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Octobre 2010 : où en est la crise américaine et mondiale ?

17 décembre 2015, 08:40

La FED n’est parvenue à remonter ses taux que de manière tout à fait symbolique en annonçant un relèvement de ses taux directeurs de 0,25 point de base pour la première fois depuis près de dix ans. …

C’est un tout petit changeùent, réalisé de manière extrêmement craintive et par obligation.

La FED a injecté 5000 milliards de dollars dans l’économie en trois fois principales : 2008, 2009, 2010 (1750 milliards entre novembre 2008, 2500 milliards en mars 2009, 600 milliards de dollars en novembre 2010) plus quelques centaines de milliards par ci par là (40 milliards en septembre 2012, 85 milliards en janvier 2013, etc.)… Cela avait commencé par 50 milliards en septembre 2008, suivis de 63 autres milliards puis 20 autres pour finir par compter en milliers de milliards de dollars…

Elle va hausser (très peu) les taux mais ne va pas retirer les 5000 milliards de dollars des marchés. Rien ne dit même qu’elle ne va pas en injecter encore !

La prétention d’aoir amélioré le marché de l’emploi aux USA est un mensonge statistique ! En fait, la FED se couvre en prétendant œuvrer pour l’emploi alors qu’elle œuvre pour le capital !
Banque d’Angleterre, Banque du Japon, BCE, Banque de Chine et autres en ont fait autant, ce qui, au total, fait une fois et demi environ la somme soit 7500 milliards de dollars créés rien que pour donner des intérêts aux capitaux des marchés sous différentes formes…

Libération écrit :

« Mais voilà, beaucoup d’économistes donnent une tout autre interprétation à cette hausse des taux. Et si la décision de la Fed visait plutôt à prévenir une prochaine crise ? Explication : l’économie oscille entre des hauts et des bas. Et Janet Yellen sait mieux que quiconque que les Etats-Unis ne sont pas à l’abri de prochaines secousses économiques. Or, si par malheur un tel scénario devait advenir, la Fed serait bien en peine d’agir en vue d’une relance économique si ces taux sont déjà quasiment nuls. Une telle hypothèse est d’autant plus prise au sérieux que les marchés actions n’ont cessé de se déconnecter de l’économie réelle. Un grand gagnant des largesses monétaires de la Fed aura été le marché boursier, dont les indices ont presque triplé aux Etats-Unis depuis le plancher de 2009. Un passage de l’euphorie à la panique ne peut être exclu. Enfin, les mêmes critiques remettent en question la façon dont la Fed interprète le taux d’inflation et le taux de chômage. Selon ces derniers, l’inflation sous-jacente, celle qui prend en compte l’énergie et l’alimentation est en réalité proche de 0%. Quant au taux de chômage ce dernier à beau, afficher un niveau (5,1%) presque aussi bas que celui d’avant crise en 2007... il ne reflète qu’une partie de la situation économique. »

Le taux de chômage n’est pas de 5% mais atteindrait en réalité les 20% si l’on prend en compte toutes les personnes exclues des statistiques. Deux : les inégalités croissantes ont fragilisé la classe moyenne et donc la demande. Selon d’autres experts, la Fed va donc affaiblir le dollar, à la fois pour redonner du tonus aux sociétés exportatrices américaines mais également pour importer de l’inflation.

D’autres économistes pensent que les taux bas finissent par augmenter les risques d’une nouvelle bulle financière que la FED tente de dégonfler en augmentant ses taux.

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