2014, année de l’amiante en France : dix tués par jour sans condamnation, est-ce un crime d’Etat ?
18 juillet 2014, 12:18
Des entreprises suisses ont été condamnées début juillet à une amende de 90 millions de dollars aux Etats-Unis. Considérées comme successeurs du groupe Eternit, les sociétés rejettent le jugement.
Stephan Schmidheiny, l’ex-patron du groupe Eternit, connaît de nouveaux ennuis judiciaires. Les entreprises Anova AG et Becon AG, en tant que successeurs du groupe de construction Eternit, actif dans le commerce de l’amiante, devront indemniser onze familles d’ouvriers, victimes du cancer du poumon, a tranché début juillet une juge du New Jersey.
Ces personnes sont tombées malades en travaillant au sein d’une entreprise de construction qui a utilisé de l’amiante jusque dans les années 1980, a estimé le tribunal. L’amiante, un composant de construction interdit à partir des années 1980 un peu partout dans le monde, était livrée par Eternit.
Lors du procès, les avocats des plaignants ont fait valoir que l’entreprise d’investissement Anova Holding AG, que Stephan Schmidheiny a fondée en partie grâce aux bénéfices réalisés par le commerce de l’amiante, doit être tenue responsable des dommages liés à l’utilisation de l’amiante.
Des entreprises suisses ont été condamnées début juillet à une amende de 90 millions de dollars aux Etats-Unis. Considérées comme successeurs du groupe Eternit, les sociétés rejettent le jugement.
Stephan Schmidheiny, l’ex-patron du groupe Eternit, connaît de nouveaux ennuis judiciaires. Les entreprises Anova AG et Becon AG, en tant que successeurs du groupe de construction Eternit, actif dans le commerce de l’amiante, devront indemniser onze familles d’ouvriers, victimes du cancer du poumon, a tranché début juillet une juge du New Jersey.
Ces personnes sont tombées malades en travaillant au sein d’une entreprise de construction qui a utilisé de l’amiante jusque dans les années 1980, a estimé le tribunal. L’amiante, un composant de construction interdit à partir des années 1980 un peu partout dans le monde, était livrée par Eternit.
Lors du procès, les avocats des plaignants ont fait valoir que l’entreprise d’investissement Anova Holding AG, que Stephan Schmidheiny a fondée en partie grâce aux bénéfices réalisés par le commerce de l’amiante, doit être tenue responsable des dommages liés à l’utilisation de l’amiante.