Chili - Les salariés de la mine de Chuquicamata votent la grève
mardi 29 décembre 2009
par Alonso Soto
MINE DE CHUQUICAMATA, Chili, 29 décembre (Reuters) - Les employés ont voté mardi en faveur d’une grève dans la mine géante chilienne de Chuquicamata, qui produit environ 4% du cuivre concentré mondial, attisant ainsi les craintes sur les approvisionnements qui font grimper les cours du métaux.
Les dirigeants syndicaux, qui s’attendaient à ce que les employés acceptent l’offre salariale du numéro un mondial de la production de cuivre, Codelco [CODE.UL], ont indiqué que les salariés syndiqués, soit le gros des effectifs, avaient rejeté cette proposition à une très faible majorité.
Victor Galleguillos, qui dirige l’un des trois syndicats qui ont négocié avec Codelco, a précisé : "si l’entreprise ne demande pas de médiation, la grève commencera le 31 décembre."
Un responsable de Codelco a dit que l’entreprise réfléchirait à une médiation gouvernementale de cinq jours pour tenter de négocier un accord avant le début de la grève.
Il a cependant indiqué que la société était prête à faire face à une grève et qu’elle avait suffisamment de stocks pour répondre à ses engagements de livraisons.
Si Codelco opte pour la médiation mais ne parvient pas à trouver d’accord, alors la grève devrait vraisemblablement commencer début janvier.
Ce vote fait suite au début d’une grève illimitée lancée lundi par des employés syndiqués de la fonderie chilienne d’Altonorte, dont le propriétaire Xstrata (XTA.L : Cotation) a réduit la production depuis près d’un mois pour réaliser des travaux d’entretien.
Si la grève se concrétise dans le complexe de Chuquicamata, il s’agira alors de la grève la plus importante des employés syndiqués de Coldelco depuis 1996.
Chili - Les salariés de la mine de Chuquicamata votent la grève
mardi 29 décembre 2009
par Alonso Soto
MINE DE CHUQUICAMATA, Chili, 29 décembre (Reuters) - Les employés ont voté mardi en faveur d’une grève dans la mine géante chilienne de Chuquicamata, qui produit environ 4% du cuivre concentré mondial, attisant ainsi les craintes sur les approvisionnements qui font grimper les cours du métaux.
Les dirigeants syndicaux, qui s’attendaient à ce que les employés acceptent l’offre salariale du numéro un mondial de la production de cuivre, Codelco [CODE.UL], ont indiqué que les salariés syndiqués, soit le gros des effectifs, avaient rejeté cette proposition à une très faible majorité.
Victor Galleguillos, qui dirige l’un des trois syndicats qui ont négocié avec Codelco, a précisé : "si l’entreprise ne demande pas de médiation, la grève commencera le 31 décembre."
Un responsable de Codelco a dit que l’entreprise réfléchirait à une médiation gouvernementale de cinq jours pour tenter de négocier un accord avant le début de la grève.
Il a cependant indiqué que la société était prête à faire face à une grève et qu’elle avait suffisamment de stocks pour répondre à ses engagements de livraisons.
Si Codelco opte pour la médiation mais ne parvient pas à trouver d’accord, alors la grève devrait vraisemblablement commencer début janvier.
Ce vote fait suite au début d’une grève illimitée lancée lundi par des employés syndiqués de la fonderie chilienne d’Altonorte, dont le propriétaire Xstrata (XTA.L : Cotation) a réduit la production depuis près d’un mois pour réaliser des travaux d’entretien.
Si la grève se concrétise dans le complexe de Chuquicamata, il s’agira alors de la grève la plus importante des employés syndiqués de Coldelco depuis 1996.