lundi 31 août 2009
Alors que la grippe porcine a fait 2200 morts officiels dans 177 pays, le gouvernement continue de la traiter avec légèreté, passant de déclarations rassurantes à des discours alarmistes, mais toujours sans donner de moyens supplémentaires en termes de services, de budget et de personnel. En Nouvelle Calédonie où le virus a frappé, on a vu que l’hôpital public n’était absolument pas préparé à faire face. Et ce n’est qu’un petit territoire ! A Tahiti, ce n’était guère mieux, au point que les urgences ont dû se mettre en grève en pleine épidémie de grippe ! Qu’est-ce que cela serait si la France entière était frappée ! A l’hôpital public, il manque de places en réa, de lits et de personnel notamment en pneumo, etc... Quant à l’équilibre financier des hôpitaux, il n’existerait plus du fait de la T2A en cas de grave pandémie puisque des activités tarifées seraient interrompues. Les seules mesures prises par le gouvernement laissent entendre que les personnels seraient, sous prétexte de personnels malades indisponibles, devenus déplaçables à volonté de service et même d’hôpital. Le gouvernement ne se servirait-il pas de la crise sanitaire pour faire passer des mesures anti-hôpital public qu’il ne saurait pas faire passer autrement sans grands mouvements de protestation ?