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Débat avec l’extrême gauche sur la Tunisie

5 février 2011, 10:52, par Max

L’extrème gauche a une telle crainte et défiance des travailleurs, que ces militants ne veulent même pas entendre certaines discussions de travailleurs.
Par exemple ceux parmi les salariés en France, qui font la comparaison entre "l’énergie des opprimés au Maghreb" qui se battent seuls ou contre leurs syndicats et partis réformistes, et le "mouvement et l’unité" syndical sur les retraites qui a promené les travailleurs et les jeunes, jusqu’à la défaite complète !

Evidemment les conclusions qu’en tirent ces travaileurs vont à l’encontre profonde des théories d’extrème gauche sur le rôle "positifs" des centrales syndicales, alors que même en Tunisie on a vu comment le pouvoir a essayé de s’en servir pour sauver le régime et ce n’est surement pas fini.

Contrairement à ce que déclare la CGT en France, il existe une méfiance accrue des syndicats de la part des travailleurs et cela se sent tous les jours sur les lieux de travail.
Les rares coins ou le syndicat recrute, et encore sur le très court terme, c’est là ou les militants d’extrème gauche font croire que ces syndicats peuvent jouer un rôle dans la mobilisation de la classe ouvrière.
Mais la réalité de la collaboration entre patronat, Etat et syndicat rattrappe très vite les prêches de ces militants : leurs illusions réformistes auxquelles ils croient dur comme fer se fraccassent contre les murs du capitalisme en crise.

On le voit au maghreb, les gouvernements promettent monts et merveilles, mais c’est uniquement pour stopper les mouvements insurectionnels.
La période des crises mondiales ouvre une série de possibilités révolutionnaires pour les peuples et la classe ouvrière, mais le réformisme ne peut pas sauver un système qui est mort !

L’extrème gauche préfère tout miser sur le renouveau syndical, car elle ne croit absolument pas à la force propre des travailleurs qui s’organisent par eux même : et pourtant chaque mouvement sérieux dans la période actuelle, ne peut qu’en être le fruit.

Le syndicat dresse un mur entre les opprimés et l’Etat qu’il faut abattre.
A nous, travailleurs conscients de ce danger, de savoir le contourner avant qu’il nous tombe dessus (en montrant à tous les travailleurs les fissures de haut en bas) et garder notre énergie pour nous organiser indépendamment d’eux.

L’heure n’est plus à regretter les faiblesses de telle organisation ouvrière car elles ont toutes prouvé leur capacité de nuisance.
Le réformisme est mort depuis la fin des années 1970 avec le renouveau des cycles de crises jusqu’à celle fatale de tout le système capitaliste d’aujourd hui.
Vive les révolutions des prolétaires du monde, la perspective de renversement du capitalisme en même temps que tomberont les dictatures par la force de l’organisation des travailleurs en classe dirigeante !

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