Que le ministre de l’Intérieur tsariste, un raciste notoire, fut l’instigateur du sanglant pogrome de la ville de Kichinev, n’empêcha pas Herzl de le rencontrer pour s’entretenir avec lui de sujets d’intérêt commun. Dans les échanges que Herzl eut avec ce ministre, citons cette remarque qu’il lui fit et qui en dit long sur les positions politiques du leader sioniste : « Tout ce qui serait perdu par les sionistes serait un bénéfice net pour les révolutionnaires ». Et comme le cynisme ne gènait pas non plus les ministres du Tsar, Herzl eut droit à ce propos en réponse à une demande d’encouragement à l’émigration juive : « Mais on donne aux Juifs... des encouragements à l’émigration, par exemple des coups de pieds ».
Que le ministre de l’Intérieur tsariste, un raciste notoire, fut l’instigateur du sanglant pogrome de la ville de Kichinev, n’empêcha pas Herzl de le rencontrer pour s’entretenir avec lui de sujets d’intérêt commun. Dans les échanges que Herzl eut avec ce ministre, citons cette remarque qu’il lui fit et qui en dit long sur les positions politiques du leader sioniste : « Tout ce qui serait perdu par les sionistes serait un bénéfice net pour les révolutionnaires ». Et comme le cynisme ne gènait pas non plus les ministres du Tsar, Herzl eut droit à ce propos en réponse à une demande d’encouragement à l’émigration juive : « Mais on donne aux Juifs... des encouragements à l’émigration, par exemple des coups de pieds ».