Il y a deux sortes…. Ou la philosophie de la dichotomie
14 juillet 2019, 08:42, par alain
Le physicien Lévy-Leblond dans « L’esprit de sel » :
« Les dichotomies générales qui structurent nos réflexions ne sont guère opérantes devant toute question un tant soit peu affûtée : le couple continu/discontinu rend bien mal compte des transitions de phase liquide-gaz, comme de la nature des objets quantiques ; l’alternative fini/infini échoue à interpréter la propagation de la lumière (finie quant à sa vitesse, infinie quant à sa « rapidité ») ; l’opposition stable/instable est ébranlée par des considérations élémentaires sur les systèmes oscillants, comme le simple pendule ; l’antinomie déterminé/aléatoire est mise à mal par les développements récents en théorie quantique de la mesure, comme en dynamique hamiltonienne classique. »
Le physicien Lévy-Leblond dans « L’esprit de sel » :
« Les dichotomies générales qui structurent nos réflexions ne sont guère opérantes devant toute question un tant soit peu affûtée : le couple continu/discontinu rend bien mal compte des transitions de phase liquide-gaz, comme de la nature des objets quantiques ; l’alternative fini/infini échoue à interpréter la propagation de la lumière (finie quant à sa vitesse, infinie quant à sa « rapidité ») ; l’opposition stable/instable est ébranlée par des considérations élémentaires sur les systèmes oscillants, comme le simple pendule ; l’antinomie déterminé/aléatoire est mise à mal par les développements récents en théorie quantique de la mesure, comme en dynamique hamiltonienne classique. »