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28 février 2011 08:37, par Mahmoud
Comme le soulignait hier le politologue libanais Ghassan Salamé, « la peur a changé de camp » dans le monde arabe. Ce ne sont plus les peuples qui sont tétanisés par la répression, mais les rois, émirs et autres présidents à vie qui tremblent devant la colère des peuples. Et soudain, dans l’urgence, ils prennent des mesures bien tardives dans l’espoir de la calmer. La mesure la plus spectaculaire a été prise jeudi par le roi Abdallah d’Arabie saoudite, revenu en hâte dans son pays après trois mois d’absence. Il a débloqué 36 milliards de dollars pour aider les jeunes saoudiens à « trouver des emplois, se (...)