant moi. »

      Peu après sa mort, des émeutes ont éclaté contre les forces de l’ordre dans plusieurs quartiers, au Breil, à Malakoff et aux Dervallières. Des centaines de policiers les ont quadrillés et réprimé les manifestants avec des grenades et des tirs de gaz lacrymogène.

  • Une enquête a été ouverte jeudi par le parquet de Paris après la diffusion d’une vidéo montrant un détenu menotté se faire frapper par un fonctionnaire de police dans le nouveau tribunal de Paris.

    Une enquête a été ouverte sur ce dysfonctionnement : d’habitude, il n’y a pas de vidéo !!!

  • L’embrasement de l’agglomération nantaise après la mort d’Aboubakar Fofana révèle la défiance des populations défavorisées envers la police.

    Il est remarquable que la gauche, dans cette situation, fasse de la propagande en faveur de la police et que les Insoumis de Mélenchon se fassent les défenseurs de la police !!!

  • Une enquête a été ouverte par le Parquet de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) pour "violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique" et confiée à l’antenne de Marseille de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion sur Internet d’une vidéo montrant des violences policières présumées.

    Selon une source judiciaire, "un Dignois, âgé d’une vingtaine d’années, ivre au moment des faits a été maitrisé dans la nuit de mardi à mercredi vers deux heures du matin par cinq fonctionnaires de police en marge de la fête du Corso à Digne-les-Bains".

    Sur la vidéo, le jeune homme au torse nu est frappé à coups de pied à deux reprises par un policier qui le maintient, semble-t-il, au cou ou au visage. Un deuxième policier maitre-chien - qui ne fait pas partie des effectifs du commissariat de Digne-les-Bains -, précise cette même source, frappe à son tour, à coups de pieds, l’homme qui tombe au sol. Trois autres fonctionnaires de police se trouvent également à proximité mais "la vidéo ne révèle pas à priori d’actes de violence de leur part", poursuit la source judiciaire.

    Filmée par un témoin qui ne l’aurait pas directement mise en ligne, la vidéo d’une vingtaine de secondes, a été postée le 8 août sur Twitter par un internaute et a été partagée plus de 9000 fois sur le réseau social avant d’être retirée.

  • La police et la justice bourgeoise n’ont pas voulu frapper durement les nazis qui ont tué Clément Méric.

    Au terme de l’enquête, les juges concluent à une rencontre imprévue qui a dégénéré en bagarre, mais écartent l’intention de tuer chez les principaux mis en cause : Esteban Morillo et Samuel Dufour, 25 ans, sont donc renvoyés aux assises pour des violences « ayant entraîné la mort sans intention de la donner », commises en réunion et avec arme - en l’occurrence un poing américain. Ils encourent jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. Après plusieurs mois de détention provisoire, ils comparaissent libres.

    Un troisième skinhead, Alexandre Eyraud, 29 ans, sera lui jugé pour des violences aggravées passibles de 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Esteban Morillo a très vite reconnu avoir frappé Clément Méric, mais toujours nié avoir fait usage d’un poing américain, circonstance aggravante aux coups mortels. « Nous souhaitons que M. Morillo soit jugé strictement sur les faits : il a frappé deux fois, à mains nues, lors d’une bagarre, point », a déclaré à l’AFP un de ses avocats, Antoine Maisonneuve.

    Quant à Samuel Dufour, il « n’a porté aucun coup à Méric », selon son avocat Antoine Vey, qui attend « une juste répartition des responsabilités ». L’un des enjeux sera de déterminer s’il y a eu ou pas usage de poings américains, laissant supposer une intention d’en découdre. Sur ce point, les expertises médicales se contredisent.

    Certains témoins ont vu Esteban Morillo armé d’un poing américain, d’autres pas. En garde-à-vue, Morillo lui-même affirme que Dufour frappait les antifas à l’aide d’un poing américain. Et le soir-même, Samuel Dufour envoie des SMS à un ami : « J’ai frappé avec ton poing américain », « On les a défoncés ».

    Ne comptons pas sur l’Etat bourgeois pour nous défendre des nazis.

    L’expérience passée comme récente, en France et ailleurs le montre...

  • La gendarme qui a tiré jeudi dans le Gard sur un automobiliste le touchant mortellement a été mise en examen samedi pour « violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

    Cela allonge la liste des policiers qui n’avaient "pas l’intention" mais ont tué...

  • Cinq ans après le meurtre de Clément Méric et après dix jours de procès, les voyous néo-fascistes qui l‘ont tué ont été condamnés à des peines minimales d’emprisonnement. Durant le procès, la justice qui s’est refusée à reconnaître le caractère ouvertement politique du meurtre, a obscurci les principales questions qu’il soulevait.

    Les peines requises par l’avocat général étaient, elles, déjà minimales. Il avait demandé douze ans de réclusion criminelle à l’encontre d’Esteban Morillo, 25 ans, qui a reconnu avoir frappé deux fois Clément Méric au visage, sept ans de prison ferme pour Samuel Dufour, 25 ans, porteur a minima de bagues, « armes par destination », et quatre ans dont deux avec sursis pour Alexandre Eyraud, 29 ans, jugé pour « violences volontaires ».

    Après un peu moins de 10 heures de délibération, la cour a décidé d’une peine de prison de 11 ans pour Morillo et de 7 ans pour Dufour. Eyraud, qui était aussi présent lors de l’attaque de Méric, a été acquitté. Une trentaine de gendarmes étaient postés devant la salle d’audience en cas de débordement à l’annonce du verdict.

    Des témoins affirment qu’Esteban Morillo avait un coup de poing américain et que les SMS interceptés de Samuel Dufour prouvent que les voyous néo-fascistes étaient bel et bien armés. Mais la justice n’en a pas tenu compte. Malgré la présence d’une vidéo de l’homicide de Méric, il a fallu cinq ans à la police et à la justice pour lancer le procès de ses tueurs.

    Pendant les dix jours qu’aura duré ce procès, la justice s’est contentée de chercher à déterminer qui avait porté le coup fatal au jeune militant Méric et si le ou les meurtriers étaient armés. La justice n’a pas pris au sérieux les motivations politiques des trois néo-nazis qui faisaient partie des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, le service d’ordre du groupe néo-fasciste Troisième Voie.

    La justice a refusé de reconnaître le crime politique alors que celui ci avait été clairement admis par le dirigeant des JNR et de Troisième Voie, Serge Ayoub, après s’être fait porté malade dans un premier temps. Celui qui dispose de réseaux dans la police et le renseignement avait expliqué à la barre que si Méric était mort, c’est qu’« il l’[avait] voulu ».

    Toutes les personnes impliquées dans ce crime politique n’étaient pas sur le banc des accusés. Serge Ayoub, appelé par l’ex-petite amie d’Estaban Morillo après mais aussi avant le meurtre et qui avait de plus été en contact avec la préfecture de police de Paris juste après le meurtre, n’a jamais été inquiété.

    Lors de son audition, la justice n’a pas essayé de savoir qui était le contact d’Ayoub à la préfecture, malgré le fait que celui-ci avait reconnu avoir « tenté d’appeler la préfecture » et un « contact pour les manifs » pour dire que les « gamins » allaient se rendre, mais pas sans avocat. Il aurait dit à son contact de la préfecture que pour les jeunes ayant frappé Méric à mort, « y aller tout seul, c’est se faire broyer. ». Cette personne contactée par Ayoub n’a pas été convoquée par la justice pour faire la lumière sur cette discussion et l’influence que celui-ci a pu avoir dans le crime ou sur la procédure de police.

    Ce qui est ressorti de l’action de la justice et de l’État n’était pas une procédure judiciaire sérieuse. Ceci est directement lié aux virage politique réactionnaire de la bourgeoisie française depuis le meurtre. En 2013, le climat politique officiel en France n’était nullement propice à une investigation de ce meurtre, la classe dirigeante préparant elle-même un vaste tournant vers l’extrême-droite. Les néo-nazis ont été libérés sous contrôle judiciaire. Deux ans plus tard, la France entrait dans l‘état d’urgence.

    La couverture de l’extrême droite par la justice et l’État dans l’affaire Méric durant ces cinq ans et les peines minimales prononcées contre les trois néofascistes ne mettront pas fin aux violences de l’extrême droite. Bien au contraire : l’État a donné ici le feu vert pour d’autres affaires Méric.

  • Les exemples sont multiples de violences gratuites des forces de police contre des manifestants désarmés.

    En voici un qui est tellement évident que les autorités semblent devoir le reconnaître !!!

    Lire ici

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