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Quand le PCF, par la voix de Maurice Thorez, savait comment "terminer une grève" avant qu’elle ne renverse la bourgeoisie

14 décembre 2009, 22:41, par Robert Paris

Extraits de textes des œuvres de Maurice Thorez rédigées par le Parti Communiste Français et éditées par les Editions Sociales : « En janvier 1943, le délégué du Comité central arrivait à Londres, au Quartier général du général De Gaulle. Au mois de mars, un Conseil national de la Résistance, était constitué en France. En firent partie les représentants des « mouvements de la Résistance » : « Combat », « Libération », « Francs-tireurs et Partisans », « Front National », ceux de la CGT réunifiée et de la CFTC chrétienne, ceux, enfin, des six partis suivants : communiste, socialiste, radical, Parti démocrate populaire (catholique), Alliance démocratique et Fédération républicaine. (…) Le Comité national français de Londres avait été tenu dans l’ignorance du débarquement allié ; il restait en dehors des négociations et des accords. (…) En novembre 1943, un an après le débarquement anglo-américain en Afrique du nord, le Comité français de la Libération nationale fut réorganisé. De Gaulle, seul, en fut président. (…) Lors de la réorganisation du CFLN, la question de la participation des communistes fut posée. Le Comité central du Parti communiste français en accepta le principe. (…) On doit noter une certaine tendance à bavarder beaucoup trop sur la France de demain, sur la place que notre pays devra tenir dans le monde (…) Le programme à appliquer n’est pas le programme communiste. Nous n’avons pas à demander actuellement l’application du programme communiste, puisque nous sommes unis dans le CNR avec d’autres partis non communistes. Nous faisons honneur à la signature que nous avons apposée au bas du programme du CNR au mois de mars 1944. (…) Il y a un gouvernement, il doit y avoir une armée, une seule ; il doit y avoir une police, une seule. (…) Tous les groupes armés doivent disparaître. (…) Les nationalisations, nous l’avons dit à Ivry, et nous le répéterons, ne sont nullement du socialisme ou du communisme : ce sont des mesures de caractère démocratique figurant au programme du Parti radical depuis plus d’un demi siècle. Elles ne sont nullement une mesure d’expropriation. (…) Le Parti a connu un grand succès aux dernières élections municipales. En moyenne, un Français ou une Française sur quatre a voté pour les listes présentées ou soutenues par notre Parti communiste. A Paris, la proportion est d’un sur trois. Dans la banlieue parisienne, les listes communistes ou soutenues par les communistes ont obtenu dès le premier tour près de 60% des suffrages exprimés. Nos militants administrent 60 des 80 communes du département de la Seine. Pour la première fois, des villes de plus de 100.000 habitants (Nantes, Reims, Toulon) ont un maire communiste. De même pour une dizaine de préfectures (dont Limoges, Nimes, Périgueux, Ajaccio, Tarbes) et une vingtaine de sous-préfectures. La statistique officielle a dû reconnaître que nous étions devenus le premier parti dans l’administration des villes de plus de 4.000 habitants. (…) Le chiffre de nos adhérents est en progression constante. En février 1934, nous étions 45.000 ; en janvier 1936 80.000 ; en décembre 1937 340.000 ; à ce jour notre trésorier a délivré 986.727 cartes. Nous allons vers le million. (…) Notre conclusion, c’est que, tous ensemble Français et Françaises, nous devons nous atteler résolument à la tâche, tous ensemble et sans tarder, nous devons entreprendre un effort tenace et prolongé afin de : Relever notre économie nationale ; Produire et rétablir nos échanges avec l’extérieur ; Acheter et vendre ; Refaire effectivement la grandeur de la France (…) »

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