Chronologie syndicale de la trahison des luttes ouvrières en France et dans le monde
24 février 2010, 17:22, par Antoine
Les directions syndicales ont laissé s’exprimer la colère pour mieux l’abandonner à elle-même. Le mécontentement longtemps contenu s’est donné libre court quand les directions syndicales se sont senties obligées de lui en donner la possibilité. Mais celles-ci n’ont jamais voulu un affrontement avec le pouvoir. Leur politique n’a jamais été au-delà de laisser s’exprimer le mécontentement, sans tenter de lui offrir la moindre perspective.
Ceci dit, elles n’ont pas eu à affronter une révolte des travailleurs, une colère contre elles si ce n’est dans quelques cas locaux comme à Caterpillar ou à EDF-GDF. En effet, si une fraction importante des travailleurs semblait favorable à un mouvement d’ensemble, eux-mêmes n’y étaient pas prêts ou n’osaient s’en imaginer les acteurs. Il y a eu une explosion de ras-le-bol massive mais sans perspective politique, et au cœur de cette révolte, les militants les plus combatifs n’ont pas eu la force de faire émerger cette perspective, cette volonté.
Dans ce contexte, l’enjeu aujourd’hui est d’armer politiquement la combativité nouvelle des travailleurs, en particulier des jeunes qui, jusqu’alors, ne se sont pas posé le problème de la lutte et découvrent brutalement la désaffection des directions des confédérations syndicales.
Les directions syndicales ont laissé s’exprimer la colère pour mieux l’abandonner à elle-même. Le mécontentement longtemps contenu s’est donné libre court quand les directions syndicales se sont senties obligées de lui en donner la possibilité. Mais celles-ci n’ont jamais voulu un affrontement avec le pouvoir. Leur politique n’a jamais été au-delà de laisser s’exprimer le mécontentement, sans tenter de lui offrir la moindre perspective.
Ceci dit, elles n’ont pas eu à affronter une révolte des travailleurs, une colère contre elles si ce n’est dans quelques cas locaux comme à Caterpillar ou à EDF-GDF. En effet, si une fraction importante des travailleurs semblait favorable à un mouvement d’ensemble, eux-mêmes n’y étaient pas prêts ou n’osaient s’en imaginer les acteurs. Il y a eu une explosion de ras-le-bol massive mais sans perspective politique, et au cœur de cette révolte, les militants les plus combatifs n’ont pas eu la force de faire émerger cette perspective, cette volonté.
Dans ce contexte, l’enjeu aujourd’hui est d’armer politiquement la combativité nouvelle des travailleurs, en particulier des jeunes qui, jusqu’alors, ne se sont pas posé le problème de la lutte et découvrent brutalement la désaffection des directions des confédérations syndicales.