La philosophie n’est pas la critique des idéologies mais la critique de la réalité, c’est-à-dire son étude. Aujourd’hui, la classe dirigeante n’ayant plus aucun avenir à défendre, se refuse à toute défense d’une idéologie et se réfugie dans "la critique". Cela signifie qu’elle prétend mettre un signe égal entre toutes.
Quant au socialisme, au communisme ou au capitalisme, ce ne sont pas des théories mais des sytèmes sociaux c’est-à-dire des modes d’organisation de la société humaine. Ces modes de fonctionnement sont historiques, c’est-à-dire nécessaires dans des circonstances sociales données.
On peut y rajouter le communisme primitif, la famille matriarcale puis patriarcale, le tribalisme, le clanisme, le féodalisme et la société marchande.
Tous ces sytèmes sociaux naissent, se développent puis meurent.
Ce qui importe n’est pas seulement de détecter que le monde de l’homme est marqué par des sytèmes sociaux mais le fait qu’ils ont été nécessaires. C’est très différent que de chercher s’ils ont été bons. Car c’est une vision scientifique et non moralisatrice.
Dans les "transitions" matérielles ou biologiques, peut-on dire lesquelles ont été "bonnes" ? L’apparition de la matière, des amas de galaxies, des étoiles, de l’hydrogène, de l’hélium ? Non, cela nous ferait rire de dire cela !
Il en va de même de l’histoire humaine, la conception moralisatrice est très pauvre. le problème n’est pas de savoir si un système était bon mais quel rôle il jouait au niveau d’une époque, c’est-à-dire en fonction des capacités productives de l’homme. Quand le système développait ces capacités, il jouait un rôle dynamique. Quand il les bloquait, il était mort. il suffisait alors d’une petite poussée pour qu’un système apparemment très solide s’effondre au plus grand étonnement de tous.
Cher lecteur,
La philosophie n’est pas la critique des idéologies mais la critique de la réalité, c’est-à-dire son étude. Aujourd’hui, la classe dirigeante n’ayant plus aucun avenir à défendre, se refuse à toute défense d’une idéologie et se réfugie dans "la critique". Cela signifie qu’elle prétend mettre un signe égal entre toutes.
Quant au socialisme, au communisme ou au capitalisme, ce ne sont pas des théories mais des sytèmes sociaux c’est-à-dire des modes d’organisation de la société humaine. Ces modes de fonctionnement sont historiques, c’est-à-dire nécessaires dans des circonstances sociales données.
On peut y rajouter le communisme primitif, la famille matriarcale puis patriarcale, le tribalisme, le clanisme, le féodalisme et la société marchande.
Tous ces sytèmes sociaux naissent, se développent puis meurent.
Ce qui importe n’est pas seulement de détecter que le monde de l’homme est marqué par des sytèmes sociaux mais le fait qu’ils ont été nécessaires. C’est très différent que de chercher s’ils ont été bons. Car c’est une vision scientifique et non moralisatrice.
Dans les "transitions" matérielles ou biologiques, peut-on dire lesquelles ont été "bonnes" ? L’apparition de la matière, des amas de galaxies, des étoiles, de l’hydrogène, de l’hélium ? Non, cela nous ferait rire de dire cela !
Il en va de même de l’histoire humaine, la conception moralisatrice est très pauvre. le problème n’est pas de savoir si un système était bon mais quel rôle il jouait au niveau d’une époque, c’est-à-dire en fonction des capacités productives de l’homme. Quand le système développait ces capacités, il jouait un rôle dynamique. Quand il les bloquait, il était mort. il suffisait alors d’une petite poussée pour qu’un système apparemment très solide s’effondre au plus grand étonnement de tous.
Robert Paris