A propos de la philosophie du surhomme, de Nietzsche
26 février 2010, 09:16, par Robert Paris
Toujours de Nietzsche :
L’idéal aristocratique
Type. - La vraie bonté, la noblesse, la grandeur d’âme qui jaillissent de l’abondance : qui ne donnent point pour prendre, - qui ne veulent point se relever par le bien qu’elles font ; - la prodigalité comme type de la vraie bonté, la richesse de personnalité comme condition première.
La purification du goût ne peut être que la conséquence d’un renforcement du type. Notre société d’aujourd’hui ne fait que représenter la culture ; l’homme cultivé fait défaut. Il nous manque le grand homme synthétique, chez qui les forces dissemblables sont assujetties sous un même joug, afin de viser à un but unique. Ce que nous possédons, c’est l’homme multiple, le chaos le plus intéressant qu’il y ait peut-être jamais eu ; mais ce n’est point là le chaos qui précède la création du monde, c’est le chaos qui suit : l’homme faible et multiple. - Goethe est la plus belle expression de ce type - (il n’est nullement un Olympien !).
Je voudrais que l’on commençât par s’estimer soi-même : tout le reste découle de là."
Toujours de Nietzsche :
L’idéal aristocratique
Type. - La vraie bonté, la noblesse, la grandeur d’âme qui jaillissent de l’abondance : qui ne donnent point pour prendre, - qui ne veulent point se relever par le bien qu’elles font ; - la prodigalité comme type de la vraie bonté, la richesse de personnalité comme condition première.
La purification du goût ne peut être que la conséquence d’un renforcement du type. Notre société d’aujourd’hui ne fait que représenter la culture ; l’homme cultivé fait défaut. Il nous manque le grand homme synthétique, chez qui les forces dissemblables sont assujetties sous un même joug, afin de viser à un but unique. Ce que nous possédons, c’est l’homme multiple, le chaos le plus intéressant qu’il y ait peut-être jamais eu ; mais ce n’est point là le chaos qui précède la création du monde, c’est le chaos qui suit : l’homme faible et multiple. - Goethe est la plus belle expression de ce type - (il n’est nullement un Olympien !).
Je voudrais que l’on commençât par s’estimer soi-même : tout le reste découle de là."