Quelle était la raison du génocide rwandais ? Pour les classes dirigeantes rwandaises ? Et pour l’impérialisme français ?
27 juin 2018, 05:51
Un militaire ex-aviateur français, ayant participé à l’opération Turquoise, conteste son caractère strictement humanitaire dès le départ. Il s’agit du deuxième militaire français à relancer le débat, après la parution du livre de l’ex-officier Guillaume Ancel.
M. Ancel assure que les troupes envoyées par Paris avaient pour mission de « stopper le FPR, donc [d’]empêcher la victoire de ceux qui combattaient les génocidaires ». « Il [Ancel] n’est pas un affabulateur pour ce que j’ai vu de “Turquoise”. C’est pourquoi il m’est apparu juste d’apporter mon témoignage », déclare l’ex-aviateur français.
Prépositionné dans une base française en Afrique, il débarque à Kisangani (en République démocratique du Congo voisine) avec les premiers éléments de la chasse française, selon ses propos rapportés par La Croix.
Interrogé pour savoir s’il y avait eu, à sa connaissance, une directive pour intervenir à Kigali, il répond :
« Non. Mais pour nous, nous étions là pour faire la guerre. Nous étions sur le point de frapper les rebelles [troupes du FPR] (…) L’armement qui arrivait sur la base nous confortait dans cette perspective. »
Selon lui, les équipages sont convoqués à la nuit tombée le 30 juin 1994. « Vous allez intervenir au petit matin pour “bloquer” les rebelles, car la tension monte sur le terrain », leur dit-on, rapporte La Croix.
Le 1er juillet, « les deux premiers Jaguar décollent pour la zone de conflit, “canons armés” (…) ils s’étaient envolés pour faire leur métier : appuyer nos troupes au sol en frappant les rebelles », dit l’ex-aviateur, qui ajoute que, finalement, l’autorisation « n’a pas été donnée ». « La mission est annulée et les Jaguar rentrent à leur base. »
Un militaire ex-aviateur français, ayant participé à l’opération Turquoise, conteste son caractère strictement humanitaire dès le départ. Il s’agit du deuxième militaire français à relancer le débat, après la parution du livre de l’ex-officier Guillaume Ancel.
M. Ancel assure que les troupes envoyées par Paris avaient pour mission de « stopper le FPR, donc [d’]empêcher la victoire de ceux qui combattaient les génocidaires ». « Il [Ancel] n’est pas un affabulateur pour ce que j’ai vu de “Turquoise”. C’est pourquoi il m’est apparu juste d’apporter mon témoignage », déclare l’ex-aviateur français.
Prépositionné dans une base française en Afrique, il débarque à Kisangani (en République démocratique du Congo voisine) avec les premiers éléments de la chasse française, selon ses propos rapportés par La Croix.
Interrogé pour savoir s’il y avait eu, à sa connaissance, une directive pour intervenir à Kigali, il répond :
« Non. Mais pour nous, nous étions là pour faire la guerre. Nous étions sur le point de frapper les rebelles [troupes du FPR] (…) L’armement qui arrivait sur la base nous confortait dans cette perspective. »
Selon lui, les équipages sont convoqués à la nuit tombée le 30 juin 1994. « Vous allez intervenir au petit matin pour “bloquer” les rebelles, car la tension monte sur le terrain », leur dit-on, rapporte La Croix.
Le 1er juillet, « les deux premiers Jaguar décollent pour la zone de conflit, “canons armés” (…) ils s’étaient envolés pour faire leur métier : appuyer nos troupes au sol en frappant les rebelles », dit l’ex-aviateur, qui ajoute que, finalement, l’autorisation « n’a pas été donnée ». « La mission est annulée et les Jaguar rentrent à leur base. »