Les partis révolutionnaires et les soviets russes de 1905
17 mars 2015, 18:23, par Robert
Lénine en 1905 :
« La classe ouvrière, qui pendant longtemps, semblait se tenir à l’écart du mouvement de la bourgeoisie dirigé contre le gouvernement, vient de faire entendre sa voix. Les grandes masses laborieuses ont atteint avec une rapidité foudroyante le niveau de leurs camarades social-démocrates conscients. Le mouvement ouvrier à Pétersbourg a marché ces jours-ci à pas de géant. Les revendications économiques ont cédé la place aux revendications politiques. La grève devient général et aboutit à une manifestation colossale dont l’ampleur dépasse toute imagination. Le prestige du tsar est détruit à jamais. L’insurrection commence. Force contre force. La bataille des rues fait rage, les barricades se dressent, la fusillade crépite, le canon tonne. Des ruisseaux de sans coulent, la guerre civile pour la liberté s’allume. Moscou et le Midi, le Caucase et la Pologne sont prêts à se joindre au prolétariat de Pétersbourg. La liberté ou la mort, telle est désormais la devise des ouvriers. […] Chacun doit se tenir prêt à remplir son devoir de révolutionnaire et de social-démocrate. Vive la Révolution ! Vive le prolétariat insurgé ! »
Lénine en 1905 :
« La classe ouvrière, qui pendant longtemps, semblait se tenir à l’écart du mouvement de la bourgeoisie dirigé contre le gouvernement, vient de faire entendre sa voix. Les grandes masses laborieuses ont atteint avec une rapidité foudroyante le niveau de leurs camarades social-démocrates conscients. Le mouvement ouvrier à Pétersbourg a marché ces jours-ci à pas de géant. Les revendications économiques ont cédé la place aux revendications politiques. La grève devient général et aboutit à une manifestation colossale dont l’ampleur dépasse toute imagination. Le prestige du tsar est détruit à jamais. L’insurrection commence. Force contre force. La bataille des rues fait rage, les barricades se dressent, la fusillade crépite, le canon tonne. Des ruisseaux de sans coulent, la guerre civile pour la liberté s’allume. Moscou et le Midi, le Caucase et la Pologne sont prêts à se joindre au prolétariat de Pétersbourg. La liberté ou la mort, telle est désormais la devise des ouvriers. […] Chacun doit se tenir prêt à remplir son devoir de révolutionnaire et de social-démocrate. Vive la Révolution ! Vive le prolétariat insurgé ! »