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Défense de l’enfance, l’enfant d’abord, l’enfant roi, belle hypocrisie sociale !!!

31 août 2015, 10:17

• Le Kenya compterait 200 000 petits domestiques selon l’UNICEF et le Bénin 400 000. D’ailleurs, 100 000 jeunes BéninoisEs seraient domestiques au Nigéria, tandis que des enfants du Mali ou du Bénin sont acheminés vers la Côte-d’Ivoire et la Gabon.

• Au Nigéria, pays le plus peuplé du continent africain, 12 millions d’enfants seraient au travail. Des trafics d’enfants esclaves ont d’ailleurs été mis au jour récemment.

• En Afrique du Sud, 400 000 enfants seraient actifs dont quelques milliers dans les grands vergers.

• En Égypte, ce serait entre 500 000 et 2 millions d’enfants qui sont considérés comme actifs. Au Caire, de nombreux enfants gagnent un peu d’argent en collectant les ordures de la Capitale. Ils vivent dans des bidonvilles, où s’amoncellent des tonnes de déchets, qu’ils trient et recyclent en partie.

• En 1993, la capitale du Sénégal comptait 88 000 jeunes domestiques. Chaque famille sénégalaise comptant en moyenne six enfants, les "bonnes" sont considérées comme un "service essentiel" pour aider aux diverses tâches ménagères, même dans les milieux à faible revenu. Les horaires de travail sont très longs (6 heures à 22 heures), les tâches exténuantes et le salaire dérisoire (l’équivalent de 15 à 30 $ par mois). Elles travaillent six jours par semaine, parfois sept. Les contrats de travail écrits sont rarissimes. Plusieurs employées de maison sont congédiées à la moindre erreur ou lorsqu’elles deviennent enceintes, sans indemnité. D’autres démissionnent après des mois de travail sans salaire.

• En Côte-d’Ivoire et au Burkina Faso ont retrouvent des enfants dans les mines d’or, au Zimbabwe ont les retrouvent dans des mines de chrome et en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) ils travaillent dans les gisements de diamants.

• En Afrique subsaharienne, au Maghreb et en Egypte, la mise en apprentissage précoce auprès d’un artisan ou dans une petite entreprise est une autre habitude de longue date. Ainsi, des millions d’enfants sont embauchés par des forgerons ou des potiers, dans des ateliers textiles, des tanneries, des fabriques d’articles de cuir.

• Au Maroc, 5 000 à 10 000 enfants de 8 à 14 ans produisent des tapis dans le cadre d’un apprentissage organisé en ateliers mais ne perçoivent que de l’argent de poche. Cette période de formation se transforme toutefois en exploitation d’une main d’œuvre gratuite.

• Au Togo, les apprentis de la ville de Lomé effectuent plusieurs mois de travail gratuit et sont même parfois maltraités.

• A Madagascar, les enfants sont utilisés sur les plantations de vanille.

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