La révolution russe de 1917 et la vague révolutionnaire en Europe
25 janvier 2018, 04:08, par Robert Paris
A cette époque, le pouvoir capitaliste ne tenait qu’à un fil. Le premier ministre anglais Lloyd George écrivait dans un mémorandum à Clemenceau, chef d’Etat français :
« Toute l’Europe est remplie d’un esprit révolutionnaire. Il existe parmi les travailleurs un sentiment profond non seulement de mécontentement mais de colère et de révolte contre les conditions de l’avant-guerre. Tout l’ordre existant, dans ses aspects politiques, sociaux et économiques, est mis en question par la masse de la population d’un bout à l’autre de l’Europe. »
Un article du journal anglais « Times » du 19 juillet 1918 écrivait :
« L’esprit de désordre domine le monde entier. De l’Amérique à l’ouest jusqu’à la Chine, de la mer Noire à la mer Baltique, aucune société, aucune civilisation n’est assez assurée, aucune constitution assez démocratique, pour se dérober à son influence néfaste. Partout existent des signes montrant que les liens élémentaires de la société sont déchirés et décomposés par une longue fatigue. »
A cette époque, le pouvoir capitaliste ne tenait qu’à un fil. Le premier ministre anglais Lloyd George écrivait dans un mémorandum à Clemenceau, chef d’Etat français :
« Toute l’Europe est remplie d’un esprit révolutionnaire. Il existe parmi les travailleurs un sentiment profond non seulement de mécontentement mais de colère et de révolte contre les conditions de l’avant-guerre. Tout l’ordre existant, dans ses aspects politiques, sociaux et économiques, est mis en question par la masse de la population d’un bout à l’autre de l’Europe. »
Un article du journal anglais « Times » du 19 juillet 1918 écrivait :
« L’esprit de désordre domine le monde entier. De l’Amérique à l’ouest jusqu’à la Chine, de la mer Noire à la mer Baltique, aucune société, aucune civilisation n’est assez assurée, aucune constitution assez démocratique, pour se dérober à son influence néfaste. Partout existent des signes montrant que les liens élémentaires de la société sont déchirés et décomposés par une longue fatigue. »