Une évolution linéaire et continue d’homo erectus à homo sapiens sapiens ?
1er mars 2018, 16:48, par Robert Paris
Depuis 2010, les scientifiques savent que les populations d’origine eurasienne ont de 2,5 à 4% de gènes hérités des Néandertaliens, du fait de croisements entre les deux espèces il y a 50.000 ans, peu après que l’homme moderne fût arrivé d’Afrique en Eurasie. Humains et Néandertaliens ont ainsi coexisté jusqu’à l’extinction de ces derniers il y a 30.000 ans environ.
Les Néandertaliens et les humains ont divergé il y a près de 590.000 ans
Le chromosome Y était le dernier grand composant du génome du Néandertal qui restait à analyser, précisent les chercheurs dont les travaux paraissent dans la revue scientifique American Journal of Human Genetics.
Leur analyse suggère que les Néandertaliens et les humains ont divergé il y a près de 590.000 ans.
Ces chercheurs ont en outre trouvé certaines différences étranges dans des codages génétiques de protéines entre les chromosomes Y des néandertaliens et ceux des humains. Trois de ces différences sont des mutations dans des gènes connus chez les humains pour produire des incompatibilités spécifiques aux mâles.
Ainsi des antigènes dérivés de l’un de ces trois gènes sont apparemment responsables d’une réponse immunitaire chez des femmes enceintes attaquant leur foetus, ce qui entraîne des fausses couches. Ces chercheurs pensent que certains de ces gènes d’incompatibilité dans le chromosomes Y de l’homme de Néandertal pourraient avoir joué un rôle pour maintenir une séparation entre les anciens humains et les Néandertaliens en décourageant les croisements.
Décourager, rendre difficiles certes mais pas rendre impossibles...
Les chercheurs remarquent qu’il y a encore 1 à 3% de gènes néandertaliens en nous, ce qui est impossible sans croisements...
Depuis 2010, les scientifiques savent que les populations d’origine eurasienne ont de 2,5 à 4% de gènes hérités des Néandertaliens, du fait de croisements entre les deux espèces il y a 50.000 ans, peu après que l’homme moderne fût arrivé d’Afrique en Eurasie. Humains et Néandertaliens ont ainsi coexisté jusqu’à l’extinction de ces derniers il y a 30.000 ans environ.
Les Néandertaliens et les humains ont divergé il y a près de 590.000 ans
Le chromosome Y était le dernier grand composant du génome du Néandertal qui restait à analyser, précisent les chercheurs dont les travaux paraissent dans la revue scientifique American Journal of Human Genetics.
Leur analyse suggère que les Néandertaliens et les humains ont divergé il y a près de 590.000 ans.
Ces chercheurs ont en outre trouvé certaines différences étranges dans des codages génétiques de protéines entre les chromosomes Y des néandertaliens et ceux des humains. Trois de ces différences sont des mutations dans des gènes connus chez les humains pour produire des incompatibilités spécifiques aux mâles.
Ainsi des antigènes dérivés de l’un de ces trois gènes sont apparemment responsables d’une réponse immunitaire chez des femmes enceintes attaquant leur foetus, ce qui entraîne des fausses couches. Ces chercheurs pensent que certains de ces gènes d’incompatibilité dans le chromosomes Y de l’homme de Néandertal pourraient avoir joué un rôle pour maintenir une séparation entre les anciens humains et les Néandertaliens en décourageant les croisements.
Décourager, rendre difficiles certes mais pas rendre impossibles...
Les chercheurs remarquent qu’il y a encore 1 à 3% de gènes néandertaliens en nous, ce qui est impossible sans croisements...