Pour le premier anniversaire du tremblement de terre en Haïti
11 janvier 2011, 10:17, par Bataille socialiste
En 2008, un rapport du Center for International Policy a montré qu’en 2003, Haïti a dépensé $54,7 millions pour son service de la dette, alors que l’aide internationale totale pour les soins de santé, l’éducation et les autres services n’a été que de $39,21 millions. En d’autres mots, Haïti, un pays dévasté par la pauvreté, a continué à voir sa richesse être extraite du pays et dirigée vers l’étranger.
La dette Haïtienne se chiffre à $891 millions, presque toute contractée après 2004, donc après le coup d’État qui évinça Aristide et mis Latortue au pouvoir. Elle représente une somme faramineuse pour un pays ruiné, en proie à des désastres à répétition, et qui est étranglé par les grandes puissances qui le maintiennent dans un état de dépendance et de pauvreté révoltant.
L’attitude de Shylock du FMI vis-à-vis Haïti fait partie d’un processus international qui permet au capital de maintenir certaines zones « périphériques » sous la dépendance des pays riches et puissants, qui s’en servent comme réservoir jetable de main-d’oeuvre à bon marché, et comme terrain de déversement de leurs surplus agricoles, au mépris des conditions de vie des populations locales. Pour Haïti, le seul véritable espoir de changement réside dans l’abolition de ce système inique.
En 2008, un rapport du Center for International Policy a montré qu’en 2003, Haïti a dépensé $54,7 millions pour son service de la dette, alors que l’aide internationale totale pour les soins de santé, l’éducation et les autres services n’a été que de $39,21 millions. En d’autres mots, Haïti, un pays dévasté par la pauvreté, a continué à voir sa richesse être extraite du pays et dirigée vers l’étranger.
La dette Haïtienne se chiffre à $891 millions, presque toute contractée après 2004, donc après le coup d’État qui évinça Aristide et mis Latortue au pouvoir. Elle représente une somme faramineuse pour un pays ruiné, en proie à des désastres à répétition, et qui est étranglé par les grandes puissances qui le maintiennent dans un état de dépendance et de pauvreté révoltant.
L’attitude de Shylock du FMI vis-à-vis Haïti fait partie d’un processus international qui permet au capital de maintenir certaines zones « périphériques » sous la dépendance des pays riches et puissants, qui s’en servent comme réservoir jetable de main-d’oeuvre à bon marché, et comme terrain de déversement de leurs surplus agricoles, au mépris des conditions de vie des populations locales. Pour Haïti, le seul véritable espoir de changement réside dans l’abolition de ce système inique.