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Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Employés, Ouvriers agricoles... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD...

9 February 2011, 22:02, by Ali

Le pouvoir contesté du président Hosni Moubarak a averti mercredi que l’armée pourrait intervenir en cas de «chaos» en Égypte, au 16e jour d’une mobilisation populaire tenace marqué par des manifestations hostiles au Parlement et au gouvernement.

La révolte a touché une ville à 400 km au sud du Caire, El Kharga, où cinq personnes blessées dans des heurts entre manifestants et policiers qui ont fait usage de balles réelles ont succombé, selon des sources médicales. Une centaine d’autres ont été blessées.

À la contestation politique se sont ajoutés plusieurs mouvements sociaux portant sur les salaires ou les conditions de travail, dans les arsenaux de Port-Saïd, dans plusieurs sociétés privées travaillant sur le canal de Suez ou encore à l’aéroport du Caire.

Maintenant la pression, la Maison-Blanche a estimé que la poursuite de la mobilisation populaire en Égypte montrait que les réformes politiques n’étaient encore pas suffisantes, alors que le département d’Etat a encouragé l’armée égyptienne à continuer à faire preuve de modération.

Durcissant le ton à l’égard des manifestants qui ont rejeté toutes les mesures d’apaisement du régime, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a prévenu que «l’armée interviendrait en cas de chaos pour reprendre les choses en main».

«Si cela arrive (...), les forces armées se verront obligées de défendre la Constitution et la sécurité nationale de l’Égypte. Nous serons dans une situation très dangereuse», a-t-il dit, selon l’agence officielle Mena qui reprenait une interview accordée par le ministre à la chaîne Al-Arabiya.

Déjà mardi, le vice-président Omar Souleimane avait averti qu’une fin immédiate du régime «signifierait le chaos».

Mais les manifestants semblaient refuser de lâcher prise, n’exigeant rien de moins que le départ immédiat de M. Moubarak, 82 ans, qui a promis de s’effacer à la fin de son mandat en septembre et la création d’une commission changée d’amender des articles de la Constitution contestés par l’opposition et liés à la présidentielle.

Sur la place Tahrir, rond-point du Caire devenu symbole du mouvement déclenché le 25 janvier, des dizaines de milliers de manifestants ont encore réclamé le départ du chef de l’État, qui a gouverné l’Égypte d’une main de fer pendant près de 30 ans.

«Je n’ai pas peur, j’ai déjà vu la mort», a assuré Ahmad Talal, un étudiant de 25 ans, parmi une foule dense agitant des drapeaux égyptiens. «Je ne crains pas les paroles ou les menaces d’Omar Souleimane et de son gouvernement, parce que nous sommes là pour gagner notre liberté et celle de notre pays».

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