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1936-1938 : Documents et images de la révolution espagnole / Archivas y fotos de la revolucion en España

6 janvier 2010, 12:17, par Ramiro

Les conditions de la révolution espagnole ne date pas de l’offensive des fascistes et de la résistance des anarchistes, comme il a été dit les années trente en Espagne ne se sont pas passés sans au moins une grève générale, avec même une insurrection à Saragosse, mais on peut remonter un peu plus en arrière avec la révolution de 1868, je n’ai rien vu sur le site à ce propos je vous envoi ce que j’ai trouvé la dessus sur wikipédia.

La Révolution de 1868 (aussi connue en espagnol comme La Gloriosa [La Glorieuse] ou La septembrina [celle de septembre]) fut un soulèvement révolutionnaire qui eut lieu en septembre 1868 et qui détrôna la reine Isabelle II. Les six années qui suivirent cette révolution sont nommées Sexenio Democrático dans l’historiographie espagnole.

Exilée en France, Isabelle II n’abdique qu’en 1870. Le duc Amédée de Savoie est choisi pour lui succéder mais il abdique dès 1873, après un règne de seulement deux ans et demi. Devant la situation inextricable, la République est proclamée le 11 février 1873.
Sommaire
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* 1 Contexte historique
* 2 La Révolution de septembre 1868
* 3 La recherche d’un nouveau roi
* 4 Source
* 5 Voir aussi

Contexte historique [modifier]

Au milieu des années 1860, le mécontentement à l’égard du régime monarchique d’Isabelle II dans les milieux populaires, politiques et militaires était criant. Le modérantisme espagnol, au pouvoir depuis 1845 connaissait une importante crise interne et n’avait pas su résoudre les problèmes du pays. Il y avait une grave crise économique (encore renforcée par les lourdes pertes humaines de la Guerre hispano-sud-américaine), et de toute part proliféraient les pronunciamientos, comme celui mené en 1868 par Juan Prim ou le soulèvement des sergents de San Gil la même année. En exil, libéraux et républicains parvinrent à des accords à Ostende (1866) et à Bruxelles (1867) pour fomenter davantage encore de troubles qui conduiraient à un changement drastique du système de gouvernement, non plus seulement pour remplacer le président Narváez, mais bien avec l’objectif ultime de renverser Isabelle II. La Reine et le régime monarchique lui-même étaient devenus le centre des critiques portant sur les principaux problèmes du pays.

À la mort de O’Donnell en 1867 se produisit un important changement : de nombreux sympatisants de l’Union Libérale adoptèrent les positions du front qui réclamait le renversement d’Isabelle II et la mise en place d’un gouvernement plus efficace pour l’Espagne.
La Révolution de septembre 1868 [modifier]
Gouvernement provisoire, 1869. Figuerola, Sagasta, Ruiz Zorrilla, Prim, Serrano, Topete, López Ayala, Romero Ortiz et Lorenzana (photo de J. Laurent).

En septembre 1868 le temps de la couronne était compté. Les forces navales basées à Cadix, sous le commandement de Juan Bautista Topete, se mutinèrent contre le gouvernement d’Isabelle II. Le pronunciamiento se produisait à l’endroit même où le general Riego avait pris les armes contre son roi 50 ans plus tôt.

Les généraux soulevés à Cadix lancèrent le 19 septembre 1868 une proclamation solemnelle adressée au peuple espagnol dans laquelle ils déploraient l’état où se trouvait le pays (corruption, manque de légitimité des autorités, censure de la presse etc.) et se présentaient comme la véritable incarnation des aspirations populaires. Cette proclamation était signée par Joan Prim, Domingo Dulce, Francisco Serrano, Ramón Nouvillas, Rafael Primo de Rivera, Antonio Caballero de Rodas et Juan Topete.

Elle mettait en évidence l’existence des nombreuses forces en jeu : si les militaires, pour leur part, se disaient monarchistes et ne prétendaient rien d’autre que changer la Constitution et le monarque, les Juntes, plus radicales, ne cachaient pas leur intention de réussir une véritable révolution bourgeoise, basée sur le principe de souveraineté nationale. Il convient de signaler également la participation de groupes paysans andalous, qui aspiraient à la Révolution Sociale.

Le président Ramón María Narváez abandonna la reine, tout comme son ministre en chef Luis González Bravo. Narváez mourut cette même année, aggravant la crise dans les secteurs modérés. Les généraux Prim et Serrano dénoncèrent le gouvernement, et une grande partie de l’armée déserta et rejoignit le camp des généraux révolutionnaires à leur retour en Espagne.
La reine Isabelle II d’Espagne en exil à Paris

Le mouvement commencé en Andalousie s’étendit rapidement à d’autres zones du pays, sans que les troupes du gouvernement puissent faire face à celles des insurgés. L’appui de Barcelone et de toute la zone méditerranéenne fut décisif pour le triomphe de la Révolution. Malgré la démonstration de force de la Reine dans la Bataille d’Alcolea, les loyalistes de Pavía furent vaincus par le Général Serrano. Isabelle se vit alors condamnée à l’exil et elle regagna la France, d’où elle ne reviendrait jamais.

A partir de ce moment et durant 6 ans (1868-1874) il y eut des tentatives pour créer en Espagne un système de gouvernement révolutionnaire, connu sous le nom de Sexenio Revolucionario ou Sexenio Democrático, mais l’échec final (qui alla jusqu’à remettre en cause l’existence de l’Espagne en tant que nation) ramena les modérés au pouvoir.
La recherche d’un nouveau roi [modifier]

L’esprit révolutionnaire qui avait permis de renverser le gouvernement espagnol manquait toutefois d’une ligne politique claire. La coalition de libéraux, modérés et républicains ne parvenait pas à s’accorder sur le choix d’un meilleur gouvernement pour remplacer celui d’Isabelle. Le contrôle du gouvernement passa dans un premier temps à Francisco Serrano, architecte de la précédente révolution contre la dictature d’Espartero. Au début les Cortès rejetèrent l’idée d’une république pour l’Espagne, et Serrano fut nommé Régent pendant qu’on recherchait un monarque adéquat pour mener le pays. Pendant ce temps était rédigée une constitution libérale, promulguée par les Cortes en 1869 ; c’était la première véritable constitution depuis la Constitution de Cadix de 1812.

La recherche d’un roi approprié devint plus que problématique pour les Cortes. Les républicains étaient au fond prêts à accepter un monarque si c’était une personne compétente et qu’il respectait la Constitution. Juan Prim, éternel opposant aux gouvernements d’Isabelle II, fut nommé régent en 1869. Il déclara notamment au cours de cette période : « Trouver un roi démocrate en Europe est aussi difficile que trouver un athée au ciel ! ». On alla jusqu’à envisager de désigner malgré son age Baldomero Espartero comme roi, bien que les secteurs progressistes s’y soient opposés (finalement, et bien qu’il rejetât lui-même l’idée d’être nommé roi, il obtint six voix favorables au cours de l’élection). Beaucoup proposaient le jeune fils d’Isabelle, Alphonse (celui qui serait par la suite le roi Alphonse XII d’Espagne), mais il perdit de nombreux points car on pensait qu’il pourrait facilement être influencé par sa mère et commenttre à son tour les mêmes erreurs que cette dernière. Ferdinand de Saxe-Cobourg, ancien régent du Portugal, fut également envisagé. Finalement le choix porta sur un roi italien Amédée de Savoie ; son règne ne dura que 2 ans et demi, entre 1870 et 1873.

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