C’est le cas des grandes effusions basaltiques qui ont formé les grands plateaux. Certes, elles ont finalement entraîné des émanations gazeuses et produit un refroidissement global terrestre mais c’est après avoir causé un fort réchauffement local. C’est le cas, par exemple, du grand volcanisme islandais.
Les plateaux basaltiques sont des « volcans tabulaires » dus à des effusions successives de magmas basaltiques, très fluides, le long de fractures ou de failles très importantes. La structure de tels volcans est caractérisée par la superposition de puissantes couches basaltiques, traversées ça et là par de grands dykes. Le long de la faille même, on trouve de nombreux petits cônes de scories alignés, formés vers la fin de l’éruption, qui seront ensevelis successivement par les éruptions ultérieures.
Les plateaux basaltiques atteignent d’énormes dimensions. Au Deccan (Indes), où ils prennent le nom de trapps, ils couvrent environ 1000000 de km2, au Paranâ (Brésil) plus de 750000 km2 ; ils peuvent dépasser des épaisseurs de 3 000 m.
André Brahic écrivait dans « Sciences de la Terre et de l’Univers » (chapitre « La Terre solide et sa dynamique ») :
« L’apparition d’un volcan ne dépend ni du relief, ni de la nature de la croûte sur laquelle il repose. Il perce indifféremment la croûte continentale (aussi bien dans les plaines et bassins que dans les chaînes de montagne) et la croûte océanique (jusque dans les plaines abyssales, à 5 000 mètres de profondeur)… D’autres effusions de basalte répétées qui utilisent les grandes cassures de la croûte terrestre, sont à l’origine des plus vastes épanchements de lave. Ils se présentent sous forme d’immenses plateaux volcaniques ; plateau de la rivière Colombia dans l’Ouest des USA, formé il y a 16 Ma, de 200 000 km² de surface et de 300 000 km3 de volume ; trapps du Dekkan en Inde, âgés de 65 Ma, de plus de 1 000 000 km² de surface et de volume compris entre 1 et 2,5 millions de km3 ; plateau océanique d’Ontong Java, daté de 125 Ma, de superficie dépassant 2 millions de km² et de plus de 36 millions de km3. Ces énormes plateaux volcaniques ont été mis en place rapidement : 1 Ma pour les trapps du Dekkan ; 3 Ma pour le plateau d’Ontong Java… La plupart des grands plateaux océaniques a été produite durant le Crétacé, entre – 135 Ma (plateau de Nauru) et – 90 Ma (plateau Caraïbe). Cette même période étant marquée par une élévation de plus de 100 m du niveau marin et par un réchauffement général de près de 10°C, on établit une corrélation entre une crise volcanique planétaire majeure – probablement engendrée par un événement modifiant passagèrement la convection mantellaire – et des modifications globales… C’est notamment dans les chaînes péripacifiques que se sont accumulés d’imposants plastrons andésitiques, ignimbritiques ou basaltiques et aux endroits des points chauds marqués par la présence d’immenses plateaux basaltiques ou trapps (Deccan en Inde, Karoo en Afrique orientale, Parana en Amérique du sud, Sibérie, …). »
Rappelons que c’est l’énergie nucléaire du centre de la Terre qui pilote la dynamique des magmas souterrains, la tectonique des plaques, le volcanisme, la formation des montagnes, les tremblements de terre et les effusions basaltiques… Ainsi qu’une partie de la température terrestre et des formations rocheuses, des molécules chimiques et des gaz du globe.
C’est le cas des grandes effusions basaltiques qui ont formé les grands plateaux. Certes, elles ont finalement entraîné des émanations gazeuses et produit un refroidissement global terrestre mais c’est après avoir causé un fort réchauffement local. C’est le cas, par exemple, du grand volcanisme islandais.
Les plateaux basaltiques sont des « volcans tabulaires » dus à des effusions successives de magmas basaltiques, très fluides, le long de fractures ou de failles très importantes. La structure de tels volcans est caractérisée par la superposition de puissantes couches basaltiques, traversées ça et là par de grands dykes. Le long de la faille même, on trouve de nombreux petits cônes de scories alignés, formés vers la fin de l’éruption, qui seront ensevelis successivement par les éruptions ultérieures.
Les plateaux basaltiques atteignent d’énormes dimensions. Au Deccan (Indes), où ils prennent le nom de trapps, ils couvrent environ 1000000 de km2, au Paranâ (Brésil) plus de 750000 km2 ; ils peuvent dépasser des épaisseurs de 3 000 m.
André Brahic écrivait dans « Sciences de la Terre et de l’Univers » (chapitre « La Terre solide et sa dynamique ») :
« L’apparition d’un volcan ne dépend ni du relief, ni de la nature de la croûte sur laquelle il repose. Il perce indifféremment la croûte continentale (aussi bien dans les plaines et bassins que dans les chaînes de montagne) et la croûte océanique (jusque dans les plaines abyssales, à 5 000 mètres de profondeur)… D’autres effusions de basalte répétées qui utilisent les grandes cassures de la croûte terrestre, sont à l’origine des plus vastes épanchements de lave. Ils se présentent sous forme d’immenses plateaux volcaniques ; plateau de la rivière Colombia dans l’Ouest des USA, formé il y a 16 Ma, de 200 000 km² de surface et de 300 000 km3 de volume ; trapps du Dekkan en Inde, âgés de 65 Ma, de plus de 1 000 000 km² de surface et de volume compris entre 1 et 2,5 millions de km3 ; plateau océanique d’Ontong Java, daté de 125 Ma, de superficie dépassant 2 millions de km² et de plus de 36 millions de km3. Ces énormes plateaux volcaniques ont été mis en place rapidement : 1 Ma pour les trapps du Dekkan ; 3 Ma pour le plateau d’Ontong Java… La plupart des grands plateaux océaniques a été produite durant le Crétacé, entre – 135 Ma (plateau de Nauru) et – 90 Ma (plateau Caraïbe). Cette même période étant marquée par une élévation de plus de 100 m du niveau marin et par un réchauffement général de près de 10°C, on établit une corrélation entre une crise volcanique planétaire majeure – probablement engendrée par un événement modifiant passagèrement la convection mantellaire – et des modifications globales… C’est notamment dans les chaînes péripacifiques que se sont accumulés d’imposants plastrons andésitiques, ignimbritiques ou basaltiques et aux endroits des points chauds marqués par la présence d’immenses plateaux basaltiques ou trapps (Deccan en Inde, Karoo en Afrique orientale, Parana en Amérique du sud, Sibérie, …). »
Rappelons que c’est l’énergie nucléaire du centre de la Terre qui pilote la dynamique des magmas souterrains, la tectonique des plaques, le volcanisme, la formation des montagnes, les tremblements de terre et les effusions basaltiques… Ainsi qu’une partie de la température terrestre et des formations rocheuses, des molécules chimiques et des gaz du globe.
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