De par son refus de l’écriture, le philosophe athénien devient une énigme : nous sommes ainsi à la recherche d’un sens originel qui est toujours manquant.
On ne peut donc pas appréhender Socrate, mais uniquement un reflet du philosophe athénien, à travers le prisme constitué par les différents auteurs qui le mettent en scène. Ainsi, la figure socratique n’est plus seulement porteuse d’un sens qui renverrait uniquement à Socrate, mais elle nous renseigne également sur la personne qui utilise la figure du philosophe. Ainsi, la figure de Socrate acquiert donc son sens, c’est-à-dire sa mise en ordre, par le recours de la personne qui décrit, qui met scène ou encore qui parle à la place de Socrate : nous en apprenons donc autant, si ce n’est plus, sur le philosophe que sur l’auteur qui le ressaisit. Au regard objectif, historique, que l’on voudrait pouvoir porter sur Socrate se superpose également un regard subjectif, celui de l’auteur qui l’évoque. La construction de l’image du philosophe athénien tient alors à la fois à la manière concrète dont est présenté Socrate, mais également au choix effectué en amont par l’auteur en question dans ce que l’on pourrait appeler la « matière socratique ».
De par son refus de l’écriture, le philosophe athénien devient une énigme : nous sommes ainsi à la recherche d’un sens originel qui est toujours manquant.
On ne peut donc pas appréhender Socrate, mais uniquement un reflet du philosophe athénien, à travers le prisme constitué par les différents auteurs qui le mettent en scène. Ainsi, la figure socratique n’est plus seulement porteuse d’un sens qui renverrait uniquement à Socrate, mais elle nous renseigne également sur la personne qui utilise la figure du philosophe. Ainsi, la figure de Socrate acquiert donc son sens, c’est-à-dire sa mise en ordre, par le recours de la personne qui décrit, qui met scène ou encore qui parle à la place de Socrate : nous en apprenons donc autant, si ce n’est plus, sur le philosophe que sur l’auteur qui le ressaisit. Au regard objectif, historique, que l’on voudrait pouvoir porter sur Socrate se superpose également un regard subjectif, celui de l’auteur qui l’évoque. La construction de l’image du philosophe athénien tient alors à la fois à la manière concrète dont est présenté Socrate, mais également au choix effectué en amont par l’auteur en question dans ce que l’on pourrait appeler la « matière socratique ».