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La lutte et la grève des sans-papiers de Viry-Chatillon

14 octobre 2010, 06:11, par Max

"je souhaite à tous ceux qui ont perdu leurs cornes et leurs pattes les années precedantes a les retrouvés, ceux qui ont les leurs a s’en servir car ces cornes et ces pattes sont nos defenses contre ces lions mais aussi contre ces autres "boeufs et vaches" qui ne sont pas de notre famille et qui sont plus redoutable que ces lions. TELS SONT MES VOEUX A TOUS LES BOEUFS ET A TOUTES LES VACHES SANS OUBLIER AUX VEAUX !! waara !"

Extrait du message du nouvel an 2010.

"Je crois que c’est parce que nous n’avons pas attendu des sauveurs (syndicats, associations, partis politiques), que nous nous sommes même opposés à eux lorsqu’ils ont voulu nous déposséder de la direction de notre lutte, la freiner, au nom de notre intérêt, que nous avons gagné. J’espère que l’histoire de cette lutte dans l’Essonne sera instructive pour les travailleurs, afin qu’ils dirigent eux-mêmes leurs luttes à venir. C’est une des conditions nécessaires à leur victoire."...............

......"Avec un camarade nous avons assisté, au côté de 2000 autres sans-papiers le 12 juin au grand meeting de la Halle Carpentier. Les orateurs, parmi eux Bertrand, annonçaient, sous les applaudissements enthousiastes des sans-papiers, une troisième vague de grève avec occupation. Comme d’autres, nous avons donc donné aux organisateurs le nom de notre entreprise avec la liste des sans-papiers prêts à l’occuper pour demander leur régularisation. J’étais heureux d’avoir un bon contact avec Bertrand, ce qui me donnait de l’espoir. Pour moi Bertrand était LE sauveur. Il m’a dit qu’il me rappellerait pour prendre rendez-vous. Il ne m’a pas rappelé. De même, j’ai recontacté à de nombreuses reprises, en vain, l’UL-CGT de Viry. Je tenais mes camarades informés chaque jour de mes démarches. N’ayant plus d’espoir dans la CGT, je contactai Droit-Devant, co-organisateur des deux vagues de grève et du meeting du 12 juin. Droit-Devant nous propose de passer les voir la semaine d’après, ce que nous avons fait. Une vingtaine d’entre nous adhère à leur association. Ils nous demandèrent de patienter et d’attendre que vienne notre tour pour nous mettre en grève. Je ne pouvais plus attendre et rester dépendant de leurs atermoiements. J’ai décidé de convoquer une assemblée des sans-papiers pour leur proposer de lancer nous-même notre mouvement.

Une Assemblée Générale s’est tenue le 28 juin dans un foyer de travailleurs africains, elle a réuni 38 camarades sans-papiers"

Extrait de la brochure " un founou founou dans l’Essonne"

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