les entreprises étrangères profitent de la privatisation
La plus connue est Veolia, qui investit dans le traitement de l’eau, l’assainissement et l’électricité, surtout à Casablanca et dans les villes du nord comme Tanger. On voit de grandes sociétés multinationales, essentiellement françaises et espagnoles, qui absorbent, si je puis dire, l’argent de la population marocaine en leur vendant leur eau, leur électricité, etc. Les richesses du Maroc sont vendues aux Marocains par ces entreprises étrangères.
Un exemple symbolique est le village de Bensmim, au milieu du Maroc, dont l’eau abondante et d’excellente qualité est exploitée en bouteilles par une filiale du groupe Castel, alors que la population se retrouve privée de cette ressource vitale. Les luttes des villageois contre ce projet ont même conduit certains d’entre eux devant les tribunaux.
Plus de 60% de l’investissement direct dans le Maroc provient de l’Union européenne (UE), dont une majeure partie de France. L’UE a accordé au Maroc le « statut avancé » en 2008, qui vise à renforcer le partenariat économique. C’est une politique de libre échange qui mine une économie très faible contre un géant économique tel que l’UE. En ce qui concerne la pêche par exemple, ce sont des entreprises européennes, qui exploitent nos ressources halieutiques.
L’accord de pêche avec l’Europe vient d’être renouvelé. Les populations locales ne gagnent rien dans ces accords car tout ce qui est pêché est destiné à l’exportation. Il y a des milliers de marins pêcheurs marocains, mais qui ne peuvent pas concurrencer avec les gros bateaux européens. L’essentiel des ressources, au large du Sahara occidental, sont absorbées par les bateaux venus d’Europe.
les entreprises étrangères profitent de la privatisation
La plus connue est Veolia, qui investit dans le traitement de l’eau, l’assainissement et l’électricité, surtout à Casablanca et dans les villes du nord comme Tanger. On voit de grandes sociétés multinationales, essentiellement françaises et espagnoles, qui absorbent, si je puis dire, l’argent de la population marocaine en leur vendant leur eau, leur électricité, etc. Les richesses du Maroc sont vendues aux Marocains par ces entreprises étrangères.
Un exemple symbolique est le village de Bensmim, au milieu du Maroc, dont l’eau abondante et d’excellente qualité est exploitée en bouteilles par une filiale du groupe Castel, alors que la population se retrouve privée de cette ressource vitale. Les luttes des villageois contre ce projet ont même conduit certains d’entre eux devant les tribunaux.
Plus de 60% de l’investissement direct dans le Maroc provient de l’Union européenne (UE), dont une majeure partie de France. L’UE a accordé au Maroc le « statut avancé » en 2008, qui vise à renforcer le partenariat économique. C’est une politique de libre échange qui mine une économie très faible contre un géant économique tel que l’UE. En ce qui concerne la pêche par exemple, ce sont des entreprises européennes, qui exploitent nos ressources halieutiques.
L’accord de pêche avec l’Europe vient d’être renouvelé. Les populations locales ne gagnent rien dans ces accords car tout ce qui est pêché est destiné à l’exportation. Il y a des milliers de marins pêcheurs marocains, mais qui ne peuvent pas concurrencer avec les gros bateaux européens. L’essentiel des ressources, au large du Sahara occidental, sont absorbées par les bateaux venus d’Europe.