Il y a cent ans, la première guerre mondiale (1914-1918) démarrait. Oui, mais pour quelle raison ?
6 juillet 2015, 15:45
Petite chronologie de Renault pendant la première guerre mondiale :
1912-1913 : Premières grèves contre l’introduction du chronométrage
1914-1918 : Première Guerre Mondiale.
Renault se convertit à l’industrie de guerre
25 août 1914 : Devant la menace allemande sur Paris, les usines Renault sont déménagées à Lyon, dans des locaux loués à Rochet-Schneider, 50 ouvriers sont maintenus à Billancourt pour produire les moteurs d’avions destinés à l’Armée, le reste de l’usine est fermé
1 août 1915 : Les ouvriers tronçonneurs, mécontent des baisses de 0,12 f des salaires horaires manifestent. Les trois délégués sont licenciés
1916 : Trente-huit ouvriers entament une grève pour demander une augmentation de salaire. Licenciement de trente-cinq grévistes.
25 juin 1916 : Des ouvriers militaires obtiennent un jour de repos par semaine au lieu d’un jour par mois
1 mai 1917 : Un restaurant géré par la coopérative pour la consommation des usines Renault est ouvert rue du Point du Jour
29 mai 1917 : Une partie des femmes employées chez Salmson (rue du Point du Jour) envahissent les usines Renault et débauchent la moitié des femmes. La perturbation durera jusqu’au 11 juin
13 juin 1917 : Un côté du bâtiment C4 s’effondre, tuant soixante personnes et blessant soixante autres. Cinq jours de grèves s’en suivent
9 au 18 mai 1918 : Grève dans les usines Renault
1 août 1918 : Parution du bulletin des Usines Renault destiné aux Agents de maîtrise
1924 : Première implantation d’une cellule du Parti Communiste
1925 : La première usine Renault est installée sur l’Ile Séguin
12 février 1934 : Renault est en grève. Deux ouvriers sont tués lors de l’intervention des forces de police à Billancourt
1 mai 1936 : Fermeture de l’usine pour cause de grève
28 mai 1936 : Grève et occupation des usines. Le travail reprend le 2 juin pour cesser à nouveau le 4. Le retour au travail s’opère le 13 juin
17 juillet 1936 : Nationalisation des ateliers de chars Renault
24 novembre 1938 : Occupation des usines en grèves. Mille huit cents ouvriers sont licenciés
Petite chronologie de Renault pendant la première guerre mondiale :
1912-1913 : Premières grèves contre l’introduction du chronométrage
1914-1918 : Première Guerre Mondiale.
Renault se convertit à l’industrie de guerre
25 août 1914 : Devant la menace allemande sur Paris, les usines Renault sont déménagées à Lyon, dans des locaux loués à Rochet-Schneider, 50 ouvriers sont maintenus à Billancourt pour produire les moteurs d’avions destinés à l’Armée, le reste de l’usine est fermé
1 août 1915 : Les ouvriers tronçonneurs, mécontent des baisses de 0,12 f des salaires horaires manifestent. Les trois délégués sont licenciés
1916 : Trente-huit ouvriers entament une grève pour demander une augmentation de salaire. Licenciement de trente-cinq grévistes.
25 juin 1916 : Des ouvriers militaires obtiennent un jour de repos par semaine au lieu d’un jour par mois
1 mai 1917 : Un restaurant géré par la coopérative pour la consommation des usines Renault est ouvert rue du Point du Jour
29 mai 1917 : Une partie des femmes employées chez Salmson (rue du Point du Jour) envahissent les usines Renault et débauchent la moitié des femmes. La perturbation durera jusqu’au 11 juin
13 juin 1917 : Un côté du bâtiment C4 s’effondre, tuant soixante personnes et blessant soixante autres. Cinq jours de grèves s’en suivent
9 au 18 mai 1918 : Grève dans les usines Renault
1 août 1918 : Parution du bulletin des Usines Renault destiné aux Agents de maîtrise
1924 : Première implantation d’une cellule du Parti Communiste
1925 : La première usine Renault est installée sur l’Ile Séguin
12 février 1934 : Renault est en grève. Deux ouvriers sont tués lors de l’intervention des forces de police à Billancourt
1 mai 1936 : Fermeture de l’usine pour cause de grève
28 mai 1936 : Grève et occupation des usines. Le travail reprend le 2 juin pour cesser à nouveau le 4. Le retour au travail s’opère le 13 juin
17 juillet 1936 : Nationalisation des ateliers de chars Renault
24 novembre 1938 : Occupation des usines en grèves. Mille huit cents ouvriers sont licenciés